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Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

Publié le mardi 4 novembre 2014 à 11h46min

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Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

Chaque chose en son temps. A chaque jour suffit sa peine. La vie des nations est rythmée par le triptyque ‘problème-solution-problème’. La résolution d’une préoccupation ouvre la porte d’accès à la préoccupation suivante. Certains parleront de dialectique (processus de développement de la pensée et de l’être par dépassement des contradictions – une des définitions selon Le Petit Larousse) et d’autres, de succession continue des contradictions et leur résolutions.

C’est la capacité des Hommes à agencer ces préoccupations par ordre de priorité et à utiliser leur intelligence et leur génie pour leur trouver des solutions idoines qui fonde l’espoir et donne un sens à la vie. Il n’y a pas de vie là où l’espoir et l’optimisme cessent d’être les moteurs de toute action humaine.

Depuis que les forces vives, les forces du progrès et du changement ont eu la conviction que M. Blaise Compaoré a décidé de mourir au pouvoir, leur défi commun et collectif a été d’utiliser tous les moyens de droit pour l’amener à réviser sa position, et à défaut tous les moyens pour le faire partir. Les coups de pieds, de boutoirs, de pioches, de haches venant de toutes parts ont fini par avoir raison de l’enfant terrible de Ziniaré. Blaise Compaoré est parti. Ce difficile pari a été réalisé. La voie est désormais libre pour tous les partis politiques, de quelque obédience ou conviction idéologique que ce soit, de se préparer pour la conquête de Kosyam, sans oublier les législatives et municipales à venir.

Le plus difficile aujourd’hui, c’est comment les différentes composantes des forces vives dont les efforts conjugués ont réalisé cet exploit inédit et dans une certaine mesure pas attendu de sitôt, vont s’organiser pour la gestion de l’après Compaoré. Mais bien avant cela, il fallait d’abord s’occuper de la question sécuritaire et des risques de chaos total généralisé consécutif au départ précipité, qu’en vérité très peu attendaient de sitôt, du président Compaoré. Ce qui explique les tâtonnements et balbutiements tant du coté des politiques, des OSC que des militaires. Le plus urgent donc, assurer la sécurité des personnes et des biens, éviter l’aggravation de la crise pouvant conduire à l’enlisement. C’est ce qui justifie le cri de cœur, l’appel des forces vives à l’armée pour qu’elle prenne ses responsabilités. Cependant, on constate qu’il y a un glissement à présenter les choses comme si l’armée s’était autosaisie de la chose ; ce n’est pas exact. Nous avons tous vu le monde fou qui clamait le nom du Général Lougué à la place de la Nation. Nous n’y avons pas entendu ce monde scander le nom d’un civil. Lougué n’est pas un civil, mais un militaire à la retraite. Par la suite, c’est ce même monde à la place de la Nation qui, à défaut de Lougué, a accueilli avec clameur la proclamation du Lieutenant-colonel Zida. Que le calme et la sérénité semblent revenir et que l’on demande à l’armée de passer la direction de la transition aux civils, soit. Mais de grâce, ne présentons pas les choses comme si l’armée a, de façon opportuniste, fait irruption pour se saisir du pouvoir suite au succès de la révolte populaire. Le communiqué No 5 du 2 novembre 2014 lu par le Colonel Auguste Denise Bambara rétablit les faits dans leur contexte : « Nous voulons rappeler que si les forces vives pensent s’être trompées, il est encore temps de revenir nous voir, pas par la rue, mais plutôt par la voie empruntée antérieurement notamment la concertation ; l’armée se retirerait alors et laisserait ceux qui pensent à cette étape, être à même de faire sortir notre pays de la situation difficile actuelle.
Les enjeux actuels dépassent les simples questions d’ego et d’intérêt individuels des uns et des autres ».

Nous comprenons bien parce que chat échaudé craint l’eau froide. Les expériences passées de l’armée qui promet de retourner dans les casernes après la transition et qui ne tient pas parole, sont légion. Dans la situation chaotique ou chaque seconde conduisait le pays vers une totale déflagration, qui d’autre que l’armée pouvait prendre ses responsabilités ? Ne serait-ce que comme mesure conservatoire et de façon temporaire.

Dans la zone de haute turbulence que nous traversons, une vigilance extrême doit être de mise, pour déjouer les pièges et autres mauvais coups de ‘sous-marins’ et autres pêcheurs en eau trouble. J’ai un fort sentiment que les épisodes Sara Sérémé et Kouamé Lougué à la télévision nationale font partie de ces pièges dont l’objectif visé n’est autre que de semer la zizanie, la suspicion et la discorde au sein des politiques et des forces armés. Autrement, d’où vient que pendant que des concertations sont en cours entre les acteurs politiques, et qu’elles sont en vue avec les autres acteurs et l’armée, un groupe de manifestants exige la démission immédiate du colonel Zida et encourage Sara Sérémé à s’autoproclame présidente de la transition ? Cette stratégie de semer et d’entretenir la confusion est la même qui est utilisée pour diviser les OSC à travers les reproches et autres accusations à l’encontre de certaines OSC. Autant des bandes de pilleurs organisés écumaient Ouagadougou et les autres villes du pays pendant que les forces vives conscientes étaient préoccupées par la question de la gestion de l’après Blaise Compaoré, autant il y a des groupes organisés pour profiter de la situation volatile pour créer davantage de confusion pour des motifs qu’eux seuls connaissent.

Il revient à nos hommes et femmes politiques, nos responsables d’organisations de la société civile, nos personnes ressource, de prendre encore plus de la hauteur, de persévérer dans la grandeur d’âme dont ils ont fait preuve tout le temps qu’a duré le combat jusqu’à la victoire collective du 30 octobre. Cultivons l’humilité, la modestie pour reconnaitre nos écarts, faire amende honorable, nous pardonner et nous concentrer sur le plus important. C’est ce que nous avons souhaité que l’ex-président Compaoré fasse, ce qu’il a refusé. Ce sont les conséquences de ce refus que nous vivons aujourd’hui. Quelle image devrait-on avoir de ceux et celles qui ambitionnent de diriger ce pays si déjà a cette étape ils ne peuvent pas dominer leur orgueil pour l’intérêt supérieur de la nation ? On ne pardonne pas à autrui parce qu’on l’aime, ou pour ses beaux yeux, mais pour être pardonné à son tour, nul n’étant parfait ni infaillible. Au risque d’être surpris comme le président Compaoré l’a été, l’Opposition a intérêt à maintenir son unité, du moins pour l’instant, car comme on le dit chez nous, « le beurre de karité s’est endormi mais il n’est pas mort » ; pour dire que l’adversaire est seulement en hibernation sinon il n’est pas anéanti.

Avant même les autoproclamassions réelles ou supposées, nous avons écouté sur des antennes de radio et de télévision un responsable de parti politique esquisser seul un schéma de la transition, proposer seul l’organe à mettre en place pour jouer le rôle de l’Assemblée nationale, et se proclamer par avance président de cet organe. Si ce sont des propos de parenté à plaisanterie, ils sont de mauvais goût et pas indiqué pour ce moment.

Nous ne doutons pas un seul instant que l’union sacrée conte la modification de la constitution ne tiendra pas jusqu’aux élections à venir. Mais le minimum de concorde et d’harmonie devrait être maintenu pour la mise en place des organes de transition. Apres quoi, les partis politiques, en regroupement ou individuellement, pourraient prendre du recul et estimer la distance nécessaire pour entamer leur course, effectuer le triple saut et espérer atterrir dans le seul fauteuil tant convoité de Kosyam.

Cynthia Benao
benao_cynthia@yahoo.com

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Vos commentaires

  • Le 4 novembre 2014 à 12:07, par bamory En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    C’est pour le respect de la constitution que nous nous sommes battu et que nous nous battons toujours. Blaise ayant démissionne la constitution prévoit qu’en cas de démission du président c’est le président de l’assemblé national qui preside la transition. Donc pour ne pas que nous nous contredisons faisons appel à Soungalo Ouattara pour prendre le pouvoir de transition. C’est la seule voie démocratique. Le reste est coup d’etat.
    La thèse farfelu de sa fuite ne tient pas. Il ne pouvait pas rester pendant qu’on l’en voulait à vie.

  • Le 4 novembre 2014 à 12:15, par mouzoué En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    beaucoup incohérence dans leurs actions ; cela dénote deja de leurs incapacités à gerer le pays.

  • Le 4 novembre 2014 à 12:17, par fidele neya En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Tres bien dit...

  • Le 4 novembre 2014 à 12:26, par jonassan En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Oui, à cet effet, je pense que Zeph doit s’excuser publiquement à Sérémé et Ablassé et le Balai citoyen doivent fumer le calumet de paix en se disant que ce n’est ni l’opposition ni le balai citoyen qui ont pu chasser Blaise ; même la France a sa part dans cette victoire. Vous croyez qu’on peut chasser Blaise comme çà ?
    Ce que je reproche aux uns et aux autres c’est cette suffisance qui fait d’eux plutôt des héritiers de Blaise que des vaillants combattants de la liberté ; cette suffisance qui fait qu’aucun ne veut faire son mea-culpa. Demandez au moins au MPP comment ils ont été sauvés par un mea-culpa.
    Si vous croyez que vous avez toujours raison, cela vous perdra, demandez-le à Blaise, c’est très facile de se donner raison et comme j’ai lu quelque part que "celui qui a le plus voyagé, ce n’est pas celui qui a fait plusieurs fois le tour du monde mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même".

  • Le 4 novembre 2014 à 12:42 En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Merci bien tu es très intelligent, vous êtes rare au Faso, merci bien pour cette contribution

  • Le 4 novembre 2014 à 12:48, par YIRMOAGA En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    L plus tot et en même temps est mieux pour le volontaire L- CLN ZIDA. C’est bon de prendre ses responsabilités pour éviter le chaos, mais tout est mieux indiqué pour mettre en place un organe de transition avec tous les acteurs, au lieu de perdre le temps avec les consultations qui vont aiguiser des ambitions négatives ? En tant que militaire et de surcroit off.supérieur où l’honneur est la règle d’or, il devrait mettre en place l’organe dirigent. OSC, tant, OPPO, tant,Maj,tant, La défense, tant, la sécur, tant, les travailleurs,tant,les réligieux et coutumiers,tant. Un total de 50 pour l’organe.Dès leur première rncontre, élection du président, et fin de mission du L-CLN, sauf s’il est retenu par l’organe , et un détachement de sa part de l’armée. Là on vrra plus l’ombre des militaires opportunistes qui commencent à polluer la situation.* Mandat= 1 an pile avec les élections.L’organe mettra en place un GOUV transitoire où les membres et ceux de l’organe ne seront pas candidat en 2015.

  • Le 4 novembre 2014 à 13:02, par Ya Mama Laworo En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Quand on criait le nom de Lougue, on ne criait pas le nom de l’ armee. Nuance. L’ armee a bel et bien fait un coup d’ etat que nous refusons, surtout que c’est la meme armee qui gardait Blaise, qui torturait les populations, qui tuait et brulait les journalistes. Les laisser revenir AISEMENT faire comme s’ ils etaient des sauveurs est tout aussi imprudent, pas seulement inconvenant. Lougue, en tant qu’ individu, ce n’est pas encore l’armee, encore qu’ il est a la retraite. D’ ailleurs, quand il a vu qu’ il pouvait se coiffer comme chef, il a tente mais avec quelle armee ?Il n’ avait aucun homme arme pour faire sa declaration fort malheureuse, je vous le concede, aussi malheureuse que celle de Saran Sereme. De toutes facons, cette maniere de devolution d’ un pouvoir acquis par une lutte collective n’ est pas mature, n’est pas serieuse et ne peut prosperer. Si nous voulons installer la vraie democratie, laissez le peuple balbutier jusqu’ a une solution consensuelle. Elle aura construit quelque chose ; il n’ aura rien appris si un group de militaires s’ empare de la chose de cette facon. Pire, si ce groiupe est le meme RSP qui construit et consolider la dictature de Blaise. C’est quand meme une insulte a l’ intelligence du peuple et au sacrifice des martyrs du 31 octobre. Nous exigeons le retour du pouvoir aux civils et que l’ armee joue son role de maintien de la paix et de l’ ordre. Elle peut jouer ce role etant dans les casernes. Il ne faut pas que la peur du chaos nous pousse a confier notre avenir a une armee qui a prouve ici et la qu’ elle adorait les delices du pouvoir. Ce serait aussi la grave erreur a ne pas commettre. L’ armee ne peut etre notre Messie. Notre messie, c’est le peuple, meme dans ses contradictions, dans ses balbutiements.
    La lutte continue jusqu’a a victoire finale. Elle ne sera finale que quand ce sera le peuple(l’armee y compris). Mais pour l’ instant, c’ est plutot la victoire de l’ armee qui invite maintenant le peuple a prendre une parcelle du pouvoir.Les choses sont a l’ envers avec la partie qui croit etre le tout. On ne peut l’ accepter.

  • Le 4 novembre 2014 à 13:08, par YIRMOAGA En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    L plus tot et en même temps est mieux pour le volontaire L- CLN ZIDA. C’est bon de prendre ses responsabilités pour éviter le chaos, mais tout est mieux indiqué pour mettre en place un organe de transition avec tous les acteurs, au lieu de perdre le temps avec les consultations qui vont aiguiser des ambitions négatives ? En tant que militaire et de surcroit off.supérieur où l’honneur est la règle d’or, il devrait mettre en place l’organe dirigent. OSC, tant, OPPO, tant,Maj,tant, La défense, tant, la sécur, tant, les travailleurs,tant,les réligieux et coutumiers,tant. Un total de 50 pour l’organe.Dès leur première rncontre, élection du président, et fin de mission du L-CLN, sauf s’il est retenu par l’organe , et un détachement de sa part de l’armée. Là on vrra plus l’ombre des militaires opportunistes qui commencent à polluer la situation.* Mandat= 1 an pile avec les élections.L’organe mettra en place un GOUV transitoire où les membres et ceux de l’organe ne seront pas candidat en 2015.

  • Le 4 novembre 2014 à 13:22, par Yirmoaga_3 En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    OUI, très juste chère soeur Benao : vous avez les mots justes pour une analyse juste et pertinente de la situation. Merci à vous et félicitations pour cette clairvoyance. Il faut seulement espérer que notre élite politique se mettent à la hauteur et ne déçoive pas les attentes légitimes du peuple qui a tant souffert... De toutes manières, je crois que plus personne n’a envie de revivre l’épisode qui vient de s’achever, après avoir duré un peu plus d’un quart de siècle ! Chat échaudé craint l’eau froide, dites-vous ! Eh bien, il faut que le peuple burkinabè (avec ses intellectuels honnêtes et dignes de ce nom) soit lui-même son propre "veilleur de nuit", son propre gardien... En bref, il doit avoir une attitude extrêmement vigilante vis-à-vis des "partenaires extérieurs", aujourd’hui donneurs d’ordres et de leçons, mais dont beaucoup n’ont JAMAIS été des amis !

  • Le 4 novembre 2014 à 13:25, par tino En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    je souscrit entièrement à cette analyse. l’heure n’est pas" aux coups bas" entre les différents acteurs de cette révolution. il faut pour le moment parler d’une seule voie pour une transition réussie, le reste viendra après.Dieu bénisse le Faso.

  • Le 4 novembre 2014 à 13:42, par nouvelle constitution En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    chers compatriotes,

    l’heure est maintenant à voir l’avenir. Plus jamais une démocratie banane dans notre pays. Il faut des institutions fortes, et non des hommes forts. Avec une population à majorité analphabète, il faut créer des rotations obligatoires à la tête de l’état, car les campagnes se passent avec les gadgets et non les idées, les propositions !

    Propositions pour la nouvelle constitution pour le BURKINA FASO :
    1) Le président est élu pour un mandat de 5 ans, rééligible 1 fois !
    2) Un ex-président (après 1 ou 2 mandats) ne peut se représenter qu’après une période de 15 ans de la fin de son mandat (ceci pour éviter une démocratie bête à la Russie, où Poutine et Medved se remplacent à tour de rôle)
    3) La durée, le nombre de mandats sont inscrits dans les articles NON MODIFIABLES et PAS A REMETTRE EN CAUSE (peu importe la manière, la voie)
    4) Pour un Président en exercice, il n’est pas autorisé la création d’association, de mouvement en SON NOM , ni au nom d’un membre de sa famille directe (sa femme et ses enfants - je veux parler des côneries de FEDAP/BC, ABC, Tantie de Blaise, les amies à Djamila, etc.)
    5) Le conseil constitutionnel doit être autonome, le président ne peut nommer aucun juge là bas, ni le président du conseil
    6) La CENI doit être autonome
    7) Les candidatures indépendantes pour les présidentielles, les législatives et les municipales sont autorisées
    8) A l’assemblée nationale, le nombre de mandat des députés est limité à 2 maxi, et plus jamais après (ceci pour éviter des députés à vie, qui viennent dormir à l’AN) !
    9) Pour les maires également, 2 mandats maxi
    10) Une modification de la constitution doit forcément passée par l’assemblée nationale, et requérir l’avis du peuple (référendum)
    11) Toutes les prérogatives qui avaient été taillées sur mesure dans l’ancienne constitution, élaborée pour blaise, doivent être supprimées. Il faut créer bien une séparation des pouvoirs, avec une justice indépendante, un conseil constitutionnel indépendant, etc.
    12) Mettre un article, qui oblige le président entrant à déclarer ses biens avant de prendre le pouvoir, et à déclarer lorsqu’il quitte le pouvoir. Et chaque président et ses gouvernements doivent répondre de leur gestion du pouvoir.

    Ceci permettra des alternances obligatoires, des rotations aux têtes de nos institutions, et évitera que les intellectuels se prostituent, sans dignité à des mortels, parce qu’ils sont au pouvoir, et à cause des intérêts ! Car si ces imbéciles savent que ce président est là pour maxi 10 ans, ils sauront se fixer à lui, et non faire comme s’il était là éternellement (temps de blaise compaoré) !

  • Le 4 novembre 2014 à 14:00, par SOW En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    VOUS AVEZ INTERET A VOUS UNIR CAR L’AFRIQUE(FASSO) A BOCOUP SOUFAIR.

  • Le 4 novembre 2014 à 14:22 En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Une auto-proclamation vaut elle mieux qu’une autre ? Zida, Sereme ou Lougue ? Pourquoi Zida a-t-il besoin d’être Président du Faso et Chef de l’Etat pour ramener l’ordre ? Quel ordre ? L’armée n’est pas une force de l’ordre, mais plutôt de défense ! Vous avez vu l’ordre qu’elle a essayé de maintenir à la TNB ? Combien sont mort ? Pourquoi ne pouvait-il pas dire « les gars, y pas de Président, Nous FAB avons décidé prêté main forte au CRS pour maintenir l’ordre. Arrêter les saccages, sinon … Aux OSC et parti politique, forces vives de la nation, nous FAB lançons un appel à prendre leur responsabilité puisque la gestion du pouvoir leur appartient ! Qu’il organise la transition au plus vite, sinon, nous la feront pour eux ». Pourquoi ton Zida n’a pas dit cela ? Hein ?
    Tu penses que la version que entendons maintenant, nous y serions parvenu sans les mobilisations après ?

  • Le 4 novembre 2014 à 15:11, par Le prospectiviste En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    Juste rappeler et saluer le mérite de la force vive et de notre armée qui forment le front autour des acquis démocratiques et républicains qu’enregistre notre pays dans sa récente traversée du désert. Honneur à nous tous. Je félicite notre vaillant peuple qui a su résoudre sa crise sans porter atteinte à des étrangers vivants sur le sol burkina bé. Ainsi, ni nos sœurs et frères de la sous-région, ni les occidentaux et ceux du monde arabe non nullement été touchés, pas en ce que je sache. Je salue la hauteur de vue de mes concitoyens, le peuple burkina bé entier, le grand mérite vous revient.
    Je souligne juste en passant que notre pays connait un calme apparent ces derniers jours mais nous devons cependant redoubler de vigilance face à certaines actions politiques qui ont été menées par l’ancien régime dans la résolution de la crise malienne. Nous abritons à Ouagadougou, une faction des belligérants maliens et j’ose espérer que notre vaillante armée saura nous garantir notre sécurité et la leur aussi afin que nous maintenions un climat de paix surtout avec nos voisins maliens.
    Que Dieu bénisse notre cher Faso

  • Le 4 novembre 2014 à 17:27, par mouzoué En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    merci zeph il faudra le dire fort, les personnes malle intentionnée ont brûlé l’assemblée nationale, l’hôte indépendance, la RTB, des maisons des gens et volé des sacs de riz, des bidons d’huiles, des vivres de sécurité sociale de PAM. en tout cas merci pour cette précision.

  • Le 4 novembre 2014 à 17:52, par mouzoué En réponse à : Opposition politique au Burkina Faso : Le défi de la cohésion et l’unité d’action

    non au référendum= pillage+vol ça fait pitié opposition burkinabé

  • Le 5 novembre 2014 à 15:23, par Inno En réponse à : chaine de solidarité sur les casses de magasin et Vol des scs de riz

    merci pour l’apport des uns et des autres. Nous Rejetons ce genre de comportement qui met la honte à Tous les Burkinabè. Si le peuple Burkinabè dans sa solidarité et dans sa cohésion refusait le service d’achat de ceux qui ont pillés et volés les denrées de nos enfants écoliers et aussi pour les personnes les plus pauvres. les produits volés traversent le Burkina profond et il serait du devoir extrême de nos commerçant loyaux de refuser d’acheter sur le marché noir. Aujourd’hui c’est eux et qui sait demain. Si cette chaine citoyenne existe tous seront découvert et certain pourront retrouver les matériels et réduire les peines de souffrance et de perte enregistre.

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