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Une Chronique à la Mamane : « FONCER DROIT DANS LE MUR »

Publié le lundi 10 novembre 2014 à 14h43min

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Hé Oui, Voici un groupe verbal qui vient de reprendre tout son sens avec la crise politique dans notre cher Gondwana. « Foncer droit dans le mur », oui, il s’agit de ce groupe de mots réinventé il y a quelques années de cela par Président fondateur, je veux dire ex-Président fondateur présentement réfugié dans la belle famille du Gondwana voisin qu’il avait contribué à sortir du mur, je veux dire à rétablir sur le droit chemin de la démocratie.

« Foncer droit dans le mur » à donc été réinventé par Ex-Président fondateur lui-même, l’infatigable médiateur sous régional, régional, international, sage de son ancienneté à la tête de son Gondwana, homme fort au dessus des institutions, donneur de leçon même au puissant Barak Obama.

Il l’avait réinventé à l’égard de son homologue de l’autre Gondwana voisin qui avait eu quelque souci de délai vu que la durée de son programme présidentiel dépassait celle de son mandat présidentiel de quelques années. Un ajustement devenait alors nécessaire par une modification de la constitution. Ex-Président fondateur s’était alors empressé de lui dire comme une prophétie qui se réalisa qu’il « fonçait droit dans le mur ».

Il parait que « Foncer droit dans le mur » ne peut pas se conjuguer aux premières personnes (je et nous). Alors quant on le conjugue, on commence par « tu fonces, il ou elle fonce, droit dans le mur, et ensuite vous foncez, ils ou elles foncent, droit dans le mur.

Savez-vous pourquoi, il ne peut pas se conjuguer aux premières personnes, je et nous ? Parce que ceux qui « foncent droit dans le mur », courent la tête baissée ou le plus souvent en regardant en arrière. Et c’est là que se trouve le paradoxe. Parce en regardant en arrière, ils devaient tirer leçon du passé.

Etienne NEYA

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