LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

Publié le mercredi 11 mars 2015 à 19h42min

PARTAGER :                          
  Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

La question du vote des Burkinabè de l’étranger en 2015 en plus de faire couler beaucoup d’encre et de salive, est en passe de faire suer à grosses goûtes les autorités de la transition et tout le peuple. La tournée entreprise par la délégation gouvernementale dans les pays de la sous-région pour expliquer davantage les raisons du report de la participation de la diaspora au scrutin présidentiel s’est heurté le lundi 09 mars 2013 à un « iceberg » sur les bords de la lagune Ebrié.

En effet, si au Ghana et au Mali, les échanges avec nos compatriotes de l’étranger se sont relativement bien passés, du côté de la Côte d’Ivoire par contre, les choses ont très vite fait de dégénérer. Des membres du Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) ont laissé éclater leur mécontentement vis-à-vis de la décision gouvernementale et ont empêché la rencontre de se tenir comme prévue.

Au regard de la récurrence et de l’actualité de la question, nous avons estimé opportun de proposer pour la gouverne de l’opinion nationale et internationale une synthèse de nos travaux de réflexion sur le sujet. Il faut juste signaler que la réflexion a été menée sous l’angle de l’analyse géopolitique dans un cadre académique.

Des dispositions constitutionnelles et législatives

Le Burkina Faso en passant de la IIIème à la IVème République à travers l’adoption de la Constitution du 02 juin 1991, fixait les principales bases de l’organisation et du fonctionnement des institutions de l’Etat ainsi que les modalités de la conquête et de la gestion du pouvoir d’Etat. Cette Constitution en son article 12 stipule que « Tous les Burkinabè, sans distinction aucune ont le droit de participer à la gestion des affaires de l’Etat et de la société… ». En son alinéa 2, l’article précise qu’ils sont « à ce titre, électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi ».
C’est finalement en 2009, sous la pression de l’opposition politique et d’une partie de la société civile que le vote de la Diaspora Burkinabè a été institué à travers le vote par les Députés de la Loi N°19-2009/AN du 07 mai 2009 portant révision du Code Electoral. Dans cette Loi, l’article 265 indique que les dispositions relatives au vote des Burkinabè résidant à l’étranger n’entreront en vigueur que pour les scrutins à compter de 2015.

Ce qui veut dire que depuis 1991, les différents gouvernements successifs se sont montrés assez frileux pour permettre à nos compatriotes vivant à l’étranger de jouir de ce droit constitutionnel. En tous les cas, ce ne sont pas les occasions qui ont fait défaut. Le Burkina Faso a organisé sans interruption quatre (04) élections présidentielles en 1991, 1998, 2005 et 2010, sans la participation des Burkinabè de la diaspora. Mieux, ces différentes consultations électorales se sont déroulées sous le règne du Président Blaise COMPAORE et la domination politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
On constate alors que le pouvoir jadis en place n’a pas tellement fait de sa priorité le respect absolu des dispositions de l’article 12 de la Constitution, c’est-à-dire permettre également aux Burkinabè de l’étranger de jouir de leur droit électoral.
Du contexte sociopolitique actuel du Burkina Faso
Consécutive à l’appel du Président du Faso le 11 décembre 2009 à Ouahigouya à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance, le Burkina Faso à entrepris des réformes politiques, afin d’être en phase avec l’évolution du contexte national et international. Si toute la classe politique a été d’avis sur l’opportunité d’engager des réformes pour consolider les avancées démocratiques, il n’a en revanche pas été le cas sur la nature des réformes à entreprendre. Le boycott des travaux du Comité consultatif sur les réformes politiques (CCRP) par une partie des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile (OSC) d’une part, et du rejet de la mise en en œuvre de certaines de ses décisions d’autre part, sont les preuves de ces divergences d’interprétations des réformes à mener.
Ces divergences sur la mise en place du Senat, de la modification de l’article 37 de la Constitution et de l’organisation d’un Referendum, vont conduire les partisans et les opposants à la modification de l’article 37 de la Constitution à des manifestations durant les années 2013 et 2014. Après des tentatives vaines de conciliation des positions des différents protagonistes, les évènements vont connaître leur épilogue les 30 et 31 octobre 2014. En effet, le peuple prendra d’assaut le 30 octobre 2014, le siège de l’Assemblée nationale pour empêcher le vote du projet de loi modificative de la Constitution, aboutissant à la démission du Président Blaise COMPAORE et à son exil en République de Côte d’Ivoire ainsi que d’autres dignitaires de son régime vers l’étranger ou en « clandestiné » dans leur propre pays.
Au régime COMPAORE, succédera une Transition politique animée en partie par les acteurs opposés à la modification de l’article 37 de la Constitution, dont les partis politiques membres de l’ex-Chef de file de l’opposition (CFOP). La mission principale confiée à la Transition restant l’organisation de l’élection présidentielle en novembre 2015.
C’est dans ce contexte particulier que la question du vote des Burkinabè de l’étranger a refait surface dans le débat politique aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. D’un côté, il y a les partisans du report du vote de nos compatriotes de l’étranger en 2020, composés principalement des gouvernants d’aujourd’hui et des activistes autrefois opposés à la modification de l’article 37 de la Constitution. On peut citer, entre autres, le Gouvernement de la Transition, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les partis politiques membres de l’ex-CFOP, les OSC ayant participé à l’insurrection. Les raisons avancées pour justifier leur position sont d’ordre technique, financier, organisationnel et temporel. En face, il y a les adversaires du report du vote des Burkinabè de l’étranger, où l’on retrouve les partis politiques de l’ex-majorité et du Front républicain, des OSC et des citoyens. Ceux-ci estiment que la non opérationnalisation du vote des Burkinabè de l’étranger est une violation de la Constitution et un recul démocratique pour le Burkina Faso. Ils estiment que le régime déchu avait déjà fait le nécessaire (amendement du code électoral, facilitation de la mise en place des démembrements de la CENI, lancement de l’opération de délivrance des cartes consulaires, etc.).
Quel double regard faut-il avoir face à ces tirs croisés entre partisans et adversaires du vote des Burkinabè de l’étranger en 2015 ?
Des enjeux géopolitiques du vote des Burkinabè de l’étranger

Même si nous pouvons convenir que certains des acteurs en présence n’ont peut-être pas de visées électoralistes, il n’en demeure pas moins que les questions de vote en général et celles des groupes de populations spécifiques ont de forts enjeux politiques.
Dans un pays comme le Burkina Faso qui a presqu’autant de ressortissants à l’étranger qu’au pays, la participation de ceux-ci aux consultations électorales représente un enjeu de taille. En effet, les Burkinabè de l’étranger sont estimés au bas mot à plus de 10 millions de personnes, dont plus de 05 millions résident en seule République de Côte d’Ivoire.
Porter un regard de géopoliticien sur la question du vote des Burkinabè de l’étranger, permettra sans doute de mieux comprendre les évènements et la façon dont les médias, les hommes politiques en rendent compte. Parce qu’à coup sûr ceux-ci dissimulent souvent l’essentiel sous l’accessoire.

 les raisons souterraines des partisans du report du vote des Burkinabè de l’étranger
Même s’il est vrai qu’il y a des raisons valables qui ont été toujours avancées pour ne pas opérationnaliser le vote des nationaux résidant à l’étranger, il n’en demeure pas moins que la non maîtrise du sens de leur vote n’a jamais été une source de motivation pour les tenants du pouvoir. Les acteurs de la transition actuelle n’échappent pas à cette réalité implacable, c’est-à-dire la peur de voir ce vote des Burkinabè de l’étranger faire pencher le résultat des élections présidentielles dans un camp plutôt que dans un autre. Sur ce plan il y a un certain nombre d’éléments qui peuvent être avancés pour soutenir cette appréhension :
La très forte concentration d’une bonne partie des Burkinabè de la diaspora au niveau de la Côte d’Ivoire. Les Burkinabè y sont estimés à près de 07 millions de personnes dispersées sur tout le territoire national. C’est dans ce pays que réside actuellement le Président déchu Blaise COMPAORE, en compagnie de son épouse qui est elle même originaire de ce pays voisin. Les relations diplomatiques entre les deux (02) pays ne sont d’ailleurs pas au mieux depuis quelques mois. Le Président de la Transition l’exprimera en ces termes « Il y a un problème qui nous perturbe un peu, le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire qui risque d’être assez difficile. C’est la plus forte communauté et c’est aussi le pays où nous n’avons pas assez d’amis ». La Côte d’Ivoire fait en effet partie des pays qui n’ont accepté l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, préférant la qualifier de coup d’Etat classique. Cela est peu étonnant, dans la mesure où le Président Blaise COMPAORE est considéré comme le parrain politique des autorités politiques ivoiriennes actuelles. On se rappelle qu’il a contribué fortement à la prise de pouvoir du président Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire en octobre 2010 au sortir d’une élection émaillée de violence et de contestation entre lui et le président sortant de l’époque Laurent Gbagbo. On peut supposer que les autorités de ce pays mettront tout en œuvre pour favoriser le camp du Président COMPAORE. Ceci est valable dans de nombreux autres pays de la sous-région où l’ex-Président dispose d’un excellent réseau d’influence.
Les capacités limitées des partis de l’ex-opposition pour conquérir l’important électorat des Burkinabè de la Diaspora, constituent un handicap pour ceux-ci. En effet, dans ce jeu, l’ancien parti majoritaire à plus d’arguments à faire valoir ;
La non maitrise du nombre exact des Burkinabè de l’étranger est un facteur d’incertitude et d’insécurité du vote. Cet état de fait peut laisser cours à toutes les fraudes et à tous les chiffres possibles.
L’extérieur et surtout la Côte d’Ivoire peut se révéler être un piège électoral pour les partis politiques, surtout ceux qui gèrent actuellement la transition. Ces derniers semblent l’avoir assez bien compris à notre sens et mettent tout en œuvre pour contrer la participation des Burkinabè de la diaspora à la présidentielle de 2015, le temps peut-être de mieux contrôler ces derniers. Nous sommes en face du duopole contrôler-contrer.

 les raisons souterraines des partisans du maintien du vote des Burkinabè de l’étranger en 2015

La plupart des partisans de l’effectivité du vote des Burkinabè de la diaspora dès 2015, ont certainement des raisons qui vont bien au delà du simple fait de défendre les droits électoraux de cette partie de nos compatriotes.
Dans le contexte sociopolitique actuel, où l’image de l’ex-parti majoritaire est fortement écornée à l’intérieur du pays, où les responsables de ce parti vivent encore dans la crainte d’éventuelles réactions hostiles de la population, où ces derniers ne sont pas confiant pour circuler librement et mener des activités partout dans le pays, se tourner vers les compatriotes de l’étranger parait être une belle opportunité politique.

En effet, le Président déchu à œuvrer durant son règne à plaider auprès des pays d’accueil pour une amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, les ressortissants Burkinabè restent très reconnaissant à Blaise COMPAORE pour la suppression de la carte de séjour, leur liberté de circulation retrouvée et la fin des tracasseries policières. Cette aura dont-il jouit à l’extérieur, l’ex-majorité compte bien la faire fructifier auprès de la diaspora lors des élections en 2015.

Aussi l’assurance que l’ex-régime peut avoir de ne pas connaître une grande concurrence avec d’autres partis politiques à l’étranger, encourage celui-ci à plaider fortement pour l’opérationnalisation du vote de la diaspora en 2015. Si ce vote venait à être effectif, il est certain de pouvoir compter sur ses ténors actuellement en exil (Blaise et Chantal COMPAORE, Alizèta Gando en Côte d’Ivoire, François COMPAORE au Benin, etc) pour conquérir cet électorat.
Il ne faut pas aussi négliger le réseau d’influence dont dispose l’ex-majorité dans les pays de résidence de nos compatriotes. Que cela soit au plus haut sommet de l’Etat comme en Côte d’Ivoire, au Togo ou au Benin ; que cela soit dans nos représentations diplomatiques ou au sein des communautés, ainsi que dans les démembrements de la CENI qui ont été mis en place en 2013 et 2014.
Ce sont autant de facteurs favorables sur lesquels s’appuie l’ex-majorité pour espérer tirer un meilleur bénéfice du scrutin présidentiel de novembre 2015. Car se sentant plus à l’étroit à l’intérieur du pays, l’ex-majorité mise plus sur l’étranger pour maintenir le cap. C’est le duopole encerclement –désencerclement.
Le vote des Burkinabè de l’étranger bien que consacré par la Constitution depuis 1991, à du mal à se mettre en place de façon pratique. Tributaire des calculs des politiques, l’opérationnalisation de ce droit électoral requiert encore d’énormes efforts de la part de tous les acteurs de la vie démocratique.
Au regard donc de l’important potentiel électoral que représentent les Burkinabè de la diaspora, il ne faudrait pas s’étonner qu’en 2020, nous soyons encore là à mener le même débat, peut-être avec une inversion des positions des acteurs d’aujourd’hui sur la question. Car beaucoup plus que de voir respecter les droits de nos compatriotes, chacun des acteurs se positionne en fonction des intérêts électoraux du moment.

Louomiapy KINI (kinifilho@yahoo.fr )
Social Impact Service

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 mars 2015 à 20:25, par Jeunedame seret En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    Cynisme en politique. Vous exaltez trop l’orgueil de cette diaspora. Pourquoi chercher à les rencontrer chez eux ? On ne veut pas ...on ne veut pas leur vote. Car on veut pas BAGBOser le Faso. Trouvez une autre nation pour blaise et sa suite là-bas..

  • Le 11 mars 2015 à 21:57, par issa DE gourcy En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    Merci pour ce long texte. Ils ne voteront pas. Ceux qui sont pressés peuvent venir voter ici mais les salops de la cambeciles se sont exclus. Eux ils ne voteront pas même s’ils viennent ici. Pour qui ils se prennent ? On est tous nés en Cote D’Ivoire et nous avons des intérêts labàs plus que ces lascars. Je connait une famille qui possède plusieurs bâtiments qui entourent la gare D’Adjamé mais ils sont à waga et ils n’ emmerdent pas les gens. Mes respects aux vrais burkinabè résidant en cote d’ivoire. Quant à ces enfants de gens bannis pour inceste et réfugiés en CI ; ils comprendront leur douleur.

  • Le 12 mars 2015 à 00:09, par Djouroumou En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    N’ y a-t-il pas des raisons souterraines des partisans du report du vote des Burkinabè de l’étranger en 2020 ?

  • Le 12 mars 2015 à 03:45, par Sidpasata Veritas En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    Monsieur Louomiapy KINI, vous aussi vous avez omis de dire clairement les choses quand vous parlez de "réseau d’influence".
    1- Il faut noter que pour être sur de faire passer la modification de l’article 37 par référendum, Blaise Compaoré avait misé sur cette organisation du vote de la diaspora. Tout le monde le savait et le disait. Les urnes étaient prévues pour être bourrées dans les consulats, toute chose qui allait être impossible dans les bureaux de vote à l’intérieur, compte tenu du niveau de mobilisation de la population pour faire échouer le projet de modification de la constitution.

    2- Après l’insurrection, l’ex-majorité voit ce vote de la diaspora comme une planche de secours pour reconquérir le pouvoir, non pas parce qu’elle serait empêchée d’aller partout à l’intérieur du pays pour battre campagne (d’ailleurs, ses dignitaires, y compris le chef de l’ADF-RDA, parcourent déjà toutes les régions, pour la pré-campagne), mais parce que le dispositif du vote de la diaspora était programmé en sa faveur déjà, pour le référendum. Cette avance des partis de l’ex-majorité (MPP y compris) sur les autres partis tient aux faits que les premiers sont plus riches, d’autant plus qu’ils ont pu tirer bénéfice du système de corruption (les fameux crimes économiques) qu’ils avaient mis en place. Il ont donc les moyens économiques pour sillonner plus facilement le monde entier pour battre campagne ; ce que ne peuvent faire aussi aisément les autres partis. Par ailleurs, alors qu’ils étaient encore au pouvoir et en vue de référendum, les partis de l’ex-majorité, et surtout le CDP, ont profité des moyens de l’État pour installer leurs sections dans les différents pays. Ils avaient aussi veillé à placer dans les consulats un personnel qui leur était favorable. La Transition n’as ni le temps ni les moyens de remettre de l’ordre dans tout cela pour être sûr d’un vote juste, équitable et transparent de l’ensemble de la diaspora. Ceci est un non-dit qui est connu de tous.
    Pour que l’organisation des élections en général et le vote de la diaspora en particulier soient moins disputés, il faut que le principe de l’alternance garantie par la constitution soit scrupuleusement respecté. Tant que le résultat d’un vote sera l’occasion pour outre-passer les normes constitutionnelles par une vraie violation sous couvert de réformes, les politiciens mettront toutes leurs énergies dans les calculs électoralistes. Dans nos pays, quand on est de la majorité, on croit qu’on peut décider de tout sans tenir aucun compte de l’opposition, et qu’on est à l’abri de toute action en Justice. C’est une culture du totalitarisme, qui fait de la majorité le tout et, par voie de conséquence, l’élection devient une consécration du totalitarisme. Seule l’alternance imposée par la constitution par limitation des mandats peut casser ce cercle vicieux.

  • Le 12 mars 2015 à 07:11, par La Paix Au Faso En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    Les visages se découvrent au fur et à mesure qu’on avance dans la transition. En entendant, que les Autorités rappellent tous les Ambassadeurs sensés ne peut gérer la situation de façon impartiale. Dieu bénisse le Faso. Paix Paix.

  • Le 12 mars 2015 à 09:05, par biggest En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    en cote d’ivoire puisqu’ils sont nombreux dans ce pays. Je dirai aussi à la transition qu’elle ne doit pas fermer l’oeil car l’ennemi N°1 est le voisin ivoirien avec son dirigeant sanguinaire Alassane D O et j’en passe. Ces soient disant burkinabè de la diaspora ivoirienne veulent voter pourquoi. Nous avons vu avec les évènement des 30 et 31 octobre ce sont des burkinabè vivant à l’intérieur qui ont péri pendant que ces ventrus buvaient tranquillement leur bière. Blaise leur a donné beaucoup d’argent donc prenons garde car ils peuvent décider de venir voter ici et nous imposer un autre dictateur qui va nous diriger et nous tuer, eux ils s’en foutent. un conseil pour ces sois disant burkinabè vivant en cote d’ivoire vous ferez mieux de prendre la nationalité ivoirienne car nous ne voulons plus de vous comme ça vous participerez au vote de votre président Alassane car c’est lui en réalité votre président et c’est devenu votre pays. ne venez même plus au burkina.

  • Le 12 mars 2015 à 09:23, par biggest En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    en cote d’ivoire puisqu’ils sont nombreux dans ce pays. Je dirai aussi à la transition qu’elle ne doit pas fermer l’oeil car l’ennemi N°1 est le voisin ivoirien avec son dirigeant sanguinaire Alassane D O et j’en passe. Ces soient disant burkinabè de la diaspora ivoirienne veulent voter pourquoi. Nous avons vu avec les évènement des 30 et 31 octobre ce sont des burkinabè vivant à l’intérieur qui ont péri pendant que ces ventrus buvaient tranquillement leur bière. Blaise leur a donné beaucoup d’argent donc prenons garde car ils peuvent décider de venir voter ici et nous imposer un autre dictateur qui va nous diriger et nous tuer, eux ils s’en foutent. un conseil pour ces sois disant burkinabè vivant en cote d’ivoire vous ferez mieux de prendre la nationalité ivoirienne car nous ne voulons plus de vous comme ça vous participerez au vote de votre président Alassane car c’est lui en réalité votre président et c’est devenu votre pays. ne venez même plus au burkina.

  • Le 12 mars 2015 à 15:25, par kapi En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    vous-même déja vous ne savez pas quel chiffre utiliser, 5 millions tantôt 7 millions pour la seule côte d’ivoire, je pense qu’il faut mettre un peu d’ordre avant de les laisser participer ; du reste ceux qui sont entrain de s’exciter actuellement pour leur participation au scrutin de 2015 connaissent leurs vrais motivations ; ils n’ont qu’à venir s’inscrire au Faso, personne ne leur a refusé cela, si non qu’ils la bouclent, avec ou sans eux la terre continuera de tourner comme toujours

  • Le 12 mars 2015 à 16:51, par terminator En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    il n ya pas de problematique dans ca ils ne voteront pas alassane fait gaffe.

  • Le 12 mars 2015 à 23:44, par Tuantsi En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    Avec le vote de nos compatriote de l’étranger nous auront un président élu en majorité par ces derniers. C’est alors que nul ne devra aussi s’étonner qu’ils réclament un Président issu de leur rang. Tout le Faso sera Diaspora un jour. Pour l’éviter, deux alternatives. L’une, comme en 1932 et l’autre, jamais de vote des Burkinabè de l’extérieur et le Faso continuera son progrès. Si tous les Burkinabè partaient à l’aventure, les Djihadistes se seraient créer un Etat parce qu’ils auraient découvert un terroir en abandon. Que le Prof de LetMo sensibilise ses poulin du Tocsin à s’inscrire sur les liste électorales, chacun dans son village ou son quartier. C’est parce le mari cocu a donné sa natte à l’amant de sa femme que ce dernier revendique un droit conjugal avec elle.

  • Le 18 mars 2015 à 17:17, par SS 20 En réponse à : Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

    ADO veut faire du Burkina Faso son Ukraine avec la complicité de Blaise et de la diaspora Burkinabè inconsciente des enjeux qui se profilent.Nous qui sommes au pays soyons vigilants et unis pour faire déjouer ce complot .

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme