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Simples détails : Chantal Compaoré était à Bobo

Publié le lundi 23 janvier 2012 à 23h30min

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L’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compoaré, était à Bobo-Dioulasso dans la journée du jeudi 19 janvier 2012. Venue sans tambour ni trompette, elle avait à son ordre du jour des rencontres privées. Mais, semble-t-il, elle a profité de l’occasion pour dire ses vérités à ces femmes « récalcitrantes » qui refusent de rejoindre le nouveau marché des fruits et légumes. Chantal Compaoré leur aurait dit qu’elle ne tolérerait pas qu’on « gâte » son nom dans cette affaire. Le gouvernement a construit un marché d’environ deux milliards pour moderniser les activités de ces femmes. Pourquoi donc refuser d’y aller alors que l’ancien « Léguémalôgô » non seulement n’offrait pas les commodités nécessaires, mais représentait un danger pour les populations et même pour ces femmes ?

Ainsi, Chantal Compaoré a donné raison au maire, tout en invitant les femmes au dialogue pour qu’elles rejoignent le nouveau marché. A toutes celles ou ceux qui utilisent son nom pour atteindre leurs objectifs, elle a ainsi dit : « stop, trop c’est trop ».


Léguémalôgô : le soutien souterrain de politiciens

Alors que pratiquement tout le monde est unanime à reconnaître que les femmes qui refusent de rejoindre le nouveau marché des fruits et légumes n’ont pas raison, il se trouve des politiciens, tapis dans l’ombre, qui les incitent à ne pas obtempérer. Des réunions se tiendraient dans des secteurs lotis ou non pour donner les consignes. A l’approche des « municipales », on peut bien comprendre que le jeu politicien ait repris du service ; mais que chacun sache que le développement de cette ville requiert la conjugaison de tous les efforts. Dans tous les cas, Bobo ne pourra pas continuer de souffrir des abus, de la haine de certains politiciens qui ne sont d’accord que lorsque cela fait leur affaire. On a tout compris et en temps opportun, les populations reconnaîtront sans doute les vrais patriotes.


L’ANEB et le refus catégorique d’aller en cours

L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), mouvement syndical des étudiants, a tenu une rencontre le vendredi 20 janvier à la Bourse du travail de Bobo-Dioulasso. Selon des indiscrétions, les leaders de l’ANEB à Bobo auraient demandé à leurs militants de refuser de monter dans les cars à partir de ce lundi matin. Alors qu’une rencontre a eu lieu la veille, donc jeudi 19, avec la direction régionale du Centre national des œuvres universitaires au cours de laquelle des mesures ont même été prises pour résoudre la question du transport. Une rencontre serait prévue ce matin à la cité de Sikasso-cira. Aussi, dans certains milieux on comprend difficilement la position de l’ANEB, d’autant plus que des solutions sont envisagées, même si ces solutions n’auraient pas été évoquées au cours de la rencontre de vendredi. Affaire à suivre donc.


Dédougou : Les professeurs observent un arrêt de cours

Les enseignants du secondaire de la ville de Dédougou observent un arrêt de cours à compter de ce lundi 23 janvier pour, disent-ils « exiger des autorités locales un minimum de sécurité pendant les heures de cours ». Cette situation fait suite à une série de rencontres qui avait été initiée par les différents syndicats des enseignants de la ville afin d’interpeller et sensibiliser les autorités locales, les associations des parents d’élèves et les élèves sur la question. Selon certaines sources proches des syndicats, ces séries de rencontres avec les différents protagonistes du système éducatif de la ville n’ont véritablement pas permis de rassurer les professeurs qui continuent de crier haro pour leur sécurité. Le mouvement de grève devrait s’étendre jusqu’au mardi 24 janvier.

L’Express du Faso

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