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On murmure : Blocage au SND

Publié le mercredi 17 octobre 2012 à 01h54min

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Kantigui a appris que certains agents de la Fonction publique ainsi que les volontaires qui viennent de terminer leur Service national pour le développement (SND) dans le mois de septembre 2012, n’auront pas leur attestion avant la nomination d’un nouveau directeur général de l’institution. Et pour cause. Selon les responsables du SND, le défunt DG avant sa mort, a signé les attestations sans avoir mis son cachet, ce qui les rend invalides. En outre, ils ont indiqué qu’il faut attendre la nomination d’un nouveau « patron » pour que les intéressés puissent rentrer en possession de ce « précieux » document qui atteste la fin d’un an de « galère ». Kantigui, soucieux de la carrière des intéressés, interpelle les autorités compétentes afin qu’une solution soit trouvée pour le bonheur de ces « pauvres » fonctionnaires qui ne savent déjà plus à quel saint se vouer.

Bien que Kantigui compatisse à la douleur de cette structure qui a perdu son premier responsable, il est néanmoins étonné qu’une grande Institution comme le SND soit bloquée du fait du décès de son directeur général. Ne dit-on pas que l’administration est une continuité ?


Une jeune fille de Saye, dans le Yatenga, échappe à un viol

Il est parvenu à Kantigui qu’une jeune fille de Saye, village rattaché à la commune de Ouahigouya, a échappé bel à un viol, le 26 septembre 2012. Selon les sources de Kantigui, la fille en question, âgée d’au moins 15 ans, se promenait la nuit dans le quartier quand elle a été interceptée par trois jeunes garçons qui seraient ses voisins. Sur-le-champ, ils tentèrent de la violer. S’engagea alors une lutte âpre entre eux.

Alertés par les cris de la victime, des gens ont accouru précipitamment pour mater les hors-la-loi. Grâce à cette prompte réaction, a-t-on appris à Kantigui, les violeurs n’ont pas pu aller jusqu’au bout de leur bassesse. Prise de panique et de honte, la jeune fille est restée bouche cousue, une fois rentrée chez elle. C’est le lendemain 27 septembre qu’un témoin de la scène qui ramenait les chaussures de la victime laissées sur les lieux, a porté l’information à la connaissance de la famille.

Exaspérée, la fille a dû se cacher dans un endroit inconnu avant d’être retrouvée quelques jours plus tard. Selon l’informateur de Kantigui, les auteurs, comme pour narguer tout le quartier, continuent de vaquer impunément à leurs occupations sans être inquiétés par qui que ce soit. Il est temps que l’autorité compétente agisse afin que ces « malades mentaux » puissent être punis à la hauteur de leur acte, car force doit rester à la loi. Cela servira également de leçons à ceux-là qui viendraient à leur emboîter le pas.


Le PAMAC et ses partenaires organisent une rencontre nationale dévolue au monde associatif et communautaire

Kantigui a ouï dire que le Programme d’appui au monde associatif et communautaire (PAMAC) et la Coalition des réseaux et associations burkinabé de lutte contre le VIH/SIDA et de promotion de la santé (CORAB), sous l’égide du Secrétaire permanent du conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLST-IST), organisent une rencontre nationale d’échange sur l’opérationnalisation des rôles et des responsabilités dévolues au monde associatif et communautaire. Cela, dans la mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine (UA) sur la réponse au SIDA, à la tuberculose et au paludisme, dans le contexte du Burkina Faso. La rencontre aura lieu les17 et 18 octobre 2012 à Ouagadougou. La cérémonie de clôture aura lieu le jeudi 18 octobre 2012 dans la salle de conférence du SP/CNLST-IST à Ouagadougou, à partir de 11 heures 30 minutes.


Le CPO et le Goethe institut au service de la photographie burkinabè

Il est parvenu à Kantigui que du 12 au 23 novembre 2012, le Centre de photographie de Ouagadougou (CPO) et le Goethe institut organisent un atelier de photographie dont le thème est « l’architecture ». L’atelier est ouvert à tous les photographes burkinabè utilisant un appareil numérique (8 méga pixels minimum). Les stagiaires seront encadrés par deux formateurs à savoir Jens Ullrich (Allemagne) et Warren Saré (Burkina Faso). Le nombre de place est limité à 15 personnes. Selon les sources de Kantigui, pour participer à l’atelier, les candidats doivent fournir un dossier comprenant une biographie, une lettre de motivation et 5 photos représentant leur travail. Le dossier doit être envoyé, avec le contact du candidat, au plus tard le lundi 5 novembre 2012 à 18 heures à l’adresse suivante : exku@ouagadougou.goethe.org ou déposer au Goethe institut, sis en face de la présidence de l’Université de Ouagadougou.


Jean-Baptiste Natama, nommé directeur de cabinet de la Présidente de la Commission de l’Union africaine

De sources proches du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Kantigui a appris que Jean-Baptiste Natama, précédemment Secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (SP/MAEP) auprès de la Présidence du Faso, a été nommé, le 15 octobre 2012, directeur de cabinet de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba. Cette nomination est une consécration de l’expérience de M. Natama sur les questions internationales et constitue une reconnaissance de la qualité des ressources humaines burkinabè. Kantigui se joint au ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale, pour se féliciter de cette marque de confiance de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine à l’égard du Burkina Faso, qui témoigne du rôle important que joue le « pays des hommes intègres » sur la scène africaine et internationale.


La 9e édition festival des arts islamiques est prévue le 20 octobre 2012

Dans le cadre de sa participation à la consolidation de la paix et à l’édification d’une société de vertu, le Groupe d’action et de formation pour une culture islamique (GAFCI) organise, depuis 2005, le Festival des arts islamiques (FARIS). Selon les sources de Kantigui, le festival est une manifestation culturelle incluant un ensemble d’activités dont une rue marchande, une exposition photo et d’objets d’art islamique, des ateliers de formation, des visites touristiques et une tournée de sensibilisation et de solidarité.
La 9è édition du FARIS qui se teindra, le 20 octobre 2012 à 20 h, à la Maison du peuple, est placée sous le parrainage du ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama. Il a pour thème : « Vivre dans la perspective de la résurrection d’une exigence de la culture islamique ». Il a été confié à Kantigui que ce thème se veut une interpellation sur le rôle majeur que joue la foi musulmane dans la stabilité, la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
Ainsi, à travers le chant, la poésie, le théâtre et d’autres genres artistiques les différentes troupes s’investiront à rappeler aux spectateurs et au public la nécessité de la sincérité et de l’éthique dans nos conduites pour un vivre- ensemble paisible, agréable et pour un lendemain meilleur devant le créateur.


Inauguration du deuxième bloc du CEG « Rabi » de Mougnissin, le vendredi 19 octobre 2012

Il a été confié à Kantigui que les communautés des villages de Guigmtenga et Mougnissin, s’apprêtent pour l’inauguration du deuxième bloc CEG « Rabi » de Mougnissin. L’inauguration, selon les sources de Kantigui se fera sous le parrainage de Charles Kaboré, international burkinabè jouant à Marseille et dans l’équipe nationale, le vendredi 19 octobre 2012 à 10 h.
Le collège a ouvert ses portes, en 2011, grâce aux efforts de l’association Graines de joie, l’association Toega Burkina, du Lions club Ouaga Karité et des fils et filles du village. Ces villages situés à une quinzaine de kilomètre de la ville de Ouagadougou ont longtemps souffert de la proximité de la ville. En effet, les investissements publics en éducation sont dirigés vers les zones rurales éloignées au détriment du périurbain qui souffre de l’absence de dotation minimale en infrastructure hydraulique, scolaire et même sanitaire. En prenant en main le développement de leurs localités, les populations de ces zones périurbaines ont, en l’espace de dix ans, réalisé : une école primaire de six classes, un CEG disposant d’un bloc pédagogique et administratif, un dispensaire, trois logements, trois forages et une salle d’alphabétisation.

KANTIGUI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2012 à 09:32 En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    Quelle sale histoire, depuis quand c’est le DG qui met cachet sur une attestation , un diplôme ou tout autre document. S’il a signé avant sa mort, la date de l’attesttion est avant sa mort. Le cahet est mis au secretariat, le problème est ailleurs, pas une question de cachet. Les DG n’ont pas la gestion des cachets, c’est le service courrier ou secretarait qui gere les cachets.

    • Le 17 octobre 2012 à 09:52, par mella En réponse à : On murmure : Blocage au SND

      Bien dit. Quelqu’un tire les ficèles quelque part pour être rapidement nommé DG

  • Le 17 octobre 2012 à 10:53, par normal En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    le probleme n’est le papier ,c’ert surtout qu’ils aient fini et qu’on ne retablissent pas leurs salaires.c’est vrai ils sont assis dans leurs bureaux climatises et ne savent pas que ces braves fonctionnaires souffrent sur le terrain ou l6j il ya rien comme mesure pour les soutenir en attendant.

  • Le 17 octobre 2012 à 12:39, par asielrapha En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    Que le corps de Papa SND repose en paix.mais avant tout nous on na fini notre SND en 2010 mais jusqu’à présent on na pas reçu notre attestation a Bobo.

  • Le 17 octobre 2012 à 14:49, par Geloco En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    Drôle d’administration ! Un responsable décède et les autres doivent en patir

  • Le 17 octobre 2012 à 18:11 En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    on doit supprimer meme le snd. ca ne sert à rien du tout sinon qu’à avilir les nouveaux fonctionnaire surtout si tu es à ouaga.avec 30000f tu dois payer le loyer(enter coucher à ouaga fait 15000f minimum), mettre le carburant et te nourrir avec. imaginez ce que cela peut apporter coe conséquences.dans ces cas il est difficile de ne pas se laisser corrompre si l’occasion se presente. ce qui m’enerve en plus c’est qu’à l’école de formation tu touche plus (54000f pour les concours niveau A) et en commencant à travailler tu es incapable de payer paracetamol, il faut faire appel encore aux parents (pour ceux qui savent ce que ca veut dire). les parents qui n’y comprennent rien pensent que tu es devenu avare. il est temps que l’on trouve une autre solution pour l’accomplissement du service national que de bouffer l’argent des gens cadeau

  • Le 17 octobre 2012 à 19:33, par dyvel En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    on est fatigué après ces 12 mois de galère ! l’ administration c’est quand mm 1 continuité. facilité la tâche aux gens car trop c’est trop !

  • Le 17 octobre 2012 à 19:34, par La Potasse En réponse à : On murmure : Blocage au SND

    Le problème est à ailleurs sinon ça n’a rien à voir avec le décès du DG surtout qu’il avait signé avant son rappel à Dieu, soyons sérieux. Est-ce à dire que le jour où le tresorier général payeur va mourir les fonctionnaire n’auront pas les salaire !? Et si Blaiso meurt le pays arrête de fonctionner ?! et bien si c’est le cas, rectifiez ce dysfonctionnement de la chose publique avant qu’il ne soit trop tard. sinon....

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