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Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

Publié le mercredi 12 novembre 2014 à 10h25min

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Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

Dans un article publié en aout 2014 dans zoodomail.com sous le titre « De Grands Hommes qui sécrètent des institutions fortes l’Afrique en cherche, mais des hommes forts qui ont une peur bleue des institutions fortes l’Afrique en regorge », nous avons posé la question suivante : « En fait qu’est-ce qu’un homme fort ? Que nos journalistes qui raffolent de ces termes nous viennent en aide »

Nous n’avons toujours pas obtenu la réponse. Nous revenons sur la question, parce que nous pensons que nous avons, individuellement ou collectivement, notre part de responsabilité dans le mythe que nos dirigeants construisent autour d’eux. En attitude, en paroles et en actes, sciemment ou inconsciemment. Nous avons constaté, que tant du coté de journalistes burkinabè qu’étrangers, ce sont les termes "nouvel homme fort du Burkina Faso" qui sont utilisés pour designer le nouveau Chef de l’Etat, le Lieutenant Colonel Yacouba Isaac Zida. Curieusement, nous n’avons jamais entendu ces journalistes utiliser ces termes pour designer d’autres présidents, notamment ceux d’autres continents comme l’Europe et l’Amérique. Nous n’avons jamais entendu ‘Homme fort’ de la France parlant du président français François Hollande ou ‘Homme fort’ des Etats Unis pour designer le président américain Barack Obama. Pourquoi cette discrimination ? Il doit sûrement y avoir une bonne explication.

Nous constatons simplement que lorsqu’on affuble quelqu’un d’un qualificatif, il se fait le devoir d’agir de sorte à le mériter, surtout quand il se met à l’idée, pas toujours à raison, que c’est un symbole de gloire, de grandeur et d’exception. N’est-ce pas en partie ce qui fait croire à certains dirigeants qu’ils sont indispensables ? Ce nouveau départ nous donne une occasion, inespérée de sitôt, de nous interroger, de faire notre propre introspection afin d’extirper de nos habitudes et pratiques quotidiennes tout ce qui peut conforter les hommes au détriment du peuple et des institutions. Au demeurant, comme on l’aura démontré au Burkina Faso, il n y a pas d’hommes forts qui tiennent devant un peuple fort, et il n y a pas d’institutions fortes s’il n’y a pas de peuples forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée.

Il en est de même des termes « Enfant terrible de … » Quelques mots de la même famille que terrible : terreur, terroriste, terroriser…Notre histoire très récente nous a montré comment l’Enfant terrible de Ziniaré s’est cru le devoir d’être à la hauteur du qualificatif en semant la terreur autour de lui, au point d’enfermer des députés du peuple dans un hôtel pendant de longues heures, dans l’intention de les canaliser par la suite pour aller voter une loi scélérate. On séquestre des députés du peuple (il semble que c’était pour les protéger), donc on ’protège’ des députés du peuples contre le peuple pour aller voter une loi sensée faire le bonheur du peuple. A en croire les journalistes du quotidien L’Observateur Paalga qui ont passé la nuit du 29 au 30 octobre à l’hôtel Azalai, c’est en grommelant et la peur au ventre que certains de ces députés y on passé la nuit, une nuit blanche. Nous sommes de ceux qui pensent qu’au Burkina, et ce depuis le début de la 4e République, nous n’avons pas d’élus du peuple mais des nominés de responsables de partis politique. Nos dits ‘élus’ du peuple doivent leurs postes, moins à leur popularité et à électorat qu’à leur chef de parti qui les aura placés 1er, 2e ou 3e … de liste. Et là, tous les partis politiques, tant de la Majorité que de l’Opposition s’en accommode. N’est-ce pas là le meilleur moyen de faire de ces députés des obligés ? Cette renaissance en cours au Burkina Faso doit être mise à profit pour corriger cette aberration, en encourageant les candidatures indépendantes, entre autres.

Il y a aussi cette autre pratique entrée dans les habitudes, pas seulement au Burkina Faso, qui consiste à se référer aux épouses de Chefs d’Etat en termes de « Premières Dames ». La question, quelles sont les critères sur lesquelles se fonde-t-on pour classer les dames ou les hommes dans un état laïc et égalitaire ? Et qui sont les 2e, 3e, … Dames ? Ce sont des pratiques qui occasionnent des abus, des excès et des situations désobligeantes. Quand des ministres de la République ou des élus du peuple se croient obligés de se transformer en porte valise ou porte sac-à-main de Premières Dames, l’on est tenté de se poser la question tant chérie par nos amis les ivoiriens : « On est où là ? » Il serait intéressant de savoir quels qualificatifs seraient utilisés pour les femmes Chefs d’Etat (la Forte Dame ou la Dame Forte de ???) et pour leurs époux (les Premiers Hommes ou les Premiers Gentlemen de ???)

Et que dire de la place et du rôle de nos notabilités coutumières et religieuses ?

A la veille des élections couplées de 2012, nous avions publié un article dans deux quotidiens de la place sous le titre « Elections couplées du 02 décembre 2012 : une occasion en or pour consolider notre démocratie si … »

Nous reprenons un extrait de cet article ici, car nous sommes persuadée que pour la présidentielle et les législatives à venir, nous risquons de vivre les mêmes pratiques que par le passé, les habitudes ayant toujours la peau dure.

« La question de la place et du rôle des chefs coutumiers dans un Etat multiethnique, moderne et laïc est, depuis belle lurette, objet de débats. En attendant que des réflexions plus poussées proposent des solutions idoines, nous pensons qu’il serait bien sage que ces derniers cultivent une certaine réserve et se positionnent au dessus de la mêlée. Dans toutes les régions de notre pays, des chefs coutumiers existent, avec une importance, des rôles et responsabilités variant selon le type d’organisation de la société. Mais ce qui demeure une constante, ce sont eux le ciment social, les repères, les derniers recours. Ils sont les GRANDS CHEFS DE FAMILLE qui n’ont pas le droit d’avoir une préférence quelconque pour l’un ou l’autre de leurs enfants, encore moins le manifester publiquement. Notre histoire récente atteste que si nous avons pu préserver une relative paix sociale, c’est grâce aux responsables coutumiers, aux leaders religieux et d’opinion et à certaines fortes personnalités connues pour leur intégrité et sens de responsabilité.
Avec toute la considération due aux animateurs et animatrices de notre classe politique, nous pensons qu’elle rendrait un véritable service à la démocratie en évitant d’instrumentaliser notre richesse commune, les notabilités coutumières et religieuses. Faisons en sorte que dans les situations difficiles, nous ayons toujours des ressorts et des recours en qui les citoyens ont foi, des personnes « créditées de vertus, d’intégrité et de droiture morale, et surtout d’impartialité ». Ce sont ces qualités, que du reste nos responsables coutumiers et religieux doivent tout faire pour préserver, qui font d’eux des symboles de cohésion sociale, de cohésion nationale. Si les électeurs / électrices ont une claire conscience qu’un chef de famille n’a pas le droit d’avoir de préférence parmi ses enfants, alors seul(e) dans l’isoloir, ils / elles voteront selon leur conscience »

Nous poursuivons ici pour dire que la navette de tous les protagonistes de la crise que traverse notre pays chez les plus hautes autorités morales de notre pays en est un vibrant témoignage. Nous suivons avec intérêt et saluons le fort plaidoyer que le Professeure Albert Ouédroaogo mène depuis longtemps dans ce sens.

Faisons en sorte à préserver et a respecter ce que nous avons de plus précieux : autorités et notabilités coutumières et religieuses, leaders d’opinion et autres personnes de ressources, « nos ressources propres, de sagesse, d’expérience dans la gestion des hommes, dépositaires de nos valeurs spirituelles, culturelles et morales »

Que Dieu nous préserve de situations ou nous serons contraints de recourir aux ressorts sociaux et spirituels des autres, tout simplement parce que nous aurons suffisamment dévalorisé les nôtres ou que nous les aurons discrédités à travers les instrumentalisations politiques à outrance en cours depuis quelques temps.

Cynthia Benao
benao_cynthia@yahoo.com

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2014 à 10:54, par Raogo En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Chaque citoyen est responsable de ces actes
    Et nos responsables ne font pas exception
    Même pas ceux qui nous gouvernent ; surtout pas ceux qui nous rabattent
    les oreilles avec des formules démocratiques tropicalisées adaptées pour la diversion
    L’histoire est celle que nous méritons ;
    mais on doit la vérité aux enfants de la nation.
    Le progrès c’est ceux pour quoi on se bat
    L’honneur si ce n’est que pour ceux, à quoi on croit
    Ce qui fait de nous des êtres sensibles,
    Avec des larmes qui tombent à chaque homicide
    Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde
    Jette un œil à la ronde
    Une brochette de politiciens trapézistes qui rasent les murs

  • Le 12 novembre 2014 à 10:59, par Raogo En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Kôrô Yamyélé

    - CYNTHIA, ceux qui mystifient nos dirigeants, ce sont les marabouts, les féticheurs et les démarcheurs et démarcheuses ! Ils doivent être recherchés et arrêtés, jugés afin qu’ils rendent compte de leurs actes car ils sont comptables de ce qui est arrivé au pays. Par exemple ce marabout dont le nom figure sur une lettre envoyée à Francois COMPAORÉ. Il se nommerait DIANÉ Ousmane et réside à Darsalamy, avec une certaine Mme LAMIZANA qui est la démarcheuses qui fait les sacrifices et qui renbdait compte à Francois COMPAORÉ. Ils doivent tous être mis aux arrêtes et jugés publiquement !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 novembre 2014 à 11:02, par anta En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Cynthia, tu as raison.Quand moi Anta et une escouade de patriotes nous avons chassé les députés flibustiers de leur repaire, on nous a tout de suite qualifiés de "croquant(e)s". Les "croquants sont au niveau de Azalaï !les croquants brûlent l’Assemblée nationales ! Donc les patriotes sont des croquants.Par contre, quand les militaires ont usurpé le pouvoir conquis par les croquants, tout de suite les journalistes ont sorti les gros termes :"le nouvel homme fort","le Chef de l’etat", le chef de la transition". Or ce n’est rien qu’un usurpateur.On doit l’appeler:le" nouvel Usurpateur" Si moi Anta et mes patriotes nous sommes des "croquants", alors Zida et ses hommes en gandoura ocre sont :des Usurpateurs"

  • Le 12 novembre 2014 à 11:11, par OS En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Bel article et sujet vraiment intéressant. Je pense que les termes du genre homme fort et autres sont vraiment a bannir du langage dans ce milieu et je crois que dans notre situation actuelle, le nouveau président doit se passer des qualification exorbitantes du genre au regard de la manière meme dont il a accede au pouvoir. Modestement il doit se sentir gene et meme faire profil bas, regler bien ce qui doit etre regler et retourner en caserne la tete haute. Se montrer militaire et non serviteur de causes injustes et perdues d’ailleurs.

  • Le 12 novembre 2014 à 11:23, par L’enfant modeste En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Que c’est bien dit ! nous devons tous y réfléchir et rectifier le tir pendant qu’il est temps si nous estimons d’or et déjà que mon cher a dit la vérité. Mais concernant les chef coutumiers, ce n’est pas de leur faute car ils ont compris qu’il fallait profiter de la mal gouvernance.

  • Le 12 novembre 2014 à 11:28, par modeste En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Merci à toi mon cher.

  • Le 12 novembre 2014 à 11:30, par bintoa En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Je me joins à vous pour me plaindre de ce qualificatif "homme fort" qui ne s applique qu à nous les nègres. Je pense que c est une façon de moquer de nous comme pour nous dire "comme vous ne respectez pas vos propres décisions , le plus fort ou le plus rusé a gagné". J ai même pensé appelé à l émission de RFI (appels des auditeurs" pour leur demander si les français, américains, allemands, etc... sont faibles puisqu il n y a jamais "un homme fort" chez eux ! Il y a eu Gomez qui soutenait que le référendum n était pas interdit dans la constitution . Ok, cela n est pas interdit mais si Hollande en 2016, décide de faire de même, seront ils d accord si jamais la constitution française autorise le référendum ?

  • Le 12 novembre 2014 à 11:50, par TK En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Chapeau !!!

  • Le 12 novembre 2014 à 12:03 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Cynthia Benao vous avez raison.Crier haine et vengeance ne mènera a rien de bon pour le peuple.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:06, par Amadoum En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Les expressions "hommes forts" sont utilisees pour parler de nos dirigeants pour la simple raisons qu’ils sadossent a la force brute pour "reigner". N’allez pas chercher des explications en profondeur quand elles sont juste sous votre nez.
    Quant a la courbette que font "tous les courtisans" du presisent ou des chefs de partis, son explication est tout aussi evidente que le premier point : tous doivent, ou croient devoir, leur bonne place/vie a celui qui leur "a donne" leur position. Ils ne peuvent pas s’imaginer mener cette vie sans leur "benefacteur". Avec une telle perspective, ces gens sont incapables de contredire le chef, pire, ils commencent a faire ses louanges, juste pour maintenir les avantages. La meritocracie pourrait facilement corriger une telle pratique, mais encore faut il que les "courtisans" ne privilegient leur train de vie au detriment de leur competence, leur integrite, leur dignite, et leur fierte.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:22, par Hamidou OUEDRAOGO En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Bonjour cynthhia. Je vous suis attentivement avec beaucoup d’intérêt eu égard à la pertinence de vos points de vue. je ne souhaite pas qu’un quelconque gêne ou tout autre forme de dissuasion vous empêchent de poursuivre vos contributions oh combien nécessaires et appréciables pour l’émergence de notre cher Faso au plan Social économique et politique.En poursuivant sur cette lancée, vous contribuerez à éclairer nos dirigeants obtus et le reste de la population semi instruites qui divaguent à tout vent au détriment de notre bonheur. avec toute ma sympathie.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:24, par Héhéhé En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Eh oui ! Comment voulez vous que la moutarde ne monte pas au nez du colonel Zida ? Regarde comme tout le monde joue au rond de jambes devant lui par des postures de soumission, des génuflexions et des termes à faire pâlir Blaise, le nouveau parti. Même par des généraux, des chefs traditionnels, des chefs religieux. Que reste t il au dessus du colonel ? Dieu et nos ancêtres. Et pourtant, le Burkina Faso est un état où les hommes naissent et vivent libres et égaux. Où ça ? Balivernes.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:33, par YIRMOAGA En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Une première DAME présente à une cérémonie où le premier ministre assiste à la même cérémonie, à qui doit-on rendre les honneurs militaires si une troupe est présente à cet effet ? Le MYTHE accordé à la DAME fait que les protocoles ou la volonté de la DAME oblige à tordre l’ordre de pré séance ? Situation vécue à MANGA et BANFORA où l’ex- PM présent au 8 MARS, s’est vu placé en second plan, pourtant autorité.........?

  • Le 12 novembre 2014 à 12:44, par Fasobiiga En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Merci beaucoup ma sœur pour la contribution de ta pierre à l’édifice.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:47, par Sawadogo Ousmane En réponse à : Mythifications de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Rien à ajouter. J’adhère totalement au propos. Ma conviction en ces domaines est bien établie depuis belle lurette. Il faut le marteler encore et encore jusqu’à ce que ça prenne dans les esprits et les comportements effectifs, au Burkina et ailleurs en Afrique.

  • Le 12 novembre 2014 à 12:51 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Merci, Cynthia, pour cette reflexion profonde sur un terme sur lequel on aurait glisse sans jamais s’ y arreter et essayer de le deconstruire. C’est une belle analyse sociolinguistique, et mieux geopolitico- linguistique. Le language n’est pas un accident. Il a un but, declare ou pas mais mieux encore quand il n’est pas declare. C’est lui qui dessine le monde et le faconne. Appelle une personne femme ou fille ou homme ou garcon et il finira par se cpomporter comme une femme, une fille, un homme ou comme un garcon. C’est une construction sociale qui construit auss l’ individu dans ses rapports avec lui et aussi avec les autres.
    En afrique, nous nous avons les villages, la brousse, les tribus mais pour les memes unites, en europe on parle de bourgade, de patelin, de Bois (de Boulogne), de minorites (catales, basques, occitanes, etc.). Chez les americains, ca sera neighborhood, town, Wood, Italian American , Irish American, African American mais pas de tribus. Cela a amene Soyinka a attirer l’ attention du public americain sur ce terme malheureux qui n ;’est pas innov=cent en retournant la balle dans le camp de ceux qui ont le pouvoir de nommer les choses. Il a dit que les Americains ont aussi leur tribus : La tribu des blancs, la tribu des noirs, la tribu des latinos et que l’ amerique a aussi ses guerres tribales avec les gangs de Chicago par exemple ou 3 personnes au moins sont tuees parr jour, ce qui fait un minimum de 2000 personnes par an. Juste pour dire que ce qu’ il y a chez les peuls, il y en a chez les mossi.
    Belle contribution. Toutefois, j’ appuierais sur le fait que meme si nous sommes tous complices, nous ne sommes pas tous complices a la meme enseigne.

  • Le 12 novembre 2014 à 13:24, par ledjango En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    je suis bien d’accord avec vous CYNTHIA.mais j’accuse certains journalistes qui ne sont pas specialises et qui emploient les mots n’importe comment.Ainsi ils confondent ’’dissolution de la constitution ’’et sa ’’suspension’’,’’état de siège’’et ’’état d’urgence’’,’’création d’un cardinal’’ et son ’’installation’’...et pire encore ils créent une quelconque émotion dans une situation (même celle qui n’a rien d’émotionnel ) et remplissent leurs écrits de fautes inadmissibles.Je ne dis pas tous les journalistes,parce que y en a qui maitrisent leur sujet.

  • Le 12 novembre 2014 à 13:34, par YY En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    You are right, Cynthia. Le diable est les mots. Les mots peuvent conditionner les esprits. Quel dirigeant a intérêt à dire qu’il est faible alors que ses concitoyens le proclament fort ? Alors, un nouveau départ s’impose dans le choix des concepts. Sinon, ne soyons pas surpris par les frasques de ceux qui nous gouvernent (ou nous gouverneront) car la sagesse populaire enseigne que "l’iguane a la forme de son trou". Leçon : à partir de cette insurrection, abordons désormais les choses de façon décomplexée. La survie du peuple en dépend !

  • Le 12 novembre 2014 à 14:00, par gouem mpagouin En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Bravo cyntia .quand j’entends homme fort cela m’étouffe .ce mot m’énerve .

  • Le 12 novembre 2014 à 14:05, par Jean Bosco En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Vraiment je suis d’avis avec vous. C’est maintenant que tout le monde s’accorde a dire que Blaise Compaoré n’était rein qu’un mécréant, un despote absolu et un didacteur. A un certain moment cet homme se disait en effet ’’Homme Fort’’ et était guidé par cette identité pour en poser ses actes ignobles. Si vous remarquez des gens qui tournent dans de grosses caisses communément appelées grosses voitures se disent des grands et se croient prioritaires en circulation, méprisant ainsi ceux qui sont dans des petites caisses , ou à moto, ou vélo, n’en parlons pas les piétons. Ces derniers dans leurs verres noires se muent en Petit Dieu………Evitons de nommer les gens ainsi…….

    Je sais que les députés, les ministres y trouvaient leur compte mais je pense comme on le dit, qui se laisse waker, on arrive à le waker finalement. (waker= faire du gris gris). Ces députés et ministres mangeaient et il n’était pas question de ne pas voter cette fameuse loi.

    Ce qui m’a marque est qu’aucun député ni ministre n’aie tapée sur la table en démissionnant, preuve est que la bouche et le ventre gouvernent nos fameux députés et autres. Il y en a un même qui a été accuse d’avoir rendu sa démission et qui a vite interpellé l’opinion nationale sur la non vraisemblance de la situation, c’est fort regrettable. Toute l’équipé de Compaoré était des petits hommes forts, sans compter l’ADF RDA……..
    L’identité d’homme fort animait vraiment cette équipe et pire même le monde fou sortit deux jours avant l’insurrection ne les inquiétait même pas.

  • Le 12 novembre 2014 à 14:39 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    « Nous avons constaté, que tant du coté de journalistes burkinabè qu’étrangers, ce sont les termes "nouvel homme fort du Burkina Faso" qui sont utilisés pour designer le nouveau Chef de l’Etat, le Lieutenant Colonel Yacouba Isaac Zida. Curieusement, nous n’avons jamais entendu ces journalistes utiliser ces termes pour designer d’autres présidents, notamment ceux d’autres continents comme l’Europe et l’Amérique »

    Note discordante dans les éloges que vous recevez, mais il n’y a pas d’autre terme pour désigner Zida ! Il se dit chef de l’Etat, Président du Faso, mais qui lui a donné ces titres ? Lui-même ! Pourquoi ? Parce qu’il a la force du RSP ! Point !
    Si vous me citez un exemple en Europe ou en Amérique ou quelqu’un a pris le pouvoir par les armes, je vous citerai des passages ou l’on se refaire a lui par les mêmes termes !

  • Le 12 novembre 2014 à 15:17, par maplume En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Des "Hommes Forts", ça fait référence le plus souvent aux régimes autocratiques, ou du moins à des démocraties de façade comme on en rencontre régulièrement sur le continent noir. Cependant ce n’est pas une originalité purement tropicale, c’est pourquoi on parlera sans choquer personne de Poutine, l’homme fort du Kremlin. Il doit aimer ça hein, le russe... Le comble est que ces messieurs - toujours des hommes, presque jamais de femme et Cynthia devrait s’en offusquer aussi - se prennent finalement comme tels - Rambo, malheureusement pas dans une fiction - et il ne faut attendre leur décadence (le cas de Blaise entre autres) pour qu’ils se rendent compte qu’ils étaient aussi faibles qu’un lapin qui détale. Alors pour leur faire plaisir, nous - gentils bas peuple, y compris les gens des médias - nous tous consciemment ou inconsciemment utilisons cette métaphore d’ "Homme fort" qui ne devrait pas pour autant faire piquer la grosse tête au bientôt Général Zida, pardon que dis-je ? au Lieutenant-colonnel Zida. #Vigilance_peuple_du_Burkina

  • Le 12 novembre 2014 à 15:23 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Merçi Mme pour cette réflexion dont je me plaints toujours car c’est honteux c’est tout comme les pères de nation ! Le Général DE GAULE n’a jamais été le père de la nation française ni son homme fort malgré tout ce qu’on sait qu’il a fait pour la France.Ces termes péjoratifs ne sont utilisés que pour nous et malheureusement on en est fière. Quand on prend quelqu’un pour un DIEU et qu’il se conduise comme tel on ne peut s’en plaindre. Vivement donc que ces pratiques prennent fin.

  • Le 12 novembre 2014 à 15:31 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Pourquoi l’ armee croit que c’est elle qui doit surveiller la transition ? Pourquoi croit- elle que c’est elle qui doit diriger le parlement, la ou on fait les lois ? Et ca ne derange pas les gens. Aopres les lois on ne piourra plus rien faire. Je vous ai dit quer ce Zida-la, c’est l’ envoye de Blaise a travers Djendjenre son oncle. On dit pouvoir aux civils, il dit oui, prener la presidence moi je garde la chefferie de terre or la chefferie de terre est plus fort que chef de vilage. N’’ inspas, le Bongness ? Donc moi je dis que les militaires ils n’ ont qu’a laisser le pouvoir. Faut dire que vous laisser ici alors que vous garder toujours la- bas. Pouyrqui ? Mais vos intentions, c’est pas clair, hein ? C’est pourquoi il faut jamais appeler un soldja il va prendre le pouvoir. Ils se crouient forts ces gars. Or ils fuient vite meme par la brousse quand le peuple se leve. C’est quel homme fort meme/ Toi tu es les armes et le civil est mains nues et tu crois que tu es devant lui. Connait meme pas la honte.

  • Le 12 novembre 2014 à 15:59, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    A ouououououououououo ! Je sonne de la trompette. Kôro Yamyellé, Anta, Morballa, Bili bili, .................., tous membres de la soldatesque du web, cette première bataille étant gagnée, offrons-nous un petit pot qq part, histoire de fraterniser et mettre un visage sur un pseudo. Naturellement chacun est libre de changer par la suite son identifiant. Qu’en dite-vous ? Moi j’ai déjà mon nouveau pseudo tiré de "l’homme sans visage" de Jacques Champreux.

  • Le 12 novembre 2014 à 16:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    LOISEAU DE MINERVE, si je te donne rendez-vous à quelque part tu vas venir pour lever le coude avec moi ? Comment je vais procéder pour que nous ne soyons pas envahis là-bas par d’autres qui voudraient me solder mon compte pour les avoir taquiné sur le forum ?

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 12 novembre 2014 à 18:31, par vérité no1 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Une analyse très pertinente. Je ne connais pas Cynthia mais elle doit être une dame très intelligente. Nous contribuons à glorifier nos chefs qui se prennent par la suite pour des dieux. Des termes comme l’enfant terrible de Ziniaré ne sont pour moi que de la mendicité moderne. Je suis moi aussi l’enfant terrible du Kadiogo à ma manière même si je ne suis pas populaire. On se rapelle de la femme de François, Salah qui faisait son malin car on l’appelait future première dame ! Des termes flatteurs à éviter !

  • Le 12 novembre 2014 à 19:59, par Houm En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Nos autorités surtout les mediocres et parvenus aiment tellement les louanges a tel point que certains parmi elles reclament les qualificatifs ronflants. Nos journalistes aussi ont une part de responsabilité dans l’emploi de ces expressions pejoratives et abusives. Meme les simples ministres sont Excellents ici. Il n’est pas rare d’entendre « son excellence le 1er ministre ou son execellence tel ministre » et ce qui est encore grave, des poses de première pierre ou d’inauguration de certaines infrastructures sont faites par les epouses menagères de certains ministres ou de la première dame pendant que le ministre de tutelle est là. Tout ca parceque chacun doit son poste ou a chantal ou a francois ou a la soeur presidente. Un monde où la competence est reduite aux relations ou aux accointances avec la famille presidentielle et alliée. Soyons serieux. En passant , je salue la lucidité de tantie Chantal qui avait averti Mr Blaise de laisser tomber son projet de tripatouillage même si elle a recu une gifle du criminel Francois pour son opinion contraire. Vous aurez gardé la tête haute si Blaise n’avait pas perdu la tête pour écouter les avortons comme assimi, yoda, Herman la vipère, gilbert Noel qui voulait etre premier ministre dans la mesintelligence, barro Dianguinaba le vieux escroc et trompeur de la jeunesse, salia Sanou le fanfaron et politicien illettré du ventre et de la prostitution, alpha yago parvenu et idiot sans humilité ni reference morale ou spirituelle. barro Dianguinaba qui a juré d’être prêt à mourir pour Blaise pour payer les dettes de l’Etat en termes de factures d’eau, d’électricité, d’impots , de prêt bancaires, des fonds de la chambre de commerce etc.... et pour ne pas attendre l’appel de DIEU, il peut se suicider. S’il etait digne, dès que Blaise a fui, on devait annoncer sa mort le lendemain ; question de respect de la parole donnée par voix de presse. C’est ce monde de voleurs et d’escrocs malpropres qui ont trompé blaise pour nous conduire dans cette situation avec des morts et des blessés. Le RENLAC et l’autorité superieure de controle de l’ETAT, a vos marques. A cesar ce qui est a cesar. Ca vous coutait quoi de faire honneur a vos couilles pour dire la verité au president. Vous etes ses premiers ennemis. Salia, tes parcelles dans tous les secteurs de bobo seront identifiés et vendus pour rehabiliter la mairie de bobo dont la destruction trouve son sens dans tes propos incendiaires et belliqueux. Le balai citoyen n’a pas eu besoin de marcher sur la tête mais tes pieds sont allés plus vite que ta voiture pour que tu te retrouves au mali. Quel exemple donneras-tu aux Moulaye et autres ?.

  • Le 13 novembre 2014 à 03:16, par Moussa Ouedraogo En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Extrait de la Lettre du Continent N°693 : « Comment Diendéré a manœuvré en coulisses »
    C’est au cours d’une réunion de plusieurs heures au palais de Kossyam, dans la nuit du 29 au 30 octobre, que Blaise Compaoré a fait part, pour la première fois, de son intention de démissionner et de quitter le Burkina Faso. Durant la discussion, celui-ci, entouré d’un carré de fidèles collaborateurs, a évoqué son bilan et ses « actions pour les populations ». Toutefois, le spectre d’une répression des manifestants, comme en Côte d’Ivoire en 2011 durant la crise post-électorale, a conforté la nécessité d’un départ.
    Lors de cette rencontre, le patron du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), Gilbert Diendéré, a été désigné pour pousser le scénario d’une transition, tout en restant l’intermédiaire direct du chef de l’Etat burkinabé. Dans les heures ayant suivi la démission de ce dernier, le 31 octobre, il est intervenu auprès du chef d’état-major des armées (CEMA), le général Honoré Nabéré Traoré, pour désapprouver l’annonce de ce dernier de s’autoproclamer nouveau chef de l’Etat. A défaut de pouvoir prendre personnellement le contrôle de la transition par crainte d’envenimer la situation, Gilbert Diendéré a demandé à son adjoint, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida de prendre attache auprès des appareils politiques et de la société civile afin d’entamer des négociations. Cet officier a été d’autant plus facilement plébiscité par plusieurs mouvements (Balai citoyen, M21…) qu’il a annoncé publiquement, sur la place de la Nation de Ouagadougou, le ralliement d’une majorité de gradés aux manifestants. Porté par l’adhésion de la foule, le n°2 du RSP s’est à son tour proclamer chef d’Etat, avec l’aval de son « patron ».
    Le lendemain, 1er novembre, lors d’une rencontre à l’état-major de l’armée, Gilbert Diendéré a convaincu Honoré Nabéré Traoré de signer une déclaration reconnaissant Isaac Yacouba Zida comme seul responsable de la transition. Gilbert Diendéré a officialisé son rôle dans ce processus à visage découvert, le 2 novembre, lors d’une rencontre publique avec son second au Conseil économique et social (CES) ».

  • Le 13 novembre 2014 à 09:50, par Chevalier Integre En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    C’EST CETTE MÊME MARIAM LAMIZANA, WACK WOMAN SATANIQUE DEVANT BELZÉBUTH, QUI S’ÉTAIT MISE À GENOUX DEVANT CHANTAL POUR NE PAS PERDRE SON POSTE MINISTÉRIEL LORS DU SCANDALE DES 200 Yamaha FICTIVES RÉVÉLÉES PAR L’INDÉPENDANT. COMMENT VOULEZ-VOUS QUE LES CHEFS NE PRENNENT ALORS PAS POUR DES DIEUX, JUSTE LE TEMPS DE COUVRIR LES PILLEUSES DE RESSOURCES DU PEUPLE ? ON SE VERRA DEVANT LES TRIBUNAUX...

  • Le 13 novembre 2014 à 10:18, par Bagrim En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Norbert ZONGO reprochait aux Burkinabè d’être des doués dans le ’’YEL KA YE’’. Nous sommes tellement hypocrites que nous sommes prêts à dire toujours devant un chef ’’Yel Ka yé’, bien que nous ayons mal qu cœur...
    Si les Burkinabè savait s’exprimer ouvertement et dire sincèrement ce qu’ils pensent, nous n’en serions pas là à gérer ces crises..
    Relisez bien l’article de l’Observateur Paalga intitulé : ’’Chambre avec vue sur le Parlement.’’ C’est tellement parlant quand on y voit ce que les ex-députés disent entre eux... Mais alors pourquoi ne peuvent-ils pas le dire tout haut, en bons pères et mères de familles, dans la dignité et l’honneur, même s"il pour cela, ils perdront quelques avantages éphémères ?
    Leçon aux jeunes générations !

  • Le 13 novembre 2014 à 16:19, par vérité no1 En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    @Houn, chez nous les mossis, tu peux gifler la femme de ton grand frère mais le contraire est interdit. Tu peux même la répudiée s’elle a commis une faute grave comme l’adultère. François était dans ses droits. J’ai failli corrigé la femme de mon grand frère mais depuis ce jour si je pars chez lui, je dois moi même m’offrir ma chaise où chercher quelque chose à boire. Je crois qu’avec le temps toutes ces pratiques vont disparaître car quelqu’un pourrait voir sa tête percée par une bandite !!!!!!!!

  • Le 14 novembre 2014 à 08:54, par MOSSI_AIME En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    BENAO, JE NE SUIS PAS JOURNALISTE MAIS JE VAIS RÉPONDRE A UNE DE TES QUESTIONS. POUR LES FEMMES LES ADEPTES DE LA FORCE PARLENT DE FEMME DE FER. ET L’HISTOIRE DE CETTE DÉSIGNATION NOUS VIENT DE L’EUROPE OCCIDENTALE ;
    POUR LES PRÉSIDENTS AFRICAINS, C’EST UN PEU COMME AU FOOT AVEC LES JOUEURS NOIRS : IL Y A DES CLICHES DONT CEUX QUI VEULENT QU’UN PRÉSIDENT EN AFRIQUE CA DOIT ÊTRE FORT POUR ASSOIR DES INSTITUTIONS FORTES CAR C EST LE BLANC AUSSI QUI AVAIT DIT QUE L AFRIQUE N EST PAS PRÊTE POUR LA DÉMOCRATIE !
    MAINTENANT QUE TOUT CHANGE ET QUE TOUT VA CHANGER A JAMAIS, EN AVANT POUR L ÉDUCATION DES MASSES POPULAIRE ; CAR AUTANT QUE L INDIVIDU PEUT IMPRIMER UNE MARCHE A LA SOCIÉTÉ DE LA MÊME MANIÈRE LA SOCIÉTÉ PEUT EN IMPOSER A L INDIVIDU ET C EST DU RESTE MIEUX AINSI, JE PENSE !!!!!

  • Le 4 décembre 2022 à 22:03, par Rody En réponse à : Mythification de nos dirigeants : Nous sommes tous des complices conscients ou inconscients

    Tous les dirigeants sont complices, poutine et trump compris, tous pourris et générateurs de merde, créateurs d’histoires de conflits fictifs pour monter les peuples les uns contre les autres.

    Kennedy était l’exception, il a été assassiné.
    Coluche était l’exception, il a été assassiné.
    Balavoine était l’exception, il souhaitait creer des puits et autres bienfaits pour l’afrique, il a été assassiné par les dirigeants français qui eux voulaient piller les ressources.

    De notre côté mais je pense que vous avez les mêmes histoires.

    Tous pourris jusqu’au trognon... Tous corrompus et affabulateurs, eux, ne sont pas assassinés...

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