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CONFIDENCES DU WEEK-END : Ouahigouya , un orpailleur se suicide

Publié le mardi 10 janvier 2012 à 00h30min

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Les habitants du village de Rikou, à 7 km de Ouahigouya, étaient en deuil le 1er janvier 2012. Ce jour-là, un jeune homme, bien habitué des sites aurifères, s’est donné la mort. Selon nos informations, la trentaine non encore sonnée, ce jeune visite sans cesse les sites d’or croyant qu’un jour son bonheur viendra de là. Mais en dépit de ses nombreux voyages vers les sites, la chance ne lui a pas encore permis de découvrir l’objet précieux tant convoité. C‘est ainsi que lors de son dernier voyage, il a sollicité et obtenu les bénédictions de ses parents avec beaucoup d’espoir. Mais dès son retour, les espoirs de ses parents ont été déçus, parce que leur enfant est encore rentré bredouille pendant que les jeunes de sa génération sont arrivés au village avec de l’argent rendant heureux du coup leurs géniteurs.

Les parents, surtout sa mère, vont s’en prendre vertement à leur rejeton qu’ils traitent de vaurien et tout ce qui s’en suit comme paroles blessantes. Touché dans son amour propre, "le malheureux"’ ne trouve autre solution que celle suprême : le suicide. Après avoir minutieusement préparé sa propre mort, le défunt avale des produits qui n’ont pas tardé à déclencher leurs effets nocifs et l’enfant rendit l’âme sous les larmes impuissantes de sa mère. Des regrets, les parents du défunt en ont amèrement.


Des vœux matinaux chez le PM

Décidément, certaines pratiques sont en train de changer au Faso. Les présentations de vœux ne sont plus ce qu’elles étaient auparavant. Plus de ripailles ni de beuveries, place à l’austérité. Le Premier ministre lui-même en donne l’exemple, à travers une présentation de vœux ce matin à 7 h 00. Et comme la cérémonie tombe un premier lundi du mois, elle sera précédée de la montée des couleurs.


Bientôt le FESTICHAMS

Le Festival du chameau, des arts et de la musique du Sahel (FESTICHAMS), dont le promoteur est le député Amadou Diemdioda Dicko, honorera cette année encore son rendez-vous. Ce sera du 13 au 15 janvier prochain, à Gorom-Gorom, dans l’Oudalan. Le thème de cette édition porte sur l’adaptation du Sahel aux changements climatiques. Comme d’habitude, une forte délégation de la région de Piemonte (Italie), partenaire du festival, est attendue.


Kossi : la police à la rencontre des forces vives

Dans le cadre des concertations et échanges continus, la Police nationale a instauré des rencontres mensuelles dans les chefs-lieux des régions. La Police nationale de la région de la Boucle du Mouhoun s’est pliée à l’exercice mais avec un brin d’innovation. En effet, ces rencontres régionales, la Direction régionale de la Police nationale de la Boucle du Mouhoun, sous la houlette du commissaire Modibo Coulibaly, les tient de façon rotative. Ainsi, après Boromo et Solenzo, c’est au tour de Nouna d’accueillir l’essentiel de la Police nationale de la Boucle du Mouhoun. La rencontre a eu lieu le 27 décembre 2011 dans la salle d’animation du Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC) de Nouna. L’occasion a été mise à profit par le DPPN pour s’entretenir avec ses hôtes du jour sur le thème : « Le conflit du foncier rural comme source d’insécurité : vision prospective pour sa gestion dans la Kossi ». Placée sous la présidence du haut-commissaire de la Kossi, Antoine N. Ouédraogo, cette rencontre a connu la présence d’une centaine de participants. En effet, chaque direction provinciale s’est déplacée à Nouna avec une forte délégation. A ces délégations, il fallait ajouter tous les directeurs et chefs de services de la Kossi, les autorités coutumières et religieuses et, bien sûr, les éléments du commissaire Zangré qui ont été les chevilles ouvrières de l’organisation.


Ouahigouya : l’AS Academy a 10 ans

L’AS Academy de Ouahigouya commémore du 12 au 15 janvier 2012 à Ouahigouya, ses 10 ans d’existence. Voilà donc une décennie que Youssouf Baro oeuvre pour mettre à la disposition du monde sportif en général et du volley ball en particulier, des athlètes initiés avec pédagogie et dextérité aux b.a.ba du volley. Au menu de cet anniversaire, sur le plateau de la Maison des jeunes de Ouahigouya, des matchs amicaux en minimes filles et garçons, seniors dames et hommes, une exposition photos retraçant le parcours de l’AS Academy et l’Assemblée générale le dimanche 15 janvier à 8h au lycée Yadéga. Cette école mérite une attention particulière de la part de ceux qui espèrent voir émerger le sport burkinabè.


ABMAQB : du matériel et des kits scolaires pour soutenir la qualité de l’éducation

Dans le cadre de ses activités, l’Association burkinabè pour le management de la qualité de l’éducation de base (ABMAQB) qui s’est fixé pour objectif d’appuyer le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) dans sa quête d’une meilleure qualité de l’éducation, a apporté un soutien en matériel et kits scolaires aux élèves de 13 écoles primaires de la commune de Banfora. C’était le mardi 27 décembre 2011 au siège de la structure située au secteur n°7 de Banfora. L’ABMAQB, présidée par l’inspecteur Ladji Hié, a soutenu ces écoles dans la création de Groupes de renforcement des apprentissages scolaires (GRA) qu’elle a dotés de 40 ardoises géantes et de boîtes de craies. Et pour créer une saine émulation entre ces groupes d’élèves, l’association a mis à la disposition des écoles des kits qui serviront, à la fin de chaque trimestre, à récompenser les groupes qui se distingueront par leur travail. Les cantines scolaires de ces écoles, éléments fondamentaux pour les apprentissages scolaires des enfants, ont également reçu des marmites géantes pour la préparation des repas.

De plus, l’ABMAQB a fait établir des extraits d’acte de naissance pour 25 élèves candidats au CEP et octroyé des bourses d’études à 3 élèves de l’établissement Louis Querbes de Banfora dont les familles sont démunies. Toujours dans le cadre de ce soutien, 7 élèves de ce même établissement ont reçu des tenues de classe et d’atelier. Le coût global de ces dons, ajouté à celui de la formation des maîtres s’élève, selon le président de l’association Ladji Hié, à 3 millions de F CFA.


Banfora : une délégation pessacaise pour renforcer la coopération

Le maire de la commune de Pessac, une localité située à quelques encablures de Bordeaux en France, conduit une délégation d’environ 7 personnes à Banfora depuis le 3 janvier 2012. Une nuit culturelle dénommée « Nuit de Pessac à Banfora » a été organisée à leur intention le mercredi 4 janvier. La délégation qui séjournera dans la cité du paysan noir jusqu’au 9 janvier 2012, conformément aux conclusions des travaux de Pessac de juin 2011, a tenu le jeudi 5 janvier, une réunion des référents du projet « Réinsertion des jeunes filles-mères dans la commune de Banfora » porté par l’association Cœur de mère. Un grand projet qui tient à cœur au maire de la commune de Banfora. Le vendredi 6 janvier, la délégation a rencontré les acteurs banforalais qui œuvrent dans la riposte au VIH. Une table ronde était également prévue avec les opérateurs économiques en vue de créer des opportunités d’affaires entre Banfora et Pessac. En rappel, le maire de la commune, Souleymane Soulama, avait lui aussi conduit une forte délégation à Pessac courant mai et juin 2011.


Les prières du CERFI pour le Burkina Faso

Ceci est un message de voeux que le Cercle d’études, de recherche et de formation islamiques (CERFI) adresse aux Burkinabè.

"A l’occasion du nouvel an 1433 du calendrier musulman et à celui de l’an 2012 du calendrier grégorien, le Cercle d’études, de recherche et de formation islamiques (CERFI) prie Allah le Tout- Puissant, le Miséricordieux par essence et par excellence, de combler le peuple burkinabè de sa grâce et d’inspirer la sagesse et la bienfaisance aux humains, pour un monde plus juste et prospère. L’année 2011 a été marquée, au Burkina Faso, par des troubles sociopolitiques sans précédent. Nos prières vont à l’endroit de toutes les victimes de ce triste épisode de la vie de notre pays ainsi qu’à leurs parents inconsolables. Puisse Allah nous épargner en 2012 de telles situations dramatiques ! Qu’il sème la sagesse, la retenue et la justice dans le cœur de tous les Burkinabè et de leurs dirigeants. C’est dans le dialogue, l’écoute et le respect de l’autre que nous construirons une nation burkinabè prospère, stable et harmonieuse où le « vivre ensemble » ne sera pas un vain mot. 2012 est une année électorale au Burkina Faso.

Nous avons toutes les raisons de nous mettre sous la protection de Dieu pour que ce soit dans l’entente cordiale, l’adversité responsable et le débat courtois que se déroulent ces élections, au regard des regrettables expériences qui se multiplient sur le continent. Notre pensée va, dans ce sens, aux victimes meurtries de Côte d’Ivoire, de Tunisie, d’Egypte, du Yémen, de Libye… de tous les points du monde où les peuples se sont mis en lutte pour une quête de justice et de liberté. Que leur effort n’aie pas été vain ! Le CERFI prie Allah pour que l’année 2012 soit une année de solidarité et de fraternité afin que nous puissions surmonter ensemble l’épreuve de la faim qui menace une grande partie de nos concitoyens ! Au-delà de l’assistance du gouvernement qui ne saurait manquer, nous en appelons à l’esprit de partage de chaque Burkinabè et à son devoir de solidarité envers ceux qui seront en manque. La communauté de destin qui nous lie commande ce devoir de présence et de soutien. Qu’Allah nous comble de ses bienfaits et nous fasse miséricorde en toutes circonstances !

Le CERFI souhaite à tous, une année de prospérité et de bonheur. Dans notre quête inlassable du bien-être et du développement, 2011 aura été quelque peu difficile sur le plan économique tant au niveau individuel que collectif. Cette prospérité, levier majeur de la stabilité sociale et de la concorde nationale, est menacée par une économie mondiale dans la tourmente. Que Dieu inspire nos dirigeants pour des voies nouvelles et originales de réalisation du bien-être de nos populations et accorde à celles-ci le bonheur. Aucune nation ne peut prospérer dans la corruption. Les troubles sociopolitiques récurrents dans notre pays et ailleurs dans le monde s’expliquent en partie par une crise des valeurs. Pour un pays qui se veut celui des Hommes intègres, cette perte progressive des valeurs est, plus qu’un problème moral, un enjeu de développement.

Nous émettons donc le vœu que l’année 2012 soit une année d’éthique et de spiritualité pour nos concitoyens afin d’asseoir des bases saines pour le développement. On ne saurait traduire dans ces quelques lignes tous nos vœux pour cette année de défis pour le Burkina Faso. Nous nous remettons à Dieu pour qu’il fasse de cette année une année de vœux exaucés pour chacun, pour chacune...pour tous."

Le Pays

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