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Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

Publié le vendredi 30 mai 2014 à 09h20min

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Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

« Sonnette d’alarme pour un dialogue apaisé et une centration sur les véritables préoccupations citoyennes ; tel est le message principal de cette déclaration des structures membres du Mécanisme d’alerte des organisations de la société civile partenaires du programme Démocratie, Droits humains et Genre.

A l’image d’un train arrêté par le signal d’alarme, une personne qui tire la sonnette d’alarme cherche à attirer l’attention sur un danger potentiel. Il en va de cette initiative des organisations de la Société Civile partenaires du Programme Démocratie, Droits Humains et Genre qui ont mis en place un mécanisme de prévention et d’alerte proactif pour garantir la consolidation démocratique, en anticiper les risques éventuels et les mitiger le cas échéant.

Dans toutes les démocraties établies, le recours à la force, à la violence pour faire prévaloir son point de vue est proscrit. Mieux, la démocratie comporte des vertus pacificatrices en ce sens qu’elle organise le recours à des procédures institutionnalisées de régulation de la compétition politique, de règlement des conflits et d’imputabilité politique.

Toutefois, l’actualité politique courante nous interpelle tous en ce sens que des relents de violence, d’intolérance et de démonstrations de rapports de force resurgissent. Qu’elle soit physique, morale, intellectuelle, psychologique ou sociologique, son exacerbation est conflictogène et ses conséquences d’une imprévisibilité avérée, comme en témoignent malheureusement des expériences antérieures dans notre pays ou plus récemment encore dans notre voisinage immédiat.

En effet, des signaux d’alerte ne doivent pas être ignorés au regard entre autres, des fais ci-après :
-  Des cas d’obstruction à la liberté d’association, d’expression et de dialogue démocratique notamment avec l’interruption de la conférence publique organisée par le FOCAL et le CGD à Ouahigouya. La force de l’argument doit prévaloir sur l’argument de la force ;
-  L’assassinat du juge constitutionnel dans des circonstances non encore élucidées au sujet duquel la procédure judiciaire doit prévaloir sur toute instrumentalisation ou récupération politicienne ;
-  Les cas de spéculations ou de conflits fonciers en milieux urbain et rural ;
-  Les cas de disputes inter communautaires ou d’intolérance religieuse ;
-  La prolifération et la circulation des armes légères dans un contexte d’instabilité régionale qui requiert la participation citoyenne en appoint aux forces de police républicaine seules habilitées à l’usage de la violence symbolique.

Le mécanisme d’alerte attire l’attention de l’ensemble des acteurs sur l’impérieuse nécessité de préserver la paix, les valeurs et principes républicains. Il est indispensable d’agir et de ne pas subir le gonflement des vagues, mais d’en saisir pro activement l’opportunité pour donner aux populations les moyens de vivre un avenir véritablement meilleur et leur garantir un Etat de droit démocratique, soumis au droit qu’il a lui-même secrété.

Si le débat politique mû par les élans de conservation du pouvoir, de recherche de l’alternance et de proposition d’alternative a pour vocation de secréter un environnement dans lequel les populations vivent avec dignité, les modes d’expression citoyenne de contestation et d’influence des politiques publiques devraient être privilégiés. Il y va d’une communauté de destins et de l’aspiration à un mieux vivre qui n’a de sens que dans la collectivité.

Les libertés publiques doivent être garanties pour permettre à chaque citoyen de jouir des espaces démocratiques consacrés de même que chacun doit rester comptable de notre coresponsabilité dans ce virage démocratique amorcé par notre pays dans la perspective des élections de Novembre 2015.

La société démocratique burkinabè, qu’elle le soit par convenance ou conviction, a des ressorts solides et reste déterminée à préserver « le pire des systèmes à l’exception des autres », la démocratie.

Le Président Compaoré ne déclarait-il pas il y a déjà 20 ans : « Notre démocratie est encore jeune, mais nous avons la conviction politique nette et claire qu’elle est une voie irréversible » ?.

Les Organisations membres du Mécanisme d’alerte invitent donc l’ensemble des acteurs, malgré la crise de confiance, :
- à privilégier les vertus du dialogue social, seule panacée structurante au détriment de la violence politique circonstanciée ;
- à exercer leurs libertés publiques dans le cadre des lois républicaines car l’enjeu (ce qui est en jeu), c’est le développement démocratique qui passe par le respect de ses propres règles ;
- à privilégier l’intérêt général qui transcende la somme des intérêts individuels.

Notre sonnette d’alarme ne vise pas à arrêter le « train démocratique » mais à en catalyser la cadence pour notre rêve commun : Un Etat de droit dans lequel chaque citoyen vit dans la dignité à l’abri de la violence et de la pauvreté.

Organisations membres :
1. ADEP
2. AMR
3. CEJ-UJAB
4. CNP-NZ
5. GERDDES
6. MBDC
7. MBDHP
8. RAPPED
9. REN-LAC
10. TON

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Vos commentaires

  • Le 29 mai 2014 à 21:47, par maman En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    bandes d’hypocrites. vous connaissez les responsables, adressez leur une motion de censure directement. espèces d’escrocs organisé. tan aliz pollue kosssodo et vous le savez tous.

  • Le 29 mai 2014 à 21:50 En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Dites- nous en deux mots si un homme qui a dirige ce pays depuis 30 ans doit continuer a le faire. Quelle sorte de dialogue vous voulez ? Moi je ne vois pas ce que le dialoge entre les violeurs de constitution et autres anti- alternance et ceux qui veulent l’ alternance peut donner. Vous aussi, ne vous contentez pas de jouer au milieu. Ca ne marche pas. Blaise veut faire la force a son peuple. Si vous ne pouvez pas dire cette verite, taisez- vous a jamais. Et surtout, n’essayez meme pas de jouer au chat et a la souris.

    • Le 30 mai 2014 à 02:49 En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      En deux mots ? Ok. Voila

      Blaise Compaore, l’ homme que l’ histoire retiendra comme celui qui a detruit le pays. Comme ca que la corde commence, c’est comme ca la qu’ elle finit. Vous avez deja vu une corde qu’ on tisse et puis au debut c’est tordu devenir droit ? Les debuts de 1987 n’ ont jamais ete s brillants. Et vous voulez une fin brillante ? Vous aussi.

    • Le 30 mai 2014 à 19:45, par django tom En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      à BLAISE seul , il ne peut pas faire la force à cette population burkinabé .s’il est au pouvoir c’est par ce que le peuple l’a souhaité . Et puis saches que si le peuple vote non au référendum , il partira sans même hésiter .le seul problème c’est que vous vous faire la force or démocratiquement vous pouvez gagnez en acceptant le référendum .

  • Le 29 mai 2014 à 21:53, par Taryam En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Mieux vaut prevenir que guerir. Que votre sagesse contamine l’ensemble des acteurs.

  • Le 29 mai 2014 à 21:53 En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    " privilégier les vertus du dialogue social, seule panacée structurante au détriment de la violence politique circonstanciée ; "

    J’ ai un probleme. Ce n’est pas plutot la violence politique qui est structurante de notre vie politique depuis 1987 et les quelques moments ou une famille n’ a pas ete endeuillee les eclaircies circonstancies ? Ne nus payons pas de mots. La violence est devenue une structure structurante dans ce pays, l’ habitus politique de ce regime.

    • Le 29 mai 2014 à 22:39 En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      La situation est telle de nos jours que ces déclarations visent à protéger leurs auteurs et non le peuple.
      Positionnez vous, interpellez courageusement Blaise et sa suite, car vos mouvements sont non seulement dépassés, mais en plus déphasés.
      Le débat est le suivant : êtes vous candidat pour remplacer Blaise, alors à vos marques.

      • Le 30 mai 2014 à 23:39, par horon En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

        je pense qu’avant d delier ta langue d vipere,tu ferais mieux d bien lire et comprendre le message.ah !j’oubliai q tu n’en es pas capable.quand on denoncait ls derives du systeme des gens comme toi ns prenaient pr des reveurs.et voila encore q tu brailles !avec toi pas d’avenir pr le b.f.inculte et incapable,va !

  • Le 29 mai 2014 à 23:18, par SOLDIER En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    si le dictateur ne part pas en novembre 2015 alors NOUS mourons avec lui car NOUS n avons absolument plus rien a perdre.

  • Le 29 mai 2014 à 23:21, par lePEUPLE En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    au lieu d rentrer dans la danse, vs jouez aux equilibristes. j suis sûr q si toutes les organisations de la société civile disent non au referendum, les gesticulations du CDP et fedapbc vont retombées. dc votre silence ou du moins votre eqilibrisme ne concourt a la paix et du coup vs etes aussi comptables, individuelema et en tant q organisation, des agitements actuels surtout du coté des dictateurs

    • Le 30 mai 2014 à 08:38, par Le Citoyen En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      Voilà une déclaration d’une platitude à vomir et d’un équilibrisme honteux ! Le rôle de la société civile en ces moments c’est aussi de savoir situer les responsabilités des acteurs politiques, avec courage. Qui sont les responsables de la situation actuelle ? Ce sont ces CDP-MPP-CFOP et autres, qui ne pensent qu’à leurs intérêts au détriment de ceux des populations. Quelle paix attendez-vous donc, tant que ces vautours politiques continueront d’aspirer à nous gouverner ? C’est pas arrivé les gars !!!!

      • Le 1er juin 2014 à 11:51, par Le Pardonneur En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

        Franchement d’accord avec toi.
        Une neutralité vraiment neutre !
        en fin compte, le nombre élévé de signataires fait que ces organisations n’ont pas pu franchir ce minimum presqu’insipide, pour faire des déclarations fortes ! Des déclarations plus fortes sont souhaitables, même s’il faut que certaines OSC se détachent pour faire des déclarations en solitaire ou en un nombre moins élevé.
        C’est bon mais ce n’est pas arrivé !

  • Le 30 mai 2014 à 08:53, par Patarbtale En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Sachons lire entre les lignes. Cette déclaration pour ma part interpelle ....et met aussi au pilori les tenants du Pouvoir....RElisez...!

  • Le 30 mai 2014 à 08:54, par Kamélé En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Pour la paix et la justice sociale au Burkina Faso rendons nous massivement au stade du 4 août ce 31 mai 2014 à l’Heure H. Notre nombre les obligera à nous prendre au sérieux mais si nous ne sortons pas pour remplir le stade recto-verso, le pays brulera par notre silence. Or, le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais votre silence. Nous faisons l’effort d’oublier ou de négliger que le principal socle de la paix n’est pas le dialogue intérieure, le compromis mais la JUSTICE SOCIALE : la juste répartition des ressources entre les individus, les hameaux de culture, les villages, les villes, les régions. Que le fils de n’importe quel village, ville, province ou région ait la chance d’accéder au pouvoir, etc. Au Burkina Faso, ce n’est pas la paix qui nous manque depuis 27 ans mais la justice sociale qui nous manque. La violence est souvent le passage obligatoire pour attendre un niveau de démocratie, de respect du peuple de justice sociale. Pour continuer à vivre dans un pays stable, il ne suffit pas de promouvoir la paix ou la non violence mais il suffit de promouvoir et surtout d’adopter la justice sociale. Tout acte contraire a cela appelle tôt ou tard la violence et son corolaire(non maitrisable). Tous ces pays que nous envions tant on eu des situations de violence qui ont conditionné leur succès d’aujourd’hui.
    C’est pour cela que tous les burkinabè doivent se battre pour une justice, pour la justice sociale. La paix est bien mais une paix qui ne repose pas sur la justice sociale est un paix fragile, c’est en réalité une tension portant le vernis de la paix. Vive la justice sociale, principale condition du développement social. Un pays dans la justice sociale est un pays dans la paix car, même les idiots sauront que s’ils violent les principes, la justice sociale les rattraperont. Même les plus nuls des développementalistes sont unanimes que le dévéloppement c’est la justice sociale, pas le progrès ou la croissance. mais la justice sociale. Dans la paix, on peut augmenter la croissance d’un pays, et les voleurs augmentent leurs parts de vols et les pauvres s’appauvrissent. il y a eu croissance mais il n’y a pas eu développement. Or il peut ne pas avoir de croissance et les voleurs diminuent ou cessent de voler et il ya une meilleure repartition des biens et des services donc un développement. Ne toucher pas à notre constitution c’est l’un des biens rare qu’a le peuple. vous avez assez volé d’autres biens matériels ou immatériels. celle-ci est intouchable. Pour la paix et la justice sociale au Burkina Faso rendons nous massivement au stade du 4 août ce 31 mai 2014 à l’Heure H.

  • Le 30 mai 2014 à 12:22, par Assane En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    CERTAINES REACTIONS DE FORUMISTES CONFIRMENT LA PERTINENCE DE CET APPEL. OU ALLONS NOUS AVEC CETTE VIOLENCE VERBALE QUI DEVIENDRA PHYSIQUE SI L’ON N’Y PREND GARDE

  • Le 30 mai 2014 à 12:51, par CHAKA En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    C’est vraiment une declaration"plate".Je vous assure que je ne comprends pas vraiment la position equilibriste de certaines organisations,principalement le MBDHP et la CGTB.

    Je pense que la lutte pour le bien etre des travailleurs passe par la lutte pour une veritable DEMOCRATIE,ou le bien commun est equitablement repartit et/ou les travailleurs plus meritants sont recompensés.

    Je suis de la santé et je suis vraiment étonné par le comportement "attentiste"de la CGTB.

    Personne,aucun parti politique ou organisation syndicale ne reussira seule a freiner les ambition despotique de la famille Compaore.Si cette famille arrive a sauter le verrou de la limitation du mandat presidentiel,alorsçà sera un echec collectif,mais aussi un echec individuel pour chacun des Burkinabé que nous sommes.

  • Le 30 mai 2014 à 15:45, par Bornoya En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Franchement c’est quoi ce jeu d’équilibriste ? Dans tous les pays ou un président a voulu modifier la constitution pour régner à vie , la société civile a pris clairement position contre le projet et a pris la direction de la lutte . Et ici que voit-on ? Une société civile peureuse et surtout corrompue qui refuse de prendre clairement position contre la modification de l’article 37 pour qu’une personne règne à vie Pouah c’est écœurant et dégoûtant et le peuple sait maintenant qu’il ne peut compter sur ces gens

  • Le 30 mai 2014 à 15:50, par Badpress En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    les caméléons équilibristes à bas, le pintades orgueilleuses à bas, les hiboux à yeux gluants à bas, les tortues à double carapaces à bas,les lépreux aux yeux larmoyants et "renverseurs" du lait de Dori, du quimapousse de Réo, de Gnantoro de Dim et du chitoumou de Bobo à bas. Vive le peuple et son CFOP !

  • Le 30 mai 2014 à 17:08, par Roublard En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    DIfficile réalité que d’admettre que le parti au pouvoir veut le conserver, l’opposition propose l’alternative pour l’alternance et la société civ travaille a identifier des conditions comme liberté d’expression et garantie des droits mais dans la paix

  • Le 30 mai 2014 à 17:09, par Taryam En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    quand on est pressé il faut aller doucement

  • Le 30 mai 2014 à 17:10, par Jeff En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Lu pour vous dans Mediapart.
    Blaise Compaoré portera la responsabilité des affrontements qui s’annoncent

    Les manifestations de l’opposition politique reprennent donc le samedi 31 mai au stade du 4 aout à Ouagadougou, pouvant contenir plusieurs dizaines de milliers de personnes. Cette démonstration de force sera suivie d’une tournée dans toutes les villes de province. Pour l’instant tout se déroule dans le calme, mais l’exaspération se manifeste de plus en plus. Le pouvoir a manifesté son intransigeance et s’est trop avancé pour reculer désormais.

    Pourtant de nombreuses voix s’élèvent pour proposer une sortie « honorable » à Blaise Compaoré, c’est-à-dire la promesse sans doute de ne pas être poursuivi en justice et de bénéficier d’un poste dans des instances internationales, que ce soit dans le pays, ou à l’extérieur. Par exemple, Mme Benguigui, ancienne ministre de la francophonie s’est cru devoir proposer à Blaise Compaoré le poste de président de la francophonie. Mais le camp présidentiel on ne veut rien entendre. L’affrontement parait inévitable qui immanquablement plongera le pays dans la violence. Un sursaut réaliste parait peu probable. Le pouvoir a manifesté son intransigeance et s’est trop avancé pour reculer désormais.

    Dès l’annonce de la tenue du référendum, la situation se tendra. L’affrontement sera inévitable, car les partis de l’opposition ne pourront éternellement contenir les foules immenses qui jusqu’ici acceptent de manifester dans le calme. Blaise Compaoré portera seul la responsabilité de ce qu’il adviendra, du seul fait qu’il cherche à se protéger. Nul ne sait alors jusqu’où sombrera le Burkina, alors que la population et la classe politique semblent pourtant montrer une relative maturité politique. Le pays parait en effet prêt à l’alternance, et à des élections apaisées. Les candidats du côté du pouvoir ne manquent pas. Plus aucune voix ne s’élèvera alors pour proposer une sortie honorable à Blaise Compaoré qui risquera alors beaucoup plus devant les tribunaux.

    Si Blaise a encore quelques amis, ils feraient bien de lui conseiller de quitter le pouvoir.

  • Le 30 mai 2014 à 19:40, par Manegbzanga En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Si vous n’êtes pas courageux pour exprimer vos opinions alors taisez vous. Mais dans l’intérêt de tout le monde dites non au referendum et vous aurez contribué à la paix au Burkina Faso. Tous ceux qui se taisent la dessus sont comptables de ce qui va arriver.

  • Le 30 mai 2014 à 21:42, par La citoyenne En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Blaise ne veut pas le pouvoir ; il crée des occasions pour se faire assassiner. Allez ; éliminons-le et ayons la paix.

  • Le 30 mai 2014 à 22:27, par BLE En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    la paix avec Blaise Compaore ça sera encore mieux qu’avec ces gens qui sont entrain de berner le peuple burkinabé

    • Le 31 mai 2014 à 10:42, par SA Jesse En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      Quelle dérive ! Quelle violence verbale ! L’aspiration au changement est légitime mais évitons de tomber dans la haine entre concitoyens comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire. Privilégions la force (pas la violence) de l’argument dans un respect mutuel qui donne à l’autre de croire en notre sincérité dans la recherche du bien du peuple, même quand il ne partage pas notre façon de voir. Sinon, bonjour nos dégats ! Moi, j’aspire à un changement qualitatif profond dans l’intérêt de tous y compris de ceux qui ne veulent pas de ce changement. Les pro-changement et les anti-changement doivent se préparer dès maintenant à gouverner l’autre camp dans le respect et la légalité, en sachant que nous sommes CONCITOYENS !

  • Le 31 mai 2014 à 09:35, par pitbul En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    A vous lire la violence semble plus facile que la non violence qui demande plus de force de caractere...ces organisations sont dans leur role d’interpellation et a bien lire leurs revendications y sont clairement rappelees de meme que le President qui a dit que la democratie est irreversible la y voit un rappel pour respecter ses propos et ne pas etre un blocage

  • Le 31 mai 2014 à 09:45, par taryam En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

    Vive la Democratie ! Elle permet aux citoyens de s’exprimer dans des espaces conquis de haute lutte. La societe civile y "veille"

    • Le 31 mai 2014 à 22:00, par Soleillevant En réponse à : Situation nationale : Des organisations de société civile tirent la sonnette d’alarme

      Appelez bien le chat par un chat. Qui dans ce pays ignore que c’est le régime actuel qui par achats des consciences cherchent à conduire le pays dans l’impasse ? A moins qu’ils vont nous tuer tous !CLIMAT l’histoire te rattrapera si DIEU le veut. IL a fallu que les sages trouvent une porte de sortie à ce régime,n’est-ce pas CLIMAT ? Cette fois-ci plus d’issue si ça se déclenche.De toutes les façons,la suite nous dira.

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