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Affaire Norbert Zongo : Ce que le gouvernement de la Transition a fait

Publié le dimanche 13 décembre 2015 à 22h39min

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Affaire Norbert Zongo : Ce que le gouvernement de la Transition a fait

Le peuple Burkinabè commémore en ce 13 décembre 2015, le 17ème anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert ZONGOet de ses trois (3) compagnons sous le signe de la poursuite de la lutte pour la manifestation de la vérité et la justice. Une fois de plus, tous les défenseurs de la démocratie, de la liberté de presse et d’opinion réclament vérité et justice pour les quatre suppliciés de Sapouy.

Pour donner une suite conséquente à ces fortes attentes, également exprimées par les insurgés d’octobre 2014, le gouvernement de la transition, dès son installation, a pris des actes forts sur différents dossiers dont, notamment, celui de Norbert ZONGO.
Il a décidé de la réouverture du dossier, de la désignation d’un nouveau juge d’instruction, de la mise à la disposition du juge d’instruction, de moyens conséquents pour la conduite du dossier et, enfin, de l’exécution par le gouvernement de l’arrêt sur les réparations, objet de la requête n°03/2011, rendu le 5 juin 2015 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la cause opposant les ayants droits de feu Norbert Zongo et 04 autres à l’Etat du Burkina.233 135 409 Francs CFA ont été débloqués au titre de l’indemnisation des requérants dans l’affaire ayants droit de feus Norbert Zongo, Abdoulaye Nikiema dit Ablassé, Ernest Zongo et Blaise Ilboudo et le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) qui était partie civile dans ce dossier.

Le gouvernement de la transition veut, par ces importantes mesures, s’assurer que le dossier suit son cours et les magistrats font leur travail en toute indépendance conformément au principe de la séparation des pouvoirs.

Selon les déclarations du Procureur Général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, le juge d’instruction du TGI en charge du dossier dit « Norbert Zongo », a mené différentes investigations, procédé à des inculpations et posé d’importants actes allant dans le sens de la manifestation de la vérité.

Le gouvernement, à la suite du Procureur Général, souhaite la compréhension de la population et la rassure que toutes les dispositions relevant de sa compétence sont prises pour que le dossier avance normalement jusqu’à son règlement définitif.

Le gouvernement félicite la justice pour ces avancées et réaffirme avec force, toute sa solidarité avec tous les acteurs de la société civile ainsi que tout son soutien et sa compassion aux familles des suppliciés, dans le cadre de la commémoration du 13 décembre 2015. Il les rassure de sa ferme détermination et de son engagement renouvelé, à jouer pleinement son rôle pour la manifestation de toute la vérité sur ce dossier.

Le Service d’information du Gouvernement

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Vos commentaires

  • Le 14 décembre 2015 à 08:03, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Affaire Norbert Zongo : Ce que le gouvernement de la Transition a fait

    - Le problème pour moi dans toute cette affaire Norbert ZONGO, c’est que personne ne fait cas de Francois COMPAORÉ alors que son nom est sorti plusieurs fois ! On dirait que les gens continuent d’avoir peur de lui comme s’il était un Dieu sur terre !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 14 décembre 2015 à 17:23, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Affaire Norbert Zongo : Ce que le gouvernement de la Transition a fait

    Absolument Koro Yamyélé. Les gens tournent autour du pot. Pourtant, le même François Compaoré avait été inculpé par une juge courageuse suite au rapport de la C.E.I. Sans même parler de Norbert Zongo, comment peut-on condamner des gens pour avoir tué David sans condamner celui qui leur a donné l’ordre de le torturer ???

    De plus, il y a LE problème qui a fait que le régime Compaoré a défendu bec et ongles François et ses hommes de main, que ce soit dans le dosier David Ouédraogo ou Norbert Zongo :
    QUI a donné à François Compoaré, un civil, l’autorité pour commander des militaires du RSP, pour torturer à mort David Ouédraogo ??? La chaine de commandement ne peut pas ne pas remonter à Gilbert Diendéré, chef du RSP, et à Blaise Compaoré !

    L’impression qu’on a c’est que personne, au niveau politique comme judiciaire, ne veut aller au bout d’une procédure qui conduirait à demander l’extradition de François Compaoré et Blaise Compaoré. La question c’est POURQUOI ?

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