C’est précisément à 9h locales que l’avion du président Togolais s’est stabilisé devant le tapis rouge déroulé à l’aéroport international de Ouagadougou. Une forte délégation des ressortissants togolais vivant au Burkina, mais aussi des Burkinabè l’attendaient depuis les premières heures de la matinée pour lui réserver « un accueil chaleureux ».

Habillés en tee-shirt à l’effigie de Faure Essozimna Gnassingbé avec un message, « ensemble nous sommes plus Faure », tapant dans des instruments de musique et dansant, c’est dans cette atmosphère que les nombreux ressortissants et leurs amis Burkinabè ont accueilli l’invité togolais de Michel Kafando.

Reçu à sa descente d’avion par ce dernier, l’invité est allé saluer la foule « surchauffée » avant de se diriger vers le salon d’honneur pour un entretien avec l’ancien président de la transition.

A sa sortie, le président Faure a dit être venu répondre à une invitation adressée par son « ami et frère, le président Kafando ».

« Le Burkina est un pays ami et frère, de plus un pays voisin, c’est donc avec plaisir que j’ai accepté naturellement cette invitation ». En plus de cela, le premier des togolais a dit être venu féliciter le président Roch Marc Christian Kaboré pour sa « brillante » élection.
A entendre l’invité, sa présence sur le sol burkinabè est aussi l’occasion de rendre hommage au peuple burkinabè et aux autorités de la transition qui ont su mener cette période fragile de l’histoire du pays, à bon port. « Si j’étais militaire, je dirais mission accomplie », a-t-il dit, dans la mesure où, malgré les « épreuves » qui ont marqué la transition, « le peuple burkinabè a démontré à la face du monde qu’il était derrière les autorités de transition et a surmonté ces épreuves ». Et pour cela, il a estimé que le peuple burkinabè « peut être légitimement fier de ce qu’il a pu réaliser ».

Avec sa délégation, le président Faure Essozimna Gnassingbé s’est ensuite rendu au palais des sports de Ouaga 2000, où il a assisté à l’investiture du nouveau président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à côté de ses pairs.

Lefaso.net