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Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

Publié le lundi 20 janvier 2014 à 01h30min

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Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

Le débat que suscite l’idée d’une modification de l’article 37 s’est inévitablement transformé en un face-à-face entre partisans et adversaires politiques du pouvoir actuel au Burkina Faso. Mais, de fait, ce face-à-face présuppose et laisse admettre un lien nécessaire et contraignant ou obligé entre cette idée d’un référendum au Burkina sur ce fameux article, et la candidature possible d’un seul citoyen, le Président. L’analyse qui suit refuse de se satisfaire de l’évidence et de la nécessité d’un tel lien, et, se plaçant du point de vue même des partisans du référendum, demande avec insistance : si l’on tient mordicus au référendum, pourquoi devrait-on exclure la possibilité d’un référendum sur cet article 37 SANS l’ombre de M. Blaise COMPAORE ?

Pourquoi un référendum serait-il incompatible avec une non-candidature du Président actuel aux prochaines élections présidentielles ? Pourquoi faudrait-il forcément que le Président se représente à ces élections pour qu’un référendum sur l’article 37 (ou sur la Constitution elle-même) devienne subitement utile et nécessaire ? Ou enfin, et puisqu’un référendum, à la différence d’une candidature, peut être nécessaire à la vie politique commune d’une nation, pourquoi lier la nécessité d’un référendum à la possibilité, à la contingence d’une candidature, celle d’un seul citoyen même éminent ?

1. L’escroquerie intellectuelle

Mais tout d’abord, respectons les ordres ou les sphères de nos compétences intellectuelles : laissons les commentaires de la vie politique aux acteurs et analystes politiques, les chroniques, les descriptions et informations aux journalistes, les modalités juridiques et les décisions sur ce qui est ou non de droit aux juristes. Et ce, même si les frontières intellectuelles sont parfois, comme toute frontière, indiscernables et partagées (ainsi du droit et de la philosophie politique).

Des intellectuels se présentent cependant comme des philosophes, mais nous proposent toujours à l’arrivée des réflexions n’ayant rien d’une démarche philosophique qui consiste, nous semble-t-il, à soulever et poser avant tout des questions et des problèmes auxquels on trouve des idées et des concepts pour essayer d’y répondre. Ils avancent pour ainsi dire masqués dans leurs intentions, et ne nous vendent pas exactement ce qu’ils nous étalent : une arnaque intellectuelle en somme.

Aussi, ce qu’il faut prendre en compte, mesurer et penser sérieusement, c’est ceci : que ce masque et cet étalage ensemble relèvent et participent d’une logique et d’une pratique que je propose ici, dans le seul contexte burkinabè connu de tous, de subsumer ou de rassembler sous un concept : le cantinisme. Qu’est-ce que c’est ? Ni le kantisme (KANT n’a rien à y voir), ni, si la langue vous fourche, le crétinisme (on ne pense pas à insulter, on pense).

Le cantinisme, c’est la logique et la pratique de cantines. Comme concept, au sens où Gilles DELEUZE l’entend, c’est un tout, une entité dont les composantes sont connues et récitées des burkinabè : corruption, impunité, incivisme..., anarchie (qui est moins l’absence de principes et règles que le non-respect des principes et règles par ceux-là mêmes qui sont censés les protéger et garantir).

Mais le trait principal du cantinisme, le voici : dans le domaine aussi bien des idées et connaissances que dans celui des biens matériels, se cacher et cacher pour compiler et accumuler, mais montrer et exhiber dans la consommation, la dépense ou la publication. Autrement dit, il y a dans le cantinisme ce double aspect de dissimulation et de planque quant à l’acquisition, mais d’ostentation et d’exhibition dans la dépense matérielle ou la communication intellectuelle.

Pour ne pas donner l’air de parler dans le vide, voici une illustration de cantinisme intellectuel : le président du conseil constitutionnel, Monsieur MILLOGO a accordé une interview aux journalistes MM. Boureima DEMBELE et Saidou ZOROME (publiée sur lepays.bf le vendredi 25 octobre 2013), interview dans laquelle il a bien pris soin de s’abstenir, de par sa fonction même, de se prononcer sur les débats actuels autour du sénat et de la modification de l’article 37. Et pourtant le philosophe Mamadou DJIBO, dans son tout dernier article sur lefaso.net ("De l’engagement constructif et du leadership : Mamadou Djibo explique pourquoi il faut un référendum sur l’article 37"), a trouvé le moyen de vouloir faire dire au président MILLOGO ce qu’il n’a pas dit, en le citant au début de son article. Voici les extraits concernés de cette interview ( les parenthèses sont de nous, pour ne pas tout reproduire ici) :
Journalistes : " Pourquoi avoir décidé alors seulement maintenant de la mise en place du Sénat alors qu’il est adopté depuis (...) ?"

M.MILLOGO : "(...). Et je crois qu’il faut plutôt déterminer les attributions, dans la mesure où on ne peut plus remettre en cause le Sénat puisqu’il existe dans la Constitution"

(Remarque : on voit bien qu’il s’agit jusque là du sénat, et pas de l’article 37. Continuons)

Journalistes : "Peut-on l’enlever de la Constitution ?"

M.MILLOGO : "Ça c’est facile. Il suffit de faire une révision de la Constitution et, en ce moment, le problème ne se posera plus. L’on a révisé la Constitution pour mettre en place le Sénat, et maintenant, il faut la réviser pour l’en extraire"

Or c’est cette dernière réponse de M.MILLOGO que M. Djibo cite en début de son article pour, l’espère-t-il du moins, appuyer et conforter son obsession ou idée fixe de référendum qui modifierait l’article 37. La vérité c’est qu’en rien ni jamais le président du conseil constitutionnel n’invite à un référendum sur cet article. Au contraire, lorsque la question lui a été posée, voici sa réponse :

Journalistes : "quel est votre avis sur le débat actuel sur le Sénat, d’aucuns estiment qu’il est inopportun vu les nombreux défis qui restent à relever. Aussi l’on lie la mise en place de ce sénat à la modification de l’article 37"

M.MILLOGO : "Ce sont des questions politiques sur lesquelles je ne peux pas me prononcer..."

Que les lecteurs me pardonnent cette longueur, mais c’est pour la cause de la vérité et de l’honnêteté intellectuelles, car M.Djibo détourne l’autorité et les propos du président MILLOGO pour servir son désir de référendum (le titre de son article nous le souffle), et surtout dissimule ce détournement intellectuel, tout comme on ferait l’acquisition frauduleuse d’un bien que l’on cache et exhibe à la fois : cantinisme. Or une seule et même idée que l’on ressasse à longueur d’articles (il faut un référendum, il faut un référendum), sans analyse, de la part d’un philosophe qui se présente comme tel, ne peut qu’être creuse. Que cela paraisse rassurant ou inquiétant, selon que l’on adhère ou non à cette idée : on ne fera décidément jamais une grande politique avec une petite philosophie. Allons donc plus loin, en essayant d’analyser davantage les choses.

2. L’hypothèse

Le juridique et le philosophique pour ainsi dire flirtent ensemble ici, dans cette mesure où il n’y a pas, et ne peut y avoir de vide juridique côté droit d’une part, ni de vide conceptuel côté philosophie de l’autre, concernant la vie de la cité et celle de la pensée. Dans les deux cas en effet, et si vide il y a, c’est soit qu’on ne lit pas suffisamment la loi qui consiste à toujours devancer et précéder la singularité des cas, ou soit qu’on n’est pas capable d’utiliser, d’analyser des concepts existants, ni de les créer comme des singularités ou des événements, s’il est vrai que la philosophie est travail et création de concepts (G.DELEUZE). Or sans ces outils on s’enferme et nous enferme par là même, et à coup sûr, avec une naïveté de bizounours, dans des impasses et des dilemmes stériles.

Ainsi de la paix civile, que l’on évoque pour nous asséner que seul le référendum pourrait nous la donner et assurer, mais sans jamais se poser la question de savoir si un référendum sur l’article 37 ne serait pas plutôt une sorte de déclaration de "guerre" au peuple burkinabè que l’on forcerait alors à l’affrontement pour soi-disant vivre en paix : une paix belliqueuse.

Et surtout de l’idée même de référendum qui, telle qu’elle circule aujourd’hui, n’a pas d’autre signification que de convoquer tout un peuple pour décider de la candidature ou non d’un seul citoyen. Car, qu’on veuille le dire ou non, la question référendaire "voulez-vous oui ou non modifier et déverrouiller l’article 37 ?" équivaut à cette autre question, plus importante même, mais dissimulée : "voulez-vous oui ou non que le président Blaise COMPAORE soit candidat aux élections présidentielles de 2015 ?".

Un tel référendum ne serait même pas un plébiscite ou non de l’action politique du président actuel et sortant, mais à vrai dire une élection présidentielle avant la lettre et l’heure : car ceux qui souhaiteront que le président actuel soit candidat et continue d’être président voteront forcément oui, tandis que les autres répondront non. De sorte que, quel que soit le résultat final, il ne s’agirait que d’une pré-présidentielle, organisée donc à l’échelle nationale, mais avec un seul candidat en lice, lequel ne serait pourtant pas encore un candidat, puisqu’il attendrait les résultats du référendum pour l’être (ou pas).

Or, le concept même d’un référendum qui consisterait ainsi, pour un peuple, à se prononcer sur une candidature d’un citoyen nous semble philosophiquement d’une absurdité abyssale : autant organiser aussi un référendum pour savoir si nous voulons ou non la corruption et la misère au Burkina Faso ; ou pour désigner le sélectionneur des Étalons !...

De la même manière, et plus sérieusement encore, ceux qui disent, pensent et espèrent qu’un résultat en faveur du déverrouillage de l’article 37 soit l’expression d’un souhait du peuple burkinabè de la candidature du président actuel ignorent ce que c’est que la volonté générale (concept politique et philosophique s’il en est), volonté générale qu’ils confondent avec un désir. La décision collective d’un peuple n’est ni un désir ni un souhait, mais une loi : de la même manière que la décision d’un juge n’est son désir, mais l’expression de la loi qui est encore la volonté générale. Un peuple, une communauté politique ne désire pas, il (elle) décide. S’il est bien un SUJET pour être aussi un souverain, un peuple n’est pas UN sujet, c’est-à-dire un individu pour se mettre à désirer et souhaiter. On attendrait alors que le peuple burkinabè décide pour ou à la place d’un citoyen qui n’arriverait pas à SE décider lui-même et tout seul.

Mais en revanche (et c’est notre hypothèse), que le président actuel sollicite le peuple sur une modification possible du 37 (ou de tout autre aspect de la Constitution), alors que lui-même se soit décidé à renoncer à un mandat supplémentaire, voici alors un référendum qui aurait du sens et de la clarté. En d’autres termes, M.Blaise COMPAORE peut aussi bien dire aux burkinabè : j’arrête là, je rends mon noble tablier, je ne serai pas candidat à mon nième succession, mais je vous invite, le temps que je reste encore le garant de nos institutions, à nous décider sur le maintien ou non du 37.

Ce faisant, il soulagerait, à la faveur d’un voile d’ignorance à la RAWLS, tous ses successeurs, qu’il ne connaît donc pas encore, et qui peuvent appartenir à l’opposition actuelle, il les soulagerait du soupçon inévitable de vouloir eux aussi, à leur tour un jour, perdurer et s’éterniser au pouvoir, s’ils venaient à vouloir également modifier ce même article. Alors, et alors seulement, on verrait ce que la politique peut aussi avoir de grand et sublime ; on verrait alors ce qu’elle a aussi d’intéressant et pas seulement d’intéressé. Qu’il le dise et le fasse : on verrait alors notre Napoléon-Esprit burkinabè non pas, comme l’avait rêvé HEGEL un instant (le temps de revenir de son rêve comme d’une hallucination ou d’une illusion), non pas sur son cheval à Iéna, mais nous verrions alors l’universel de la raison habiter Kosyam...

En conclusion, on peut persister à vouloir un référendum dans notre pays sur l’article 37, mais on doit aussi savoir qu’un vrai référendum n’est absolument pas incompatible avec le départ du président Blaise COMPAORE. Départ, non pas que quelqu’un le chasse ou l’écarte par on ne sait quels ostracisme ou même violence, mais simplement parce sera au terme d’un mandat non renouvelable.

A propos d’ostracisme ou de mise à l’écart, prenons garde, au moment où des démissions se suivent en cascade, et en raison même de leur caractère spectaculaire et soudain (pourquoi seulement maintenant ?), prenons garde à ne pas entretenir une logique et un climat de bouc-émissaire et de persécution dont le pouvoir en place pourrait encore habilement jouer et profiter par une auto-victimisation silencieuse. Prenons garde que le silence actuel du pouvoir ne soit un silence de victime...

On se condamne à des impasses, y compris à l’impasse d’une paix belliqueuse qui, au fond, ne serait qu’une "guerre" sans paix possible, si l’on s’obstine et s’entête à lier ensemble référendum sur l’article 37 et candidature du président sortant, qui sont deux choses de poids complètement inégal, et incommensurables quant à l’essence même du politique : pour sélectionner des candidats à la tête d’un Etat démocratique, on n’a pas besoin d’un référendum.

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Docteur en philosophie de l’université de Strasbourg

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Vos commentaires

  • Le 18 janvier 2014 à 22:27, par LAGUI ADAMA En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Le référendum tiendra à designer le respect de la souveraineté du PEUPLE à être par lui-même, le maitre de son propre DESTIN ! Vive le PEUPLE Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Comapaoré et sa noble famille

  • Le 18 janvier 2014 à 22:27, par LAGUI ADAMA En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Le référendum tiendra à designer le respect de la souveraineté du PEUPLE à être par lui-même, le maitre de son propre DESTIN ! Vive le PEUPLE Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Comapaoré et sa noble famille

  • Le 18 janvier 2014 à 22:32, par professeur En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Mr Dabiré,ce que je peux relever après votre conclusion,c’est que si le président ne voulait pas se présenter,il n’allait pas chercher à modifier l’article 37.Vous conviendrez avec nous qu’il ne va pas le faire pour que son remplaçant puisse en bénéficier.C’est fort de cette conviction qu’il y a cette résistance .

  • Le 18 janvier 2014 à 22:42 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Encore du grand n’importe quoi. Rien de clair, juste du blabla

  • Le 18 janvier 2014 à 23:13, par Kanzim En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Encore et toujours !!! Alors que le gouvernement commence à s’amender en tendant la main à l’opposition pour des discussions jusque là refusées par le parti-état, voilà qu’il continue toujours de pleuvoir des arguties sur des évidences que le référendum n’est pas un plébiscite. Que ne verrait-on pas dans cette levée de boucliers contre las anti sénat. De mémoire de mémoire d’adulte, c’est la première fois que je vois la prostitution intellectuelle s’élever à un tel degré, Y aurait-il à manger dans cette défense du référendum ?

  • Le 18 janvier 2014 à 23:32, par l’expatrié En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Mr Professeur pour votre éclairage. Votre argumentaire est très édifiant et va beaucoup profiter tous ceux qui sont toujours dans les ténèbres. Si je me réfère à votre dernière Phrase, dans une démocratie, l’on a pas besoin d’une consultation populaire pour choisir un candidat. Je pense que les partisans du référendum comprendront bien vos enseignements et prendront cela en compte et de dans le sens d’assurer à notre peuple une paix durable et au pays la stabilité dont nous tous avions besoin.

  • Le 18 janvier 2014 à 23:33, par GOOD BIIGA En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    WAIIIIII !!!! c’est ça on dit reflexion philosophique. bien vrai que ce texte n’est accessibles à 90% des soit disant lettrés au BF( sa comprehension) mais il très juste realiste. felicitation à l’auteur.

  • Le 19 janvier 2014 à 04:34, par BDK En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Analyse impeccable.

  • Le 19 janvier 2014 à 04:37, par Oeil de lynx En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Votre analyse est d’une clarté éblouissante. Oui, par honnêteté j’ai toujours pensé que tout le monde pouvait modifier l’article 37 sauf le président actuel pour que nous ne tombions pas dans la duperie. La politique qui doit être noble perdrait d’ailleurs pour toujours aux yeux de la population toute crédibilité. Au nom de la démocratie, la démocratie court le risque d’être assassinée.

  • Le 19 janvier 2014 à 06:06, par Karier En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Voilà un docteur en philosophie digne de ce nom. Il articule son argument autour de la logique et sans passion. Dr DABIRE je suis fier de vous. Vous montrer que l’on peut et doit bien tirer de la philosophie pour gouverner nos citer tel que l’était fait dans l’ère socratique. Votre montrez que le philosophe, a ne pas confondre avec le docteur en philosophie car pouvant avoir le parchemin sans en avoir l’âme, débarrassé de tout cantinisme peut contribuer a la construction de la cité. Merci pour le concept, le "cantinisme". J’aime trop le mot. C’est le terme approprié que nous utiliserons a l’avenir pour.qualifier tous ces pseudo intellectuel tube-digestives tes qui utilisent leur plume pour défendre sans moralité les plus forts du moment afin de juste avoir quelques ressource de subsistance, pour le moment je cite les soi-disant docteurs Djibo et l’autre parvenu mececenaire au doctorat de subsistance Franklin Nyamsi. Ma compréhension du philosophe est qu’à delà de l’amour de la sagesse , elle est sagesse.le sage ne peut vouloir s’associer au plus fort pour bâillonner le plus faible, a moins d’être de simple cantiniste. Vous me rendez fier, et j’ai envie d’avoir un doctorat, un vrai, pas ce machin truc que les arrivistes de dimanche montre a tout bout de champ pour supporter leurs arguties sophistes et irréfléchis.

  • Le 19 janvier 2014 à 07:44, par Rocco. V En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Il était temps... La philosophie à été instrumentalisé par des phd et des professeurs agrégés de cette discipline afin de justifier la volonté d’un homme sur une question hautement impersonnelle de la candidature à l’élection . Merci pour cette intervention, M. Dabiré. Elle sollicite notre raison mais surtout notre capacité ou notre volonté à voir ce qui est. Elle est un COURS D’AUTODEFENSE INTELLECTUEL qui démasque ces raccourcis, ces sophismes et démontre à souhait qu’on pourrait bien posséder toute la sagesse du monde, que cela serait vain tant que l’on manque de sens moral qui ne s’enseigne pas l’université mais se laisse attraper pour peu qu’on le veuille . Votre notion de ’cantisme’ est par ailleurs très intéressante. C’est un phénomène qui est facilement observable au Faso , il manquait juste un mot pour l’habiller. Par exemple on rejette le principe du délit d’apparence mais il n’est pas rare de voir des membres du gouvernement offrir plusieurs millions dans les manifestations publiques. A propos des démissions, votre crainte est légitime. Mais je dirais que nous procédons là de façon séquentielle. Départ de Blaise d’abord ensuite on on va trier dans l’opposition. Ce n’est pas idéal mais c’est plus pratique que de faire maintenant la distinction entre bons et mauvais opposant. Je ne pense d’ailleurs pas qu’on a déjà oublié leur responsabilité dans ce régime, au moment venu, avec ce fort mouvement démocratique pour la justice et l’égalité, on leur demandera des comptes.

    Merci Monsieur Dabiré, c’est dommage que vous n’ayez pas laisser de contact j’aurais aimé échanger et plus apprendre de vous. Si cela ne vous dérange pas mon adresse est la suivante : souley_mohamed@yahoo.fr

  • Le 19 janvier 2014 à 08:02, par CP0 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Je partage votre avis. L’hypothèse du référendum avec Blaise comme candidat en 2015 biaise le débat et fause l’essence même du référendum. Si référendum il doit y avoir ce doit être avec une déclaration préalable de non candidature de Blaise en 2015 ou plus sage, différé après 2015 quand Blaise ne sera plus là.

  • Le 19 janvier 2014 à 09:32, par kalakoulou En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Voilà au moins un philosophe digne de ce nom avec un raisonnement cohérent (qui ne le réfléchi pas à la con comme un certain foulosophe Djibo, ce soit disant PhD). Mon cher PhD Djibo, lorsqu’on obtient une bourse d’étude non méritée par favoritisme (ce qui est la règle dans ce pays depuis 1987, culture de la « médiocricité ») on ne peut qu’avoir des réflexions tordues comme tu le fais (« prostitution intellectuelle »). Tu confonds vitesse et précipitation. Quand on fait un PhD mais je parle de vrai PhD, on apprend à être autonome, à concevoir, à conduire ou à construire de bout à bout un projet, un argumentaire. Je pense qu’il faut reprendre ton PhD et je te conseille de t’approcher de ce grand monsieur (Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE) que je ne connais pas personnellement mais qui vient de démontrer à travers son écrit tout son talent et savoir en PHILOSOPHIE. Je pense qu’il pourra te trouver un vrai sujet de thèse, il t’encadrera et tu seras bien former pour bien porter ton titre de PhD. C’est juste un conseil d’ami. Merci à M. DABIRE pour son éclairage. Chapeau et tous mes respects !!! Votre écrit est très clair et très compréhensif. C’est ce qu’on attend des vrais intellectuels de ce pays ! A bon Entendeur Salut

  • Le 19 janvier 2014 à 10:04 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Très belle analyse. Malheureusement, le pouvoir va préférer s’entêter au peuple que considérer que ce peuple à changer et n’est plus ce peuple bête comme le disait le Professeur.

  • Le 19 janvier 2014 à 10:05, par nikmat En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Très belle analyse. Malheureusement, le pouvoir va préférer s’entêter au peuple que considérer que ce peuple à changer et n’est plus ce peuple bête comme le disait le Professeur.

  • Le 19 janvier 2014 à 10:23, par tangzougou En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Analyse du point de vue philosophique ? On voit Mr. que vous n’etes pas objectif dans votre truc. J’aimerai savoir (avec beaucoup de respect bien sure) dans quelle planete vous passez la pluspart de votre temps ? Et puis ce n’est pas parce que vous avez un doctorat que vos analyses reflectent la realite sur le terrain. Peut etre vous devriez rentre au pays pour qu’on voit la chose ensemble.

    Merci

  • Le 19 janvier 2014 à 10:36, par nabayouga En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Christophe, je ne vois pas à quoi sert cet article sinon à dire juste que tu existes . C’est dommage que les débats tournent de cette manière .
    Et puis cette photo n’est -elle pas l’expression d’un narcissisme ? Pauvre BURKINA .Finalement la démarche de DJIBO, même si elle n’est pas philosophique , elle a le mérite d’être humble .

  • Le 19 janvier 2014 à 10:59 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Mon beau Dagara a vraiment parlé. Ceux qui trompent le pouvoir en place ce sont les faux philosophes sans perfectionnement et les magistrats malhonnêtes. Chacun fait des démonstrations et des tournures qui énervent les gens. Courage à vous et j’invite les intellectuels honnêtes de se mettre en œuvre pour guider leur population.
    Bon vent et que Dieu vous guide et vous assiste

  • Le 19 janvier 2014 à 11:03, par tangzougou En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Analyse du point de vue philosophique ? On voit Mr. que vous n’etes pas objectif dans votre truc. J’aimerai savoir (avec beaucoup de respect bien sure) dans quelle planete vous passez la pluspart de votre temps ? Et puis ce n’est pas parce que vous avez un doctorat que vos analyses reflectent la realite sur le terrain. Peut etre vous devriez rentre au pays pour qu’on voit la chose ensemble.

    Merci

  • Le 19 janvier 2014 à 11:07, par podrbem En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    bonne analyse Docteur mais le pouvoir loue les services des griots prostitué intelectuels pour qu’il nous disent que BC peut modifier la constitution et reste definitivement au pouvoir

  • Le 19 janvier 2014 à 11:40, par Sandaogo En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Imppecable !!! C’est ca on dit etre un intellectuel intelligent. Rien a ajouter, vous avez clos le debat Mr Dabire. Que Dieu vous benisse et vous garde ! Amina !

  • Le 19 janvier 2014 à 12:04, par Benja En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Merci Mr Dabiré.Il ne suffit pas de faire 7 ou 8 ans voire plus dans une université,pour se croire un intellectuel utile à ton peuple(je parle de Mr Djibo).L’essentiel,c’est d’avoir une dose de BON SENS suffisante (comm Mr Dabiré) pour comprendre que c’est une honte horrible pr un INTELLECTUEL de servir son ventre au détriment de son peuple.Au tribunal de l’intelligentsia,il mérite la pendaison à jeun.

  • Le 19 janvier 2014 à 12:30, par Sobor En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Merci mon frère pour votre réflexion. Elle met en lumière des réalités que nous connaissons mais dont l’amalgame pousse à des tensions inutiles. J’espère que notre cher président saura nous montrer le contraire de ce que’on pense de lui en ces temps. Il devra alors s’abstenir de pousser les burkinabè au mélange de genre pour simplement respecter la décision du peuple qui veut qu’après les 2 mandats, il ne se présente plus. On se rappelle qu’à l’époque, juristes et autres penseurs se sont tiraillés sur la légalité de sa candidature à l’issue de la modification qui a ramené la limitation du mandat présidentiel. Les faits nous montrent qu’il a été admis qu’il se présente. Pourquoi alors ramener ces discussions et tensions inutiles focalisées sur lui ?
    Respectons les termes de la présente constitution et si on pense demander au peuple de décider de la nécessité de maintenir ou pas la limitation du mandat qu’on le fasse.
    Je pense qu’à partir du moment où il ne sera plus question de lier la probable candidature de l’individu à la modification de l’article 37, l’intérêt du référendum baisserait significativement et la tension sociale avec. Ne serait que sur ce sujet. Toute chose qui est bien pour notre vivre ensemble.

  • Le 19 janvier 2014 à 13:10, par Laa ka yi san En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Une analyse pertinente et objective qui a le mérite d’être lue par tous ces politiciens et leurs acolytes qui s’émeuvent dans le camp présidentiel dans l’unique but d’assouvir leurs désirs.

  • Le 19 janvier 2014 à 13:19, par Laa ka yi san En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Une analyse pertinente et objective qui a le mérite d’être lue par tous ces politiciens et leurs acolytes qui s’émeuvent dans le camp présidentiel dans l’unique but d’assouvir leurs désirs.

  • Le 19 janvier 2014 à 13:36, par Moi En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Belle réflexion ! digne d’un universitaire.

  • Le 19 janvier 2014 à 14:39, par anonyme En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Peut-on voir votre visage svp ? en tant "people" on peut accepter qu’un paparazzi puisse nous montre cette image de vous. mais pas vous même. Bref, Mr Millogo, président du conseil constitutionnel, est-il incapable de répondre par lui-même ? Votre dandinisme se reflète tellement sur votre écrit qui ne permet pas citoyen lambda de comprendre quelque chose.

    • Le 20 janvier 2014 à 01:47 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

      Tu as quel probleme, toi ? Debresedir est democrate. Il aalors droit a son dandinisme. C’est quel mot encore ? J’ ose croire que c’est une corruption analphabete du mot dandy. Et puis, il te doit une photo, a plus forte raison, une photo avec son visage ? Il a ecrit en francais. Dommage si tu n’es pas alle a bonne ecole. Mais nous, les intellectuels honnetes, bastion de toutes les dictatures de ce pays depuis Maurice Yameogo, on a compris. Sache que les paysans ne savent pas lire generalement et ce n’est pas eux non plus qui chassent les dictateurs hors de notre sphere publique : L:es dirigeants des syndicats, des partis politiques, des organisations de la societe civile, ils comprennent franncais, pas le francais de Moussa ou de Zeze. Un peu d’ effort intellectuel pour comprendre le language soutenu. Drebedir n’ aurait pas pu faire passser son message s’ il avait utilise un langugae delave, genre celui que l’ on tient dans les gargotes de bas etages que tu delectes. Desole.

  • Le 19 janvier 2014 à 16:15, par GUESSAD En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Allons au referendum pour avoir l’avis du peuple Burkinabés et cessons de discuter inutilement !!!!!!!!!!!

  • Le 19 janvier 2014 à 17:28, par Tangzougoubis En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Docteur en philosophie de l’universite de Strasbourg ??? mon vie, ca c’est fort ca. D’abord c’est un docteur et d’une universite de blanc. waiiiii !
    Le complexe est bien reel en vous. J’ai une nouvelle pour vous, les jeunes Africains et Africaines ne sont plus intimide par ces charades.

    Je vous comprends Mr. comme votre papier ne contient pas grand chose, il fallait signer comme ca pour lui donner un peu de valeur. Sache que la mayonnaise n’a pas pris et vous vivez dans un autre monde qui ne ressemble pas du tout a la notre. Lisez encore l’article 146 (sans vos lunette ou avec des bonnes) et reflechissez un peu aux Senegalais avec Wade. Je doute que vous puissiez le faire.

    • Le 19 janvier 2014 à 17:55 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

      Si on le papier on le dit, et on dit où on l’a eu, en quoi cela vous dérange tangzougoubis. Les jaloux vont maigrir. Si c’est ça vos arguments ça craint

      • Le 19 janvier 2014 à 21:46, par didonc En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

        c’est pas question de jalousie. c’ est juste que cette generation (vieille) pense que en mettant docteur devant son nom les gens sont intimides. Et puis c’est justement la raison pour laquelle on veut mettre en place le Senat : meme ceux qui savent pas lire et ecrire pourront sieger. Ce n’est pas parce qu’on a un truc comme ca qu’on est plus intelligent que les autres ou que l’on detient la verite. De nos jours, les PhD et les doctorats ont moins de 25 ans et sont productifs. Un jeune (75% du burkina) ne s’interess pas a tous ces manchins. Il veut un boulot et la paix. Alors commencez a produire au lieu de venir sur le net embeter les autres

    • Le 20 janvier 2014 à 01:52 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

      Tangzougou, descends de ta colline. Attaque les idees de l’ homme. Les arguments ad hominem, ca fait petit, ca !!! Nous avons besoin d’ intellectuels comme Christophe pour eclairer notre lanterne. Que ce soit un diplome de Ouaga ou de Dakar ou de Dijon, c’est toujhours diplome de blanc. L’ universite africaine n’est p[as un construit africain mais europeen. Faut pas se blaguer. Le garcon a use ses fonds de culotte a Strasbourg pour avoir son doctorat. En quoi c’est mauvais de le dire ? Dans tous les cas, l’ argumentaire etait puissant et il me donne envie d’ envoyer mon fils a Strasbourg pour continuer ses etudes. Etre fidele a ton alma mater est un grand signe de gratitude. Tu as u n probleme ? Peux- tu le dire ouvertement sans rougir ? pardon sans noircir davanatage ton ventre noir ?

  • Le 19 janvier 2014 à 19:24, par Lhom D zoula En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    analyse claire e impartiale .malheur a ces intellectuels (FRANKLIN ,DJIBO )ki s ocupe d leur ventr o detrima des intérê du peuple. Merci e bon vent a toi mon docteur.

  • Le 19 janvier 2014 à 22:41, par J’ai honte de nos dirigeants En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Mon petit là, même s’il écrit en tournant sur lui même, il fini par dire la vérité : l’idée du référendum sur l’article 37 est actuellement anti démocratique.
    Mais demander à Blaise de modifier l’article 37 et dire qu’il va partir en 2015, c’est mal connaitre Blaise : il n’en a ni le courage ni l’honnêteté.

    • Le 20 janvier 2014 à 22:57 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

      Tu as l’ impression qu’ il tourne sur lui- meme parce qu’ il a ete bien forme dans la discipline de la philosophie. Oui, la philosophie est une discipline. Penser, c’est deja bien mais ce n’est pas necessairement penser philosophiquement. En philosophie, Il faut chaque fois prouver ce que tu veux avancer. Il faut avoir une these, avoir des arguments qui supportent cette these et permettre des inferences coherentes. Il n’est pas donne a n’ importe qui de philosopher si on n’a pas cette rigueur au risque de faire des Djiboteries ou des Nyamsiades, toutes choses qui confinent au cantinisme cretin. Il y a les philosophes et les mendiants qui croient instrumentaliser la philosophie qu’ ils n’ ont pas. Good job, Mister Dabire.

      Le Tonnerre.

  • Le 19 janvier 2014 à 23:16, par Poulo En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Le peuple a déjà decide parce qu’ayant vote la constitution actuelle comportant l’article 37

  • Le 19 janvier 2014 à 23:57, par hipé En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    J’ai beaucoup de respect pour tous ceux qui prennent leur plume pour dire un mot sur notre situation. Pour ma part, monsieur Dabiré me semble le plus pertinent et le plus inspiré. Courage à vous !

  • Le 20 janvier 2014 à 09:50, par SEDOGO En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    faisons attention pour que notre pays ne ressemble pas à la Libye, la Tunisie ou l’Egypte ! le peuple de ses pays s’est trompé en croyant que le bonheur total allait submerger leurs patries en changeant leurs présidents et aujourd’hui c’est le regret total ! soyons réaliste, même si nous ne sommes pas riches nous avons la paix, et cela est l’œuvre de tous les burkinabé et à commencer par le président du Faso Blaise COMPAORE, donc nous le devons respect !

  • Le 20 janvier 2014 à 10:19, par plusjamais En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Moi je rêve au jour où les borgnes et même des aveugles ne seront plus les guides des bien- voyants dans ce pays.

  • Le 20 janvier 2014 à 11:45, par le sage En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    il y a des doutes que vous soyez docteur en philosophie mr Dabiré. mais qu’à cela ne tienne. le peuple savent bien que la révision de l’article est belle et bien pour permettre la candidature du président actuel, d’ailleurs des voies l’ont dit clairement il y a une semaine. et puis le pays peut économiser les petites ressources dont il dispose pour reconduire les mesures sociales et soulager un temps soit peu la misère des ses populations

  • Le 20 janvier 2014 à 15:29, par l’imbécile titré En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    le peuple souverain n’acceptera jamais une monarchie au Burkina ! même si le monarque doit être élu par un consortium de syndicalistes, d’étudiants syndiqués et du reste de la plèbe.

    Ceux qui veulent d’un monarque peuvent émiger dans une des monarchies du Golf !

  • Le 20 janvier 2014 à 22:57 En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Me Kere, il vous souvient que vous et moi, nous avions souvent croise le fer sur la marche du Burkina des affaires qui gere les affaires du Burkina, moi vivant la deche causee en grande partie par un regime patrimionial chauve- souris et vous, bien elogine dees contingences peu reluisantes d’ un peuple appauvri par la gestion gabegique et sacandaleuse de ces ressources limitees. Vous vouliez rejoindre le camp de ceux qui soupent sans vous poser la question de savoir si cela est ok moralement ou pas. Moi, LOP, ayant de la suite dans les idees, je vous invit a revoir nos debats fort epices ou je ne vous faisais pas de quartiers. Aujourd ; hui, tout intel ;lectuel digne de ce nom ne peut rester neutre car on n’ est jamais neutre a bord d’ un bus qui prend feu. Choisissez vite votre camp car celui de Francois est un petard mouille. Le jeu de votre " ami, frere, et confrere" et meme d’ ame soeur, pour ne pas meme pas dire de partenaire(puisque il semble que homme peut marier homme maintenant en france) , j’ ai nomme, Gilbert Ouedraogo, crotte d’ or de l’ opprotunisme,son jeu ne l’amene nulle part. La raison de cette interpellation : Ou te situes- tu actuellemnt ? Tu avais fait une sortie un peu honorable puis tu es revenu sur tes pas comme un vilain criminel. Le tango, c’est pas une bomnne danse en politique. SDitues toi vite avant qu’ il ne soit tard. On aime pas le liblib. Tu m’as toujours traite de reveur. Rock, Simon, Salif et le Larle Naaba ont demissionne du machin CDP. Pince s- moi le grand reveur. Parles un peu. Tu es trop silencieux. Je croirais que tu es mort. Or, quand un ami est mort, il y a le devoir des funerailles et autres salamalecs de condoleances.

    Ton Ami LOP, et sans acrimonie car c’est l’ interet du peuple qui compte.

  • Le 23 janvier 2014 à 12:22, par TITENGA En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    encore les philosophes avec leurs raisonnements confus. quelqu’un a t-il compris ce qu’il veut dire clairement ? aidez-moi. LE REFERENDUM c’est pour trancher sur une mesentente conformement à la regle de majorité et au principe de la democratie. c’est tout !

  • Le 23 janvier 2014 à 15:16, par karimsemde En réponse à : Hypothèse sur un hypothétique référendum : Polémique et analyse du point de vue de la philosophie

    Bonjour Docteur ,très belle analyse.Un référendum sera coûteux et inutile pour le Burkina au vu du niveau d’instruction du peuple.Le Burkina a plutôt besoin de vous les technocrates pour le sauver à la manière de Mr Yayi Boni avec le Bénin.Ici nous avons plus que besoin d’un Gouvernement de Transition composé de technocrates et sans aucun leader politique actuel pour conduire la transition et organiser des élections en 2015 sans bien-sur les ténors politiques actuels comme en Madagascar.

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