L’objectif des responsables de Slok Air est d’effectuer deux rotations dans la semaine Banjul-Dakar-Conakry-Bamako-Abidjan-Cotonou-Lomé. Plus tard, mais avant la fin de cette année, les vols s’étendront à certaines villes de l’Afrique centrale, comme Douala, Libreville et Pointe-Noire. C’est pourquoi, Slok Air envisage d’accroître sa flotte, actuellement composée de 6 Boeings de type 737-200 série A.

Selon les responsables de Slok Air, la capitale malienne, Bamako sera le "HUB" de la compagnie gambienne, eu égard à sa proximité avec la plupart des villes ouest-africaines et de l’importance du nombre de voyageurs ; car "la destination Mali se vend bien" a estimé le Directeur délégué de Slok Air, le Sénégalais Pape Amadou N’Diaye. Slok Air appartient à une holding internationale de négoce qui a ses ramifications au Nigeria ; cette holding est actionnaire dans des compagnies d’assurances, de banques , de journaux... Une semaine avant Slok Air, Sudan Airways avait effectué son vol inaugural Jeddah-Khartoum-Bamako ; la compagnie soudanaise dessert Bamako, une fois par semaine.

Au Bénin, c’est Menzies Aviation Group qui a eu la préférence du Gouvernement qui l’a choisi pour effectuer les opérations d’assistance en escale dans les aéroports situés sur le territoire béninois et principalement à Cotonou. Menzies Aviation Group assure déjà les mêmes services dans les aéroports de Dakar, Malabo en Guinée-Équatoriale et Niamey au Niger.

A Cotonou, Menzies Group a déjà repris une bonne partie du personnel au sol et du matériel de la défunte compagnie multinationale. Jusque là, les services d’assistance en escale étaient assurés dans la capitale économique béninoise Cotonou, depuis la disparition d’Air Afrique qui en avait la charge, par le COGEA (Comité de Gestion des Assistances en Escales des Avions).

Au Burkina Faso et au Niger, le Point Afrique a lancé une véritable guerre tarifaire, en affichant l’aller/retour Ouagadougou/Paris/Ouagadougou à 135 000 F CFA Hors Taxes et le Niamey/Paris/Niamey à 264 500 F CFA TTC. Ces tarifs qui n’étaient valables que pendant les fêtes de fin d’année ont, depuis, subi une légère hausse ; mais ils restent largement en deçà des prix pratiqués par les compagnies opérant sur la destination Paris.

Le tarif le plus bas pratiqué par Air France en période de fin d’année était de 274 100 TTC et il est remonté depuis, à 406 800 F CFA. Air Burkina a vendu l’aller/retour Ouaga/Paris/Ouaga à 334 700 F CFA TTC en fin d’année et a réajusté son tarif à 363 600 F CFA.

Source : ALTERCOM