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Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

Publié le mercredi 28 octobre 2015 à 06h50min

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Crise des cités universitaires : Les forces du mal  à la manœuvre ?

A peine sortis du coup d’état que d’aucuns ont qualifié « de plus bête au monde » orchestré par le désormais ex RSP, nous sommes de nouveau confrontés à une crise dite des cités universitaires. Cette crise qui au départ n’était qu’un simple saut d’humeur d’une poignée d’étudiants prend des proportions de plus en plus inquiétantes.

En effet lorsque le 02 Octobre, face au report de la rentrée et surtout au vu de la situation sécuritaire que traverse notre pays, les autorités en charge du CENOU ont décidé de reporter la réouverture des citées universitaires au 06 octobre, seule une poignée d’étudiants apparemment non organisés décident de passer à des actes que l’on qualifierait de vandalisme. Mais force est de constater que depuis lors le nombre d’acteurs dans cette crise a évolué.

Il est une constante dans toutes les crises qu’à connu les universités publiques du Burkina Faso : la récupération politicienne à des fins machiavéliques et la manipulation subtile et organisée.

Sinon comment comprendre de tels agissements dans une république ? Sans même vouloir polémiquer sur les différentes infractions et manquements que l’on constate dans cette affaire, le simple fait d’outre passer une décision administrative, de briser des chaines de la porte d’entrée de la citée, de s’installer de force dans les chambres, de prendre en otage des agents de l’administration et le comble de tout de détenir par devers eux les clés d’une administration publique, jette sur ces étudiants un discrédit et donne à souhait les mobiles d’une plainte et de poursuites.

Les étudiants ont beau s’expliquer, l’opinion nationale dans sa grande majorité n’approuve pas et même pire condamne ces actes. Et ce surtout juste après le déni de démocratie et de liberté que le RSP (Régiment Supprimé par le Peuple) a fait vivre au peuple.
Cette situation donc qui au départ était juste un problème entre les locataires de la citée et du CENOU se mue petit à petit en une crise universitaire.

Si l’ANEB au départ avait observé un mutisme pesant, force est de constater que depuis sa déclaration elle a pris faits et causes pour cette poignée d’étudiants hors la loi. Il est vrai que cette association a le droit d’être solidaire avec des étudiants, mais notons quand même le fait troublant qu’elle n’a pas condamné les actes anti républicains posés par ces étudiants et mieux elle s’est évertuée dans une justification complice de ces actes. Toute chose qui laisse perplexe plus d’un.

Fort heureusement comme il fallait s’y attendre le SYNADEC a aussitôt réagi en soutien au directeur général du CENOU par des mots on ne peut plus clairs. Sans oublier la grève illimitée lancée par le personnel du CENOU et le soutien du Conseil d’Administration. Et à ce qu’on dit les présidents d’Universités menacent de démissionner si toutefois le DG partait.
Tout cela montre si besoin en était l’état de crise profonde dans laquelle se trouve l’université.

Mais désormais une autre donne s’ajoute à cela comme pour ne rien arranger. En effet on observe l’entrée en scène de certaines OSC que l’on qualifierait de « mange mil »ou encore d’OSC « tubes digestifs » aux cotés des étudiants comme révélé dans le journal Le Quotidien dans sa parution du Lundi 26 octobre 2015 . Mieux encore certains partis politiques y sont mêlés à ce que l’on dit. Profitant de cette crise, ces loups ont vite fait de se déguiser en agneaux au but de profiter du pourrissement de la situation pour atteindre leurs desseins inavoués.

Et par-dessus tout s’ajoute incontestablement la main des affidés ayant soutenu le coup d’état du tristement célèbre Diendéré.

Il ne faut pas non plus occulter certaines personnes qui voient leur avantage pécuniaire diminuer avec les différentes reformes engagées par le CENOU aux fins de mieux gérer les restaurants universitaires. Voila pourquoi il est logique de penser qu’il ya péril en la demeure si rien n’est fait.

Dans ce bourbier estudiantin plusieurs scénarii se pointent à l’horizon :
-  Le premier est sans doute la position de fermeté du gouvernement et le passage en force pour régler la situation. Si force doit rester à la loi, cette solution semble non souhaitable car ce sera du pain béni pour ceux qui cherchent à empêcher la tenue des élections. Il est à parier que ces derniers se saisiront de cela et embraseront tout le système éducatif.
-  Le deuxième scenario est la fermeture pure et simple de l’université (Sport favori du régime déchu) jusqu’à la tenue des élections du 29 novembre 2015. Cette variante porte en elle-même des germes de conflits car elle lance un discrédit sur la transition et ouvre à des futures contestations.
Il est à noter aussi que pour l’instant le conflit n’est pas au stade académique ; les cours se poursuivant normalement.
-  Le troisième scénario qui semble être le plus raisonnable est celui du dialogue. Mais ce dialogue ne peut se faire que si les conditions sont totalement réunies. L’impérieuse action qui peut déclencher ce dialogue est le repentir sincère des étudiants et des excuses aux agents qui ont été séquestrés. Les étudiants se sont rendus compte par eux-mêmes qu’ils ne détiennent pas le monopole du rapport de force et la grève des agents du CENOU a prouvé que d’autres acteurs peuvent également modifier la donne. En effet le préalable de l’ouverture des restaurants posé par les étudiants n’est plus une question qui peut être réglée ni par l’administration du CENOU ni par le ministère mais uniquement par la reprise effective du service par les agents du CENOU qui disent être en insécurité par le fait des étudiants.

Certainement que l’un des points sur lequel il faille urgemment négocier est l’abandon des poursuites pénales mais comme la faute est commise et que des gens devront répondre il faut pour l’histoire et que de telles actes ne se posent plus qu’au moins des sanctions disciplinaires soient envisagées pour rassurer les agents de l’état qui exercent dans ce milieu.

D’ores et déjà il est évident que l’ordre doit être rétabli dans l’attribution des chambres au niveau des citées universitaires. Car nul ne doit et ne peut établir sa loi fusse t-il étudiant. Que ceux qui ont terminé leur contrat de deux ans acceptent de libérer les chambres au profit des nouveaux bacheliers certainement plus vulnérables dans cette ville de Ouagadougou.

Osons donc espérer que le bon sens prendra le dessus sur les différentes passions des uns et des autres.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Noba Pascal, Universitaire
nobapascal794@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 27 octobre 2015 à 21:52, par Le républicain En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je pense qu’il faut éviter à notre pays, l’utilisation des termes comme les forces du mal. Lorsqu’un problème est posé, cherchons les bonnes solutions. Cela passe d’abord par un bon diagnostic. Dans ce pays on a tendance à faire croire à la population qu’une force exogène manipule les étudiants, futurs dirigeants de ce pays, formation bâclée et on leur refuse la possibilité de s’exprimer. Ce qui conduit forcément à la violence. Pour masquer les insuffisances criardes de la transition, on voit la manipulation partout. Je souhaite que le futur président ait un contrat social de développement avec la population afin que le Burkina tourne définitivement la boussole vers les chantiers de la croissance et du développement humain.

  • Le 27 octobre 2015 à 21:56, par Rhône En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Très belle analyse de la situation. En effet beaucoup de personnes réprouvent les actes posés par les étudiants.

  • Le 27 octobre 2015 à 22:21 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je pense sincèrement que ces étudiants ont dépassé les bornes. Ils doivent en toute humilité reconnaître leur tort et permettre le rétablissement de l’ordre au sein des cités. Nous avons été aussi étudiant et savons qu’ils vivent des difficultés réelles dans les campus. Mais, ces difficultés ne sauraient justifier les actes qu’ils ont posé.
    Reconnaitre son tort est un acte de grandeur d’esprit et ces étudiants devraient faire leur méaculpa.

  • Le 27 octobre 2015 à 22:25, par hightec En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Croire à une force exogène, c’est l’invitée au debat.

  • Le 27 octobre 2015 à 22:50, par Rodrigue En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Pour une fois les étudiants doivent grandir et cesser de se comporter en voyous, car c est honteux et déshonorant pour eux de continuer d agir comme des délinquants, nous tous nous avons été étudiants mais on a pas fait comme ça, c est vraiment triste,mais ils seront les grands perdants en cas de fermeture des universités pour insécurité

  • Le 27 octobre 2015 à 22:56, par konan En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    je mincline d cela pour porter ma voix.
    diriger c dabor avoir lamour pour autrui. je mattriste de toutes ces allegations qe vs faites a l.egard des etudiants.
    je vs appren qe tous ceux qui viven en cite sont des necessiteux, c des gens qi viennen d’ailleurs ou sont pauvres.
    ou voulez qils aillen sil quitten la cite ? ou vivez ces etudiants lorsqe vs parlez qe ces pr des raisons dinsecurite qon voulai pa ouvrir les cites ?
    ce tres inhumaniste qe de dire a ceux qui viven en cite de liberer les chambres.
    la cite est la pour les necessiteux et fait partir d la politique dun gouvernement.
    quel crime que de priver une personne au logement a la nouriture et a sa sante ?
    svp on n’est pas manipuler a aucune force exterieure ? cest une defaillance de la part du DG du cenou. I’ll na pas le sens de diriger un centre comm le cenou qui est en qelq sorte comm l,orphelinat des etudiants. chers journalistes invitez les etudiants d la cite a venir vs expliquer les motif reels que c DG blame. merci

  • Le 27 octobre 2015 à 23:10, par aya En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Vraiment cette histoire n’arrange personne mais comme vous le dites, ayons le courage de voir les choses en face. Le Synadec n’était pas du tout dans son rôle de porter ce jugement aux étudiants, en tant qu’acteurs de luniversité. Si vous n’allez pas contribuer à éteindre le feu, ne jetez pas de l’huile sur le feu. Les étudiants ont sans eu tort de forcer l’administration, mais à bien y voir, les torts sont partagés. Le CENOU a manqué d’humanisme sur ce coup. Pourquoi alors tout le monde s’évertue à lancer des pierres sur ces "bandits" que nous avons tous contribuer à former ? La jeunesse est à l’image de la société. Si elle se comporte mal, c’est que nous avons tous échoué. Que chacun réfléchisse à ce qu’il peut faire pour construire un Burkina de paix et de justice au lieu de toujours exiger qu’on punisse l’autre pour satisfaire un égo. Rassurez vous, ces étudiants ne sont manipulés par personne.

  • Le 27 octobre 2015 à 23:14 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Nos autorités ont l’art de laisser pourrir les situations. Qu’ils laissent tomber leur fierté et engage un débat franc avec ces étudiants et le problème trouvera sa solution. Pendant que le conseil des ministres instruit le ministre à trouver une solution dans la concertation avec les différentes parties, celui-ci menace à travers une déclaration à la presse. On comprend que ses gens n’ont pas leurs enfants dans ces porcheries qu’on appelle université. Qu’ils démissionnent ces présidents s’il se croient tellement supérieurs pour discuter avec les enfants du peuple. On parle de ces étudiants comme s’ils étaient des marsiens alors qu’ils sont le fruit de cette irresponsabilité qui dure depuis des années. Notre pays a vraiment mal à ses" élites"qui oublient si facilement d’où il sont issus.

  • Le 27 octobre 2015 à 23:15, par douceur En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Très belle analyse et propositions de solution. Il y a 25 ans nous avons manifesté sans vandaliser.
    si nous avions fait comme nos enfants d’aujourd’hui , Blaise n’aurait pas ramené le loyer de 6000 à 3000 et le ticket de ru de 150 à 100f , pour votre information en 1991 c’est ce l’on payait
    vous avez pleinement le droit de revendiquer mes enfants mais on dit en Moore : Sougrin kaye ti yele samin
    reflechissez tout simplement en cas d’année blanche qui perdra ? Pas dg en tout cas ni ces OSC qui vs accompagne .
    regardez votre avenir mettez vos ego de côté et négociez pour rattraper le mal. Après les élections, le nouveau président aura 5ans pour tout remettre à plat et restructurer.
    je vous en supplie mes enfant bcp d’entre vs n’étiez pas nez quand nous étions a luo
    mettez balle a terre il y va de votre interet

  • Le 27 octobre 2015 à 23:31, par Tinguinbiiga En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Pourrait-on eviter les "name calling" ? Il n’y pas de forces du mal ou des ennemis ou des apatrides. Il n’y a que des Burkinabe qui aiment leur pays autant que vous et moi, mais qui voient les choses differemment ou veulent procedent une facon que nous jugeons inacceptable. Si on ne fait pas attention on risque de cataloguer toute opinion differente comme venant des "forces du mal ou des ennemis du peuple", au risque d’imposer la pensee unique. Cela serait un retour en arriere et une negation de l’insurection.

  • Le 27 octobre 2015 à 23:33, par assi En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    mrs les manipulateurs d etudiant je crois que votre tour est arrive donc je vous souhaite du courage car ce n est que le debut

  • Le 27 octobre 2015 à 23:57, par leleader En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Svp ne parlez pas de ce que vous ne maitrisez pas du tout. Quant on ne connaît pas on s’était. Après le report de la rentrée académique il n’ya jamais eu de note de la part des responsables du CENOU pour définir une nouvelle date de l’ouverture des cités universitaires. Et puis évitez de tout rattacher à la politique ou est le rapport ici mon frère. Evitez d’envenimer les choses.

  • Le 28 octobre 2015 à 00:01, par leleader En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    J’ai pas fini ! De grâce il faudrait dorénavant soigner autant que se peut votre language. C’est très important pour vous non seulement mais aussi pour la nation toute entière. Merci

  • Le 28 octobre 2015 à 00:06, par douceur En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Très belle analyse et position de solution. Il y a 25nous avons manifesté sans vandaliser.
    si nous avions fait comme nos enfants d’aujourd’hui , Blaise n’aurait pas ramené le loyer de 6000 à 3000 et le ticket de ru de 150 à 100f , pour votre information en 1991 c’est ce l’on payait
    vous avez pleinement le droit de revendiquer mes enfants mais on dit en Moore : Sougrin kaye ti yele samin
    reflechissez tout simplement en cas d’année blanche qui perdra ? Pas dg en tout cas ni ces Oscar qui vs accompagne .
    regardez votre avenir mettez vos ego de côté et négociez pour rattraper le mal. Après les élections, le nouveau président aura 5ans pour tout remettre à plat et restructurer.
    je vous en supplie mes enfant bcp d’entre vs n’étiez pas nez quand nous étions a luo
    mettez balle a terre il y va de votre interet

  • Le 28 octobre 2015 à 00:42, par le Peuple debout En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Ces étudiant doivent comprendre qu’ils ne sont pas des super burkinabés. Les libertés publiques et individuelles doivent être respectées mais force doit resté à la loi. Ils doivent se soumettre à la loi . Quelques poignée d’indiscipliné ne peuvent pas prendre en otage tout le processus académique .

  • Le 28 octobre 2015 à 00:55 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Décidément ce n’est pas fameux pour l’enseignement universitaire. Crise des cités universitaires à Ouaga, crise à Bobo Dioulasso, crise à 2ie. Les deux premiers sont des universités publiques et le dernier un institut privé, et c’est bien ce qu’il faut dire un institut privé et curieusement le ministère des affaires étrangères a délivré un accord de siège au responsable de cet institut privé dont le 1er responsable roule avec un véhicule CMD (Corps Mondial Diplomatique) allez y comprendre quelque chose. Cet institut privé par la force des choses est considéré comme une enclave diplomatique pourtant, c’est un institut privé. Rocambolesque, tantôt institut tantôt fondation, il y a un flou qu’il faut éclaircir. Quand ce ne sont pas les étudiants qui sont à couteaux tirés avec la direction générale, ce sont les travailleurs. Dans la crise des cités universitaires Syndicat, Conseil d’administration, personnel du CENOU et présidents d’universités sont en phase pour soutenir le DG du CENOU. Mieux encore, comme le dit l’article, les présidents d’universités menancent de démissionner, si le DG du CENOU est remercié. A 2iE, c’est la démission du DG qui était demandé par les étudiants, et tout récemment par des travailleurs. il y a du faux et du flou ou bien les ministres et SG du l’agriculture, de la fonction publique et le SG des affaires étrangères ont été mouillés de feuilles comme cela se dit des pratiques de l’actuel DG. il a mouillé de feuilles les délégués que deux délégués ont détourné, et cela a amené une crise de confiance entre délégué et personnel, il a promu des délégués et certains ont perdu promotion pour être resté intègre, il mouille de feuilles les directeurs d’activités et ceux ci sont devenus comme des moutons, le feu rouge et vert pour eux, des daltoniens, le code du travail s’applique ailleurs mais dans là bas, parce qu’ils veulent toujours rouler dans les 4x4, véhicule de directeur à 2iE. Que DIEU vous aide à garder vos avantages mais soyez juste au moins, que le feu rouge soit rouge pour toute personne qui y travaille et le feu vert, vert. Bonne chance à vous tous étudiants, CENOU, universités publiques, 2iE, gouvernement. le Burkina Faso est en mutation, il faut suivre la dynamique, la compaorose est passée. le PM a dit "plus rien ne sera comme avant" que ce soit dans les universités publiques ou dans privé - pas de prises d’otages par les étudiants et respect du code de travail et des franchises universitaires. je vais manger mon benga. sans rancune, la vérité rougit les yeux mais ne les casse pas.

  • Le 28 octobre 2015 à 01:58, par gounssi En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Ah mr noba, je sens que vous avez pris partie,mais faites attention,car vous prenez les problemes a un niveau pas logique. Il faut eviter de ramener tout a la politique.il faut avoir fait une cite ou l’internat pour comprendre les pauvres etudiants sans tuteurs.au debut on nous parle de 274 serrures forcees (le dg senou a meme estime le montant) et en fin de compte rien de tout cela.qui ment ? Moralite : quand on chute ,il faut toujours chercher a eliminer la cause et non les consequences sinon vous rechutez de belle monsieur.

  • Le 28 octobre 2015 à 02:03, par diseur de verité En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    C’est vraiment triste de voir que parmi cette jeunesse qu’on a admirablement qualifiée de consciente en arrive à de tels actes !!c’est honteux en tant qu’étudiant j’ai honte. L’ANEB devrait revoir une possibilité de reforme en son sein. C’est triste mais certains pensent que l’ANEB est une structure de délinquant et de personne au dessus des lois et se faisant souvent avocat du diable. Les gens voit seulement leur intérêts égoïste c’est vraiment déplorable.Je suis certes étudiants mais il faut que chacun réponde de ses méfaits.Il faut apprendre aux hommes de demain à bien se comporter pour être des modèles pour la génération future !!!!La Patrie où la mort nous vaincrons !!!!!!!!

  • Le 28 octobre 2015 à 03:19 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    ’’ Les forces du mal’’, voici l’expression favorite de celui qui écrit les discours du Vieux Kaf. En fait un de ses vieux compagnons de son exil en cote d’ivoire ou ils ont échappé a une opération commando montée par les chefs révolutionnaires et ou Valentin Kinda a laissé sa vie. Depuis ces gens ont une peur bleue des chefs révolutionnaires dont blaise est le seul survivant. Ils croient avoir trouvé là une revanche de l’histoire et débitent les gros mots de Bush (l’axe du mal) a cœur joie. Ce qu’ils ne savent pas est que leur rancœur ne nous intéresse pas. Nous attendons avec impatience les elections pour passer a autre chose. Franchement c’est souvent mieux de ne pas connaître certaines choses dans ce pays, sinon tu vois partout des comportements ridicules.

  • Le 28 octobre 2015 à 05:08, par FasoLibre En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    La transition n’a fait qu’hériter des insuffisances criardes du système compaoré.
    En tant que "républicain", on se doit de ne pas admettre l’anarchie.

  • Le 28 octobre 2015 à 05:31, par Sage En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    C’est vrai que l’expression "force du mal" peut sembler fort, mais quand l’internaute Le Républicain réfute la récupération et la manipulation des mouvements estudiantins, c’est oublier que des milliers de personnes ont été étudiants et savent comment les choses se passent. Quelques responsables des mouvements sont membres ou travaillent pour des partis clandestins ou déclarés, instaurent un système pour manipuler la masse des étudiants. Le système est très dur à l’égard de toute personne qui n’approuve pas la pensée unique et cela, curieusement dans un milieu censé être intellectuel. Vous verrez que dans ce milieu, le mot démocratie n’est qu’un assemblage de 10 lettres. Les contradictions se règlent au terrorisme intellectuel et aux attaques physiques.

  • Le 28 octobre 2015 à 07:14 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    j’appelle ts les personnels ( admini, ATOS, financiers etc) des universités à aller en grève, si les étudiants fautifs ne sont pas punis conformément à la loi ;

  • Le 28 octobre 2015 à 07:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    - LE REPUBLICAIN, félicitation à toi ! En effet, comment tolérer que des enseignants bâclent les cours, s’absentent aux cours à l’U.O. et vont enseigner ailleurs dans le privé, gardent les notes des étudiants 6 mois durant, et font que les étudiants passent 2 années académiques pour une année, et on ne veut pas qu’ils revandiquent. Ces mêmes enseignants osent toute honte bue, se pointer au guichet de la banque pour toucher un salaire pour lequel ils n’ont aucun mérite car n’ayant pas rempli leur cahier de charge. Mais et eux ? que fait-on contre eux ? Rien !! Et on se rabat sur les étudiants ! C’est égoiste, injuste et immoral !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 octobre 2015 à 08:13, par tampès En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Tout fait d’accord avec toi le Sage. Le milieu estudiantin ne plus ce milieu d’intelectuel où c’est la force de l’argument qui triomphe. C’est la terreur des soit-disant association luttant pour la cause des étudiants. Figurez vous que pour les 3 jours de grève lancés par les étudiants, ils ont posté des piquets à l’entrée des administrations empêchant tout usager d’acceder à l’administration. Comme argument, l’administration va reprogrammer ses activités. Nous sommes où ? Que l’administration universitaire prenne ses responsabilités. Sinon que les étudiants désignent qui pour les diriger.

  • Le 28 octobre 2015 à 08:16, par kato En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Très belle analyse, félicitation M Noba. Les étudiants doivent avoir le courage de faire leur mea culpa pour éviter une fois de plus notre chère patrie de tomber dans le gouffre,si pour peu ils ont le moindre sens du patriotisme. Ce qui m’étonne dans tout ça, c’est la position de l’ANEB, cette association qui est restée pendant longtemps une organisation crédible est entrain de sombrer malheureusement dans la manipulation ; que c’est triste. Les étudiants n’ont plus de repère. J’estime que cette crise doit être gérée avec la plus grande fermeté car un pays respectable comme le notre ne doit plus accepter de pareilles comportements qui frise la barbarie. Les étudiants auteurs de ce désordre doivent comprendre qu’ils ne sont pas des super citoyens ils sont les citoyens au même titre que les autres burkinabé. Malheureusement a travers leur attitude digne de marionnettes écervelés ils sont entrain de ternir aussi l’image de l’étudiant burkinabé dans son ensemble.

  • Le 28 octobre 2015 à 08:25, par Piszanga n°1 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je partage votre point de vue. Démocratie ne veut pas dire anarchie. En 2012 nous avons vu des instituteurs déchirés des cahiers de compositions des élèves et molester leurs collègues qui n’ont pas observé le mot d’ordre de grève. La position de l’ANEB par solidarité à leurs camarades étudiants est légitime. Seulement force doit rester à la loi. Malheureusement la Transition s’est inscrite dans une logique de la méthode du régime Compaoré. Sinon comment comprendre qu’en lieu et place des intendants et autres économistes, on nomme un juriste à la tête d’un Centre Régional des Oeuvres Universitaire (CROU) pour dit -on , permettre à ce dernier d’être à proximité de sa base électorale. C’est dire donc que le concept du "Plus rien ne sera comme avant n’a pas atteint sa vitesse de croisière. Le peuple doit continuer sa lutte de sorte à dépolitiser l’administration publique

  • Le 28 octobre 2015 à 08:27, par skiter En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je valide.Les agents du CENOU ont agi comme les syndicats lors du putsch.les putschistes ont embastillé l’exécutif croyant que c’est fini.c’était sans compter sur les syndicats qui ont paralysé toute forme de gouvernance.Les étudiants pensaient se débarassé du DG et régner sur le CENOU.Les agents du CENOU ont fait exactement comme les syndicats.Je salue leur prompte réaction.Même si je ne suis pas d’accord avec toi, je me battrai pour que ton droit soit préservé.Telle doit être la devise d’un démocrate.C’est pas tout les agents qui aimaient le DG, mais ils ont le devoir et l’obligation de le soutenir.Car tout le monde n’aimait pas forcement la transition, mais devant la forfaiture contre elle,contre le droit, un sincère démocrate ne peut cautionner cela.
    De plus en plus les Burkinabè supportent mal l’injustice !

  • Le 28 octobre 2015 à 08:27, par SING En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Ce qui me deçois c’est l’attitude de l’ANEB. Comment on peut diaboler le RSP et se comporter exactement comme Diendéré et ses éléments. Le DG du CENOU l’avait signalé au départ des individus mal intentionné sont à la commande sur cette affaire et voilà que les choses se précisent aujourd’hui. Nous tous nous avions été étudiant mais si un étudiant faute il ne revient pas à cette association de prendre position en faveur du fautif il y va de la crédibilité de l’association. Un père de famille qui encore son enfant dans le barbarisme est un cancer pour la société. Après le RSP c’est l’ANEB qui rend service au diable !

  • Le 28 octobre 2015 à 08:36, par prof En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Tout en condamnant les actes des étudiant, je pense que le gouvernement devrait se pencher sur la question de l administration universitaire,c est gens n ont aucun respect pour les Etudiants c est le mépris total,après quatre ans d étude a l uo je sais de quoi je parle l orgueil de certaines autorités ne peut conduire qu a la violence il faut éviter de de stigmatiser ces étudiants il n y a pas de dialogue a l uo.

  • Le 28 octobre 2015 à 08:49, par wedago En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Il faudra que les étudiants arrêtent de se prendre pour des dieux dans ce pays. Nous avons hériter d’un système qui avait tous mis à génoux à propos du fonctionnement de l’UO. Cela arrangeait le régime déchu puisque les étudiants ne pouvaient plus grever(des horaires de cours chamboulées, difficile pour les étudiants de se retrouver pour des grêves massives). ILs ont le droit de grever mais un sacrifice de leur part serait mieux afin que l’on puisse réorganiser l’UO et débuter la Vème république avec une années accadémique propre et sereine. Si ont reste dans cette logique ils seront les grands perdant puisque(ex : après un bac on s’inscrit à l’USTA, IAM, ISIG puis ont termine par la france ou belgique). Ces étudiant nantis contourne le bourbier de l’UO puisque c’est leurs père qui sont les cadres de ce pauvre BF. Mes frères étudiants on peut grever sans pour autant bloquer les prises des cours à L’UO puisque c’est avant tout l’objectif premier au Campus. Grever mais faites en sortes de maitenir la prise de quelques cours même si vous serez dans des situations sociales difficiles. Bon vent à vous.

  • Le 28 octobre 2015 à 09:10, par eteincelle En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Haya ! ça recommence ! j’ai pu suivre les balbutiements du délégué des étudiants à la télé Burkina Info,ça sent du faux tout ça ! Le monsieur n’était pas à l’aise. l faut que les gens cessent de nous prendre pour des nez percé ! L’université ne date pas d’hier ! les luttes estudiantines aussi ! Alors il faut que les acteurs acceptent changer le fusils d’épaule. Comment un simple problème de logement fut il au temps fort du putsch peut amener des gens à se déchainer de la sorte sur toute une institution comme le CENOU ? Il faut que le PCRV aille faire sa révolution en Albanie . Il a boudé le soulèvement du peuple des 30 et 31 octobre 2014 et maintenant il cherche coute que coute à se mettre en scène par des manœuvres malhonnêtes. Voilà une organisation né depuis 1978 et continue à fuir la lumière parce que condamnée à mourir dans la clandestinité. C’est peut-être son droit,mais qu’elle cesse d’induire des étudiants en erreur. je le répète et je saisirai toutes les occasions pour le dire,les étudiants ont intérêts à ouvrir l’œil et le bon. Défendez vos intérêts,les vrais et faites attention a ces gens tapis dans l’ombre ,vivant en petits bourgeois aigris et cherchant à renverser toute calebasse qu’ils trouvent sur leur chemin à défaut de pouvoir traire la vache(des joseph Conombo d’aujourd’hui).

  • Le 28 octobre 2015 à 09:20, par SOBORSSOR (verité) En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    bonne analyse le seul hic c’est que la plainte peut etre retirée les service de la justice le savent la justice agit toujours dans le sens d’un bon ordre social alors la plainte peut etre retirée avec des avertissements rien que pour preserver la paix social encore fragile des faits de l’ancien regime.

  • Le 28 octobre 2015 à 09:31, par zemosse En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je le répète encore ,une simple égratignure mal soignée peut se transformer en une gangrène.C’est ce qui est en train de se passer avec ce problème du CENOU. Pourquoi le directeur du CENOU n’a pas choisi d’autoriser l’ouverture de toutes les chambres ,provisoirement, afin de permettre aux étudiants de se mettre en sécurité en attendant le 8 octobre ? Qu’est ce le CENOU perd en ouvrant toutes les chambres ?La reponse à cette question
    Permet de comprendre pourquoi je dit qu’une simple égratignure est en train de se transformer en gangrène. Il faut le reconnaître ici et maintenant, que les crises à l’Université, naissent très souvent du manque de vision que nos autorités ont pour nos etudiants. Voilà un DG qui vient d’être nommé et qui ignore le rôle primordial du CENOU : aider les étudiants à se loger à moindre coût quelque soit le prix à payer ; chaque DG nommé vient se comporter comme un "naba" en territoire conquis.Non.Le DG du CENOU est un serviteur de l’état au service des étudiants. Je désapprouve catégoriquement le comportement voyoucrate de certains étudiants qui éclabousse tous les autres. Mais ,je le dit : ne faisons pas subir aux étudiants actuels ce que nous n’avons pas subi lorsque nous étions étudiants.

  • Le 28 octobre 2015 à 09:35, par vision En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    il ne faut pas chercher à compliquer la situation.Pour une fois les autorités universitaires doivent laisser tomber leur égo et résoudre ce problème qui ne vaut pas la peine à polémiquer et mettre en retard le programme académique.Soyons sage.
    Il ya des problèmes plus graves que cette situation à résoudre.Ne soyons pas trop dur.Pour une fois les autorités doivent se montrer plus mature.Merci

  • Le 28 octobre 2015 à 09:38, par BaYelemSida En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Très belle analyse. Du reste, le scénario 2 n’est pas à exclure car à entendre les enseignants chercheurs, les responsables administratifs des universités et même une grande majorité de la population, il faut assainir le milieu universitaire de ses hors la loi.

  • Le 28 octobre 2015 à 10:01, par KAMBIRE En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Après la débâcle du CDP et de son RSP, c’est le tour du PCRV et de son UGEB et ANEB qu’il nous appartient désormais de socialiser. Dans cette situation difficile où se trouve le Faso, il est inconcevable que des gens bien sensés se mettent à soutenir des étudiants vandales fabriqué par le système compaoré. Tout le monde sait que les étudiants ont des angoisses et tente de les aider selon leur possible mais ce n’est pas en jouant aux vandales et à l’incivisme que ces étudiants se feront aider par le Peuple.Les méthodes de luttes utilisées sous la Ccompaorose ne peuvent pas passer sous la transition. Il faut que le PCRV et l’ANEB se ressaisissent pour mieux aider les étudiants dans le respect des institutions de la République. A bas les étudiants irresponsables ! Vive le Burkina-Faso !

  • Le 28 octobre 2015 à 10:51, par kouadio En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    voici le Burkina dont reve le MPP. Anarchie, enrichissement illicite et eclair des vandales...Ce n ;est que le debut

  • Le 28 octobre 2015 à 10:59, par Olivier En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je suis très attristé quand je pense que ce sont des intellectuels et futurs cadres de mon cher pays qui se comportent comme des bandits. A mon avis, les étudiants doivent prendre leurs responsabilités et rechercher la confiance du peuple à leur endroit. Pour moi quelqu’un qui et responsable respecte les institutions et les autorités de son pays.
    Chers étudiants il est temps pour vous de prendre votre destin en main et d’éviter la manipulation des vautours de la démocratie de notre pays.

  • Le 28 octobre 2015 à 11:14, par Mibangré En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    A koro Yamyélé
    C’est vrai que les étudiants se plaignent de l’absentéisme de certains enseignants mais en aucun moment ils n’ont entrépris une action dans ce sens. Une manif contre cet état de fait aurait eu du soutien de la part de l’opinion. Au lieu de cela ce sont des révendication à caractère alimentaire et égoîste c’est à vérifier s’ils ne se rejouissent pas de l’absentéisme de ces profs. Un seul point de revendication qui vous fait perdre un à deux mois de cours c’est pas bien malin puisque l’objectif pour eux est d’étudier avoiir leurs diplome et chercher du travail. Je pense qu’à ce rhitme ils vont trop durer à l’UO. Ils demandent le depart du DG. Combien de temps ce gouvernement va prendre pour trouver quelqu’un, le nommer en conseil de ministre et l’installer pour qu’il prenne des décisions pour vous ? pas moins de 2 mois vu la lourdeur. Et puis le problème ici n’est pas un problème de personne mais un problème de moyens. Soyez plus sage jeunes frères. révendiquez mais soyez astucieux sinon on croira que vous êtes inconscients.

  • Le 28 octobre 2015 à 11:14, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Je voudrais en appeler à la patience de jugement des uns et des autres. Pour ma part , j’evite de condamner qui que ce soit même si visiblement les soi-disant "bandits" ont commis peut-etre des MALADRESSES. Vous savez, selon moi, dans ce monde terrestre, près 20% des conflits entre humains proviennent de la mediocrité des uns et des autres en matière de communication. Dans la cas present, est-ce que les autorités de l’UO, ont fait tout ce qui est en leur pouvoir , pour communiquer sur les dates d’ouvertures des cités ? Je rappelle que même les circonstances du report de la rentrée a été une erreur meurtrière de la part du gouvernement car le jour même ou passait les communiqués sur l’interdiction à OUAGA 2000, des eleves ont quittés la zone pour venir à la rentrée. Imaginez si nous avions eu la malchance du Liberia, ces eleves n’auraient plus jamais retrouvés leur domicile. Merci à la Tantie qui a interpellé les autorités sur une radio de la place dans une emission interactive.
    La communication de la part d’une Administration est un DEVOIR si ce n’est une OBLIGATION. C’est pourquoi je pense qu’à priori la faute ou l’erreur pourrait se trouver du coté de l’Administration. S’il y a lieu de juger les uns et les autres, il faut condamner et l’Administration et les Etudiants, chacun pour ses maladresses. Au lieu de privilegier une maladresse au detriment d’une autre. Sans oublier, les cumuls de rancunes entre les 2 versants du pupitres, pour les manquements au quotidien.
    Le manque de communication et l’imprevoyance des autorites de l’UO, si tant il en etait, est une erreur grave qu’il faut apprecier à sa juste valeur. Ne jetons pas l’anatheme sur les Etudiants malgré leur maladresse. Une erreur est une erreur. Et si les uns doivent etre condamnes pour leur erreur, les autres de même doivent rester condmnables. Je repète, communiquer n’est pas une option administrative, mais une obligation. De plus, les autorités de l’UO ont fait preuve d’une imprevoyance meurtrière en la matière. Le grand frère connait bel et bien les temperaments et la precarité de son petit frère. Malgré tout, il en fait à sa tête. Si j’etais le chef de famille, je frappe tous les 2.
    En resumé, j’accuse à priori les autorités de l’UO, de manquement à leur obligation de communication et d’imprevoyance face à une situation d’enjeu national. Enfin, je pense que ce serait bête de continuer se tirailler de plus. Les 2 parties doivent se pardonner et reprendre les choses. En realité, la source du conflit est d’origine SITUATIONNELLE. Les Etudiants n’ont ni tort ni raison, l’Administration non plus, ni tort ni raison. Et ceci est scientifiquement demontrable.

    L’intellect au service de la Republique !

  • Le 28 octobre 2015 à 11:30, par belvinc En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    franchement frères etudiants aidez nous a ce que nous puissions terminer notre cousrsus d’etudes car nous ne sommes pas du tout d’accord avec vos manières d’agir.nous voulons suivre les cours et nous restaurer car nous n’avons pas d soutiens ici.pardon pardon pardon revenez a de meilleurs sentiments

  • Le 28 octobre 2015 à 12:02, par Horus En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    J’approuve cette analyse à 100%. Nous sommes nombreux à avoir étudié à l’UO à différentes périodes en vivant les problèmes de nos époques respectives. Ça me désole de voir ce que certains de nos enfants et petits frères sont en train de devenir à l’UO. De véritables hors la loi ! Il est inadmissible qu’ils posent des actes aussi répréhensibles tels que la séquestration de personnes et veuillent obtenir l’onction du peuple. La seule différence entre les étudiants responsables de ces actes et les bandits de l’ex RSP, le 16 septembre, c’est que eux les étudiants, n’avaient pas de kalachnikovs. Pour le reste, c’est pareil. C’est INADMISSIBLE. Ils sont adultes et sont donc comptables de leurs actes. Nous vivons en société avec des règles qui régissent cette société. Nous ne pouvons pas nous arroger le droit de respecter les règles qui nous arrangent et désobéir à celles qui ne nous arrangent pas et refuser d’en payer le prix. Même dans la jungle il y a des règles qui sont respectées. Je soutiens entièrement les autorités, le CENOU et les syndicats des enseignants.

  • Le 28 octobre 2015 à 12:11 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    C’est triste votre façon de traiter le problème et d’accuser les étudiants. le CENOU est une institution à vocation sociale cela signifie que m^me en situation de crise elle doit pouvoir répondre aux besoins sociaux des étudiants. Le droit au logement est un besoin primaire que nul ne doit remettre en cause. c’est pour cela qu’en situation de crise les humanitaires se mobilisent sou les balles pour apporter assistance aux populations qui en ont besoin. Il faut qu’il y ai rupture avec le système de gestion de l’ancien régime. Pour moi c’est simplement parce que les responsables du CENOU ne mesurent pas l’ampleur de leur responsabilité et de leur mission qu’il confondent avec une gestion administrative simple alors que le social c’est aussi gérer l’urgence.

  • Le 28 octobre 2015 à 12:48, par Aladari En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    l’UO est l’université des pauvres, le pauvres doit se faire tout petit pour bénéficier des oeuvres "humanitaire", savoir être courtoie et respectueux, savoir demander pardon quand il le faut. ya jamais eu des problème de restauration, de dortoir, ni la qualité des cours dans les université privées au BF. hors, nous savons tous que ces université privées sont remplis des enfant de "Papa" et non les enfants de "Bwa".
    "enfant de papa"= enfant qui a fait la maternelle qui connait petit déjeuner avec les croisant, enbourger et autres.....
    "enfant de Bwa" celui ki commence son cycle au CP1 comme petit déjeuné le tô couché, les galetes et beigné (fourou-fourou) souvent à joint jusqu’à midi.

  • Le 28 octobre 2015 à 12:51 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    A l’internaute 12. la note du DR CENOU informant les étudiants du report a été lue et affichée dans les cités. vs pouvez aller vérifier. c’est simple

  • Le 28 octobre 2015 à 13:07 En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    De grâce, résolvez le problème de logement des étudiants et tout est fini. Ne diabolisez pas les étudiants qui ont été les premiers à résister au système compaoré. Les solutions sont à portée de main : constituer une commission de recensement et d’attribution de chambres avec les délégués des étudiants, faire le point sur les anciens bénéficiaires de chambres, extraire les déchus pour dégager les chambres disponibles, examiner les nouvelles demandes, attribuer selon les critères établis, donner un délai court (31 octobre) pour libérer les chambres nouvellement attribuées, installer les nouveaux bénéficiaires, définir et appliquer des sanctions disciplinaires aux fautifs (amendes financières, suppressions de certains de leurs droits sur 3 mois, ...)

  • Le 28 octobre 2015 à 14:12, par king En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Internaute 45:ne dis pas ce que tu na pas vu.Ils n y a jamais eu de note concernant le report.MERCI

  • Le 28 octobre 2015 à 15:07, par somet En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    ca c’est une très mauvaise analyse de la situation qui prévaux a l’université. c’est vraiment dommage que la même administration diabolise les étudiants qu’ils ont en charge de former. depuis 1990 le problème des étudiants en générale et des cités en particuliers est posé sur le campus de zogona. c’est toujours le système blaise qui est la. il faut que nous ayons le courage de voir les choses en face.je propose qu’on fout tous ces directeurs dehors. et vous verrez !!! ils ne méritent pas leur poste. cela fait la nieme fois que cela arrive sur le campus. on ferme le restaurant et les cités. tout ceux qui disent que les étudiants ont torts qui nous dise combien de fois cela c’est produits ? moi j’ai été étudiants non bousier ni aide ni FONER. je sais ce que ca vaux. aujourd’hui je suis un cadre de l’administration. laisser ces étudiants en paix si vous ne voulez pas les soutenir. ils se défendent. merci cher étudiants. continuer !!

  • Le 28 octobre 2015 à 15:10, par Yennega En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Si les 87000 autres étudiants (je ne sais si le compte est bon) qui n’ont pas eu la chance d’avoir une chambre en cité et qui paye des loyers exorbitant à Ouaga se laissent hypothéquer leur année par 300 autres étudiants que je qualifierai de bandits, c’est eux qui l’auront voulu. On n’adhère à une lutte revendicative que lorsqu’elle est noble et menée dans le respect des droits et lois du pays.
    Les luttes et revendications dans les universités publiques ne doivent plus ressembler aux revendications syndicales dans les services étatiques et entreprises privé ou publiques. Si on ne satisfait pas nos plateformes revendicatives on ne fait plus cours ! Pour le fonctionnaire et l’industriel ou pour toute autre société, c’est le gouvernement, le PDG de l’entreprise qui perd si un arrêt des activités est observé durant plusieurs jours. Dans le cas de l’université, qui perd ? le gouvernement ou l’étudiant ? est ce que ce que l’on gagne compense til ce que l’on a perdu après un ou deux mois d’arrêt de cours ?. Avant dans la comparose, on cédait souvent à quelques points ou on fermait tout pour éviter que le pays tout en entier ne s’embrase. De nos jours les choses ont changé, alors les luttes doivent aussi changé.

  • Le 28 octobre 2015 à 15:24, par Yennega En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    Si les 87000 autres étudiants (je ne sais si le compte est exact) qui n’ont pas eu la chance d’avoir une chambre en cité et qui paye des loyers exorbitant à Ouaga se laissent hypothéquer leur année par 300 autres étudiants que je qualifierai de bandits, c’est eux qui l’auront voulu. On n’adhère à une lutte revendicative que lorsqu’elle est noble et menée dans le respect des droits et lois du pays.
    Les luttes et revendications dans les universités publiques ne doivent plus ressembler aux revendications syndicales dans les services et entrprises. Si on ne satisfait pas nos plateformes revendicatives on ne fait plus cours ! Pour le fonctionnaire et l’industriel ou pour toute autre société, c’est le gouvernement, le PDG de l’entreprise qui perd si un arrêt des activités est observé durant plusieurs jours. Dans le cas de l’université, qui perd ? le gouvernement ou l’étudiant ? est ce que ce que l’on gagne compense t-il ce que l’on a perdu après un ou deux mois d’arrêt de cours. Avant dans la comparose, on cédait souvent à quelques points ou on fermait tout pour éviter que le pays tout en entier ne s’embrase. De nos jours les choses ont changé, alors les luttes doivent aussi changé.

  • Le 28 octobre 2015 à 16:10, par voodoo En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    PCRV-UGEB-ANEB et autres ramifications ROUGE, de grace, laissez nos petits freres etudier. On vous connait, on vous a assez vu.
    DG CENOU a le soutien inconditionne de toutes les personnes eprises de justice.
    A BAS LES ETUDIANTS VOYOUS ET IRRESPONSABLES.

  • Le 28 octobre 2015 à 16:11, par la V.V En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    c’est pitoyable qu’on traites ces etudiants de ’’ FORCE DE MAL ’’ apres qu’ils ont lutter pour le depart du regime COMPAORE , Quels irresponssabilité de nos autorités immature qui dise ’’ nous avons tous été etudinat ’’ alors leçon avez vous tire ? RIEN et RIEN . je rapelle depuis votre temps ou je cite depuis que êtres ou vous etre le milieu universitaires ne fait que plonger dans le K.O et bientôt qui sait , Le CAMPUS campus sera fermé chose la transition prevoit peut etre pour mieux prolonger leurs mandats et ne soyez pas etonnée que les elections ait Lieu le 31 Janvier 2016 . Etudiants YAKOOOOOHHH ; SNIFFF.

  • Le 28 octobre 2015 à 18:29, par konan En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    merde, ! un bailleur qui dit a son locataire de quitter ds sa maison parcque y"a eu cout d"etat.
    c exactement ce problm qui survi entre cenou et etudiants. quel honte de la part de ce DG. en quoi se loger a un rapport avec coup d’etat ? donc fallait que le gouvernement dise a toute la population de ouaga de quitter pour rejoindre leur village pour insecurite. ou bien ? svp chercher la cause du problm au lieu de vous borner aux effets. qui de vs na pas de maison ? la cite n’est la par plaisir de quelqu’un mais par necessite pour sauver ceux qui n’ont pas de parent a ouaga ou qui sont pauvres. quel DG irresponsabl qui oubli le sens premier dla mission d crouo qui est de venir en aide aux etudiants ?

  • Le 28 octobre 2015 à 20:47, par Dieu sauve l’Afrique En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    L’ANEB doit se responsabiliser si non des bandits manipulés ne peuvent être l’avenir d’une nation. J’ai jamais fait confiance à cette association à cause de son manque de sérieux.

  • Le 28 octobre 2015 à 23:54, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    A l’internaute 45, merci pour l’info sur l’affichage fait par l’Administration de l’UO. Cependant, toujours question : quand est-’ce que cet affichage a été fait ? Le jour de la rentree ? 7 jours avant la rentree ? 14 jours avant la rentree ? Je rappelle que pour le secondaire, le communiqué de report de la rentree a été publié après le jour de la rentree. Des etablissements ont fait leur rentree le jour même ou ça chauffait à Ouaga 2000 (communiqué de l’Etat-Major ). Autrement dit c’est à posteriori , je dis bien à posteriori, que la rentree a été reporté au 8 oct dans un 1er temps. Les autorités de l’UO, en ce qui les concerne, ont-elles reagi avant et à temps  ? Combien de temps prend une affiche MUETTE dans un local censé etre desert pour etre connu de milliers d’etudiants censés etre en vacances ? En realité à l’imprevoyance de l’Adm de l’UO s’ajoute son manque de communication. Et le plus grave n’est pas ceci, mais le fait du comportement HONGROIS qui a consisté à manquer le devoir humanitaire de prendre des mesures secondaires pour attenuer le conflit dès les 1eres heures. Une pure demo de cynisme vis-à-vis de personnes vulnerables ? Ne confondons pas information et communication. C’est 2 choses differentes. Faire des affiches c’est à tout le moins un acte d’informer mais loin d’etre un acte de communication. Somme toute, il faut reconnaitre que la situation nationale nous a tous depassé et deconcerté. Même le gouvernement a du se rattraper. L’origine de ce conflit est situationnelle et non forcément le fait de mauvaises volontés deliberées. C"est pourqoui, l’Adm de l’UO doit se faire lui meme honneur en retirant sa plainte et en pardonnant les etudiants. Car le premier justiciable, c’est elle.

  • Le 29 octobre 2015 à 00:56, par matroud En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    on se rend compte que vous vivez sur une autre planète. Votre analyse est tellement dépourvu de sens que je n’en revient pas. Au lieu de vous’evertuez a trouvez des solutions idoines vous êtes en train de jetez de l’huile sur le feu en racontant des histoires a dormir debout. On sent bien que votre mission est de ternir l’image des étudiants pour permettre au dirigeant de fuir leurs responsabilité. Au lieu de s’attaquer a la cause vous avez decider de mener une bataille médiatique pour jetez l’anathème sur les étudiants. Sachez que nous ne sommes pas des ignares et ce qui se passe n’est que la partie visible de l’iceberg. Continuer a porter des lunettes noires en pleines obscurité.

  • Le 29 octobre 2015 à 23:59, par Passakié En réponse à : Crise des cités universitaires : Les forces du mal à la manœuvre ?

    "Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier d’adresser un message aux acteurs concernés et de prendre les dispositions nécessaires en vue de trouver une solution consensuelle dans l’intérêt de tous."
    Le Conseil conseille au DG du CENOU de Démissionner en fait. Sinon, il demande au ministre de prendre les dispositions nécessaires pour le changer. C’est un langage diplomatique que tout homme intelligent peut comprendre. Le gouvernement offre au DG une porte de sortie honorable car en effet s’il démissionne, il préserve son avenir professionnel parce que les gens diront qu’il avait raison devant les étudiants mais que pour préserver la paix nationale à l’orée du lancement de la campagne électorale, le DG a consenti à se sacrifier. Après les élections il pourrait même avoir un poste plus "juteux". Actuellement selon nos informations il roule dans une V8 et dispose d’une dotation personnelle de carburant d’environ 500 000 F CFA sans compter l’approvisionnement de sa V8 par son DAF. En comparaison le DG de l’ENAREF (UPC) disposerait de 150 000 F environ, le 1/3 de son homologue du CENOU(MPP) (soit dit en passant, on comprend pourquoi il lui est difficile de démissionner). Mais ce monsieur n’a plus la caution du MPP au regard de son comportement inexplicable. Selon nos sources, il énerverait même les responsables du parti qu’il n’honore pas.
    Dans le cas où Serge BAYALA refuserait de démissionner, non seulement il sortira par la petite porte mais il contribuera à ternir considérablement l’image de son parti, et au sein des étudiants qui disent que c’est son parti qui le pousse, mais aussi au sein des parents de ces derniers. Selon le professeur WARO dont tout le monde sait qu’il est le mentor du DG du CENOU (vous comprendrez son intervention dans l’émission TRIBUNE où l’on croirait entendre le DG himself) le Burkina compte environ 90 000 étudiants dans le public. Si on y ajoute leur parent, vous verrez que nous aurons environ le 1/3 des votants. A son parti de voir s’il veut arriver à Kossyam au soir du 29 novembre ou pas. Le Pr WARO qui est pourtant aimé par les étudiants et par tous ceux qui le connaissent pour son intelligence et pour son sens du dialogue et du management (tout le contraire du DG CENOU) a été induit en erreur par les fausses informations de ce dernier).
    Revenons-en aux faits. Ils vous prouveront que les étudiants, même si je condamne fermement et avec la dernière énergie la séquestration du SG et des 2 secrétaires qu’ils ont libérés plus tard, même si je décrie avec la dernière énergie l’empêchement des agents du CENOU de travailler, ont raison sur tout le reste de la ligne. Vous remarquerez d’ailleurs que le ministre ne parle plus de 274 portes cassées mais de 274 chambres occupées et de clés détenues illégalement. Vous remarquerez par ailleurs que le Conseil des ministres ne condamne plus les agissements des étudiants mais se contente d’inviter au dialogue. Cela montre que le Conseil a reçu d’autres informations plausibles des renseignements généraux que les rapports mensongers du DG qui a induit le ministre et le Gouvernement en erreur.
    Dans ses premières interventions en effet, le Pr BAYALA a affirmé haut et fort que les étudiants ont cassé 274 portes, mettant ainsi la communauté nationale et le Gouvernement sur le dos des étudiants. Il ne dit pas qu’il a provoqué verbalement les étudiants par téléphone en leur intimant de retourner chez leurs parents au village s’ils ne pouvaient pas se débrouiller à Ouagadougou en attendant la date du 6 pour rentrer en cité, il ne dit pas qu’il les a menacé de les faire mâter par la gendarmerie au moment où ces « enfants de pauvres » ne cherchaient qu’un logis pour se protéger du couvre-feu et des aléas de la nature (beaucoup dormaient en effet à la belle étoile à KOSSODO, cité excentrée de Ouagadougou sans clôture et remplie de serpents). Monsieur le DG DU CENOU ! Tous les enfants du Burkina n’ont pas la chance d’avoir un père posé, colonel de gendarmerie, qui a usé de son statut pour bénéficier d’une bourse d’étude avec le régime COMPAORE afin que son enfant aille étudier en EUROPE.
    Deuxième argument du DG : mesures sécuritaires prises par le Gouvernement. Pour cela il faut éviter d’admettre les étudiants en cité car le RSP a même tiré selon lui sur la cité PATTE D’OIE. Cet Argument est tout simplement fallacieux dans la mesure où il y avait déjà certains étudiants dits de cités vacances qui logeaient à Kossodo. Votre argument est donc absurde.
    Troisième argument : le report de la rentrée scolaire. Nulle part dans la lettre cosignée des deux ministres le report de la rentrée en cité n’est évoqué. N’accusez donc pas le Gouvernement parce les étudiants peuvent être admis en cité et même bénéficier de la restauration avant que les cours débutent. C’est une question de survie et cela dépend de la nécessité. C’est pourquoi d’ailleurs, il y a ce que vous appelez cité vacance, qui est ouverte pendant qu’il n’y a pas d’activités académiques. Dans le cas actuel, beaucoup d’étudiants étaient déjà arrivés de la Côte-d’Ivoire et des régions du Burkina, croyant à une rentrée pour le 1er octobre. Ce n’est que le 29 que le communiqué du Gouvernement est tombé au soir. Ces étudiants dont on sait qu’ils n’ont même pas souvent le transport pour venir à Ouaga devrait selon vous repartir au village. Avec quels moyens. Vous demandiez à ces étudiantes de dormir où, chez qui ? Se prostituer pour repartir chez elle ? Ce sont des étudiants et des étudiantes aux abois qui sont allés chercher refuge là où ils devraient normalement être accueillis.
    Monsieur BAYALA, vos mensonges vous rattraperont si ce n’est déjà fait. La vérité est que vous n’avez pas préparé la reprise au CENOU. Vos agents nous le disent en aparté. Vous n’avez aucun prétexte pour accuser le coup d’Etat car normalement les réfections des cités, que vous n’avez pas faites cette année, sont normalement réalisées au plus tard le 31 août (mois de vacance du CENOU), et à partir de ce moment tout étudiant réadmis peut être accueilli à n’importe quel moment à fortiori en fin septembre. D’ailleurs tous les anciens étudiants qui déposent les demandes, comme ceux-ci l’avaient déjà fait avant d’aller en vacances, sont réadmis sans exception. Donc tous ces étudiants avaient le droit de regagner la cité. Je vous défie de me démontrer le contraire. Tout ceci est arrivé parce que vous avez passé votre temps à voyager. Côte d’Ivoire pour vos cours, Gabon pour je ne sais quoi, et tout dernièrement, jusqu’au 19 septembre vous étiez en vacances au Bénin avec toute votre famille, pendant que les étudiants barraient la route à cet imposteur de DIENDJERE qui avait pris en otage notre Président, notre premier ministre et deux de nos ministres, bref notre démocratie. Que pouvez-vous refuser à ces étudiants. Je vous défie de démentir ces informations également. Toutes les preuves sont là, et bien d’autres preuves compromettantes pour vous, mais puisque ce n’est pas le lieu nous ne les dévoileront pas ici. Le moment viendra.
    Monsieur BAYALA, vous manipulez tout le monde au point de demander à vos délégués du personnel, de marquer leur solidarité par un arrêt illimité de travail. Vous faites la même chose avec le Conseil d’administration en leur communiquant vos fausses informations. Savez-vous que vos délégués du personnel sont en infraction ? D’abord ils ne sont pas un syndicat, et donc ne peuvent décider d’arrêter le travail comme ils l’ont fait. C’est du refus pur et simple d’aller travailler car s’il y avait insécurité, il appartenait au Gouvernement d’en juger et de prendre les mesures appropriées. Par cet acte, vous avez contribué à arrêter les restaurants, chose dont le Gouvernement seul peut décider. Vous-même en tant que DG avez appelé la restauratrice principale EOS que vous détestez puisque vous pensez qu’elle manipule les étudiants, pour lui dire de ne pas préparer. Vous pensez vraiment que cela relève de vos prérogatives ? C’est tout simplement de l’amateurisme et de l’impéritie dans la gestion, vous qui êtes censé être calé dans le domaine. Comprenez bien que la théorie est totalement différente de la pratique.
    A présent vous voilà mettre le Gouvernement en difficulté par votre incapacité à gérer une situation simplissime. Vous avez induit votre ministre et tout le monde en erreur et vous demandez au Gouvernement de trouver la solution. Quel est donc votre rôle de DG si vous ne pouvez trouver la solution aux petites crises. Il ne vous reste qu’à démissionner si vous avez encore un grain de patriotisme pour ne pas menacer nos élections. Le Conseil des ministres, guidé par des personnes sensées comme le sage M’ba Michel et l’ensemble de ses ministres viennent de le faire savoir sagement à ton ministre pour qu’il te le communique. N’attend donc pas d’être honni au risque de compromettre ta carrière politique, écoute la voie de la sagesse car tu as toujours répété aux étudiants que le jour où ils te demanderaient de partir, tu démissionnerais. L’occasion t’en est désormais offerte et ne pas la saisir serait manquer le rendez-vous avec l’histoire.
    Ton plan de forcer la main au gouvernement pour qu’il mate les étudiants, avec ton DAF pour soutien, a échoué.
    Ton plan de faire décréter l’année blanche ou la fermeture des universités, puisque tu le dis à tout le monde, a échoué. Voilà pourquoi toi et ton DAF aimez dire « Si rien n’est fait….les étudiants RSP vont menacer la République ». Qui doit faire quoi, à part vous ?
    Ton plan de te faire voir par tous les moyens par presse interposée pour devenir ministre après la transition (Eh oui, ça aussi on le sait) a échoué. Que te reste-t-il encore ? Je t’aurais aidé à trouver la solution, il te suffit de relire cet écrit et d’en analyser le contenu.
    Ne nous mène pas dans une situation où les étudiants, leurs syndicats, les OSC, certains partis politiques opportunistes ou anciens CDPIstes vont inciter les élèves des lycées et collèges, et même ceux de la maternelle à sortir. Tu sais très bien que nous nous acheminons vers ce scénario et nul n’en connaît l’issue. Une répression des forces de l’ordre pourrait engendrer des blessés et même des morts accidentels. Alors, Alors les slogans des étudiants (DG RSP, DG EBOLA, DG LACROU, DG INCAPABLE) trouveront toutes leurs justifications.
    De mémoire de Burkinabè, une situation telle que celui-là dans lequel un DG est incapable d’établir le dialogue avec les étudiants dont il doit travailler à améliorer les conditions de vie et d’étude ne s’est jamais vu dans nos universités. Tu leur dis toujours que tu n’es pas leur interlocuteur. Je te rappelle que les Présidents des universités et même le ministre Filiga reçoivent toujours les étudiants en audience pour comprendre leurs préoccupations même s’ils n’ont pas de solutions. Les étudiants comprennent ce qui est du possible et ce qui ne l’est pas. Es-tu supérieur aux Présidents et au Ministre ? C’est historique et c’est malheureux, surtout que tout ça se justifie par un égocentrisme et un moi surdéveloppé.

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