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Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

Publié le jeudi 1er janvier 2015 à 00h54min

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Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

La situation nationale née de l’entêtement de l’ ex- Président Blaise Compaoré à modifier la constitution de son pays pour rester au pouvoir, au- delà de ce que l’ Article 37 de la même constitution lui permet, aura révélé à la face du monde une armée de « journalistes » en ligne(de réserve) engagés qui ont surtout choisi la voie de la transparence, signant crânement leur billet de leur nom et souvent même, y apposant leur photo. Ce n’était pas un acte de narcissisme puisque cette transparence en rajoutait à l’insécurité contre leur personne dans une lutte où rien n’était clair, et sachant que le régime ne rigolait pas quand il s’agissait de conserver son pouvoir à tout prix.

C’est un acte politiquement chargé de signification : dire à la face de Blaise Compaoré que trop, c’est trop et que cette fois, il pouvait seulement faire deux choses, pas plus : laisser notre constitution en l’état ou nous tuer tous avant d’instaurer son royaume de Kosyam. Il ne pouvait vraiment faire plus. C’était là où l’homme a perdu le combat qu’il livrait contre son peuple. Mais depuis la chute du géant qui n’avait que des pieds d’argile, privé du socle du peuple qu’il était, on sent la baisse du mercure dans les journaux en ligne, et dans toute la presse écrite en général. Du moins, jusqu’à récemment, avec ce qui convient d’ appeler l’ Affaire Diéguimdé. Pourquoi ce « silence » ? Le Ministre Dieguimdé osera- t- il être l’homme qui mettra fin à ce joli modus vivendi ? Cette contribution tentera de répondre à ces questions.

Je souhaite une excellente Année 2015 au peuple combattant du Burkina Faso. Qu’elle se passe dans la santé, la paix et la joie, et que la flamme allumée pour une vraie démocratie ne faiblisse pas. J’ai une pensée pieuse en cette année finissante pour tous nos frères et sœurs qui sont tombés sur le champ de bataille et de l’honneur pour avoir espéré une société plus juste et plus démocratique. Ces jeunes avaient des rêves, et un jeune sans rêves n’est qu’ une momie animée. Que leurs proches directs et amis et connaissances trouvent le réconfort dans le sens hautement patriotique de leur engagement.

Si le peuple burkinabè peut vaquer librement à ses activités aujourd’hui, c’est grâce à leur sacrifice car sans eux, il est à parier qu’ on aurait passé la Noël avec quelques baluchons sur la tête (pour ceux qui auraient eu plus de chance), les yeux hagards, les cheveux ébouriffés au vent, le pas lourd et la peur au ventre, sur les chemins poussiéreux d’un exil incertain (Ouaga-la frontière, c’est vraiment loin) ; ou blottis les uns contre les autres quelque part dans une mosquée ou dans une église sous la supervision de la Croix- Rouge. Et ces images auraient fait le tour du monde pour encore renforcer cette image déséquilibrée et déshonorante de l’Afrique de la violence, des guerres, des famines, en somme de l’Afrique qui perd, du continent où rien ne va, où rien ne peut aller. Nous revenons de loin et nous ne saurons rendre grâce à Dieu assez pour ce gros cadeau qu’il nous a fait. Que l’on ait du tô ou du caviar, de l’eau plate, du dolo de mil ou du vin millésimé à table lors de ces fêtes de fin d’année, cela n’a aucune espèce d’importance. Soyons simplement heureux car nous avons déjà été comblés par la mansuétude du Tout- Puissant.

Pourquoi ce Silence : Une très bonne question qui mérite une tentative de réponse
Pourquoi ce silence donc depuis que nous avons terrassé Blaise Compaoré, comme si on s’était concertés ? Beaucoup d’internautes avec qui j’échangeais au plus fort de la crise créée par Blaise m’ont envoyé des messages où ils me posent personnellement cette question. Je suis à peu près certain que d’autres online freedom fighters (les internautes combattants de la liberté) ont été interpelés, chacun à son niveau, car une vraie chaîne de commandos invisibles travaillaient en symbiose avec les fantassins de la liberté, ceux que l’ « Homme Fort » pouvait voir directement sur le terrain. Pourquoi ce silence après tant d’énergie pour libérer notre pays qui était confisqué à travers un hold-up politique qui fermait les horizons à la jeunesse à n’en point finir ?

Pour ma part, je tente une réponse pour démystifier la théorie selon laquelle, morte la bête, mort le venin ; encore faut- il même se rassurer que la bête est morte et bien morte. On pourrait supposer que maintenant que Blaise est parti physiquement ; que les militaires ont finalement accepté de céder le pouvoir pour une transition civile (je félicite l’armée burkinabè pour avoir agi dans l’air du temps, étant donné que si c’était ailleurs, les militaires allaient garder le pouvoir que la pratique politique sous les tropiques a de facto consacrée comme la chose de la Grande Muette. Encore une fois de plus, donc, l’exemple burkinabè aura séduit) ; que les institutions sont en place et sont fonctionnelles, il n’y ait plus trop à s’en faire sous peine de paraître comme un rabat- joie, un trouble- fête, ou un morbide pessimiste poisseux.

Le silence, l’autre Nom de la parole en communication transactionnelle

Le silence peut paraître un moment gênant car Blaise Compaoré a régné pendant 27 longues années. Il est parti mais il a laissé un système en place qui agit toujours de façon subliminale en nous, sans que nous le sachions dans notre conscience claire, comme le software (disque mou) de notre mental à nous tous, sans exception. Nous n’allons pas nous flageller outre mesure car ce mental a été formaté pendant 27 ans par le même individu et son système. Le dé- formater ne saurait prendre juste une année. Le silence, cependant, pourrait donner l’impression que tout se passait comme si la lutte était finie, Blaise parti. On n’aurait que nos yeux pour pleurer si on se contentait de si peu. C’est maintenant même que la lourde tâche de détricoter tout ce que nous n’avons pas aimé de la nuit noire du règne de Blaise Compaoré commence puisqu’elle n’avait pas droit de cité sous l’ère Compaoré. Afin de libérer les horizons pour un développement durable. Evidemment, tout n’a pas été que négatif, mais les quelques éclaircies semblent avoir été plus accidentelles que dues à des choix politiques rigoureux, cohérents et raisonnés découlant d’ un projet de société avec des indicateurs et autres repères pour mesurer les jalons atteints pour le bien- être du peuple. L’environnement national se prête donc à l’expression plurielle de nos idées constructives, sans avoir peur d’être « fait et puis y a rien ».

Cependant, dans toute communication (par exemple, pédagogique ou politique), le silence est aussi porteur d’un sens que, respectivement, les enseignants dans le cadre de la classe, et les dirigeants dans le domaine politique, doivent savoir décrypter s’ils sont « malins », et ils le sont, en plus d’être même intelligents. Le wait- time ou temps d’attente, est pédagogique, ou simplement, il enrichit la transaction. Il permet à l’apprenant de murir sa question avant de lever sa main pour répondre à une question, et il permet aux hommes politiques qui viennent d’arriver au pouvoir et qui méritent la clémence du peuple pour cela de réfléchir aux implications de tout acte qu’ils voudraient poser, et cela, à tête reposée, sans avoir l’impression qu’ils ont le couteau à la gorge.

Dans un conte Igbo, l’aigle a envoyé son jeune aiglon pour piquer un poussin dans une basse-cour. Mission accomplie. De retour, Maman Aigle demande à son petit comment Mère Poule s’est comportée. Il lui dit qu’elle était dans tous ses états, a foncé sur lui, a battu des ailes, a caqueté, et a ameuté toute la basse-cour. Maman Aigle en conclut qu’il faut que, sans attendre, ils passent à table pour savourer ce plat délicat, et que rien ne sortira de rien. Un autre jour, elle l’envoie chercher un caneton. Au retour de celui-ci, elle demande encore à son petit comment a été la réaction de Maman Cane. Quand elle a entendu que la cane n’avait rien dit, rien fait, elle recommanda de retourner illico presto cette viande maudite qui allait leur rester au travers de la gorge s’ils s’entêtaient à l’avaler. Moralité : le silence n’est pas forcément synonyme d’acquiescement, ou à tout le moins, d’acquiescement total.

Le silence aussi peut parler plus fort que les mots. Nous ne voulons pas dire que l’action du gouvernement mérite d’être décriée sur les toits. Si d’aventure, nous avions l’impression que c’était le cas, nous ne serions pas allé du dos de la cuillère pour tirer la sonnette d’alarme, afin qu’il puisse exploiter nos griefs s’il les trouvait pertinents et s’ il le voulait. Il est de notre avis, toutefois, que le gouvernement avait simplement besoin d’une sorte de moratoire surveillé pour avoir la quiétude minimale, tout en respectant et en ayant peur du peuple, afin de déblayer le terrain parce que « plus rien ne sera comme avant », au- delà de la coquetterie de la formule.

Le pouvoir est bon. Il est même délicieux. Avouons- le. Et cela vaut pour tout le monde, quel que soit ce que l’’on voudra que vous croyiez. C’est pourquoi le pouvoir n’est jamais bien loin de la corruption. Cela a amené Lord Acton, historien et philosophe anglais du XIXème siècle, à postuler que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument. Ne pas gêner la transition par des sorties « intempestives », même justifiées, pour toute erreur que le gouvernement de transition commettrait nous éviterait surtout l’impression de vouloir faire du micro-management de l’action gouvernementale. Cette posture de silence donc est un comportement politiquement et socialement responsable. Le gouvernement civil de la transition et le CNT ont besoin de la sérénité pour travailler mais ils doivent avoir à l’esprit que le peuple veille au grain avec la rigueur d’un Cerbère, ce chien à plusieurs têtes (craint même par les dieux olympiens) qui garde les portes de l’Enfer pour que le mal et les malins qui y sont enfermés ne s’avisent pas de s’évader.

C’est le sens que personnellement nous donnons à notre « silence » qui n’est pas passif ; il est dynamique et constructif. En politique, au moins, le silence n’est pas l’absence de parole. Et le repos du combattant au front n’est ni défection ni capitulation mais participe d’une tactique qui doit toujours servir la stratégie. Dans le cas d’espèce, la stratégie, c’est comment amener la transition à bon port pour ouvrir la porte à des élections transparentes, libres et acceptées de tous. Si elle échoue, son échec sera l’échec du Président, du Premier Ministre et du CNT, mais il sera surtout la trahison de la jeunesse et du peuple. Tous ceux qui se sont fait connaître comme n’étant pas avec Blaise ont un intérêt particulier à ce que la transition réussisse, d’ abord, pour ne pas donner raison à Blaise que sans lui, le Burkina , c’est le chaos, et plus sérieusement alors, ils s’imaginent un peu ce qui aurait pu être leur sort si Blaise était sorti victorieux du pugilat qu’il a engagé avec le peuple et qu’il croyait par mauvaise appréciation gagner assis sur une chaise longue (décidément, « devant » n’a jamais été « maïs » en fait).

La plupart auraient été pendus haut et court ! D’ ailleurs, beaucoup ont pu déjà déjouer des tentatives d’assassinat (pas forcément avec le fusil). Ils ont dû leur salut à leur sixième sens et surtout à Dieu qui est le plus fort ; il ne suffit pas aux assassins de décider de la mort de quelqu’ un pour que la personne meure. Mes petits- fils, les Mossé, ont ce grand proverbe qui pousse au courage : "A Wend Naam pa kou, Naamb’ pa kou". Si Dieu n’a pas tué, le chef ne saurait tuer". On ne prend donc pas des risques si énormes pour s’arrêter en si bon chemin.

La Longue trêve des confiseurs, version burkinabè

Encore une fois, nous ne prétendons pas parler ici au nom de tous les combattants en ligne ni au nom de tous les combattants tous azimuts. Mais il est clair comme de l’eau de roche que c’est notre nombre (des combattants) qui a vraiment fait la différence car l’adversaire était débordé, surtout au regard de la tactique inattendue de la résistance avec les mains vides. Nous croyons que c’ est la trêve des confiseurs, version très originale burkinabè d’ un peuple qui se fâche lentement, se met debout comme un seul homme quand sa calebasse de tolérance est pleine, chasse un dictateur onctueux et tueur froid en un jour, s’ occupe de la « désorganisation » lui-même le lendemain comme s’ il s’ agissait d’ une kermesse ou d’ une surprise–party, en débarrassant la ville de toute trace de casse et le surlendemain, repart bonnement au boulot, vaque à ses activités quotidiennes banales, comme si tout ça ne s’ était agi que d’ un épiphénomène ; voilà - là la grandeur d’ un peuple, c’est ça la spécificité burkinabè, la vraie, pas cette spécificité archaïque et artificielle burkinabè made in Kosyam qu’ on voudrait inventer pour incruster des dictateurs au pouvoir.

Nous disions dans un de nos écrits que la Haute- Volta n’a pas accepté le parti unique en 1975 avec le MNR d’un Général et à un temps où ça ne choquait personne de louer le Père Fondateur de la Nation, le Timonier, le Génie du Sahel ou de la Forêt, à défaut de parler du Génie des Carpates (qui ne se trouvent pas en Afrique). Nous disions alors que Blaise se fourrait le doigt dans les deux yeux jusqu’ à se les pocher comme s’ il était un masochiste, en croyant que lui, un capitaine à la retraite pouvait imposer sa dictature sur le peuple patient et très poli de la Haute-Volta devenu Burkina Faso, là où un général de corps d’ armée a piteusement échoué, et cela, pendant le printemps des dictatures africaines paternalistes. Cela a valu à un Traoré Natchaba, dernier Président de l’ Assemblée Nationale de Eyadéma Père et l’ un des juristes du système, que les burkinabè, alors les voltaïques étaient des anarchistes. Il aura appris la belle leçon sur le tard en 2005, à la mort de Éyadéma Père, que les anarchistes n’étaient pas toujours ceux qu’il croyait.

Le silence, en ce qui nous concerne, c’ est pour permettre au gouvernement de transition de travailler sans avoir l’ impression qu’ on ne lui fait pas un minimum de confiance ; mais on reste vigilant, car en fait, on n’ a pas encore quitté l’ arène, on ne va même plus la quitter, surtout pas quand on a appris la leçon qu’ on ne meurt pas deux fois. Il est très dangereux de quitter une lutte quand on l’a entamée, et qu’on n’est pas sûr de l’ avoir achevée, et surtout, quand on sent que l’on est dans le mouvement, dans le sens du vent. Et il n’y a pas de bon vent pour qui ne sait pas où il va. Le peuple burkinabè sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas, et il sait qu’il a le vent en poupe. Même si sa politesse légendaire est souvent mal lue par certains pouvoirs qui ont perdu le « réseau » avec le peuple. Il faudrait que les dirigeants sachent comment corrompre ce peuple, puisque tout le monde est corruptible même si ce n’est pas avec la même "monnaie" ; ce peuple, il ne peut le corrompre qu’en faisant bien le bien, le juste, non seulement en souscrivant aux valeurs d’égalité qui peuvent ne pas toujours servir la justice sociale parce que mécanique, mais surtout aux valeurs d’équité ou idéalement, chacun doit être servi selon ses besoins humains minimum. Les jeunes qui ont donné leur poitrine frêle pour faire fuir l’ « Homme Fort » de Ouagadougou qui est allé défier Obama dans sa basse-cour ont déjà vu pire. Ils sont donc vaccinés.

Ils n’accepteront plus jamais que le sens de leur lutte soit dévoyée même par une armée, soit- elle la plus puissante du monde, ou par qui que ce soit. C’est ça, le peuple en mouvement. Tant qu’on se plaignait en solo du système de prédation et de déprédations de Blaise Compaoré, que ce soit sur le plan des vies humaines, de la justice (l’ injustice ?), des pillages économiques, des passe-droits, des consommations ostentatoires tape-à-l’oeil qui rendaient les pauvres encore moralement plus misérables parce qu’ ils devaient subir le supplice deTantale en plus de n’avoir pas le minimum, « devant », c’ était « maïs » pour le système. Mais dès que le peuple a commencé à ne plus être un agrégat d’individus spoliés et piétinés, larmoyant sur son sort, à prendre conscience de sa commune destinée, on a vu les murs subtils de la vaste prison du Burkina dont Blaise était le régisseur se craqueler. Acte Un.

Le peuple qui se reconnaît a commencé à s’organiser en menant colloques par-ci, symposia par- là, conférences en-deça, meetings au- delà, etc. Acte 2. Et Acte 3, ces actions apparemment éparses que le système Compaoré n’ avait pas vraiment prises au sérieux s’abreuvaient à la même veine de la résistance du peuple contre ce système inique et dangereux qui ne nous menait nulle part, du moins juste droit dans le mur, sinon dans un gouffre sans fond. Le peuple qui opérait au même diapason, s’est reconnu et a compris la science de sa misère et a décidé de secouer les chaînes qui le maintenaient dans l’obscurité. Et il a vu la lumière. Personne d’autre que lui ne pouvait le sauver de Blaise Compaoré et de son système.

Le printemps burkinabè, solidaire de l’ Interafricaine de l’ anti- Compaorose
Si le Printemps d’Octobre burkinabè peut donner une quelconque leçon à nos frères africains qui sont toujours en butte à leur Compaorose à eux, c’est la leçon que seuls, eux- mêmes devront se mobiliser, déployer les stratégies nécessaires spécifiques aux différents contextes historiques et sociopolitiques et culturels afin d’abattre les régimes-guinarous qui sucent le sang du peuple et qui n’en auront jamais assez. Et le peuple burkinabè, en retour, n’en sera que plus en sécurité, car chaque dictateur qui tombe, c’est un maillon fort dans la chaîne de l’Interafricaine Dictatoriale de moins. Vous comprendrez pourquoi des faux démocrates ont pleuré et nous ont boudés quand nous avons, à l’unanimité, renvoyé le faux démocrate du Faso et l’avons poussé à se bannir lui- même de notre communauté. Les faire partir de gré ou de force, ces cannibales politiques qui se nourrissent des enfants du peuple, est la seule alternative viable. Mais ils ont montré qu’ils ne partiront jamais de gré. Les « debbascheries »( pour faire allusion à tous les mics-macs qui ont entouré l’ accession grossière de Faure Eyadéma au pouvoir au Togo voisin « grâce » à « l’ expertise » d’ un professeur de droit français, ci- devant conseiller de Éyadéma Père) ont la vie dure car elles ont plusieurs manières de flouer le peuple. Le peuple devra donc travailler à ratisser large en jetant très loin son filet pour pêcher assez d’hommes dans le camp des « présidents à vie » en dépit ou à cause des « constitutions » afin de faire le surnombre. Il y a là donc un piège de taille à éviter.

Le piège du purisme révolutionnaire

Pour cela, il importe d’éviter le piège du purisme révolutionnaire qui est une vue de l’esprit. Je profite de l’occasion pour rendre hommage à tous ceux qui ont collaboré avec le régime de Blaise mais qui, à un certain moment, ont eu leur moment d’épiphanie et ont décidé de le larguer. Collaborer avec Blaise (ou peut- être plus exactement le servir parce que Blaise, ne connaissant que de façon notionnelle la dialectique, ne voyait pas en eux des collaborateurs puisqu’il a toujours estimé que c’est lui qui les a faits) n’était pas nécessairement à célébrer, ni n’était particulièrement méritoire. C’est le quitter qui l’est, et de façon univoque, sans ambigüité aucune. Car ce n’était pas facile. On ne quitte pas Blaise Compaoré comme on quitte un moulin. C’est lui qui te quitte, pas toi, même si la relation amoureuse est reconnue incestueuse, déviante, tyrannique et dégradante pour l’autre. Ils auraient toujours pu rester avec lui malgré les humiliations qu’il leur servait. D’ ailleurs, certains intellectuels qui ont fait la fierté des burkinabè par le passé sur le plan de leur expertise, sont restés, même si chacun a eu plus ou moins sa part d’humiliation.

Du reste, aucune révolution n’a réussi sans que des éléments qui ont servi l’ancien régime ne fassent dissidence. C’est ceux qui quittent sincèrement le régime anti- peuple pour rejoindre le camp du peuple qui fragilisent davantage la muraille de l’ancien camp, apportent une énergie renouvelée et une connaissance de l’intérieur (en droit des affaires, on parlerait de délit d’initié), rendant ainsi le peuple encore plus fort et plus courageux. La révolution qui réussit, rien qu’avec des « éléments purs », est contraire à la dialectique. C’est de la fiction. Bien entendu, les actes que ces éléments dissidents ont posés ou n’ont pas posés, quand il fallait les poser par le passé, ne sont pas dissouts pour autant. Il n’est pas question d’oublier ces actes que nous aurions eu à condamner. L’amnésie pour un peuple est aussi nuisible que l’immobilisme. Ces actes n’auront pas acquis une virginité morale qu’ils n’avaient pas, juste parce que les auteurs en auraient posé d’autres de plus acceptables par la suite.

Sous la Révolution d’août, Thomas Sankara disait que tout manquement à un principe révolutionnaire serait sanctionné comme il se doit, (indépendamment des actes héroïques que celui qui s’est rendu coupable aurait posés auparavant). C’était un appel du pied à toujours mieux faire, à ne pas croire que comme on a bien fait hier, on peut se permettre de se la couler douce aujourd’hui et ne rien faire même demain. C’est ainsi que celui qui aspire au changement qualitatif est un homme d’action (et partant un homme qui commet des fautes) apprendra à limiter ses fautes puisqu’il se remet perpétuellement en cause par l’ auto-réflexion. Nous avons tous besoin de reconquérir cette anxiété permanente à bien faire afin de ne pas dormir sur nos lauriers. Et la justice bien comprise est indépassable, afin que chacun soit mis en face de ses responsabilités.

D’où la nécessité d’ une Justice forte et humaine

Encore faut- il qu’une justice aseptisée soit mise sur pied afin que chacun puisse s’exprimer de façon contradictoire. Et qu’à la fin, le droit soit dit sans passion ni faiblesse, puis, que suive la purgation de la peine, s’il y a lieu, et le pardon après la réconciliation du bourreau avec sa victime, dans un processus de justice plus restaurative (porteuse donc de réconciliation) que rétributive (sèchement punitive), où le bourreau et la victime s’engagent dans une relation authentique de dialogue. Si tu as tué mon parent et que tu es reconnu pour cela, la justice rétributive peut te donner 30 ans de prison ou la prison à perpétuité ou même la mort. Mais, pour ta défense, tu peux refuser de parler, de partager les circonstances du crime, les mobiles, etc. On a beau te passer par les armes, cela ne me soulagera pas vraiment car tu n’auras rien appris de mes douleurs, de ce que je ressens en tant que je suis celui qui a été privé de l’amour de mon être cher et tu n’auras appris aucune leçon.

Revisitons la frustration de tout un peuple quand les Diawara et les Moussa Ngom qui ont dissipé des milliards de la CEAO ont été passés aux Tribunaux Populaires de la Révolution(TPR) en 1986 sous la Révolution. Comme stratégie de défense, ils ont refusé de parler. Ils ont été condamnés tout de même, mais cela nous a fait beaucoup mal, à nous Burkinabé à l’ époque. Nous ne sommes pas sortis soulagés d’un tel procès. La justice rétributive ne conduira pas au désarmement des cœurs, condition sine qua non du vrai pardon (qui n’est pas celui extorqué un 30 mars), de la réconciliation vraie.

Donc, que le pouvoir actuel ne se méprenne pas sur le sens du silence des citoyens en général et sur celui des online freedom fighters en particulier. Cela doit être perçu comme une alliance nouvelle pour que la coupe de cette alliance soit versée au profit de l’immense majorité, pour paraphraser les Saintes Écritures. Nous nous attendons, comme dans toute relation contractuelle, à ce que le pouvoir de la transition agisse de sorte à préserver les intérêts du peuple réel, celui qui s’est fait trouer la peau (passez- moi l’expression) afin qu’une aube nouvelle se lève sur le Burkina Faso.

Notre silence doit être vu comme un acte de bonne foi (bona fides) qui ne doit rien à la duplicité (males fides). Ce serait un grand gâchis, et pour le Burkina, et pour la jeunesse africaine, si la transition venait à trahir la Révolution d’octobre en déniant à la jeunesse les bénéfices dont le peuple attend de ce contrat social. Il ne reste même plus douze mois, c’est sûr, pour nettoyer les écuries d’Augias abandonnées à l’incurie sur 27 longues et douloureuses années. Nous attendons que les autorités de la Transition soient les Hercules qui vont dévier le cours de la rivière Styx sur le Faso pour le commencement de la nécessaire Opération Mana Mana (Opération Pays Propre) qui doit remettre notre pays sur les rails car les chantiers sont immenses.

Le CNT et le gouvernement de transition ne peuvent pas tout faire dans le temps qui leur est imparti mais ils seront jugés à l’aune des bases qu’ ils auront posées dans le cadre de la feuille de route qui leur a été assignée ; c’est cela surtout qui leur vaudra le brevet de satisfecit délivré par la cour du peuple qui n’ est pas un assemblage monolithique de juges « acquis », et donc, qui jugera sans complaisance, même si la transition a commencé avec des préjugés favorables du peuple.

Le gouvernement de la transition sera édifié s’il se pose toujours certaines questions avant de prendre une décision : « À qui profite cette décision ? » Quelle section du peuple gagne et quelle section perd ? Parce que dans toute décision qui sera prise, il y aura un winner et un loser, un gagnant et un perdant (la théorie des jeux à somme nulle s’applique ici). Quand on veut redresser les tares d’une société où l’injustice sociale était érigée en méthode de gouvernement, le win- win (gagnant- gagnant) n’est pas possible, il est impossible d’agir à équidistance de ceux qui avaient le vent en poupe et des autres qui étaient « les damnés de la terre ». S’il se pose ces petites questions, il pourra aussi anticiper sur la réaction du peuple. L’État ne gagnera pas en autorité si ses décisions sont fréquemment contestées par la rue, surtout quand cette rue croit détenir des éléments vérifiables sur ses incriminations. C’est embarrassant, tout de même.

Si dans l’ ensemble, il n’y a pas trop à redire quant au casting pour l’attelage gouvernemental tiré par le Premier Ministre Zida, ce sont les quelques chevaux cagneux comme Mr. Adama Sagnon et Mr. Diéguimdé Moumouni qui nous intéressent. On s’en fout du chien qui mord la chèvre. C’est la chèvre qui mord le chien qui crée l’événement. Si Mr. Sagnon a eu une lumière tardive et s’est rangé pour ne pas gêner la transition, Mr. Diéguimdé, quant à lui, fait de la résistance, mais il est dans une mauvaise passe et il passera à la casserole parce que nul ne doit oublier de sitôt l’origine de ce nouveau pouvoir. C’est le peuple qui est allé au beau milieu des abeilles pour chercher son pouvoir. Il n’aura peur d’aucune mouche qui voudra le narguer. Et c’est un peuple responsable qui a le sens de la mesure et qui n’abuse pas de sa « raison ». Il l’a prouvé à suffisance.

Mr. Diéguimdé, il faut quitter la table quand l’honneur est desservi

Comme dit plus haut, la rue va saper l’autorité de l’État, mais la réaction de la rue n’est que l’effet, pas l’agent causal. Nous voulons réaffirmer ici que nous avons chassé Blaise Compaoré de haute lutte, par la rue et ce n’est pas aujourd’hui, si on veut être honnête, qu’on va condamner ce qui a mis Kafando et Zida là où ils sont. Il suffit simplement de ne pas provoquer la rue. Il paraît que les mêmes causes produisent les mêmes réactions. J’ai foi que si la transition ne marche pas sur les sentiers battus de la 4ème République, notre traversée d’un an sera calme. Il suffit de rester à l’écoute des populations et des jeunes qui savent qu’il ne faut rien exagérer. L’enfant fait des crises de nerfs souvent pour exprimer un mal qu’il ressent. Il faut savoir l’écouter, afin de traiter le mal à sa racine ; ainsi nous éviterons les convulsions de ce genre.

C’est sur cette base que nous demandons humblement au gouvernement de démettre immédiatement sans attendre le Ministre Diéguimdé Moumouni qui sera toujours un boulet qu’il traîne au pied. La plaie a assez suppuré. S’il le fait, il aura vraiment compris que notre silence, et sûrement le silence de milliers de Burkinabè, est ce silence bienveillant mais vigilant. On lui reproche assez de choses, à ce monsieur. Si nous comprenons l’ anglais, et nous croyons le comprendre assez bien puisque nous l’ utilisons comme langue d’ instruction dans un pays anglophone, il a été condamné à quatre mois et demi de prison après avoir plaidé coupable, c’est très important, et il a fait appel pour ne pas subir la dure loi de l’expulion pour des non américains qui commettent des crimes (Mr. Diéguimdé sait qu’ il a commis « a felony » et il sait ce que cela veut dire aux USA où c’est très sérieux). Après avoir commis « a felony », on est presqu’exclu de la plupart des boulots, pas seulement les postes sensibles. Et même si l’intéressé considère que ce n’est pas bien grave parce qu’au Burkina on nomme des voleurs et décore des paresseux, qu’il sache que la femme de César doit être au- dessus de tout soupçon dans cette transition et que la Charte de la dite transition en son Article 15 ne saurait s’accommoder de repris de justice. Ce n’est pas honorable.

Aucune justification ne pourra vous sauver, Monsieur Diéguimdé, et si vous voulez que la trêve des confiseurs à la sauce burkinabè se poursuive plus longtemps, rendez le tablier même si vous estimez que la clameur publique a tort. Vous allez enlever une grosse épine du pied du chef de gouvernement qui ne doit pas être à l’aise pour gérer une telle situation. Parce qu’après tout, il lui incombe en premier lieu la tâche de choisir des hommes probes au- dessus de tout soupçon. Personne ne peut gagner contre son peuple. Plus vous insistez à rester, plus la méfiance grandira, et la défiance avec. Ne nous dites pas qu’on en veut à votre personne. Le gouvernement compte 26 membres. Pourquoi c’est juste vous et Mr. Sagnon qui a été suffisamment intelligent en acceptant le verdict de l’histoire. C’est comme ça.

Quand on est jeune cadre, on est pressé, on veut avoir accès aux ressources, et au plus vite, et finalement on se brûle la bouche avant que le vrai manger n’arrive. Cet argument ne volera pas très haut, Mr. Diéguimdé. A l’en croire, le Président Kafando a construit sa villa sur près de trente ans. D’où nous vient que des jeunes cadres veuillent construire des duplex en un an de service ? Pourquoi se hâter tant ? Avons-nous oublié que la route est longue mais que la vie courte ? Où est la gloire et la joie même d’avoir fait un effort ? Nous sommes tombés très bas, car nous ne pouvons même pas apprécier à leur juste valeur ces biens que l’on accumule. Ils n’auront pas d’histoire à nous raconter et on les trouvera bien fades.

Monsieur le Président, s’il est vrai que Mr. le Ministre a fait une route pour que vous alliez dans votre champ personnel, il vous a bien piégé. Mr. le Premier Ministre, s’il a aménagé les voies autour de l’église que vous fréquentez dans un état où la séparation de l’Église, de la Mosquée et du Tenkugri ne fait pas l’objet de débat, il ne vous a pas rendu service. Il est vrai que ces routes, quand viendra 2016 et que vous devrez quitter le pouvoir qui n’est que de transition, vous ne pourrez pas les enlever. Ces routes, donc, restent le patrimoine de l’État mais c’est de la très mauvaise gouvernance. Et surtout, en toute chose, c’est l’esprit qui compte. Quel pouvait être l’esprit de Mr. Diéguimdé ? Si Diéguimdé prend sur lui la responsabilité de vous faire ses libéralités comme si l’argent du contribuable était son argent à lui au point qu’il puisse faire des investissements pour des motifs qui n’entrent pas dans le cadre de vos fonctions, il doit avoir sa petite idée quelque part. Qu’est-ce qu’il gagne dans cette « gentillesse » ? Il ne pourra pas nous convaincre qu’il l’a fait sans arrière-pensée.

Quelqu’ un nous a rappelé sur Lefaso.net que le Général Lamizana regrettait que les dignitaires de la 1ère République n’aient pas compris que la Haute-Volta est un pays pauvre et dans un pays pauvre, il faut savoir ordonner ses priorités. La jeunesse qui a des attentes fortes, ce qui l’a dopée à affronter des commandos armés de chars et d’auto-mitrailleuses, ne l’a pas fait pour que plus ça change, plus ce soit la même chose. Ces pratiques du ministre ne sont en rien différentes des pratiques patrimonialistes qui avaient cours sous « l’ancien régime ». La jeunesse et le peuple en général ont raison de ne pas être contents. Touchons du bois que vous n’allez pas entamer le capital de confiance que vous avez mobilisée, et cela malgré vous.

Que le Ministre Diéguimdé sache quitter la table quand l’honneur est desservi. Et si sa fibre morale n’est pas assez étoffée pour qu’il démissionne de lui- même, il faudra que le Premier Ministre prenne ses responsabilités. Il a dû le nommer sans être au courant de son passé mais il devra assumer. Cyniquement, disons-le que c’était à lui de le savoir. L’erreur est humaine, mais il en est responsable. Maintenant, si votre bras gauche a péché, il faut le couper, Monsieur le Premier Ministre. N’attendez pas qu’il gangrène tout le corps (social). Parce que le bras de fer est déjà engagé et il partira, Diéguimdé, de gré comme de force, parce que fort de l’Article 15 de la Charte de la transition, il y a là une base légale pour contester sa présence dans le gouvernement de transition. Son mémoire en défense n’a pas convaincu.

Le cas Diéguimdé est porteur d’un grand incendie dont personne n’a besoin pour cette transition qui nous est chère et qui est chère à tous les peuples africains qui y voient une lueur de libération d’un continent meurtri par des dictateurs, champions en tripatouillage des constitutions populaires. L’expérience burkinabè est si belle que nous n’ avons pas le droit de la flétrir avec des individus qui polarisent tant. Mr. Diéguimdé a déjà suffisamment fait du mal à notre transition de par sa présence dans ce gouvernement de transition et de par ses premiers actes posés au Ministère des Infrastructures et du Désenclavement. Nous serions assez cons d’attendre qu’il en pose d’autres, comme si ce que nous voyons déjà et, excusez- nous du peu, le peu que nous connaissons de son track record (antécédents), comme si ces choses-là n’étaient pas suffisamment sujettes à caution. Chers travailleurs de ce ministère-clé où la route du développement passe par le développement de la route, nous sommes personnellement avec vous de cœur et d’esprit. Votre combat est légitime. Mr. Diéguimdé risque de mettre fin à la longue trêve des confiseurs burkinabè, et ce serait bien dommage.

(1) L’expression a évolué à partir de la Trêve de Dieu au 13ème siècle où l’église catholique exigeait que les combats entre troupes ennemies soient suspendus dans pendant l’Avent, à la Noël. Aujourd’hui, elle est utilisée pour parler de la trêve dans les activités politiques et sur le front social vers la fin de l’année, trêve pendant laquelle les marchands font bien leur commerce.

Touorizou Hervé Somé, Ph. D.
Sociologie de l’Éducation/Éducation Internationale Comparée
Maître de Conférences (Associate Professor)
Ripon College, Wisconsin États- Unis
burkindi@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 31 décembre 2014 à 07:30, par zabado En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    DIGUEMDE LE BON MOAGA FUIT LES CRITIQUES.QU’EST CE QUE TU ATTENDS ?
    PARDON AIS LE COURAGE DE DEMISSIONNER.

  • Le 31 décembre 2014 à 08:35, par babash En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    analyse logique mon grand frere.ce mr veut ns faire perdre du temps

  • Le 31 décembre 2014 à 09:05 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    S’il vous plait. Maintenant que Blaise est parti, il faut lui laisser en paix et occuper vous de la transition.

  • Le 31 décembre 2014 à 10:28, par Vigile de la Patrie En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    Voilà qui est bien dit. La récréation n’a que trop durée. Plus M. ZIDA, trainera les pieds et plus il perdra en crédibilité car à ce rythme, c’est comme s’il l’a appelé au gouvernement en toute connaissance de cause. Ne dit-on pas que qui se ressemble s’assemble ? Il se rend ainsi complice et c’est comme s’il était entrain de narguer le peuple grâce à qui il est sorti de l’ombre de son patron Blaise COMPAORE.

  • Le 31 décembre 2014 à 11:10, par Invincible En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    Je voudrais rectifier le Tir sinon le Titre de l’ecrit en ces termes : « Zida veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ? ». J’accuse Zida aujourd’hui et demain pour qu’il sache et sache bien que comme tous les acteurs de cette transition, il n’a ete elu par aucun parti politique sinon le peuple burkinabe. Ce peuple burkinabe qui a chasse Blaise compoare et sa bande de la table ou les tous les Transitionnistes sont en train de souper grassement et tranquillement. Djigemde refuse de partir mais ne s’est pas autoproclame ministre. Il n’a pas parachute mais quelqu’un est aller le chercher et ainsi il est passe de l’ombre a la lumiere. Et ce quelqu’un ce n’est personne sinon Zida. Et si Djiguemde s’entete publiquement, c’est que Zida se moque de ce que le peuple reproche a ce Djiguemde. Il ya un proverbe qui dit chez nous que : « si tu entend une grenouille croasser, dans l’eau c’est qu’elle a les pattes solidement appuyees sur un morceau de bois ». Et ce morceau de bois se trouve etre Zida.

    ZIDA, quand le peuple avait accepte de te remettre le pouvoir a la place de la Revolution, Moumouni n’etait pas la. On ne le connaissait meme pas. Si tu refuse de le lacher tu vas te noyer avec lui. Car s’il refuse de partir, tu DOIS le demettre de ses fonctions immediatement. Et il devra d’ailleurs presenter ses excuses et demander pardon au peuple pour cette usurpation qui rallonge a sa charge la liste des manquements qui devraient l’eloigner definitivement de la scene politique et des hauts postes de responsabilite du pays. Si tu refuse de le demettre, c’est a toi que le peuple demandera gentillement de re-venir a la Place de la Revolution lui remettre le pouvoir qu’il t’a confie un matin d’Octobre. Ce meme soufle du peuple qui a balaye Blaise apres 27 ans de pouvoir, nous l’avons toujours, nous ne l’avons pas perdu. Nous pouvons le souffler a tout moment. Les gens se sont calme pour voir comment de ton poste de President a celui de premier ministre tu allais faire mieux pour le peuple. Mais la, si tu n’agis pas, le peuple va agir.
    Plus rien ne sera comme avant. Plus rien. Rien.

    Merci

  • Le 31 décembre 2014 à 11:41, par Aly En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    Merci Hervé, mon frère.

    Cette « trêve » relève de la stratégie pour laisser le temps aux autorités de la Transition de prendre leurs marques afin que nous puissions les juger à l’acte et non au faciès, encore moins aux rumeurs de radio kankan. Mais il se trouve que de plus en plus, il y a trop de variables que l’on voudrait nous imposer comme des impondérables de la politique. Le peuple est mûr, mature et suffisamment avisé, après 27 longues années noires faites d’assassinats, de spoliation, de voles, d’escroqueries politiques, d’intimidation, de menaces, de brimades de toutes sortes, commis par Blaise et ses compagnons, depuis le Front Populaire jusqu’à leur GIE-CDP en passant par une certaine ODP/MT.
C’est vrai, tu l’as si bien dit, il faut au PM encore plus de rigueur dans le choix des hommes devant figurer aux devants de la scène publique dans le Burkina Nouveau, car la comédie de Blaise et de ses compagnons des 27 ans a aiguisé notre vigilance, tant nous avons accusé les coups et souffert la douleur qui demeure encore vive.
Trop de saletés des allées du pouvoir Compaoré encombrent encore les rues pourtant bien balayées par le Peuple, au propre comme au figuré. Le drame de cette révolution inachevée est que les autorités actuelles, en l’occurrence le Président intérimaire, mais surtout le Premier Ministre, prononcent des phrases qui emportent l’acclamation et l’adhésion populaire sans pour autant les traduire effectivement dans les faits. ce qui donne du poils de la bête à certains qui croient ainsi pouvoir de sitôt revenir narguer le Peuple, s’ils ne le font pas déjà.
C’est pourquoi, la Justice tant attendue devra vivre son temps et pleinement, en convoquant devant le Tribunal du Peuple Tous ceux qui ont quelque « déballages » à faire, puisqu’ils l’ont promis eux-mêmes.
Je l’ai déjà dit et je le repère, cette Transition réussira avec notre accompagnement à tous, COMBATTANTS DE LA LIBERTE, DE LA DEMOCRATIE Et DE L’ALTERNANCE QUE NOUS SOMMES. Elle échouera si nous nous taisons, si nous restons passifs, sourds, aveugles et muets. Mais pouvons-nous vraiment l’être ? Comme le disait si bien Sun Yat Sen, dans son remarquable livre sur « L’art de la Guerre », le Combattant qui observe une trêve au moment des combats, non seulement il se suicide, mais il est un traître parce qu’il offre ses camardes à l’ennemi. Toi et moi avions échangé quelque temps, au temps fort de la crise, et nous étions très nombreux à nous engager sur plusieurs fronts car l’ennemi était multiforme et disparate. Mais au finish, nous l’avons vaincu, par la Grâce du Tout Puissant, pour emprunter aux hommes de Dieu, cette formule de remerciement du Saint Père.
Mais la fuite de Blaise en plein jour ne signifie pas pour autant que le combat est terminé. Notre combat n’était pas dirigé seulement contre Blaise. Il l’était et il reste dirigé contre tout ceux qui l’ont accompagné, conseillé et participé à la foire à l’enrichissement illicite et qui refusent toujours d’admettre qu’ils sont disqualifiés pour gérer encore ce pays, tant qu’ils n’auront pas dansé le Tango de la Justice, car il y a eu trop de cadavres pendant ces 27 longues années que le seul placard de Blaise ne peut contenir ; il y a eu trop de richesses incomprises, inexpliquées et inexplicables dans un pays pauvre comme le Burkina Faso ; il y a eu trop de scandales dont les étalons de mesures suffisent à eux seuls pour donner le bonheur à de nombreuses familles ; En sommes, beaucoup d’hommes politiques qui prétendent encore jouer les premiers rôles doivent trop de choses au Peuple martyr du Burkina et singulièrement à sa Jeunesse.
Le Puritanisme n’existe pas en politique, certes, à moins d’être naïf, mais nous avons besoins d’étalonner les qualités morales des prétendants au trône à l’aune des convenances sociales qui fondent toute confiance et en l’occurrence celle confiance en nos dirigeants, qu’ils soient actuels ou de l’après Transition. Car trop d’escrocs de tout poils ont pendant longtemps revêtu les habits de la haute fonction de notre pays pour s’adonner à toutes sortes d’actes répréhensibles. Mais que les uns et les autres se ressaisissent et regarde la réalité en face : Le Burkina Faso de l’après octobre 2014 est différent de ce pays où ils leur était loisible de s’adonner à tout. PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT ! Merci Camarade ZIDA pour cette formule-slogan. Elle est belle et dans la forme et dans le fond. En effet, que personne ne se méprenne, nous parlerons, nous dirons ce que nous savons sur les uns et les autres, sans faire de la délation, sans haine, sans vengeance, mais simplement par devoir d’alerte, de vigilance, de veille, en sentinelles de la République. Les menaces ne nous disent plus rien et elles nous encouragent à fouiller davantage. Le silence, il nous appelle à changer de fusils d’épaule. Les injures, elles roulent sur notre carapace aguerrie des profanations venant de militants alimentaires dont le seul mobile d’adhésion à un parti est de collecter les miettes distribuées par leurs employeurs de voleurs.
Nous disons et nous répétons au camarade ZIDA de nettoyer les écuries d’Augias de toutes ces saletés vieilles de 27 annéess de sauvagerie, de barbarie, d’escroquerie politique, de pillage, de vole, de clientélisme, de clanisme, et j’en passe.

    C’est pourquoi, après ces quelques jours de silence, cette autre forme de communication, il nous revient de nous impliquer vivement dans les futures campagnes électorales afin de faire en sorte que toutes ces pourritures relevant du système Compaoré, et qui doivent des comptes au Peuple, ne se revêtent encore des habits de la haute fonction de notre administration pour échapper à la Justice du Peuple. Nous devons donc nous mobiliser et apporter notre contribution avant que ne survienne cette autre forfaiture.Certains ont promis des "déballages". Nous avons le devoir d’y contribuer sincèrement, sans céder à la délation, ni à la haine, encore moins à la vengeance, qui n’ont jamais rien construit de beau et de durable. Dans ce sens et dans cette même dynamique, je salue une fois de plus les CiBal qui ont apporté un appui de taille aux Travailleurs du Ministère indument occupé par M. Moumouni, si tant est que ce qui est dit est vrai. Le combat de ces travailleurs est celui du Peuple. Ils le mènent au nom du Peuple et pour le Peuple.
    La rue ne peut pas gouverner, ceci est une lapalissade. Mais la rue tient à aider les autorités de la Transition à accomplir la mission à elles confiée par le Peuple, dans le respect des clauses convenues, en l’occurrence l’art. 15 de la Charte.
    Je le rappelle encore, NUL N’A INTERET A NUIRE A CETTE TRANSITION. Ceci étant, nul n’a aussi intérêt à ce que les instances de cette Transition soient noyautées par des individus qui ne répondent pas aux critères exigés. Sinon, les autorités de la Transition, et partant la Transition elle-même, ne seront qu’un leurre et une autre escroquerie politique, comme l’ont fait Blaise et ses plus proches collaborateurs pendant 27 ans.
    C’est pourquoi NOUS DEVONS VEILLER, ÊTRE VIGILANTS ET ALERTER, S’IL LE FAUT, AU NOM DU PEUPLE ET POUR LE PEUPLE.
    Merci encore à toi mon frère, de nous le rappeler.

  • Le 31 décembre 2014 à 13:19 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    Intervenant N°3, vous n’avez rien compris du texte. Le silence est mieux que certaines paroles. Si c’est parce que vous avez trop de temps apprenez par exemple un peu de grammaire et de conjugaison. Merçi

  • Le 31 décembre 2014 à 15:54, par Amadoum En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Article bien ecrit !
    La pause dont vous parlez doit etre proportionnelle a la duree du mandat de la transition et la qualite des actions. Le wait time dont vous parlez en est la preuve. Dans une classe qui dure 1 heure, le wait time est en terme de secondes ou de minutes. Avec un mandat de 12 mois, de combien de temps ces gens ont-ils besoin ? Ils ont deja accompli 2 mois de travail. Mieux, si pendant le wait time la reponse qui est en train d’etre avancee est totalement hors sujet, une intervention est necessaire.

  • Le 31 décembre 2014 à 15:55, par Wendraabo En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Merci pour cette brillante analyse. Le silence actuel ne doit pas être interprété comme une faiblesse ou un manque de vigilance. Cela fait maintenant plusieurs nominations ou décisions polémiques, si bien que l’on se demande si ce sont des erreurs ou des provocations.
    ZIDA doit savoir qu’il n’a aucune espèce de légitimité du peuple, sinon un heureux concours de circonstances. Je ne parle même pas de KAFANDO qui semble être aux abonnes absents, après quelques promesses sans suite.
    Le problème n’est plus Djiguemde , mais bien ZIDA lui même, qui va de bras de fer en bras de fer avec le peuple.

  • Le 31 décembre 2014 à 16:13, par de l’ordre En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Finalement le peuple sera juge de tout et plus de juge. L’autorité de l’Etat sera perdu si ça continue comme ça. Blaise est parti mes les cadre institutionnel de revendication sont la. Sarkosy en France n’a pas forcement les mains blanches mais est-ce qu’il n’a pas été président et postule à la présidentielle actuellement même s’il a des dossiers en court à la justice. Les tractation se font dans un cadre organiser et mis en place pour ça. Sortir et vouloir marcher à tout prix c’est nié les acquis institutionnel en la matière. La gendarmerie a saisie l’affaire pour analyser les preuves. Pour vous un prisonnier n’est plus un être humain. Le president Kenyan n’a t-il pas été appelé à la barre au CPI pendant son exercice. Mais il est rentré dans son pays et il reste toujours presidtent même s’il peut répondre après. Blaise a pris des milliards du Faso dans toute coupure. Vous êtes à combien de kilomettre de la Cote d’Ivoire, allez marcher labas pour qu’on l’extrade au Faso. L’insurrection ne veut pas dire désordre, ça ne veut pas dire le non droit. Même si on goudronnait devant chez le président. Après son passage est-ce qu’on plie le goudron ? C’est au bonheur d’autre passager qui sont voisin avec Lui. Tous ceux qui vont prendre cette route son Burkinabé. Dites moi que si on met le goudron menant à l’église du PM Zida que les boudistes, les musulman, les athées, les feticheurs, les framaçons, les illuminatis ne vont pas passé sur cette et que c’est exclusif au PM. Si ce n’était pas labas ce sera ailleurs. Blaise a fait son zoo à Ziniaré vous avez dit mot à l’époque. Si vous voulez le strict, dites à tous les directeur de partir à pied à la maison ou de faire les cours du service à pied. Car la voiture de service du DG ou du directeur c’est pas l’argent de son portefeuil c’est l’argent du contribuable.Parce que dans un service la voiture du service est laissé au privilège du patron de service. Oubien ? Même si la voiture fera autre fonction. Ou est le problème d’honorer le Chef du Gouvernement au bonheur de ses voisins et de tous les riverain de son église, musulman, boudistes, feticheurs et tous. A quoi ça vous sert d’exposer le BF à la face du monde.
    Blaise est parti mais le respect des institutions reste.
    Ce sont les voleurs que vous cherchez, je crois qu’il y’a un qui est parti avec des sacs et des sacs d’argent sous vos yeux et vous savez. Marchez jusqu’à Yamoussokro pour réclamer le rapatriment de l’argent. Ne demandez pas Au PM Zida. Allez vous même. Pourquoi vous dites à Zida de geler les comptes. Vous connaissez les nom des banques allez marchez devant ces banques. Tantôt vous demandez au PM tantôt c’est vous même qui prenez les decisions. On est ou. Rentrez chez vous.
    ce Ministre ne doit pas bouger. Par principe du respect des institutions.
    Reflechissez !!!!!!
    Le PM Zida n’est pas votre camarade.
    Attention

  • Le 31 décembre 2014 à 16:17, par Domebera Thomson Somda En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1)burkinabè ?

    Merci ,mon kôrô. C’est toujours un vrai plaisir pour moi de lire tes contributions sur la toile. Le sieur Dieguimdé nous fait perdre du temps et de l’energie avec toutes les casseroles qu’ il traine derriere lui. S’il lui restait encore un peu de dignité, I’ll aurait demissionné de lui- meme pour eviter toute la honte qu’ il fait subir a sa famille et/ ou proches.

  • Le 31 décembre 2014 à 16:29, par maxwell2 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Le problème c’est zida. Qu’il prenne ses responsabilités en limogeant ce delinquant de moumouni. Sinon nous allons demander le depart de tout le gourvement. Deux ministres plus le conseiller spécial(abdoulaye soma) de zida décrié. C’est trop d’erreurs pour zida. C’est de l’incompétence notoire, donc zida ne merite pas son poste

  • Le 31 décembre 2014 à 16:33, par llllll En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la Longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Attention. Le PM Zida n’est pas votre camarade de rue. La rue a été necessaire pour marcher pour faire partir Blaise. Après son depart le pays n’est pas une jungle. L’état de droit est la et les institutions sont la. Sarkosy en France est passé devant la justice pour affaire floue le concernant. est-ce que cela empêche qu’il soit le president de son Parti et qu’il postule comme tout français au presidentiel ? Est-ce qu’il y’a pas dans son parti des gens plus clean que lui. La prison n’est pas une fin de vie !!!!
    Il faut se réjouir que quelqu’un ayant quitté la prison puisse encore rendre service à la société à telle hauteur.
    Vous cherchez les voleurs et vous n’êtes pas juste. Est-ce que le Balai citoyen ne sait pas ou Blaise se trouve. Est-ce que le balais Citoyen ne sait pas qu’il a amener des milliard labas appartenant au Faso. Vous avez la possibilité de partir à Yamoussokro demander son extradition non ! Les voleurs sont la et vous vous acharnez sur une personne pour le salir. Combien parmi vous avez de salle passé que si on mettait en ligne vous allez cesser de faire le bookan !!!!
    Même si si vous avez la verité il y’a un carde organisé mis en place pour ça. Le PM n’est pas votre camarade. Il faut le respecter. Si vous continué ainsi alors qu’on déclare que tout le Burkina Faso est le gouvernement.
    Le balai citoyen doit apprendre les demarches institutionnel. ce n’est ps Zida qui a été le problème c’est Blaise. Ne faite pas porter à Zida les choses de Blaise.
    Evitez le desordre.
    Smok je te respecte mais il ne faut pas sortir pour sortir. La verité est une chose, son cardre de revendication est aussi une autre chose !!!!!!!
    Insurection n’est pas égale à désordre.
    L’insurection se fait pour un temps comme ouvrir une parenthèse et elle se ferme pour continuer comme on ferme la parenthèse pour continuer une phrase.
    J’ai le droit au respect, au respect de l’image de mon pays et de vous aussi partout ou nous sommes. La rue n’est pas le gouvernement.
    je le repète le PM Zida n’est pas votre camarade au sens terre à terre je veux dire.
    Vous lui devez du respect que ça plaise ou non et que la voie institutionnelle de résolution de crise démontre plus notre maturité.

  • Le 31 décembre 2014 à 17:28, par Ladji Gnounga En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    @#13, vous avez tchatcher beaucoup mais vous avez dit une verite. Le PM n’est pas notre camarade. Un produit du RSP ne peut pas etre notre camarade. C’est le RSP qui aidait Blaise a tuer d’ autres burkinabe. Il ne peut pas etre notre camarade. nous sommes la victime. Meme si le chat revient de la Mecque, Ladji Mouss.Mouss ne pourra pas convaincrre la souris qu’ il ne mange plus la viande de gnong- re.

  • Le 31 décembre 2014 à 17:55, par DIARRA En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    SOME, merci pour cette réflexion ! On peut te donner le titre de "Ministre du Contrôle Politique et de l’Action Virtuelle" qui donne à la citoyenneté, tout son sens.
    Mais tu sais que même le Narcissique, dans une démocratie plurielle, a sa place !
    Par son attitude centré sur lui même, exposée au grand public, il me semble qu’il peut être un pôle stimulant des attitudes similaires, - allant plutôt cette fois, pour des personnes moins narcissiques -, dans l’intérêt public.
    Pour moi donc, nul besoin de trop s’interroger pour savoir s’il s’agit de Narcisses ou non quand une œuvre est publiée, autrement, on risque d’accuser tout le monde, notamment tous les hommes politiques de Narcissiques. La question qu’il sied de poser est de savoir, quel est la contribution d’une œuvre donnée pour le public, pour mériter d’être publiée ? Comment pourrait-on être homme public sans se faire voir ? On voit souvent des ministres, Présidents, 1ères dames chez nous qui, haut sur le piédestal, adopter des looks extravagants et exotiques, qu’il n’avaient pas auparavant notamment certains chapeaux qui donnent tout l’air de bouffon qu’ils enfilent comme des stars, sans que cela ne dérange personne : l’excuse vite trouvée, c’est que c’est Monsieur ou Madame le/la Ministre ... Et pendant qu’on y est, où place-t-on nos artistes-musiciens et autres ? Eux dont le métier, intégre l’exigence de s’afficher au grand public ! S’ils devraient tenir compte des préjugés du genre narcissique, de même que le journaliste de présentation télé, il me semble que personne n’allait monter sur le podium ou sur le plateau.
    Nos concitoyens sont souvent trop pusillanimes, trop introvertis, au point de ne servir leur potentialités ni à eux mêmes, ni dans l’intérêt public. Dans ces conditions, Narcisse pourrait apporter mieux il semble. Chaque fois que je fait une publication, je me découvre un talent que je ne pensais pas avoir, sans blague ! Aujourd’hui, je ne sais pas parmi mes multiples productions, laquelle est la meilleures puisque chacune a sa particularité et son contexte et thème précis ! Sans oublier qu’à force de produire et de lire les autres tu améliore ton talent et tes capacités, ne serait-ce que le capital de vocabulaires. Est-ce négligeable cela ? Non ! pas du tout !
    A cela, j’ajoute d’autres choses assez importantes :
    trop souvent, on est trop exigeant à l’endroit de l’INTLLECTUEL ! ses écrits sont analysés au peigne fin. la forme de son texte est souvent privilégiée dans les critiques par rapport au contenu, aux idées développées et surtout à ses intentions. Il suffit qu’il occulte ou omette de placer un "s" ou un "-e-n-t-" à la fin d’un mot pour qu’on doute de sa compétence et son autorité intellectuelle doit en prendre un coup, comme si l’essentiel, plutôt que d’être les idées ce serait la morphologie du texte. D’autres lecteurs-juges pensent que dans la limite d’une dizaine de page d’un article de presse, on peut connaître suffisamment tout le contour d’un auteur et de sa ligne éditoriale (directrice). Ils le critiquent quelque fois avec une véhémence qui donne l’impression que toutes les capacités de l’auteur se limitent au seul contenu de l’article en présence, souvent écrit d’ailleurs, dans certaines contraintes d’actualité urgente. Ils oublient que l’auteur lui-même, après publication ou relecture, s’amende ou est susceptible de nuancer certains passage, voir de les supprimer. Ils oublient souvent que l’initiative d’une invention, ou même l’invention elle-même a plus de valeur souvent plus que la critique qu’elle génère et dont elle est la mère accoucheuse !
    Je rappelle une chose ; le Français que nous parlons a connu une évolution très importante ! Certaines grandes œuvres (chefs-d’œuvre) ont été écrites par des penseurs il y a des siècles, dans l’ancien Français. , si on devrait les lire ces mêmes ouvrages aujourd’hui, il n’est pas évident que certaines tournure compliquées puissent être comprises (compréhensibles), car surannées par rapport au Français actuel.
    Il est arrivé plusieurs fois que certains forumistes te critiquent toi même , d’avoir signé sous ton article ! Ils sont jaloux que tu mette Maitre de Conférence ! Des articles que tu as produits en renonçant à pas mal de choses, notamment le repos ! Ils préfèrent que tu ne précise pas ton grade, titre ou niveau académique, oubliant que ce sont des indications marginales, susceptibles de situer sur l’orientation de l’auteur dans ses écrits, notamment sa ligne éditoriale. certains sont là, incapables de sacrifier un peu de leur temps pour la production intellectuelle dans l’intérêt national. Mais quand d’autres le font, ils préfèrent que les avantages moraux qui peuvent y être associés, ne leur profitent guère ! Comment appelle-t-on cela ? N’est-ce cela que les psychologues appellent de la jalousie ?
    Enfin, je dis une chose, l’Homme est toujours mû par un intérêt, ce qui motive tous ses actes conscients, et même quelque fois inconscients !
    Cependant, les intérêts sont de plusieurs ordres, c’est pourquoi, j’accepte que tu dises que tous sont corruptibles : Freud et Pierre Bourdieu eux ne négligent pas L’INTERET SYMBOLIQUE, qui est de L’ORDRE MORAL.
    D’autres acteurs notamment l’homoeconomicus, le capitaliste, etc accordent de l’importance à l’intérêt matériel et financier. Le Marxisme, il me semble, s’inscrit dans ce courant...
    Pour finir, j’encourage surtout le citoyen à participer, sans trop tenir compte des détails de titres académiques, de statut, de virgule, point-virgule, etc., en privilégiant surtout le contenu et les idées ! Il faut laisser les gens parler et avancer ! C’est seulement à la condition d’une participation importante, que la démocratie se trouve améliorer en qualité !
    DIARRA

  • Le 31 décembre 2014 à 18:21, par VR En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Desenclaver Qui ? Des Individus ou le Pays ?Mr. Dieguimde ou Djiguemde, au juste quel est votre vrai nom meme et pouvez- vous nous expliquer ces differents noms ? Est-ce a des fins dolosives ? On t’a dit de desenclaver le pays en te nommant au Ministere des Infrastructures et du Desenclavement. On n’ a pas dit de desenclaver tes boss. On ne t’a pas dit de manier la brosse a reluire en faisant de petits cadeaux a ceux qui t’ ont nomme.Le ministre montre bien qu’ en plus d’ avoir fait la prison, il ne pourra jamais travailler pour les populations. Moi je connais un promotionnaire, H. A. Il etait le Directeur Commercial de Air Burkina. Il a fait quelque chose qui a etonne Thomas Sankara en 1986. Il a envoye la facture a la Presidence du Faso parce que la Presidence devait de l’ argent a Air Burkina. Imaginez la reaction de Tom Sank ? Quand il a rencontre ce monsieur, il a serre sa main pendant 2 minutes et il l’ a serre comme un ours serre sa victime. Tellement il etait content du jeune gartcon qui a eu le courage de lui envoyer cette facture de redevance. Mais le AH a dit qu’ il ne merite pas d’ etre particulierement felicite parce qu’ il n’a rien fait d’ extraordinaire. Il ne voit pa sou est l’ acte de courage puisqu’ il n’ a fait qu’ envoyer des lettres pour recouvrer les creances de l’ entreprise. Et Sankara qui etait mystifie lui a envoye une longue lettre de.... pas de suspension, bon sang, mais de felicitation. Imaginez si c’ etait au temps de Sankara. Il te nomme et tu vas construire des goudrons autour de la concession de son papa derriere la gendarmerie. mais il va couper ton salaire pendant toute ta carriere ! Est- ce qu’ il t’ a demande ca ? Faut- il que tout le monde soit president ou premier ministre pour qu’ on investisse devant leur eglise ou bien sur la route qui mene a leur verger. Un investissement public doit suivre un schema directeur. Mais je ne comprends meme pas. Donc n’ importe quel ministre meme peut se lever comme ca et decider que telle route doit etre faite ?Avec quel argent. Ca obeit a quelle planification strategique ca ? Si c’est comme ca la gestion d’ un pays, nous sommes foutus.. Pendant 14 ans, Lamizana traversait la poussiere pour aller de Koudougou a chez lui a Tougan. Est-ce que lui il ne savait pas que la route Reo- Tougan n’ etait pas confortable ? Un dirigeant, ca sert, ca ne se sert pas. Et meme quand dans un cas de self- service, il doit se servir en dernier lieu. Comme le capitaine d’ un bateau qui coule sort le dernier apres que meme tous les chats et rats ont ete sauves.}}

  • Le 31 décembre 2014 à 18:29, par Ya Yaaboin En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Zida, ya koi meme ? Est-ce que c’est difficile de faire partir Djiguemde ? Ce n’est pas une affaire de personne. L’ article 15 de la Charte de la transition dit que les acteurs de cette transition doit etre de bonne moralite. S’ il a fait la prison, meme si c’est au Vietnam et pour les motifs qu’ on connait, on peut pas le garder dans le gouvernement. Meme si on avait su ses tranmaguinations a deux mois de la fin de la transition, il fallait par principe le debarquer. On a eu la chance et on a decouvert que le ministre ressemble a un dealer cockseur qu’ a un type respectable. S’ il ne part pas et si vous continuer a le proteger, cette affaire va vous eclabousser vous meme parce que nous allons chercher a comprendre le genre de deal qu’ il y a entre vous. Si ya pas de deal, enlever- le et c’est tout !On a pas besoin d’ avoir le profil qu’ il dit avoir pour opccuper ce ministere. Une sociologue gere le ministere de la justice et si ca ne marche pas c’est pas a cause de sa branche. La gestion des choses et des hommes, c’est pas une affaire de technicite. Sinon les presidents ne sont pas des experts en tout mais ils coiffes des ministeres.

  • Le 31 décembre 2014 à 18:45 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    M Diguiemde va partir, il n’y a pas de doute cher Mr. Mais quand il va partir ayez le courage aussi de dire Salif Diallo de dire la vérité sur le martyre de Dabo, sinon ne jouez pas au faux intellectuel s’il vous plaît, merci

  • Le 31 décembre 2014 à 18:47 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    M Diguiemde va partir, il n’y a pas de doute cher Mr. Mais quand il va partir ayez le courage aussi de dire Salif Diallo de dire la vérité sur le martyre de Dabo, sinon ne jouez pas au faux intellectuel s’il vous plaît, merci

  • Le 31 décembre 2014 à 19:10, par kkkkk En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    à l’intervenant 14

    En fait c’est le balai citoyen qui est parti chercher l’armée chez elle dans sa caserne pour la mettre au pouvoir. Il ne faut jamais oublier ça. Vous avez choisi, assumez. RSP ou pas RSP c’est militaire, il faut assumer.
    Ne fuis pas l’histoire il faut assumer vos choix et vos positions pendant l’insurrection. C’est vous qui êtes parti voir l’armée. Vous ne nous avez pas consulté. N’oubli pas ça.

  • Le 31 décembre 2014 à 20:55, par a.k.a.Z En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Merci Monsieur Somé !
    Vous vous excusez de ne parlez point au nom de cette armée de combattants en ligne ! Que nenni ! Vous venez ainsi de parler en notre nom.
    Même si elles étaient infondées, a sa place j’en tirerais les conséquences : ça n’est tout de même pas comme si on lui demandait de démissionner de la fonction publique...juste d’un poste de ministre ...pour une année en plus !!! Restera un problème je suis d’accord : s’ils sont allés le chercher au Canada, qu’on lui trouve un truc quelque part pour ne pas saborder toute sa famille.
    Je voudrais me permettre de rectifier un élément de votre texte cependant : on ne parlerait pas de délit d’initiés (le Blaiso dirait Traitrise) mais d’intelligence industrielle.
    Bon vent !

  • Le 1er janvier 2015 à 07:56, par Ka En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Merci Hervé, comme tu l’as dis les internautes ont contribué à cette lutte pour qu’on arrive un jour à avoir des institutions fortes et respecter pour protéger le peuple et non un homme fort pour tuer le peuple. Quant au silence ce n’est pas étonnent, Kossyam est construit pour un silencieux et complexe, pour tarauder son peuple en silence. La lutte continu car le danger réside dans l’âme de Blaise Compaoré qui plane a Kossyam, cet âme est le RSP avec son système antidémocratique qui met des bâtons dans les roues de la transition. Mais si le peuple a pu faire tomber le tronc, les racines seront déterrée et brûlé et j’en suis sûr. Bonne analyse Hervé, le peuple est mure avec les 27 ans de l’injustice, l’impunité, les crimes, la corruption à ciel ouvert. En 2015 le peuple décidera si rien ne sera plus comme avant.

  • Le 1er janvier 2015 à 09:35 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Le N 13,nous ne sommes pas aussi les camarades de rue de ZIda.Il ya 3 mois de cela je ne connaissais pas Zida et je ne m’en portais pas mal.Si nous parlons de Zida aujourd’hui,c’est parce qu’il a usurpé de notre révolution avec ses camarades protestant comme vous autres.Et on ne va se laisser faire.

  • Le 1er janvier 2015 à 10:59, par Touorizou Herve Some En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    @31 décembre 2014, 18:47, d’ abord, je vous souhaite une excellente Annee 2015. Que 2015 vous donne la sante, la force et le courage de participer aussi a l’ avancee democratique de ce pays et de ne pas croire qu’ il y a des individus nes pour lutter pour vous. Si vous connaissez quelque chose de l’ implication de Salif Diallo dans la disparition de Dabo Boukary, aidez la justice a epingler les responsables. Ne vous taisez pas. La famille de Dabo serait grandement soulagee. Et peut- etre que pour l’ avenir, votre frere, votre soeur, votre neveu ou votre niece ou simplement un burkinabe comme vous ne disparaitra plus de cette facon. Et vous aurez ete utile a votre patrie peut- etre pour une fois. Ne pensez pas que ce sont les autres qui doivent lutter pour vous. Le 30 et 31 octobre, si c’ etait seulement les dirigeants des organisations de la societe civile et des partis politique squi etaient sortis, on allait les zigouiller et Blaise allait continuer a faire ses foutages sur le peuple. Ajoutons la terre a la terre. Et puis je ne sais pas si je suis un intellectuel ou pas. Ca ne m’ interesse pas. Et comme ca ne m’ interesse pas d’ etre intellectuel ou pas, etre un faux intellectuel ne me derange pas non plus. Mais je vous demande a vous un service. Allez regler les problemes personnels que vous avez avec Salif. Si j’ etais sur de griefs contre Salif Diallo, je les aurais exprimes. J’ ai un gros defaut dans ma vie. Sans etre une tete brulee, je n’ai pas peur souvent. Si vous rencontrez quelqu’ un qui me connait personnellement, il pourrait vous donner des details qui seraient fastidieux ici pour les lecteurs et je respecte leur temps. Je n’ ai pas eu peur de Blaise qui est un militaire a la rancune tenace. S’ il me tue, je ne suis qu’ un minuscule ver de terre et mon sang ne va pas couler jusqu’a Dano. Et il ne pourra meme plus le faire une seconde fois. Mais il saura qu’ il m’a tue simplement parce qu’ il a le pouvoir de donner la mort. Et ca ne lui donnera pas raison pour autant. Alors, comme il est un homme comme moi, il faut qu’ on se dise la verite et qu’ on se respecte. Salif, lui au moins, il est un civil. Entre nous les civils, on s’ insulte, on se bouscule, on peut meme se cogner mais a la fin, des gens vont separer et chacun de son cote va dire "tu as eu la chance qu’ on a separe, sinon j’ allais te travailler tu allais voir". Mais pour les militaires, c’est plus complique. En matiere de capacite de nuisance, il n’ y a pas match donc entre Salif et Blaise dont le metier est de tuer, pour etre cru. En fin, dites- moi exactement ce que vous me reprochez et on pourra continuer la conversation.Mais sachez que je ne suis pas a votre service et vous ne pouvez pas me dicter ce que je dois faire ou pas. Je partage mes idees et c’est l’appel du devoir citoyen. Je ne recois d’ ordre que de ma conscience.
    Amicalement

    Touorizou Herve Some

  • Le 2 janvier 2015 à 09:06, par Bowendsom En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, je vous sollicite d’écouter le peuple(en majorité jeune), car Compaoré Blaise avait fait semblant de ne pas entendre le cri strident de son peuple. Moumouni D n’est pas de bonne moralité. On peut faire la prison pour une bonne cause(l’exemple du feu NELSON MANDELA). On pouvait vous accusez d’avoir servir le régime Compaoré, mais je vous félicite par ce que vous avez su en un certain moment comprendre les errements du régime Compaoré. Vous rentrer dans l’histoire du Burkina par la bonne porte et grouiller travailler pour le bonheur des burkinabé et préserver votre honneur qui je pense la chose la plus importante pour un Homme conscient. Merci

  • Le 2 janvier 2015 à 09:14, par le citoyen 00226 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Moumini dégage, faire du goudron pour aller jusqu’au champs du PF et aller à l’église du PM est un geste de corruption. Tu veux les emmener à te maintenir, mais sache que c’est nos IUTS donc on a le droit de parler.Même si ZIDA ou Kafando ne fait pas notre affaire soit sûr qu’on descendra dans la rue encore car personne d’entre eux n’est venu par un coup d’État ni par les urnes. Donc ces 10mois de transition appartient toujours au peuple et restera pour le peuple. Il y a beaucoup de personnes dans la transition qu’on ne conteste pas mais pourquoi c’est toi Moumini ? J’ai honte quand à ta place.

  • Le 2 janvier 2015 à 09:38, par le voyant En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Le gouvernement ZIDA nous fait peur maintenant. Après l’affaire SAGNON, c’est COMPAORE de la CAMEG, DIEGUIMDE.....sans oublier certaines situations qui ne sont pas les moindre et dont je ne ferai pas cas ici. je pense mieux vaut tôt que tard. C’est la même grogne qui a emporté le régime COMPAORE. ZIDA j’en appelle à votre clairevoyance et à intégrité. j’ai été parmi les premiers à vs apprécier positivement. Mais ça commence à m’inquiéter comme Hervé vient de le dire. Il faut rectifier le tir à temps. Je crois que vous sortirez grand si vous prenez vos responsabilités en demettant Diéguemde de ses fonctions conformément à la charte. Merci

  • Le 2 janvier 2015 à 10:19 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Sur l’affaire DABO ne vous trompez pas, il ne s’agit en rien d’une affaire personnelle avec Salif Diallo. Lisez ou relisez le contre témoignage dun certain HOUNTONDJI ici même sur fasonet
    Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des soupçons graves et sérieux contre Salif, de même qu’il yen a contre ce Mr dieguimde, ou qu’il y en a contre les Compaoré à propos de l’assassinat de N Zongo. Ou bien vous êtes un intellectuel partial, partisan et aveugle

  • Le 2 janvier 2015 à 10:22 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Sur l’affaire DABO ne vous trompez pas, il ne s’agit en rien d’une affaire personnelle avec Salif Diallo. Lisez ou relisez le contre témoignage dun certain HOUNTONDJI ici même sur fasonet
    Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des soupçons graves et sérieux contre Salif, de même qu’il yen a contre ce Mr dieguimde, ou qu’il y en a contre les Compaoré à propos de l’assassinat de N Zongo. Ou bien vous êtes un intellectuel partial, partisan et aveugle

  • Le 2 janvier 2015 à 10:36 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Tous ceux qui vociferent ici contre le gouvernement de la transition et Zida oublient que ce gouvernement repose sur une légitimité qui est celle de la charte admise par les représentations nationales et internationales. Cette seule affaire dieguimde ne peut pas suffire pour tout remettre en cause. Que ce Mr dégage oui, mais qu’on foute la paix à ce gouvernement qui fait ce qu’il peut et en bien moins pire que ce qu’on a connu pendant 28 ans. De toutes façons il ne reste plus que 10 mois à peine pour vociferer, ou bien il faudra aussi continuer à hurler après les élections présidentielles

  • Le 2 janvier 2015 à 10:38 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Tous ceux qui vociferent ici contre le gouvernement de la transition et Zida oublient que ce gouvernement repose sur une légitimité qui est celle de la charte admise par les représentations nationales et internationales. Cette seule affaire dieguimde ne peut pas suffire pour tout remettre en cause. Que ce Mr dégage oui, mais qu’on foute la paix à ce gouvernement qui fait ce qu’il peut et en bien moins pire que ce qu’on a connu pendant 28 ans. De toutes façons il ne reste plus que 10 mois à peine pour vociferer, ou bien il faudra aussi continuer à hurler après les élections présidentielles

  • Le 2 janvier 2015 à 10:47, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Merci et bien dit soit béni au Nom du Seigneur Professeur SOME et bonne année 2015 à vous et à vos proches plus de santé et de succès. Professeur SOME vous avez été un des grands défenseurs de la démocratie au Burkina à travers votre noble engagement(articles pleins de sens sous la tribune de Faso.net). Beaucoup d’intellectuels ont honte aujourd’hui car ils ont soutenu les frères Compaoré dans leur folie de pouvoir à vie(Blaise et François d’abord le reste après). Professeur SOME vous êtes un intellectuel exceptionnel la jeunesse Burkinabé salue votre bravoure et votre détermination pour ce soulèvement populaire ayant pour conséquence la fuite et la clandestinité des frères Compaoré et leur galaxie. DIEU AIME LE BURKINA . Nous avons écrit plusieurs fois sur Faso.net pour le prévenir du danger de la révision de l’A37 mais ils ont cru qu’ils étaient plus forts que le BRAVE PEUPLE BURKINABÉ. Le peuple a fait une belle démonstration de force devant le monde entier en infligeant une bonne sanction aux chirurgiens de l’A37 (fr + adf) que la constitution se respecte au BURKINA. La constitution n’est pas un jeu de scrabble où on modifie ou supprime les mots à sa guise.

    A NOS MARTYRS QU’ILS AIENT LE REPOS ÉTERNEL ET QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE.

    A TOUS LES BURKINABÉS BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 PLUS DE PAIX ET DE SUCCÈS. QUE 2015 SOIT LA FIN DES SOUFFRANCES DU BRAVE PEUPLE BURKINABÉ. Merci Peuple BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA.AMEN
    PAIX ET JOIE A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
    BONNE ANNÉE 2015 BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 2 janvier 2015 à 11:50, par alex foley En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Bonjour à tous,
    Bonne et heureuse année 2015 et bonne fête de MOULOUD.
    j’interpelle les hautes autorités de ce pays sur cette épineuse question de Mr Moumouni Dieguimbé.
    si vous ne voulez pas prendre de position tranchée peut être vous croyez que ça sera une faiblesse de votre part après le cas SAGNON.
    ne voyez pas ça de cet angle je vous suggère de voir plutôt l’intérêt supérieur de la NATION QUE VOUS AIMER TANT.
    La transition est très courte ne la vilipendons pas pour un poste.
    vous n’est pas sans savoir que l’aéroport international de Ouagadougou à son emprunt indélébile avec son mentor Gilbert Noel Ouedraogo et autres choses qui lui son reprochés comme on le dit le borgne ne doit pas refuser de se laver le visage par ce qu’il n’a qu’un seul oeil.
    je vous en prie j’aime le Burkina et vous aussi faites ce effort avant que ce ne soit une gangrène.
    le sage

  • Le 2 janvier 2015 à 12:00, par Adam’s En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Bien introduit, Grand-père de valeur ! Ce rappel des troupes. En effet, tant qu’une tentative de récupération ou de corruption de la lutte de l’ensemble des forces vives tirées par la jeunesse, notre jeunesse (et soyons-en fiers) qui a abouti à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 serait perceptible ; tant que toute tentative de renier la Charte de la Transition apparaîtrait, point de trêve des confiseurs. Disons-le maintenant, haut et fort : "Koul’g ri boumb se saon wedwagré". Dieguimdé Moumouni doit démissionner de gré ou de force. Cela honorera nos martyres et estompera à coup sûr le début de suspicion à l’endroit des dirigeants de la Transition. Adam’s

  • Le 2 janvier 2015 à 12:14, par Adam’s En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Bonne et heureuse année 2015, Grand-père. La lutte continue et la victoire est certaine quand le peuple vous soutient. Plus rien ne sera plus comme avant. Le Ministre Dieguimdé Moumouni doit quitter le gouvernement pour que nos martyres, tombés juste seulement hier soient honorés et que l’équipe dirigeante de la Transition soit davantage forte. Adam’s

  • Le 2 janvier 2015 à 19:47, par abdias En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    "Personne ne peut gagner contre son peuple" (SOME).
    Merci pour cette analyse en profondeur. Vous êtes un vrai génie. La lutte continue

  • Le 2 janvier 2015 à 20:04, par dafra En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Suis pas une grande intellectuelle avec mon niveau bac moins trois, c’est pourqoui je trouve l’affaire Ministre DIEGUEMDE Moumouni assez simple : la transition veut travailler avec des personnes compétentes et de bonne moralité. Apparemment le premier ministre a des personnes compétentes mais n’a pas assez de temps pour investiguer côté moralité avant de faire ses nominations. Si après nomination le coté moralité douteuse est révélé, il faut simplement et pûrement le démettre de sa fonction, ceci n’est pas un signe de faiblesse, mais plûtot signe d’écoute du peuple. En Europe des ministres ont été remerciés dès qu’il a été découvert qu’il avaient bricolé avec le fisc ou plagié des oeuvres d’autres auteurs. Nous n’avons pas de temps à perdre. Parce que je résume la mission du gouvernement de transition en deux points : 1. gérer les affaires courantes 2. organiser les prochaines élections. Alors au boulot.

  • Le 2 janvier 2015 à 20:05, par sawadogoissa En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Blaise sera toujours mieux que vous

  • Le 2 janvier 2015 à 21:43 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    De Alex Foley, tu as finalement signé "le sage". Tu écris des choses qui te dépassent. La gestion de l’aéroport, tu sais combient de commissions parlementaires sont intervenus pour dire qu’il n’y avait aucune malversation ? Tu n’es qu’un imposteur. Le Sage. LE VRAI.

  • Le 3 janvier 2015 à 01:09, par Consty Sawadogo En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    Le #29 a sûrement un problème personnel quelque part. Pou Lika ! Il risque de mourir de maux de ventre. Mr. Somé a écrit sur quelque chose qui l’ intéresse. Si tu veux, tu te lèves aussi et tu écris sur la responsabilité de Salif Diallo. Ou bien ? Tu penses qu’ il peut se lever ventre en l’air et écrire quelque chose sur l’ affaire Dabo Boukari sur la base seulement d’ un seul article ? Ça peut mêmem pas convaincre quelqu’ un. Comme toi tu dois avoir beaucoup d’ éléments, faut écire. Pour la première fois, il faut avoir des couilles. Pourquoi tu t’ acharnes sur un citoyen qui a fait une contribution sur un problème précis. Il ne peut ca même pas parler de tout dans son article, quand même. Lui au moins, il a fait sa part. C’est pour toi qui reste. Et puis, est-ce que le problème de Dabo Boukari est le seul cas qu’ on devra élucideé ? Tout les cas à élucider doivent connaître une résolution mais pourquoi tu penses que c’est lui qui doit dénoncer ça ? Il n’est pas un Zoro quand même. Toi aussi tu peux écrire sur ça. Pourquoi tu n’ écris pas ?Je te pose la question pourquoi tu n’ écris pas. Faut écrire et ça va être publier aussi. Tu es aussi un intellectuel puisque tu sais lire et écrire. Si Somé meure aujourd’ ui, le burkina va continuer à fonctionner. Il faut pas insulter un patriote qui aime la justice sociale. Webmaster, faut pas laisser des individus comme ça, des bléssés de la vie comme ça venir déverser leurs petites frustrations sur lefaso. net ici. Va régler tes problèmes personnels àilleurs.

  • Le 3 janvier 2015 à 04:20 En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    M. Dieguimdé, vous savez que vous avez caché volontairement des informations graves sur votre passé au peuple Burkinabè. Ce n’est plus comme avant, et tu dois le savoir et te retirer avant qu’une action en justice ne soit déposée contre toi par un de nous les citoyens. Tu as parjuré en acceptant et prêtant serment pour ce poste.

  • Le 3 janvier 2015 à 23:24, par Le droit En réponse à : Le ministre Dieguimdé Moumouni veut- il mettre fin à la longue trêve des confiseurs (1) burkinabè ?

    De grâce chers internautes, à tous ceux qui attaquent la personne du premier ministre Zida : parlez du problème du ministre Moumouni dieguimdé mais soyez juste et ne vous en prenez pas à la personne du PM Zida, n’ayez pas la mémoire courte car sans son intervention, le pays aurait été à sang et à feu et les dégâts humains trop importants, n’oubliez jamais ceci.
    Cherchons plutôt la bonne manière de résoudre nos problèmes et de soutenir la transition que d’être des extrémistes dans nos analyses et de créer ainsi la "tambouille"

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