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Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

Publié le lundi 7 décembre 2015 à 01h53min

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 Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

Cette question n’est pas celle de la prospective mais relève du surgissement sui generis du strict respect des Constitutions. Le champion de la doctrine républicaine de la séparation des pouvoirs, Montesquieu estimait que lorsqu’il visitait un pays, son souci n’est pas de connaître le nombre de lois à proposer mais bien le constat du respect de celles qui existent.

Les républiques africaines francophones sont proclamées affranchies de la brève nuit coloniale (1880-1960) avec des Textes cosignés par le Premier Ministre Michel Debré et les Pères fondateurs des dites républiques. Le premier résultat de cette situation d’éclosion à la souveraineté politique, c’est bien ces camisoles constitutionnelles à leur corps défendant ou attestant contre leur identité propre, contre les sociétés de convivialité africaine que les anciens avaient su créer. Ces sociétés conviviales étaient régentées par des pouvoirs centralisés, articulés par des règles, des us et coutumes ou Common Law suivant les Anglo-saxons. Tous ces arsenaux juridiques étaient architectoniques des sociétés civiles. Les pouvoirs politiques traditionnels étaient réglés par la royauté et non par le Roi. Les républiques africaines nées au contour de la décennie soixante, étaient fondées sur des constitutions qui consacraient la séparation des pouvoirs. Dans les faits, l’exécutif a supplanté les deux autres ordres de pouvoir. Il ya donc une double rupture : d’abord épistémologique avec leur patrimoine législatif, le droit coutumier et l’horizon d’attente des populations africaines et ensuite avec le principe même de la doctrine de la séparation des pouvoirs dans les républiques.

Ainsi, poser la question de la place des parlements, c’est s’interroger sur les conséquences fâcheuses de ces deux ruptures ou promesses non tenues : la promesse de la république et le recours réflexif au socle législatif précolonial. Je propose les trois remarques essentielles suivantes.

I. Comment renouer avec la République ?

Cette double rupture rendait dans son principe même, l’impossibilité de faire des Parlements, le lieu propre du vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale. Et pourtant, par exemple, la Constitution ivoirienne de 2000 en son article 42, stipule que « le Président de la République a l’initiative des lois concurremment avec les membres de l’Assemblée Nationale ». Les sujets ne manquent pas sur les biens communs comme l’eau, la réconciliation, l’ordre public et la paix ; comment renforcer la participation citoyenne par le référendum d’initiative populaire au moyen des pétitions représentant 10% des inscrits de la liste électorale etc. Pourquoi le pouvoir législatif n’en fait pas usage pour changer le cours des choses ? L’adverbe ‘concurremment’ a une charge bivalente claire, pourtant.

Le présidentialisme a rogné les pouvoirs du législatif et laissé le vote des lois comme une espèce de substance rituelle républicaine. Le contrôle est aussi moindre encore que le Très honorable Guillaume Soro, depuis Londres, a laissé entendre qu’il était intéressé par l’expérience de faire venir les ministres pour les interpeller, s’assurer que ceci est conforme et cela insuffisant. La tradition présidentialiste a trop perdu la démocratie en Afrique et surtout la démocratie participative. La fédération du Mali a échoué par exemple sur des lieux de pouvoir présidentiel fort que le Président Modibo Kéita a engrangés au détriment du Président Senghor. Or l’oubli mortel fut de ne pas savoir que la Constitution elle-même était l’entorse parce qu’elle a rebroussé chemin par rapport à nos identités de culture subséquemment de culture politique, ordonnancement et aussi de n’avoir pas tenu précocement la promesse de la république.

Nul ne me contredira le fait que si la Constitution de la Fédération du Mali (Mali + Sénégal) s’était référé mémoriellement à la Charte du Manden de 1236 et au Code Dozo du 12è siècle qui présida à la formation du décent Empereur Soundiata Kéita, les raisons de l’effondrement moral de cette fédération auraient été frappées d’impossibilité absolue en raison du fait qu’en Afrique, c’est la royauté qui a son roi et jamais l’inverse. Il s’est agi d’emprunter seulement le nom Mali, le contenant, en référence à l’Empire, et non le contenu (us et coutumes politiques pour a société civile). Ce contenu faisait que, de Niani à Ifé, du Royaume du Benin au Grand Zimbabwé, les monarques africains étaient soumis, stricto sensu, à la royauté. Ils ne pointaient pas leur doigt vers le ciel bleu.

La royauté leur intimait l’exquis ordre de pointer leur doigt sur les us et coutumes, les mânes ancestrales et parfois de jurer sur le fétiche qu’aucun mensonge ne saurait violer. Dans les nouvelles républiques à constitution française photocopiée, c’est le président qui a son pays, sa chose. Il est ainsi aisé de voir que les règles de la légitimité populaire propre à cet espace civilisationnel comme pouvoir politique traditionnel précolonial et la géopolitique des attributions, auraient conduit les Présidents Senghor et Kéita à impliquer la chefferie traditionnelle, le mode de désignation par des grands électeurs au moyen du recours aux règles de suzeraineté et de distribution conforme au pouvoir politique africain précolonial.

Les républicains africains contemporains se posent-ils seulement la question de savoir pourquoi le Mogh Naaba est devenu le Régent impérial de la République au pays des Hommes intègres ? La république a trouvé refuge chez l’Empereur et la Pax burkindi requinquée lorsque les généraux tantôt républicains, tantôt insurgés, tantôt putschistes, tous, ont obtempéré, la crainte suprême étant la honte, le sens du déshonneur et donc le serment de respect de la parole donnée au Mogh Naaba. Des ordres pourtant jamais prononcés ! Cette paix cordiale en dit plus sur nous-mêmes que toutes ces injonctions assises sur l’idée saugrenue de modèle unique et univoque démocratique, universel de contenu à la « gouvernance » démocratique. Tocqueville écrit ceci contre cette prétention universaliste : « instruire la démocratie, ranimer s’il se peut ses croyances, purifier ses mœurs, régler ses mouvements, adapter son gouvernement aux temps et aux lieux ; le modifier suivant les circonstances et les hommes : tel est le premier des devoirs imposés à ceux qui dirigent la société ». p.9

Ce qui est advenu au Burkina Faso en 2014-2015 comme préservation de l’ordre public et de la paix grâce à la régence de la République par le Mogh Naaba Baongo est ce contenu local, empreint de nos vécus sociaux, de notre identité. Est vrai, ce qui réussit dit William James le père du pragmatisme. La preuve que notre histoire nous rattrape pour attester contre nos perditions extraverties. Je ne comprends pas comment les peuples peuvent être heureux avec des Textes qui attestent contre eux. C’est d’ailleurs la raison principale de leur non respect pour ne concerner que les pugilistes politiques conformément au polemos inhérent aux sociétés démocratiques occidentales. Hélas !

Mais les sociétés africaines ont un autre rapport au polemos socio-politique, à son arbitrage, à la justice comme réparation des torts, le pardon et le vivre ensemble convivial. Une écriture de texte inspiré du socle civilisationnel des grands empires ouest-africains qui aurait eu donc l’assentiment populaire et délimité et contenu les luttes, les positionnements pour le pouvoir, les conflits de compétence et l’organisation de la défense et la sécurité et les libertés et devoirs des citoyens, aurait sauvé la Fédération du Mali. En lieu et place, la Constitution française dupliquée de 1958 fut plaquée sur une plaie suintante. Or le texte inspiré du terroir aurait été rédempteur de légitimité populaire et arbitral en cas de besoin.

La chefferie disputée entre le Vice Président Mamadou Dia, le Président d’Assemblée Léopold Sedar Senghor et le Président Modibo Kéita est la preuve de cette distanciation ontologique, ce chemin d’échec. Les histoires de vice président en Afrique sont rarement de belles histoires même lorsque c’est le ticket commun de la légitimité. La Serra Leone était en mars 2015 dans une convulsion politique et vice présidentielle. L’Afrique du sud l’a vécu aussi tout comme l’avènement contesté (lors même qu’il était légal et légitime) du Président Goodluck Jonathan à la mort du Président Yar’adua en 2010.

Avec l’échec de la Fédération du Mali à partir de la crise du 18 février 1960 entre le Président fédéral Modibo Kéita et son vice-Président Mamadou Dia, chaque président s’est cru légitime et attributaire de tous les pouvoirs désormais soumis à l’exécutif, dans son pays séparé. Au Sénégal, la suite est connue : le Président Mamadou Dia est emprisonné en raison de ce magistère presqu’impérial acquis par le Président Senghor tandis qu’au Mali, Modibo Kéita proclamait au stade l’avènement du Socialisme scientifique et la ruée vers l’impasse. Le Président Houphouët-Boigny créait au moyen de son grand leadership, son pré-carré, le Conseil de l’Entente en 1959.

Ce bref rappel historique contextualise la réponse à la question : la place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines. Puisque les républiques ont émergé avec des textes présidentialistes forts, inspirés du personnage du Général de Gaule et qui, copiés et importés ont produit des républiques charismatiques parce qu’incarnées et régentées par le pouvoir d’un seul citoyen, l’adverbe de manière ‘concurremment’ est advenu dans l’histoire africaine comme adversité. Par exemple, le Président Alassane Ouattara a annoncé une réforme majeure des institutions de la république avec la création de la vice-présidence et le démantèlement de l’arsenal discriminatoire ivoiritaire que le Professeur Zadi Zaourou dénonçait en 2000 avec un courage et une responsabilité qui laissèrent de marbre et les putschistes civils et les membres de la junte militaire de Guéi. La facture macabre vint très vite !

La démocratie référendaire autorise aussi le Très honorable Guillaume Soro Kigbafori, s’il le désire, à amener les honorables députés à recevoir le libellé de la question, à le reformuler, à biffer certains paragraphes, à en ajouter d’autres questions d’intérêt national qui doivent être soumises à la norme supérieure de la légitimité démocratique : le peuple par référendum, se prononce. En dehors de ce pouvoir concurremment, voilà le polemos institutionnel comme contrainte au dosage des pouvoirs, perçu ou vécu ou réduit comme concurrentiel, qui destabilise sinon bouleverse la charpente de la démocratie électorale représentative. Il faut ajouter aussi toutes ces discontinuités politiques soit par prononciamiento ou par aggiornamento ou autres qui ont, de facto, ruiner le processus de sécularisation des institutions de la république, ici ou ailleurs sur le continent.

Répondre à la question de la place du pouvoir législatif, c’est réaffirmer la nécessité du comment renouer avec la république ou comment la refaire à l’aune de nos vécus sociaux. Il faut se donner un quinquennat pour faire des textes qui reflètent notre identité. Nos leaders se laissent toujours aspirés par le temps mathématique ou le temps fiscal, celui du budget, prosaïquement. Le temps vécu des peuples est plus long et leur mémoire est longue.

II. En France le Président Bartolone propose un rapport de 963 pages

La république a la même typologie formelle. Pas le contenu. Depuis que le philosophe Cicéron en est le chantre depuis la Rome antique, grand pourfendeur des coups d’Etat et des abus de Jules César au Sénat, jusqu’à son exécution en compagnie de son frère cadet, autre belle plume républicaine par Marc-Antoine, la République est d’abord le concretum des trois pouvoirs suivant les lieux, les mœurs, les Hommes : exécutif, législatif et judiciaire.

La question de la place des Parlements dans une république qui a renoué avec la République elle-même, revient à la question d’identifier et de proposer des solutions, pour de nouveau, donner de la substance populaire à la démocratie représentative. Y a-t-il une envie, la volonté de Risorgimento pour les Burkinabè autour des chantiers de la Vè République au sortir des législatives de 2015 ? Si oui, il faut y aller d’un pas ferme, concerté mais pas précipité. En tout cas, c’est ce que le Président Claude Bartolone de l’Assemblée Nationale française, d’origine italienne, inspiré par Cavour peut-être, s’est attelé à proposer avec ce rapport intitulé : Refaire la démocratie. Pour le Président Bartolone, il s’agit de : « restaurer le lien entre les citoyens et leurs représentants » au moyen de la participation citoyenne.

Dans ce beau et volumineux rapport, les chantiers des réformes constitutionnelles sont visités et des solutions novatrices sont proposées pour réduire les distanciations entre la représentation et la légitimité, les correctifs du présidentialisme où le président n’est plus membre président du conseil supérieur de la Magistrature etc. pour un exécutif moins prépondérant et mieux équilibré, le renforcement du pouvoir d’évaluation, de contrôle des Parlements ; les sociétés humaines, la judiciarisation accentuée de la vie, l’obsession des mandats, leur durée, la révolution numérique et la technostructure décisionnelle prédatrice de nos volontés etc. tout cela au service de l’état de droit démocratique. Pourquoi ?

III. Un gouvernement responsable plutôt que démocratique non représentatif

Précisément parce que les citoyens ont l’impression dans ces démocraties avancées que les élites ont confisqué ou zombifié les mécanismes de la représentation. Leurs voix ne comptent plus et ils vivent une sorte de désillusion démocratique. Les philosophes Charles Taylor du Canada et Pierre Rosanvallon de France en parlent. Ce phénomène s’est amplifié avec les nouvelles servitudes du néo-libéralisme (gouvernance, allocation de ressources pour l’efficace macroéconomique) qui ont vidé de sa substance, la représentativité. J’ai toujours philosophé sur le Bon gouvernement. Jamais sur la bonne gouvernance qui est un leurre néolibéral rognant la représentativité. Les citoyens ne se sentent plus responsables et rassemblés pour la défense du Bien commun. Cela s’est traduit par des taux d’abstention élevés. Rendre le vote obligatoire, c’est aussi adjoindre, reconnaître et comptabiliser le bulletin blanc. Voilà une nouvelle forme de la contemporanéité électorale pour attirer la diversité sociale, la parité et secouer la cooptation des oligarques, la nomenklatura des élites au sommet, sans représentativité, sans mérite au sens platonicien. La déréliction n’est donc pas le passage de la renaissance démocratique.

Il s’ensuit que les Africains ont le choix : accomplir la Risorgimento ou comment renouer avec la promesse républicaine d’égalité et de fraternité et de justice équitable pour tous avec des processus de sécularisation des institutions actés par le strict respect de la séparation et contrôle des pouvoirs ou opérer un recours réflexif à nos us et coutumes, à nos vécus sociaux, à notre identité de civilisation arbitrale, dialoguale pour coopérer, construire des consensus plutôt que la haine confrontationnelle toujours au profit des forts, ruineuse de l’équité, dépouillant la veuve et l’orphelin, adulant le plus beau séducteur par le bien vaincre.

Si les Africains font ce recours utile, ils seront en mesure de revitaliser la démocratie par acclimatation et contenu culturel singulier. C’est ce que j’appelle la singularité universelle de la promesse républicaine qui autorise un remplissage local de ce contenant. Une singularité de contenu creusée au cœur du principe démocratique mais qui ne s’est jamais fourvoyée culturellement, donc en osmose avec les émotions démocratiques au sens de Martha Nussbaum. Ces Textes fondamentaux ne seront plus destinés à régler les problèmes des élites et de la société politique largement minoritaire mais bien plus au service de la société de convivialité, au service de la société civile africaine, de la participation citoyenne.

Sans ces changements disjonctifs de paradigme, ou ceci ou cela, toute initiative d’un des trois pouvoirs au sein de la donne actuelle des républiques charismatiques, est une concurrence à réduire au silence des sépultures. Une autre perspective autorise et sauvegarde la liberté et l’indépendance des institutions et subséquemment, leur force de proposition, de vote, de publication urbi et orbi et de contrôle.

Mamadou Djibo, Ph.D
Philosophy

Lecture conseillée :
Alexis de Tocqueville : De la démocratie en Amérique. Tome I, J. Vrin, Paris, 1990, p.9
Martha Nussbaum : Les Emotions démocratiques : Comment former le citoyen du XXIe siècle ? Climats, 2011.

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Vos commentaires

  • Le 6 décembre 2015 à 18:40, par Fontchalbia Namonyolo Koukouri En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Encore toi ? Tu as perdu toute credibilite. Et si Blaise avait reussi a assassiner notre Constitution, tu allais t’ asseoir sur tes deux testicules pour nous parler de democratie ? Tchhrrrrrrr !!!!!!!

  • Le 6 décembre 2015 à 18:48 En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Ce garcon est un "intellectuel pathetique. "Les républiques africaines francophones sont proclamées affranchies de la brève nuit coloniale (1880-1960)..." Vous osez qualifier la longue nuit noire de bafouement de la dignite noire de "breve nuit" ? Les blanmcs vous ont promis quoi meme pour que vous ouvriez votre derriere comme ca. Pseudo- intellectuel de la trempe de Dishe de Souza, celui meme qui demande trois bans pour l’ imperialisme.
    Et puis, quand vous ecrivez, c’est pour vous faire comprendre ou bien c’ est pour qu’ on sache que vous etes Djibo Ph.D. Philosophie ? Avant vous, la philosophie n’ existait pas ? Elle a meme ete ternie par votre entree immeritee dans ce domaine de haut vol.J’ ai perdu tout respect pour vous depuis vos elucubrations pour defendre l’ indefendable. Vous n’ avez pas compris qu’ il faut defendre la verite en tout temps et en tout lieu ? C’est la seule maniere d’ etre sur qu’ on ne se renie pas.

  • Le 6 décembre 2015 à 19:00, par Yiriba En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Du n’importe quoi. Qui a compris où M. Ph.D. veut nous amener ? Ce texte ne s’adresse pas au public moyen, et n’a pas sa raison de paraître dans cet espace d’échange. C’est aussi de la responsabilité de Fasonet de le rediriger vers des forums de type Socrate-adeptes, si par hasard c’est recevable dans ce milieu.

  • Le 6 décembre 2015 à 19:11, par ELKABOR En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Revoilà apparu notre ’’foulosophe’’ á qui nous avions expliqué en son temps qu’’il ne fallait pas que Blaise modifiat notre constitution pour rester au pouvoir au delà de son dernier mandat. Apparemment, c’était bien difficile pour lui de comprendre ce qui nous apparaissait poutant évident. Il a eu la decence de se taire pour observer la situation et le revoilà avec ses longs textes construits de ramassis de citations. Bonne arrivée tout de méme.Il faut du tout pour construire le monde Esperons que vous avez compris maintenant au delà de votre belle phraséologie qu’il s’agissait ici de notre droit naturel à nous opposer vigoureusement à de l’imposture, au lieu de nous perdre en conjectures avec cette idée loufoque de referendum sur la modification de l’article 37 de notre Constitution !. Nous allons maintenant lire vos longs écrits en guise de divertissement. Venez nous aider à construire le Nouveau Burkina Faso sans Blaise Compaoré.

  • Le 6 décembre 2015 à 20:38, par Neekré En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Eh Djibo PHD, ça fait longtemps hein ! ça va labas ? Depuis l’insurrection, je n’ai plus eu beaucoup de tes nouvelles. Welcome back. En tout cas, nous on est toujours là. Je n’ai pas pu lire tout ton ecrit, mais il parait interessant. Tu m’en voudras certainement pas, moi, mon theme favori, c’est la modification de l’article 37.

  • Le 6 décembre 2015 à 21:21, par Florence En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Suis tout a fait d’acord avec vous prof.

  • Le 6 décembre 2015 à 22:43, par Le Citoyen En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Celui-là est victime de son intelligence. Il y a des gens comme ça comme celui qui a été guillotiné parce qu’il a dit que la terre tournait. Djibo n’échapera pas à ce destin funeste. Je n’ai même pas pris le soin de lire l’article en entier. Juste sa conclusion parce que le texte en trois parties est déjà loin du cartésisme. Mon frère Djibo, la prochaine fois, soit concis et moins long. Je sais que le lecteur a moins de mérite que l’auteur de l’article, mais un article long, fastidieux et impénétrable rend l’effort vain. Le Citoyen.

  • Le 7 décembre 2015 à 01:09, par Djibo LaFanfare En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Lefaso.net n’est pas un forum ou des pseudo- specialistes viennent apprendre a ecrire leur brouillon pour esperer publier dans ds revues specialisees apres. Pour que la communication ait lieu, il faut un envoyeur (du message) et un receveur (du message). Entre les deux il y a le medium, le moyen qui ne doit pas etre recouvert de bruits. Et le message, c’est le medium. Tu as la chance tu vis au Canada et c’est la- bas que McLuhan a dit ca depuis 1967 et ’est toujours valable ! Parmi les bruits qui nuisent a l’ intelligibilite du message, a sa recevabilite, on a la meconnaissance de l’ audience. Nous ici, au lefasonet, nous n’ avons pas tous fait Bac +15. Tu as compris ? mais nous ne sommes pas des anes. Il fsaut respecter les lecteurs. Tu nous fait trop les foutages. On peut parler de la physique nucleaire a des enfants du cp1 mais il faut d’ abord utiliser des termes qu’ ils comprennent. La meme physique nucleaire, on peut l’ enseigner a des enfants du cp1 comme a des universitaires Bac+5 mais la difference, c’est l’ auditoire. C’est ca aussi l’ intelligence. Si tu es si fort que ca en philosophie, pourquoi les meilleurs universites au monde ne courent pas pour demander de tes services. Mr. Djibo. Regarde. Professeur Sam /Sawadogo Mahamadi ne connait rien en philosophie. C’est pourquoi l’ Uniuversite de Belgique court apres lui. Je te rappelle que chaque annee, il passe 6 mois en Belgique et 6 mois a Ouaga. il mange grassement sa philosophie qu’ il ne connait pas. Toi tu es la au Canada- la- bas, tu n’ as meme pas de poste parce qu’ on ne te veut pas parce que tu es trop fort et tu nous enfuimes maintenant. ya quoi meme ? On peut meme plus respirer un peu parce qu’ on a etudie autre chose que ta philosophie ? Quand je te lis, bien vrai j’ ai fait l’ ecole Kiltivatere mais je comprends rien meme. regarde toi meme. Zoe wendnaam. Quand tu emploies les gros mots comme Polemos, comme ressurgi, est-ce que tu veux vraiment qu’ a la fin de ton blablabla intelligible et intelligent je comprenne queque chose ? Tu ne brilles pas parmi tes collegues philosophes , c’est devant nous tu vas venir faroter ? tu gagnes quoi a te croire intelligent comme ca ?

  • Le 7 décembre 2015 à 03:24, par Freedom is a state of mind En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Mr Djibo je comprend que vous ayez l’intention de nous faire tous philosopher sur les systemes de gouvernance mais vous avez tellement deconné a travers des écrit insensés et parfois a tendance apatride que nous nous demandons si on doit vous lire encore. Il faut parler Burkinabe sur ce site. Les articles a caractere accademic sont a envoyer aux journaux de publications (after pier review of course)

  • Le 7 décembre 2015 à 07:33, par Nato En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Encore toi ?! Rien de bon mais on comme obligé de réagir. Haineux !

  • Le 7 décembre 2015 à 13:42, par Jonassan En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    Bonjour le philosophe de Blaise Compaoré. Bon retour. Les burkinabé ont choisi l’intégrité en refusant de bouffer au râtelier de ton maitre, tu en es jaloux ?
    Comment tu peux encore parler ? Avec Franklin Nyamsi vous faites parti du groupe des philosophes pour qui la matière a plus d’intérêt que l’esprit.
    Pour des feuilles, vous n’avez plus de raison pour raisonner. Si les feuilles se sont asséchées, va à Abidjan t’alimenter.

  • Le 7 décembre 2015 à 16:25, par WendGuudi En réponse à : Place des Parlements dans les réformes démocratiques africaines

    ce type est encore là, sa philosophie avec, et ses écrits kilométriques aussi. Je n’ai pas pu le lire jusqu’à la fin, faute de temps. Je pensais que tu allais te cacher à jamais. Mais, haï ya !!!!

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