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Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

Publié le dimanche 11 janvier 2015 à 21h17min

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Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

Depuis 12 jours, l’année 2014 s’en est allée avec ses peines et ses joies ! Vive 2015, avec ses attentes et ses défis. Plaise au ciel qu’elle soit porteuse de plus de bien être, de démocratie et de liberté pour le monde, pour l’Afrique et pour notre cher Faso. Après les glorieuses des années 80, l’année 2014 a particulièrement projeté le Burkina Faso à la face du monde. Deux dates historiques, le jeudi 30 et le vendredi 31 octobre à jamais gravées dans l’itinéraire politique du Burkina Faso en lettres d’or et de sang des vaillants combattants de la liberté et de la démocratie. Deux jours au cours desquels, le peuple souverain du Burkina Faso a refusé et a dit NON de la plus belle et noble des manières !

Tantôt qualifiée de révolution, tantôt d’insurrection populaire, toujours est-il que, suite à ce mouvement salvateur, le vendredi 31 Octobre, dans l’après midi, une déclaration tomba : "Peuple du Burkina Faso, au regard de la situation socio-politique fortement dégradée et caractérisée par la persistance de troubles à l’ordre public, de pillages de biens publics et privés, de menaces de division de notre armée nationale, et dans le souci de préserver les acquis démocratiques ainsi que la paix sociale dans notre pays, j’ai décidé de mettre en œuvre l’article 43 de la Constitution.

Je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place immédiate d’une transition devant aboutir à des élections libres et transparentes dans un délai maximal de 90 jours…".

Par cette déclaration, son excellence Blaise COMPAORE venait de quitter le pouvoir et par la moins bonne des portes de sortie qu’avait suggérées la médiation avortée de son Excellence Jean-Baptiste OUEDRAOGO. Cela fait déjà deux lunes et 12 jours. Déjà deux lunes et 12 jours que son excellence Blaise COMPAORE se prévaut du titre de l’Ex-président du Faso. Pourtant il n’en est pas mort ! Il est bien vivant et sans handicap. Aussi, le soleil continue t-il toujours de se lever à l’Est et les Bobos n’ont pas changé de boisson préférée. A tous ceux qui croyaient l’homme indispensable, irremplaçable, le seul à mesure de gouverner au Burkina Faso, le peuple souverain a donné la preuve irréfutable qu’au tréfonds du plus obscure des précipices, une lumière radieuse est toujours susceptible de scintiller. Aimé Césaire dans le discours sur le colonialisme, disait qu’une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.

Depuis donc deux lune et 12 jours, les femmes et les hommes du Faso ont pris leur destin en main, en toute souveraineté, et se battent au quotidien pour relever le défit post Blaise COMPAORE. Une transition dite consensuelle et inclusive est en cours avec pour objectif principal, l’organisation parfaite, claire et limpide des élections de 2015 dont la plus attendue est la présidentielle. Dans moins de 12 mois, dans moins de 365 jours, le Burkina Faso devrait présenter à la face du monde, le visage d’un nouveau président démocratiquement bien élu. Le défi est de taille mais reste dans les limites du possible.

Quelles qualités ce futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

L’adage africain le dit si bien : "Si le fleuve se tord, que le crocodile se torde !". Le premier Ministre ZIDA l’a bien affirmé et le peuple souverain en a fait son refrain : "plus rien ne sera comme avant".

Comme plus rien ne devrait être comme avant, il doit aussi en être autrement pour le futur président du Faso. Le futur président du Faso doit être avant tout, un président normal ! Il ne doit être ni un Homme très fort pour écraser le peuple de tout son poids, ni un Homme très faible pour subir le dictat du peuple. Pour réussir cet équilibre, il lui faut des principaux atouts notamment une moralité irréprochable, des aptitudes conséquentes, des attitudes cohérentes et des institutions fortes pour bouclier. La théorie des hommes forts a montré ses limites ! Il lui faut surtout une force entièrement républicaine au service du peuple et une justice équitable accessible à tous. Il est bien connu que la force sans la justice n’est que tyrannie et la justice sans la force n’est qu’impuissance. Outillé de ces éléments, il usera des uns pour souvent ramener les gens à la raison, et des autres pour rester assez humain et en phase avec le peuple.

Dès lors qu’il est un président normal, il s’efforcera d’être un Homme vertueux, un Homme exemplaire, un Homme de parole, un Homme qui respecte ses engagements. Il est certain que le peule burkinabé sera de plus en plus exigeant sur le respect de la parole donnée et des promesses faites. L’ère des promesses sans suite sera révolue. S’ouvre l’ère de "ce qui est dit est dit et doit être fait et bien fait". Les choses ont changé au Faso. Les mentalités ont évolué. Les choses ont changé parce que, face à certaines situations, certains ont refusé de se taire et ont eu le courage et les moyens de l’assumer.

Finalement, la majorité a eu l’engagement définitif et chacun a été capable d’accepter le risque et l’angoisse pour défendre le bien suprême, la liberté, la justice, la démocratie. Cela a été possible parce que certains ont accepté de mourir pour que la vie des survivants garde un sens. Nous leur rendons hommages, ils ne sont pas morts pour rien. Norbert ZONGO disait que la vie d’un Homme ne devrait pas se mesurer en nombre d’années vécues mais en service rendu à son peuple. Tous ces sacrifices n’ont pas été vains.

Jusque là, le peuple héroïque du Faso savait fermer les yeux sans pour autant dormir. Il savait se taire sur certaines choses sans pour autant approuver. Poussé à bout, excédé, il a les yeux désormais tout ouverts et scrutera l’horizon à la recherche de la moindre faille des gouvernants. Du reste, deux ministres et un directeur général en ont déjà fait les frais ! Les membres du CNT sont actuellement dans le viseur et focalisent les débats en ce qui concerne leur salaire jugé exorbitant au regard du salaire du Burkinabé moyen et même du Burkinabé d’en haut. Pour rappel, le Foner d’un étudiant de l’Université de Ouagadougou est de 175 000 FCFA par an, soit 14 583,33 FCFA par mois, soit 486,11 FCFA par jour (nourriture, loyer, courant, eau, photocopies, chaussures à talon dur…). Un député du CNT a 1 778 000 FCFA par mois, soit 59 266,67 FCFA par jour, soit 2469,44 FCFA par heure. C’est l’équivalent du Foner mensuel d’environ 122 étudiants. Comparaison n’est pas raison, mais sachons raison garder ! C’est un déphasage complet. C’est aux antipodes de la réalité des masses laborieuses.

Le futur président devra donc être en phase avec le peuple. Il devra connaître les réalités et les aspirations du peuple. Il ne devra pas seulement se contenter de régner, il devra aussi et surtout gouverner. Il ne devra pas être un président absent, distant, lorgnant le peuple au lieu de le regarder en face, ne lui s’adressant que quand il n’a pas le choix et généralement à l’étranger et dans des presses étrangères. Il ne devra pas faire du silence, son moyen favori de communication. Ce président devra aussi permanemment avoir en tête qu’il ne sera élu qu’au plus pour deux mandats. C’est bien connu que la proximité entre le peuple et son président est inversement proportionnelle à sa durée au pouvoir. De ce fait, il doit être immunisé à vie contre la "long-régnite", la boulimie du pouvoir.

Le futur président du Faso, doit être à mesure de semer dans l’esprit de chaque Burkinabé, les graines de l’espoir, de l’intégrité et du sens de l’intérêt commun. Il doit faire en sorte que son mandat (ou ses deux mandats) soit porteur de l’espoir non seulement dans le présent mais aussi être appréhendé comme un tremplin vers l’avenir. Sans cette faculté de projection dans l’avenir, les projets avortent dans la tête tout comme un poussin sensé devenir un beau coq meurt dans l’œuf sans jamais éclore. C’est pourquoi, il est indispensable que tout citoyen ressente et entrevoit une ouverture non seulement dans le présent mais aussi dans l’avenir. C’est cela le défit ! Ouvrir le présent et l’avenir car le rétrécissement de l’avenir ruine le passé et dévalorise le présent. Dans ce cas, il n’ya plus d’espoir, tout mouvement ascendants vers l’avenir cesse, et aucune valeur, aucune force motrice n’est plus capable de propulser chacun au devant de soi. Alors, l’Homme se retrouve seulement à souffrir au point qu’il peut oublier de vivre. Alors là, il peut aussi lui arriver de cesser d’être humain et de descendre au rang de l’animal avec toute la violence et la barbarie pouvant en résulter. Le pire pour l’Homme, ce n’est pas de perdre sa vie, c’est de perdre sa raison de vivre, son espérance. Comme le disait André Kédros, ce qui distingue l’homme de la bête, ce n’est pas l’intelligence, c’est la faculté d’espérer. Il faut donc à tout prix, faire en sorte que l’Homme reste digne. C’est la meilleure des manières de le garder humain.

Le président nouveau genre, une fois localisé, repéré et identifié devrait être élu uniquement sur la base de ses qualités intrinsèques. Un président du Faso ne devrait plus être élu sur la base du riz gras, des teeshirts et des casquettes. Un président du Faso ne devrait plus être élu parce qu’il est Samo ou mossi, Peul ou Bobo, Bissa ou gourounsi… Que jamais, un président du Faso ne soit élu uniquement sur la base de son ethnie, de sa région ou de sa religion. Les seuls critères qui devront avoir droit de citer devraient être ses compétences, sa probité morale, la cohérence et la pertinence de son programme, sa vision. C’est la meilleure manière d’aller vers un Etat nation. Un Etat dans lequel l’équité et la justice ne seront pas des mots creux mais une réalité vécue et ressentie par tous les Burkinabé. Un président au service du peuple entier, un président de tous les Burkinabé et pas seulement au service d’un clan. Ce président du Faso devra être très regardant vis-à-vis de la jeunesse et des femmes, deux strates de notre société numériquement prédominantes mais majoritairement exclue de la gestion du pouvoir et des fruits de la croissance.

Si le futur président du Faso répond à un minimum de ces qualités, alors, le peuple du Faso, respectueux et respectable, en toute responsabilité, pourra mieux prendre son destin en main, en toute souveraineté pour un avenir radieux, pour la génération actuelle et les générations futures. Alors notre cher Faso, aura un bien précieux. Ce bien qui sauve chaque Homme de tous les autres et de soi même : la paix !

A chaque Burkinabé où qu’il soit, d’apporter sa pierre pour l’édification du Burkina nouveau et la consolidation des acquis.

La pharmacie citoyenne
Dr Issaka SONDE
Pharmacien
Tel : 00226 7026 61 12
Mail : issaksonde@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2015 à 21:59, par Capitaine Traoré En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Le futur président du Faso doit être un patriote qui n’a jamais détourné un franc du contribuable burkinabè

  • Le 11 janvier 2015 à 22:31, par YIRMOAGA En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Pas de qualités autres que ce que le peuple va exiger et faire son choix. Ceux qui vont tergiverser sur des qualités supposées sur des bases subjectives, on s’en fou. Le peuple saura apprécier au cours des choix. La polémique est pour ceux qui doutent.

  • Le 11 janvier 2015 à 23:46, par Invincible En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Bonjour Docteur !

    Je croyais que vous vouliez que le diagnostic soit participatif, mais la, sans laisser le patient ou a la limite ses accompagnants parler, vous finissez de tout dire. Bravo. Votre analyse pose un probleme que je souleve tout le temps dans mes commentaires et que le Moderateur du site refuse de publier. Des institutions fortes et des hommes forts, je prefere les institutions fortes parceque l’homme fort est ondoyant, divers, difficile a cerner et encore moins a prevoir. Combien de fois on a ete trahis en pleine bataille ? Meme si nous convenons que le President qu’il faut pour l’apres Transition est le candidat qui peut passer par les mailles des filtres dresses dans votre analyse, moi, je crois qu’il ne faut pas se limiter a l’homme. Maintenant que le Peuple souverain du Burkina Faso dirige le pays par procuration et qu’il tient pratiquement toutes les ficelles du pouvoir en main sauf les armes dont on se fiche pas mal, il est plus que necessaire de poser d’autres questions qui rendent votre question complete a savoir : (1) Quelles reformes institutionnelles mettre en place pour perenniser les acquis de la revolution populaire au sortir de la Transition afin de preserver le Burkina Faso des Bandits, des brigands politiques, des hyenes emportees par le souffle du Peuple en colere ?? (2) Pour que plus rien ne soit comme avant, quels sont les textes a reformer pour que la meritocratie reprenne vie au Faso et que les brillants fils du pays ne rasent pas les murs au detriment des mediocres qui sont nommes ou promu a tout hasard apres avoir lave et promene le chien de la petite soeur de ton President propre ? (4)Quelles reformes pour que le President vienne rendre compte de sa gestion a l’assemblee et que son action soit soumise au vote ? (4) comment donner force de defiance a ce vote afin qu’en cas de desapprobation au 2/3 par exemple, on puisse convoquer des elections generales anticipees ? (5) Quelles reformes pour exiger que le President depose son projet de nomination de gouvernement a l’Assemblee Nationale afin que chaque ministrable aille defendre son CV et sa Biographie devant l’Assemblee Nationale qui aura au prealable effectue des enquetes pour approuver ou exclure selon le cas ltoute personne proposee par le President ?

    En realite, ce n’est pas impossible. c’est realisable et c’est ce que le peuple est en train d’exiger aux gouvernants maintenant et qui a coute a la Transition 2 ministres, 1 DG et des emoluments haches a moitiee. Et comme on nous reproche d’etre des rucrates, ya pas de probleme. Il ya rue cratie parceque apres la fuite des "dieux", la rue s’est rendue compte qu’il n’y a pas d’institution qui soit debout. C’est pour cela que la rue a pris le relais pour jouer le role de sentinelle et veiller au grain. Mais le Peuple souverain que nous sommes devons passer la mains aux institutions qu’il faut mettre en place. Pour qu’elles fonctionnent correctement, il faut des lois. Des lois pour prendre le relais et assurer la continuite de l’expression de la volonte du Peuple. Ce Peuple dont le souffle de colere a fait fuire Maurice Yameogo (avec sous les ailes Hermann devenu Bandit aujourd’hui) a l’epoque de nos peres, et aujourd’hui Blaise Compaore. Ce Peuple qui est desormais forge et pret a balayer tout autre dirigent qui osera se mettre au travers de sa volonte.

    LE SUCCES OU L’ECHEC DE LA REVOLUTION DEVRA DONC SE MESURER A LA QUALITE DES REFORMES MISES EN PLACE POUR ACEUILIR LES NOUVEAUX DIRIGENTS DE L’APRES TRANSITION. PAR EXEMPLE FAIRE EN SORTE QU’AU FASO LA POLITIQUE SOIENT L’AFFAIRE DE CEUX QUI PEUVENT ET NON CEUX QUI VEULENT.

    Voila Docteur ma modeste contribution au diagnostic pour joindre l’utile a l’agreable : Le President qu’il faut + les Reformes institutionnelles qu’il faut.

  • Le 12 janvier 2015 à 01:23, par Le Croyant En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Entierement d’accord avec vous, Dr. Sonde. Je n’ajouterai que ceci : Le prochain President, son gouvernement et toutes les institutions nationales ne devraient pas seulement travailler a creer "un job pour les jeunes", mais devraient plutot leur creer l’opportunite de pouvoir s’affirmer. En effet, contrairement a ce que certains chantent, avoir du boulot n’est pas toujours suffisant, c’est l’opportunite qui doit etre offerte aux Burkinabe. Quelle est la difference entre les deux ? la reponse se trouve dans le fait que la plupart des Burkinabe qui disent travailler sont toujours dans la galere et loin d’avoir une opportunite d’envisager un avenir radieux ni eux memes, ni pour leurs enfants et famille.

  • Le 12 janvier 2015 à 09:54, par Président pur civil En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Finis les hommes en armes déguisé en civil au pouvoir en 2015. Depuis 1966 ces hommes en armes sont au pouvoir. Condition première, être civil.

  • Le 12 janvier 2015 à 11:52, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Merci Mon Dr SONDE et que DIEU vous bénisse et vous aide. Vous avez tout dit et rien à ajouter.

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 13 janvier 2015 à 06:10, par Zeba En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Je pense que les autorités de transition doivent supprimer les taxes sur la valeur ajouté (TVA ) sur les prêts que prennent les fonctionnaires pour réaliser leurs projets . Nous demandons la suppression pure et simple de cette taxe.

  • Le 13 janvier 2015 à 10:38, par bobo En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Bonjour tout est dit docteur mais kil soit un homme de peuple et non un corompu

  • Le 13 janvier 2015 à 14:14, par Elfi En réponse à : Election présidentielle de 2015 : Quelles qualités le futur président du Faso doit-il avoir pour répondre aux attentes des Burkinabè ?

    Complètement d’accord docteur SONDE pour votre analyse !

    Cependant, personnellement j’emploierais "devrait" et non "doit" car il s’agit d’un point de vue parmi d’autres.

    Enfin, ça pourrait être aussi "une présidente" si "les choses ont changé au Faso" et si "les mentalités ont évolué" comme vous le soulignez.

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