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Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

Publié le vendredi 16 janvier 2015 à 02h10min

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Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

Dans cet écrit, Olivier Badolo, Burkinabè résidant au Canada, dénonce certains critères de recrutements dans les entreprises au Burkina. Selon l’intéressé, ces critères sont souvent basés sur la beauté physique des filles que sur les compétences des garçons.

Lettre ouverte à Son Excellence
Monsieur le Premier Ministre du Burkina Faso

Monsieur le Premier Ministre,
Dans son message de nouvel an au peuple burkinabè, le Président du Faso disait ceci : « Nous n’avons pas oublié nos engagements en faveur des jeunes. En plus de l’inscription au budget national d’une ligne de crédit, nous comptons mobiliser des ressources additionnelles pour jeter les bases de notre programme pour l’emploi des jeunes. J’ai bien précisé qu’en raison de la durée de vie de la transition, nous tracerons au moins les sillons, à charge pour ceux qui viendront après nous de les parfaire ».

C’est justement de cette jeunesse dont il sera question dans la présente lettre. Je vais m’intéresser particulièrement aux recrutements (1) et à l’externalisation des emplois (2). Mais avant tout propos, je dois souligner qu’en plus de ces deux sujets, j’avais déjà abordé d’autres dans des lettres que j’ai adressées aux organes de contrôle, au Conseil d’administration et aux actionnaires majoritaires d’une banque de la place. J’avais également alerté le Ministre de l’économie et des finances du régime déchu sur la gestion mafieuse et patrimoniale de cette banque. Je m’étais fixé une ligne de conduite qui était celle de ne pas rendre publique certaines informations. Malheureusement, il arrive des situations où il est mieux de parler que de se taire ; surtout lorsqu’on est face à l’injustice. Voilà pourquoi, j’ai décidé en mon âme et conscience, de dire ce que je pense être juste en espérant trouver la solution auprès de vous !

1. Qu’en-est-il des recrutements ?

Monsieur le Premier Ministre,
Dans certaines entreprises de la place, les recrutements se font à travers des méthodes totalement immorales et contraires aux lois et règlements en vigueur au Burkina Faso. Parfois même, au mépris des accords internes conclus entre la direction générale et les représentants du personnel. En effet, pour être recruté dans ces sociétés, il faut être une connaissance du DG ou de son DAF ou d’une personne influente dans la « boîte ». Cette affirmation est plausible pour une très grande majorité des cas. Pour dissimuler le manque de sérieux et d’impartialité dans les recrutements, certains DG font recours à des cabinets de recrutement étrangers comme si au Burkina Faso il n’y avait pas de recruteurs. Il s’agit simplement de tests de recrutement de façade, d’un simulacre d’objectivité !

Monsieur le Premier Ministre,
Connaissez-vous les critères de recrutement chez certains dirigeants d’entreprises de la place ? C’est l’aspect physique de la candidate (pas du candidat !) qui est le critère déterminant. C’est le cas de cette banque de la place où il faut avoir la silhouette d’une Miss pour espérer y travailler. Si la candidate n’appose pas de photo sur son CV elle court la malchance de ne pas être présélectionnée. Concernant la banque dont il est question, c’est le DG lui-même et lui seul qui présélectionne les candidats. Ensuite, il envoie la liste au service des ressources humaines pour la convocation des candidats. Au début, il présidait un comité spécifique taillé sur mesure pour les recrutements. Quand il s’est rendu compte que l’on connaissait son mode opératoire, il a confié la tâche à son DAF à qui il donne des instructions fermes pour prendre telle et telle fille. Sa fille-type s’appelle Belinda. C’est ainsi qu’il a instruit les membres de son comité taillé sur mesure de « recruter des Belinda ». Belinda est une de ses employées, taille fine, bien élancée, bien ravissante à tel point que le DG ne puisse en résister. Il ordonne donc aux membres du comité notamment son DAF, de recruter les filles qui ont la forme de Belinda. La banque est-elle devenue une organisatrice de concours de Miss ou défilés de mode ? N’est-ce pas de la discrimination ? Je pense qu’on doit donner la même chance aussi bien aux hommes qu’aux femmes, aux femmes « Belinda » que celles qui ne le sont pas ; au lieu de faire de la discrimination basée sur le sexe ou le physique. Personne n’a choisi son physique. Ce n’est donc pas normal d’en être victime. Je vous parle d’une situation que je connais et dont beaucoup de jeunes en sont victimes. Quant aux chargées d’accueil, c’est le DG lui-même qui fait les entretiens d’embauche. N’est-ce pas curieux tout ça ? Je fais l’économie des autres méthodes immorales usitées pour faire du chantage sur certaines employées dans le cadre des avancements et promotions. Il en est de même pour les stagiaires qui souhaitent voir leurs situations se régulariser après plusieurs mois de stage et qui exécutent des tâches comme de véritables employés. La compétence qui est un critère fondamental en matière de recrutement ou de promotion n’a plus droit de cité, c’est l’affairisme sexuel qui s’impose. J’ai honte de m’exprimer ainsi mais c’est aussi ça la réalité. Dans cette banque, pour ne pas perdre leurs privilèges au détriment des concurrentes « Belinda », des filles se sont obligées à suivre des régimes alimentaires pour obtenir la forme « Belinda ». Ainsi, elles sont passées de 85 kg à 55 kg pour donner du plaisir au DG !

Monsieur le Premier Ministre,
Dans son message de nouvel an au peuple burkinabè, le Président du Faso a félicité notre jeunesse « pour [sa] vaillance et [son] patriotisme qui ont su dire non à l’injustice et à l’iniquité… » (les soulignements sont de moi). Voilà un cas concret d’injustice et d’iniquité qui perdure. Sous d’autres cieux, ces dirigeants devraient être sanctionnés. Il vous souviendra cette affaire de l’ancien Président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz et son amie Shaha Riza, ex-responsable de la communication de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient. Ce monsieur avait perdu son poste de président de la banque mondiale en juin 2007 à cause d’une faveur qu’il avait accordée à sa petite amie Shaha Riza !

2. Quid de l’externalisation des emplois ?

Monsieur le Premier Ministre,
Dans un commentaire à la suite d’une publication parue sur la page Facebook de la Présidence du Faso, à l’occasion de la présentation des vœux du personnel de la présidence au couple présidentiel, un « Facebooker » du nom de Tony Lova (https://www.facebook.com/tonylova?fref=ufi) suppliait le Président de leur « venir au secours ». Il exposait la situation précaire que vivent plus de 80 salariés, communément appelés « prestataires de services » ou « intérimaires », d’une société de téléphonie mobile de la place.

De quoi s’agit-il ? Pourriez-vous vous interroger ! Il s’agit là d’une catégorie d’employés généralement recrutés par des banques ou des sociétés de téléphonie mobile par l’intermédiaire de certaines agences de placement de la place. L’employé appartient à l’agence de placement mais il est recruté par la société utilisatrice selon les critères définis par cette dernière. C’est juste un arrangement entre les deux sociétés qui sont les seules gagnantes dans cette affaire. Le jour que la société utilisatrice (banque, téléphonie, etc.) n’en veut plus, elle renvoie purement et simplement l’employé à son agence de placement. Il s’agit là d’un véritable problème de sécurité d’emploi qui est posé. Cette catégorie d’employé est dans une situation d’insécurité d’emploi car il ne sait jamais si son contrat sera renouvelé ou pas. L’emploi qui devrait être une source alimentaire et d’épanouissement social de la personne est devenu un cauchemar permanent. Certaines sociétés d’État s’adonnent également aux pratiques d’externalisation des emplois. Ce qui constitue en réalité une privatisation déguisée.

Monsieur le Premier Ministre,
Cette catégorie d’employé vit une situation de précarité totale. Prenons l’exemple d’un agent intérimaire qui veut solliciter un prêt bancaire (surtout dans un cas où l’agent est dans une société autre qu’une banque). Dans ce cas, il ne peut pas bénéficier d’un prêt auprès des banques et même quand il en bénéficie c’est sur des courtes durées. Ce qui fait qu’il ne peut pas réaliser grand-chose car il n’a que des CDD interminables alors que les banques n’acceptent pas octroyer des prêts au-delà des durées des contrats de travail. Avec cette situation ; quel peut être le montant de prêt dont il peut bénéficier quand on sait que le capital prêté est une fonction croissante du salaire et/ou de la durée du prêt. Je passe sous silence le niveau de salaire car Dieu seul sait combien sont payés ces employés-là. Avec des faibles salaires qu’est ce qu’on peut véritablement réaliser avec un prêt de 12 mois maximum à un taux exorbitant !

Au niveau de la structure utilisatrice, ces employés ne bénéficient d’aucun avantage social alors qu’ils font le même travail que leurs collègues qui sont sous contrat de travail à durée indéterminée (CDI). Prenons le cas d’un caissier qui a commencé à travailler dans une banque en 2010 avec le statut d’agent « intérimaire ». Il ne peut prétendre à aucun avancement, aucune couverture médicale, aucun avantage social (prêts scolaires et autres prêts personnels aux conditions préférentielles pour le personnel, cadeaux de mariage, cadeaux pour enfant à la naissance, arbre de noël pour enfants du personnel, soutien de la banque en cas de décès d’un parent en ligne directe ou d’un collatéral, etc.), pas d’intéressements au résultat, pas de prime de bilan, pas de 13ème mois, etc. ; alors que ce caissier est soumis aux mêmes obligations professionnelles que son collègue en CDI et parfois même dans des conditions de travail plus difficiles.

Monsieur le Premier Ministre,
Les employeurs ne pensent même pas à la régularisation de la situation de cette catégorie d’employés bien que ces derniers assument correctement les tâches qui sont les leurs. Au contraire, certains continuent de recruter à travers les méthodes immorales décrites plus haut. Le statut d’intérimaire est même devenu un instrument de chantage pour certains cadres dont le harcèlement sexuel est devenu le domaine de définition. Pourquoi continuer à recruter au lieu de régulariser la situation de ces jeunes qui maitrisent déjà le travail ? La preuve est que ces intérimaires sont parfois les formateurs des nouvelles recrues. Il n’est pas normal de créer deux catégories d’employés dans la même institution avec des droits inégaux mais soumis aux mêmes obligations professionnelles. La pratique d’agents intérimaires a été développée pour contourner l’article 60 du Code du Travail de 2004 qui imposait à l’employeur de conclure un CDI après un premier contrat de travail à durée déterminée (CDD) en cas de renouvellement. Cette disposition avait pour but de mettre fin aux pratiques de renouvellement de CDD ad vitam æternam.

Ce qui est malheureux, c’est le manque de solidarité chez les travailleurs eux-mêmes. Les permanents ne pensent même pas défendre cette catégorie d’employés de second rang oubliant qu’un jour, ce sont leurs sœurs et frères, filles et fils ou encore petits-enfants qui se trouveront dans de telles situations. Ils oublient que personne n’a un avenir dans un pays qui n’en a pas, dixit Norbert ZONGO. Au contraire, certains sont fiers de dire « moi je suis un employé permanent tandis qu’un tel est un intérimaire ». Comme s’ils étaient plus compétents que les intérimaires.

Monsieur le Premier Ministre,
Si je prends la plume pour vous écrire, c’est aussi pour être le porte-parole de cette catégorie d’employés qui souffrent et subissent en silence par crainte de perdre leur pseudo-emploi. Vous savez que chez nous au Burkina Faso un emploi fait vivre une large famille d’au moins 10 personnes. Parler c’est s’exposer à des représailles et certains DG savent bien faire dans ce domaine. Ils n’aiment pas la contestation même quand elle n’est pas « injustifiée ».

Monsieur le Premier Ministre,
Dans son message de nouvel an, le Président du Faso a bien voulu préciser qu’en raison de la durée de vie de la transition, vous tracerez au moins les sillons, à charge pour ceux qui viendront après vous de les parfaire. Il a également relevé que le CNT fonctionne maintenant à plein régime. C’est donc dire que la transition dispose des moyens légaux pour mettre fin à cette situation précaire que vit cette catégorie de travailleurs que le régime déchu a créé et entretenu pour faire plaisir à « Doing Business in Burkina Faso » en adoptant un code du travail néolibéral en dépit des protestations des travailleurs. Il est urgent de mettre fin à cette pratique antisociale car « plus rien ne doit être comme avant ! ». Il faut le faire dès maintenant sinon ceux qui vont venir en novembre 2015 ne le feront pas. Ils vont prendre l’argent des opérateurs économiques nationaux et internationaux pour battre leurs campagnes et quant ils seront aux affaires ils leur créeront un « bon climat d’affaires » au détriment de la jeunesse.

Monsieur le Premier Ministre,
Dans l’urgence, et en attendant la révision du Code du travail, par le « fait de prince », je vous prie d’ordonner toutes les entreprises où ces situations existent de les régulariser sans délai. Voilà un dossier qui a l’avantage d’être moins compliqué que les dossiers SANKARA et ZONGO que vous avez déjà entre vos mains. Si vous arrivez à bien gérer ce dossier-là, la jeunesse vous le revaudra. Ce n’est pas du tout compliqué car un salarié qui a plus de 12 mois dans une entreprise dans un emploi donné avec un tel statut, cela signifie que l’entreprise a un besoin réel. Sinon le poste allait être supprimé.

En prenant des mesures fortes dans le sens de la régularisation de ces situations, vous rendrez service à beaucoup de jeunes. La création et la sécurité d’emplois ne sont pas du seul fait de l’État mais également du fait des entreprises privées qui doivent respecter les textes en matière de recrutement et donner la même chance à tous les candidats. C’est le moment de tracer ce sillon pour sauver la jeunesse qui souffre de cette injustice.

Monsieur le Premier Ministre,
Comme autre piste à explorer pour la création d’emplois, je vous suggère de rétablir l’âge de départ à la retraite à 55 ans ou 57 ans selon les grades. Cet âge que le régime déchu a augmenté pour faire plaisir à ses amis au détriment de la jeunesse est un frein à la création d’emplois. Le rétablissement de l’âge de départ à la retraite permettra la création d’emplois par l’effet des départs à la retraite. Ce qui permettra aux jeunes d’avoir des emplois et de s’occuper de leurs propres besoins au lieu de continuer à compter sur leurs parents. Ainsi, les parents retraités pourront vivre de leur pension et profiter correctement de leur retraite au lieu d’être dans le stress de tous les jours. Les retraités qui auront toujours la force pourront s’occuper de leurs champs ou se convertir en consultants. La retraite doit commencer à se préparer dès le premier poste décroché et non à la veille de son départ à la retraite comme le font certains travailleurs.

Monsieur le Premier Ministre,
À l’aube de la nouvelle année, permettez-moi, de présenter, à vous et à toute votre équipe transitoire ainsi qu’à vos proches, mes vœux de Santé, de Prospérité, de Longévité et de Paix tout au long de l’année 2015 !

Que cette nouvelle année soit parsemée de moments de bonheur et de projets couronnés de succès !
Bonne et Heureuse année 2015 !

Montréal, le 12 janvier 2015

Olivier BADOLO
Cadre supérieur de banque
Consultant en financement rural et agricole

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Vos commentaires

  • Le 16 janvier 2015 à 08:21, par future Maman En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Un cri de coeur de milliers de jeunes au Burkina, qui je l’espère sera entendu par les autorités de ce pays. Des faits qui existent dans toutes les structures au Faso. Des faits qui nous rattraperont tous car nos frères et soeurs, fils et filles en seront victimes un jour si rien n’est fait. la roue tourne et aujourdh’hui vous ètes au pouvoir et abuser des enfants des autres, demain quelqu’un d’autre abusera de votre enfant, puisque vous leur avez montré le chemin. Seigneur permet que la morale revive dans mon Pays

  • Le 16 janvier 2015 à 08:26, par ghost En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Mr le Cadre superieur de banque, c’est quoi tu n’a pas compris dans la vie ? Tu penses que Mr Zida est là pour des futility de ce genre ? Tu es un aigri social, je ne suis ni Cadre ni banquier mais je puisse te garantir que c’est pas pour demain un monde nouveau. Reste au Canada et regarde autour de toi, tu verras qu’il y a des sociétés avec des Belinda partout dans le monde. Arretez de dérangé les autorités du pays, bande d’exilés

  • Le 16 janvier 2015 à 08:31, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    - BADOLO, dabii, an war koko. Saazouli wèné ? Yibaassan. Tu as amplement raison ! Il y a trop de mafiosi qu’il démanteler dans ce pays céréalier et cotonnier !!!!

    Voyez même des vieux fonctionnaires en retraite qui sont tous subittement des consultants. Ils prennent les marchés avec leurs amis toujours en fonction, sous-traitent avec des jeunes cadres pour les actions du terrain, et passent le temps à faire des copiers/collers qu’ils déposent aux mandants.

    Il y a aussi ces vieux retraités qui font des prolongations en demandant des rallonges de 1 ans ou bien se permettent de travailler à travers des CDD. Quelle honte !!

    Effectivement il faut baisser l’âge de départ à la retraite au lieu d’attendre que les gens soient croûlants et malades avant de les envoyer mourrir à la maison. Ce n’est pas une retraite ainsi !

    Ce pays est trop pourri avec des burkinÂBESbè qui n’ont aucun scrupule !!!

    BADOLO, bonne journée ! Avant hier j’étais à Didyr, et j’ai fais un tour à Khyon. Tout va bien là-bas. J’ai même pris une calebassée de ’’san-yè’’ (dolo) à Didyr. Simplement par ton nom, je sais que tu es de la zone là-bas.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 janvier 2015 à 08:35, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    - BADOLO, dabii, an war koko. Saazouli wèné ? Yibaassan. Tu as amplement raison ! Il y a trop de mafiosi qu’il démanteler dans ce pays céréalier et cotonnier !!!!

    Voyez même des vieux fonctionnaires en retraite qui sont tous subittement des consultants. Ils prennent les marchés avec leurs amis toujours en fonction, sous-traitent avec des jeunes cadres pour les actions du terrain, et passent le temps à faire des copiers/collers qu’ils déposent aux mandants.

    Il y a aussi ces vieux retraités qui font des prolongations en demandant des rallonges de 1 ans ou bien se permettent de travailler à travers des CDD. Quelle honte !!

    Effectivement il faut baisser l’âge de départ à la retraite au lieu d’attendre que les gens soient croûlants et malades avant de les envoyer mourrir à la maison. Ce n’est pas une retraite ainsi !

    Ce pays est trop pourri avec des burkinÂNESbè qui n’ont aucun scrupule !!!

    BADOLO, bonne journée ! Avant hier j’étais à Didyr, et j’ai fais un tour à Khyon. Tout va bien là-bas. J’ai même pris une calebassée de ’’san-yè’’ (dolo) à Didyr. Simplement par ton nom, je sais que tu es de la zone là-bas.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 janvier 2015 à 08:36, par ELCOHOTE En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    M.BADOLO vous avez tout à fait raison pour le second point qui a des preuves irréfutables. mais pour le premier j’aurai souhaité ne pas le voir car il m’a tout l’air un peu ridicule et difficile à prouver.
    revenant au second point, j’avoue qu’étant un salarié permanent d’une société de téléphonie je vois mes promotionnaires dans ces situations et souvent je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça. J’ai envie souvent de craquer et de faire tout exploser.
    Mon meilleur ami est dans cette situation dans une banque. mais pour compétence c’est un gros travailleur mais depuis plus de 2ans il a un net de moins de 200mille.
    Pas d’avancement, même pour un congé c’est pas gagné d’avance.

  • Le 16 janvier 2015 à 09:00, par confidence En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    A la lecture de cet écrit j’en ai eu la chair de poule, vraiment j’ai été touché et je tiens a vous féliciter pour cette dénonciation. Etant dans la situation je puis vous assurer qu’il a touché du doigt un problème très serieux. Les intérimaires vivent une situation précaire qui laisse à désirer et fait pitié. je puis vous assurer que dans certaines sociétés des bacs + 5 récrutés comme intérimaires touchent entre 100 à 150 000 f le mois tandis que les titulaires touchent 3 à 4 fois plus avec tous les avantages précités dans l’écrit. Pire les titulaires considèrent ces derniers comme dans sous employés qu’ils peuvent mépriser. C ’est dommage de voir à quel point le coeur des gens sont noirs dans certains millieux. vos reponsables vous regardent vous esquinter avec des perdiems pendant des annéés jamais ils ne lèverons le petit doigt pour demander l’amélioration de votre situation. Ils sont meme capables de vous enfoncer. Seigneur ! c est dommage. Des gens sont récrutés parce qu’ils ont des bras longt et toi tu es assis à déssperer. J’espère que les autorités régiront. j l’espere de tout coeur. Merci BADOLO pour ta perspicacité.

  • Le 16 janvier 2015 à 09:00, par le Jardinier du sanguié En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    je viens lire ta lettre mais ce que tu oublie il y a des choses dont les gens ignorent que je voulais que tu souligne par qu’il se trouve que les mêmes maison qui emploient les intérimaire sont crées par les mêmes DG pour ce faire des sous. moi j’ai été victime d’un recrutement ou on était obligé de reprendre le recrutement parce que le protégé de DAF ne passait pas. les boites demandent au cabinet de faire des recrutement pour des postes à pourvoir avec déjà liste des admis devant les postes mais les cabinet de recrutement sont à la recherche de l’argent se permettent de lancer le test tout en sachant que c’est du faux. j’ai un admis qui été victime aussi d’un recrutement par un cabinet après admission le cabinet de recrutement lui fait savoir qu’il doit être payer par le cabinet mais une fois sur place il se rend compte que les titulaires on un salaire qui tourne autour de 130 000 et lui 60 000 mais voulant un travail comment faire. mais avec le fil du temps il apprends que le cabinet n’est rien d’autre qu’un instrument entre le DG et le PCA.
    moi je félicite des cabinet de recrutement qui refusent de se mettre les candidats dans de faussent espoir et j’en connais qui sont claire. je pense qu’au moins que mon jardin salade et de choux ne va pas me trahir (rire)

  • Le 16 janvier 2015 à 09:04, par rachid wilfrid En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    je vous tire mon chapeau.... très belle analyse

  • Le 16 janvier 2015 à 09:23, par jean En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    monsieur le consultant regarde autour de toi au canada dans les banques et dit moi si tu as déjà vue une "vilaine" fille . ca fait parti des critères de présélection mon frère si ta copine ne rempli pas les conditions qu’elle s’oriente ailleurs ne fatiguez pas nos autorités pour des bêtises comme ca . D’ailleurs c’est privé les banques ou bien ? chacun se crois permis d’écrire au président au premier ministre et bien d’autres.
    Sur le deuxième point sur l’âge de la retraite tu as commencé à travailler au Burkina avec un salaire de combien ? Tu peut payer un terrain le construire et l’équiper pour tes enfants avant 60 ans si tu es un citoyen honnête ? . si le salaire est revu à la hausse il n’y aura pas de problème

  • Le 16 janvier 2015 à 09:37, par Le neveu En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Badolo, chapeau bas. il y a des cabinets etrangers qui se sont installés au Burkina, juste pour etre des intermediaires, François Compaoré avait un cabinet dans ce secteur. J’ai ma petite soeur dans cette situation, caissière dans une banque de la place. chaque fois, il faut cotiser pour rembourser ces ’trop payés’ et lorsqu’elle fait excès des caisses, ce sont ces collegues qui se le partagent ; quand elle tombe malade, nous la soignons et pourtant, la personne travaille pour vous. j’ai vraiment honte. je pense que l’on peut faire l’externalisation, mais juste un bref temps, le temps de l’essai. c’est de l’abus pure et simple
    Chers patrons, sécuriser vos employés pour les rendre plus efficaces. sinon, pourquoi les avez vous recruté ?

  • Le 16 janvier 2015 à 10:59, par KC En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    J’APPUIE MR BADOLO EN DISANT QUE CES BELINDA QUI ONT EU " LA CHANCE" D’INTEGRER LE GROUPE AU MEME MOMENT SONT APPELLEES AVEC IRONIE "LA PROMOTION CANAPE" OU PC SI VOUS PREFEREZ. C’EST VRAIMENT DOMMAGE CAR A MON NIVEAU DES INTERIMAIRES COMME LE DI SI BIEN MR BADOLO ONT UNE ANCIENNETE D’AU MOINS 3ANS. VOUS DIREZ QU’ILS PEUVENT QUITTER, C’EST VRAI MAIS QUE FAIRE FACE " AUX PROBELINDA" ?

  • Le 16 janvier 2015 à 11:08, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    - GHOST, internaute N°1, tu es jaloux de BADOLO non ?

    Toi qui n’est pas exilé, reste dans ton gheto poussiéreux au Burkina ici ! On dirait que ce qu’il évoque t’a directement touché à tel point que tu es piqué au vif comme un boeuf de trait aiguillonné pour qu’il marche vite !!

    Certainement que tu es de ces vieux foncs qui ôtent le pain à la bouche des jeunes qui veulent travailler, te remplacer et toi tu persistes à refuser de partir alors qu’il est temps.

    En t’adressant ainsi à BADOLO, je ne peux pas ne pas t’assimiler à la thèse de ABLASSÉ OUEDRAOGO concernant les qualifications du burkinabè à travers la règle des 3M (Médisant, Méchant et Médiocre).

    - BADOLO du courage à toi et bonne chance toujours.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 janvier 2015 à 11:11, par el kabore En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    slt vraiment vous avez toucher du doigt les réalites que vive les intérimaires et vivement que leur situation soit régularisée car leur situation est vraiment difficile e semé de beaucoup incertitude et d stress à chaque fois que s’annonce la fin de leur contrat.

  • Le 16 janvier 2015 à 11:40, par DICKO En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Quels sont les rôles de ses multiples institutions qui gouvernent a savoir : BCEAO, le trésor public qui sont censés contrôler , vérifier et sanctionner mais c’est des faux rapports qui sont déposé après chaque mission payé a des sommes colossales.
    je demande au Trésor publique d’envoyer une vraie mission à l’UCEC/Sahel à GOROM-GOROM dans l’Oudalan le personnel non qualifié et d’autres stressés , l’ex-contrôleur devenu Chef de réseau sans qualification ni test qui n’effectuait pas de contrôle, le Directeur Général avec des chantages de tout genre avec ses 20% de toute commande, formations, tu ouvre la bouche pour revendication ou proposition mal placée et tu es viré a la porte sans indemnité dans le non respect u code de travail . Tout cela sous les yeux des dirigeants illettrés. Comment le DG peut mettre en location sa propre voiture tandis qu’l ya des véhicules à louer dans gorom. Imaginons une directrice de caisse sans le BEPC ? certains directeurs de caisse avec seulement le BEPC c’est révoltant mais c’est le Burkina pas besoins de compétents, qualifiés .... Monsieur le NOUVEL DG du trésor doit dépêché une mission urgent pour sauver l’épargne de nos pauvres parents illettrées a qui on berne avec de faux bilans aux AG Générales. beaucoup de licenciement dans cette petite boite et des sans voix en silence.

  • Le 16 janvier 2015 à 11:45, par christ En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Très belle analyse.merci c’est la réalité au pays.Espérons que des sillons seront tracés par le gouvernement transitaire pour un réel changement. God bless you

  • Le 16 janvier 2015 à 11:48, par Alexio En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    NR:1. Par GHOST. Dont kill the mesager. Vous insultez un compatriote de sa contribution des incultures que les burkinabes conscients son victimes. Pourquoi jettez vousl opprobre sur une realite qui sape la justice, l insecurite des travailleurs exploites au Burkina Faso ?

    Mr Badolo a pointer du doigt en informant tous Burkinabe epris de justice de droits et du devoirs,en demandant au Premier Ministre plus de fair-play dans toutes entreprises publiques, semi-publiques et privees en instaurant un standard cle pour le recrutement des jeunes dans les professions. C est un droit le plus absolu qu un Burkinabe devrait jouir au lieu de son travail sans aucune forme de proces.
    Le Dumping Sosial qu il a enumerer est un flagrant delit que certains ont introduits comme outils de chantage, de discriminer des employes effectuant les memes performances est un crime professionel.

    Les mefaits du OUTSOURCING= Externalisation des emplois pour des tierces(Consultants) en dehors de l entreprise prete- nom qui dont le Directeur lui meme est souvent l endossateur,Donc un acte criminel

    Concernant les Belindas vous vous etes mis mal a l aise ? Une banque n a pas besoin des hotesses de l air. Le critere des enbauchement c est la competance a ce jobb-la qui est primordiale et non le facteur de la beaute qui est discrimatoire. Donc un acte criminel.

    Nous voulons que legalite soit pour tous envers la loi , que ce standard pour tous. Et que personne n est au-dessus de la loi.

    Dura Lex Sed Lex.

  • Le 16 janvier 2015 à 11:50, par BILI-BILI En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Djàààààà Kôrô Yam connait bien mon Sanguié profond ! Prochainement , songez à faire un tour a Ochînkoèrèpoûn ou Nagarpoulou, avec la forêt,ya bonne viande de brousse labàs ! Actuellement le village est doux ! Nous sommes en pleine maraicher-culture ; après le jardin, vers 11h on se rend au marché pour boire "tchapalo" et manger viande de chien et de port ; si c’est jours de "21", on fait soirée "ball-poussière", et on danse " palapàlà " jusqu’au pétit matin !
    Côté politique, tout le monde est embrouillé ici au village, on ne "comprend plus rien au courant", tanto c’est MPP, souvent UPC , l’autre jours ils sont venus nous dire que DJIBRILE sera candidat . On fait comment ?

  • Le 16 janvier 2015 à 12:13, par hésiros En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Cher BADOLO, c’est avec la plus grande désolation que je j’ai pris note des maux de la jeunesse dont vous avez peint en matière d’emploi. J’ai minutieusement analysé vos suggestions pour l’absorption du chômage des jeunes. Cependant, je désapprouve la suggestion en lien avec la réduction de l’âge d’admission à la retraite. Cette analyse n’est pas pertinente à mon humble avis à partir du moment où vous ne prenez pas en compte toute la dimension de la question de la retraite. En effet, l’âge d’amission à la retraite a été revue à la hausse à 55ans pour les cadres inférieurs, 57 pour les cadres moyens et 60 ans pour les cadres supérieurs en raison de l’amélioration de l’espérance de vie ; ceci grâce à des luttes sociales. Souvenez vous des doléances du syndicat des chauffeurs soumis au gouvernement déchu demandant le relèvement d’admission de l’âge à la retraite de plus de 55 ans nonobstant la délicatesse de leur métier. Ils estiment qu’ils sont encore valides au delà de 55 ans. En France et dans bien d’autres pays dit développés, cet âge est supérieur à 65 ans pour les cadres supérieurs en dépit des diverses mesures sociales en faveur des retraités.

    Aussi, vous aurez pu aborder la question du chômage des jeunes en termes d’employabilité, le salaire perçu par mois n’étant pas le seul mode d’épanouissement en matière de travail. De ce point de vue, j’estime que l’Etat gagnerait à combattre les maux que vous avez si bien peints mais aussi et surtout œuvrer à une baisse considérable du taux d’empreint auprès des banques en dépit d’autres mesures d’accompagnement et d’insertion socio-professionnelle des jeunes ; toute chose qui favorisera l’entrepreneuriat. Il est aussi impératif pour l’Etat de relever le niveau des salaires notamment du secteur public afin de permettre à ses animateurs de continuer à assurer indépendamment de leur volonté le rôle social de l’Etat(éducation, santé, logement) celui étant plus concentré au rôle économique. La "famille africaine" étant large le fonctionnaire, s’il incarne les valeurs enseignées, avec son modeste salaire est dans l’obligation d’assurer la prise en charge des frais de scolarité, de santé etc. de ses enfants, frères et sœurs, cousins et cousines "de proche ou de loin", belle famille etc.
    Contribution d’un citoyen pour un Burkina prospère.

  • Le 16 janvier 2015 à 12:21 En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    C’est courageux et important d’avoir mis le doit sur ce problème sérieux d’emploi dans le privé. Tant qu’on ne corrigera pas le code du travail actuel l’emploi restera précaire dans le privé et même pour les travailleurs permanents car ils resteront à la merci de leur employeur. Vu que l’Etat ne peut pas absorber toute la compétence produite il va falloir créer des conditions de sécurité d’emploi pour encourager les gens à aller au privé.

  • Le 16 janvier 2015 à 12:22, par Ben Badi En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    C’est tellement vrai que je me sens obligé d’apporter ma contribution. En plus des "intérimaires", il y a d’autres dénominations ("consultants" "prestataires"). En effet, certaines sociétés ou entreprises, pour contourner le Code du travail, utilisent ces subterfuges pour maintenir les employés dans la précarité. J’ai un ami ayant le niveau Bac+5 qui a été recruté comme stagiaire dans une société de la place. Au bout de quatre (04) mois de stage, il fût engagé en essai pour trois (03) mois. L’essai fût renouvelé pour la même durée. A la fin de la période d’essai, l’employeur, pour ne pas conclure, trouve comme prétexte "la situation nationale" et lui donne un contrat de consultance avec les mêmes obligations que les permanents.
    C’est de cette façon que la jeunesse est traitée dans le domaine de l’emploi.

  • Le 16 janvier 2015 à 12:39 En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Ceci est une contribution au débat national pour plus d’équité et de justice dans la gouvernance de nos institutions qu’elles soient publiques ou privées. Cependant m. Badolo, vous vous êtes trompé en ce qui concerne votre dernier paragraphe relatif à l’âge de la retraite. Votre proposition de réviser à la baisse l’âge de la retraite est économiquement non pertinent. Si vous avez fait de l’économie vous savez de quoi je parle, et c’est sur la base de recommandations d’institutions économiques internationales que ces âges avaient été relevés par l’ancien régime.
    Félicitation donc pour votre contribution au débat démocratique.

  • Le 16 janvier 2015 à 13:41, par Aminata Y. En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Bonjour mon frère (Petit Olivier),
    Je te reconnais bien là à travers ce message alertant les autorités de ce pays sur certains recrutements non orthodoxes. Je suis contente de savoir que tu es resté constant dans ta quête de justice et d’équité et ce depuis l’Université de Bobo. Bravo à toi et bon séjour au Canada. Ta sœur Ami.

  • Le 16 janvier 2015 à 13:42, par Ka En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Oui parent c’est ainsi la vie en Afrique, les chefs d’entreprise, femmes ou hommes confondent beauté et jeunesse a la qualification. Il suffit qu’une jeune fille se présente avec une poitrine a la Pamela Anderson et le chef des relations humaine ferme ses yeux sur son CV. C’est la même chose si un jeune homme qui a quelque chose de lourd en bas du pantalon, et vite une vielle responsable de service ferme les yeux sur son CV et l’embauche. Ce fléau de nos hommes ou femmes diplomates, l’emporte dans leurs bagages a l’étranger : la preuve c’est qu’au Canada une de nos diplomates a favorisé pour ses beaux yeux un homme devenu même un ministre détesté. Oui il faut que nos chefs d’entreprises oublient les beautés des femmes et les hommes, et penser a leurs qualifications, pour la bonne marche des entreprises et la société en générale. Körö tu as vu juste c’est un parent, et je suis sûr qu’avant d’être fabriqué, son vieux a fini une bonne calebasse du dolo.

  • Le 16 janvier 2015 à 14:18, par RADOLPH En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Bien dit BADOLO. Ce que tu dis est vrai. C’est ce que les sociétés minières installées au Burkina Faso font également. Une société vous recrute et elle vous fait payer par une société d’intérim qui appartient aux dignitaires du régime déchu. L’Etat doit sanctionner sévèrement le harcèlement sexuel que les gourous des entreprises pratiques sur nos sœurs. Il faut que cela cesse car ceux qui pratiquent ces choses sont arrivés au sommet de ces sociétés par larbinisme et on toujours brillé par leur incompétence. Si ce que Badolo dénonce sur ce DG de société est vérifié, il doit être châtié à la hauteur de son forfait. Ces pratiques violent les dispositions du code du travail.

  • Le 16 janvier 2015 à 16:01, par DICKO En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Mr jean si tu n’as a dire tu ne participe au débat c’est juste une dénonciation qui devrait te faire réfléchir aux solutions mais comme tu es le neveu d’un DG voila... Sinon pour ton information Mr BADOLO a une très jolie femme,teint clair naturel marié légalement, religieusement et reste toujours un homme de droit et droit. il a toujours dénoncé les injustices, aidé a arrêter des malfrats quand il résidait au BF. DU COURAGE A OLIVIER CONTINUE LE CIEL TE PROTEGERA ET NOUS VIENDRA EN AIDE.

  • Le 16 janvier 2015 à 17:28, par reconnaissant En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Vraiment mr badolo je ne sait quoi vous dire mais je vous dit simplement merci pour ta belle analyse. Tu as dit haut ce que bon nombre de personnes pensent bas. Félicitation à vous et bonne continuation e n’oublie surtout pas de nous faire un retour encore merci !

  • Le 16 janvier 2015 à 20:38, par bab’s En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Mr Badolo nous fait cas d’un cancer qui a débuté depuis 2008 avec l’ arriver de ce mauvais économiste qui est Thertus Zongo avec sa vision limiter sur les vrais problèmes économiques et sociaux de notre pays .

    étant moi même victime de cette situation, mes camarades sont toujours venue vers moi pour qu’on trouve des solutions, j’ai les disais toujours que notre problème trouvera solution dans un ensemble global au niveau de l’État.
    Ces entreprises prennent appuie sur notre torchon de code de travail tailler pour faire plaisir à ces sociétés dont eux même sont les véritables patrons . sinon pas besoin d’être juriste ou économiste pour savoir que pour avoir un bon climat sociale dans une organisation il faut respecter cette banale équation :a travail égal salaire et avantages égal. c’est tout simplement une question de bon sens
    En plus ce qu’il faut ajouter est que plus souvent ,tu ne sais même avec quel niveau tu travail dans ces boites.

    merci a toi pour ce cout de gueule.

  • Le 17 janvier 2015 à 08:54, par compaore En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Je suis vraiment très émue d’avoir lue le message très sage et très vrai de M. BADOLO et aussi le commentaire très clair de KORO YAMYELE

  • Le 17 janvier 2015 à 11:49, par lehamas En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Monsieur BADOLO,toujours le même combattant intrépide ,lutter pour les autres ,lutter pour la justice , lutter et encore lutter.
    vous avez dénoncer l’esclavage moderne et sexuel sous nos cieux ,il y a des patrons qui ont même fait des chambres au dessus de l’immeuble ou ils font la sieste a midi avec " les benlinda" .si tu n’es pas capables de canapéciser pas de travail ,et si on te recrute pas de promotion.Une petite enquête pourra situer les faits ,et les aigris qui les contestent doivent être les auteurs ou complices véreux .
    he dieu vivement que nos autorités regardent de ce côté la ...pour l’emploi des jeunes .

  • Le 17 janvier 2015 à 20:53, par wenceslas En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Bonjour,
    Vous avez tout dit. j’ai été victime lors d’un recrutement a la sonaposte. car celle qui n’a meme pas composée a eu le poste. le second c’est a la cnss, car après le test, je me renseigne auprès d’une personne de la boite et ce dernier me fait savoir que c’est juste un recrutement de façade. car les admis sont déjà connu meme avant le test. A la maire de ouaga pareil. après toujours les tests, je vais a la recherche des infos et généralement, c’est toujours la meme chose. suis très deçu. vu que je suis un vrai croyant, je me console en disant que mon tour viendra un jour...

  • Le 21 janvier 2015 à 09:06, par L’Intélo En réponse à : Emplois des jeunes : Olivier Badolo dénonce certains critères dans les recrutements

    Toujours égal à lui-même sacré Oliver !!! Comme toi, j’ai appris cette formule de placement des employés. Parfaite caricature des agences de placement de vigiles qui perçoivent en moyenne 150 000 FCFA sur chaque agent et les rémunèrent en retour à 35 000 FCFA maximum. À l’instar des banques, des sociétés minières sont dans la même lancée. Pendant que l’on croit bien rémunérés les « Miniers », c’est tout autre chose de nos jours.
    Concernant les gos « Belinda » dont tu parles, c’est dommage mais le constat est cuisant. Dans le secret des dieux, j’ai ouïe dire que dans une banque de la place, lors d’une rencontre entre des caissières et leur responsable, ce dernier leur a exhorté à se mettre au travail afin de faire honneur à leur recommandant (ceux à cause de qui elles ont été recrutées). L’une d’entre elle a levé son doigt pour rétorquer qu’elle n’a pas été recrutée sur recommandation. Et au responsable de citer le nom de celui qui a été à l’origine de son « succès ». Plus besoin de compétences il me semble sous nos cieux !!! Raison pour laquelle nombreuses sont ces institutions qui se portent mal du fait des recrutements arrangés. Des caissières qui reçoivent mal les clients, des subalternes qui ne respectent pas la hiérarchie du fait d’avoir les faveurs des gourous, etc. Encore dommage mais c’est ainsi sous nos tropiques. C’est déjà un bon pas de dénoncer pour que ces gens là savent que nous savons…
    Courage Kôrô Oliver.
    Ton bon petit depuis Angré.

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