LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

Publié le mardi 13 décembre 2011 à 13h57min

PARTAGER :                          

M. le Ministre,

C’est un citoyen révolté, avec le cœur en flammes qui vous lance ce cri strident. J’en appelle à votre sage et prompte réaction patriotique pour sauver des enfants de ce pays d’une situation désastreuse que l’on s’apprête à leur faire vivre à l’Université de Ouagadougou (UO).

D’ores et déjà, je suis convaincu que vous useriez de tout ce qui est en votre pouvoir pour solutionner ce problème et redonner espoir aux parents que nous sommes, comme vous aviez si bien su le faire en ce qui concerne la situation des établissements privés de Bobo.

De quoi s’agit-il ?

Hier 11/12/2011, mon neveu qui a obtenu le Bac A, session 2011 avec juste 10/20 de moyenne m’a appelé pour m’informer qu’il n’a été orienté dans aucune filière de formation à l’UO où il a déposé un dossier de demande. On leur dit de ‘’revenir le mercredi pour voir’’, car les bacheliers ont été orientés en fonction des moyennes obtenues au Bac. Soit. Mais où voulez-vous que les supposés faibles aillent ? Vont-ils faire des cours préparatoires ou bien doivent-ils recommencer la classe de terminale ? Nous sommes déjà au second trimestre et je refuse de croiser les bras et d’attendre que l’on me le renvoie à la maison pour courir ou me renseigner. Je refuse la fatalité et le « c’est la volonté de Dieu ». Non. Soyons responsables, sinon le « yel kayé » va nous conduire massivement un jour, à l’abattoir.

M. le Ministre, j’affirme avec une profonde conviction qu’un élève de Ouaga ou de Bobo qui obtient son Bac avec 11/20 n’est pas meilleur qu’un autre qui aurait 10/20 à Kantchari ou à Fara. La raison est simple : les établissements de campagne qui manquent énormément de profs recourent chaque année aux étudiants pour la vacation. De plus, les dotations et les conditions d’études sont loin d’être les meilleures. La marge de progression, sinon l’espoir d’amélioration du niveau est alors élevé. En revanche, les établissements publiques des villes sont mieux équipés et ont assez de profs, au point que beaucoup courent d’établissement privé en établissement privé pour des vacations, et cela, par la seule faute de votre Ministère, incapable ni de recruter assez de jeunes profs, ni de redéployer le surplus de profs des villes vers les départements.

Mais, d’où vient cette idée de rejeter purement et simplement les bacheliers qui n’ont pas une certaine moyenne qui se profile à l’horizon ? Ne vaudrait-il pas mieux ne déclarer admis que ceux qui ont obtenu une certaine moyenne au lieu de 10/20 ? Ou alors, que l’on instaure un « numerus clausus » pour tout nouveau prétendant à l’UO. Comme cela, les choses sont claires et chacun se battra comme il le pourra. Il est impérieux d’étouffer cette injustice qui se prépare à notre égard. Je suis de ceux qui aiment toujours anticiper et je vous aurai averti. Certes, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous envoyons nos enfants à l’UO, mais nous y tenons parce que c’est le devoir de l’Etat d’assurer une éducation de qualité à tous ses fils. Nous aurions le choix que nos enfants seraient à l’ISIG ou à Saaba à défaut de l’Amérique ou l’Europe.

Tout en espérant que votre intervention épargnera à mon neveu et tous ceux qui sont dans le même cas que lui une année de chômage imposée, je vous prie de croire en mes sincères remerciements.

Bi NABIE, artiste musicien à Kantchari
Nabiebiyk94@yahoo.fr

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 13 décembre 2011 à 14:58 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Merci. tout est bien dit. certains ont obtenu le bac avec 10 de moyenne (c est mon cas) mais ca ne nous a pas empecher de devenir ingenieur ou medecin. je suis ingenieur chez microsoft en Afrique du sud. j ai commencd par l uo en 1990.

    • Le 13 décembre 2011 à 15:37 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

      Frère ingénieur,dans les années 1990,c’était le bon vieux temps puisque si tu avais ton bac meme après l’oral,tu étais orienté systématiquement et pourtant il n’y avait qu’une seule université à savoir l’UO mais parceque les autorités maitrisaient les admissions des nouveaux bacheliers par un système de numérus clausus qui ne disait pas son nom.Maintenant,les mêmes autorités sont devenus des cancres en voulant coûte que coûte faire du chiffre pour faire plaisir à leurs partenaires financiers étrangers et donc n’importe qui peut avoir le bac et pour le niveau,n’en parlons même pas.C’est un désastre.Donc je suis pour la sélection pour ne pas créer des frustrés

  • Le 13 décembre 2011 à 15:20, par Alexio En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Un pays ou l analphabetisme est une gangrene pour son salut sosial,le Faso doit cesser immediatement cette selection honteuse de discrimination de ses enfants.C est un droit a tous ceux qui ont le bachot de parachever cette longue etape qu est l education scolaire.Pourqoi les frener a leur dernier obstacle.L universite qui est par sa definition pour tout le monde senser etudier.

  • Le 13 décembre 2011 à 15:25 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Juste pour appuyer vos propos, il y a des enfants de gourous dans ce pays qui ont eu le BAC avec indulgence du jury mais qui béneficient de bourses d’étude à l’étranger, donc le ministre est interpéllé pour corriger cette injustice.

  • Le 13 décembre 2011 à 16:04, par optimdes En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Merci a Monsieur NABIE pour avoir soulever ce problème,

    Effectivement il ne faut pas systéamtiquement faire de la moyenne du Bac (examen) une fixation car plusieurs circonstances peuvent affecter les résultats d’un candidat à cet examen. Les résultats sont loin de répresenter les performances à 100% de certains quantitatives tout comme des chanceux peuvent faire des performances au délà de leurs capacités habituelles.

    Je partage entièrement ton avis en ce qui concerne l’étude des dossiers au cas par cas. Je suis aussi d’accord avec les commentaires de mes predécesseurs sur les avantages certains qu’ont les enfants de riche à plusieurs niveaux.

    Une alternantive serait de prendre en compte les résultats du second cycle (2nd à la terminale) ou faire un test complémentaire pour ceux dont on doute du niveau.

    J’en suis moi aussi un rescapé car ayant eu mon bac avec 10 faible comme on le disait à l’époque dans les années Mélégué, j’ai pas pu bénéficier de bourse ni même demi bourse. Mais cela ne m’a pas empêché de faire une performance honorable, avoir une bourse par la suite pour des études de troisième cycle et me retrouver aujourd’hui professeur d’université dans une université en Amérique du Nord. Et ici il n’y a pas un examen qu’on utilise pour orienter les étudiants mais l’ensemble des notes du secondaire ; c’est plus répresentatif.

  • Le 13 décembre 2011 à 16:29, par yad En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Avant de se décider d’écrire une lettre ouverte, prenez le soin de vous renseigner monsieur. Depuis 2001, il n’y a pas une seule phase d’orientation mais plusieurs à l’université. A la suite de la première, il y’a des listes additives.
    En plus, vous deviez savoir qu’à cause des effectifs plétoriques, l’on ne peut pas combiner certains choix disciplinaires. Par exemple, quand le premier choix est Droit, le second ou le troisième ne peut plus être sociologie. Voyez si votre neveu n’est pas dans ce cas.

    Je pense à mon humble avis que si vous vous étiez renseigné auprès de l’administration, vous auriez mieux compris au lieu d’écrire cette lettre ouverte.

    Vous parliez de deuxième trimestre comme si votre neveu était en retard. Je vous informe que toute la promotion du BAC 2010/2011 attend de faire sa rentrée.

    Ce qui est triste dans cet écrit, il aurait fallu que votre neveu n’ait pas d’orientation à la phase 1 pour que monsieur s’intéresse à ce qui se passe à l’UO. C’est à cause de tels comportements, qu’il est difficile que le pays change. Si tout le monde va attendre d’être directement concerné par les défis et les difficultés de la vie...notre percée n’est pas pour demain !

    • Le 13 décembre 2011 à 17:09, par Bi NABIE En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

      M. Yad ! Je peux effectivement me tromper, mais je suis à Kantchari. Imaginer que je me déplace à l’UO pour des renseignements et on me dit : "Nabié, la personne chargée de ce dossier est absent, revenez dans trois jours" au meilleur des cas. Je fais quoi ?

      J’ai un autre neveu qui est à l’UO, donc les problèmes de l’UO me préoccupent depuis longtemps. Mais, voulez-vous que je descende manifester avec l’ANEB pour le montrer ?

      En fin, j’ai deux autres neveux (toujours à ma charge) en terminale à Boromo, peut-être que vous allez m’aider l’année prochaine à les inscrire à Saaba, CESAO ou ISIG. Votre aide sera la bienvenue. Voyez-vous, j’ai perdu mon papa paysan quand je faisais CM1. Si je me bats aujourd’hui pour mes neveux, c’est parce que j’ai connu la souffrance et je sais que l’Etat ne peut tout nous donner. Vous avez mon adresse.

    • Le 13 décembre 2011 à 17:10, par yac En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

      C’est déplorable de votre part de tenir des propos de ce genre sans prendre le soin de s’informer sur les conditions d’orientation à l’UO.Contrairent à ce que vous croyez,l’UO n’a pas encore achevé les cours au titre de la rentrée académique 2010-2011.J’accuse également votre neveu pour son ignorance impardonnables de ces conditions en tant que bachelier.

  • Le 13 décembre 2011 à 16:48 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Salut à tous et merci pour ce message.
    Moi, j’ai eu mon BAC en 2000 avec 10,00 de moyenne. J’ai soutenu une thèse de doctorat en 2008 et j’ai été en 2009 recruté par un organisme spécialisé des Nations Unies.
    Encouragez donc les jeunes bacheliers à aller au charbon
    en leurs donnant des possibilités de s’exprimer.
    Merci encore

  • Le 13 décembre 2011 à 17:06 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Savez-vous que le premier du Burkina au BAC cette année est au Maroc (seulement) à côté ? Et j’étais surpris de voir l’autre jour à la TV un fils de gourou qu’on a montré en France à la cité Burkina, étudiant en 1ère année genie civile je crois avec la bourse de l’Etat. Hééé c’est çà le pays réel.
    Concernant les orientations ici, vous êtes très loin de la réalité. Il faut faire un tour voir. Ce n’est plus comme au bon vieux temps, où on choisissait trois filière sans pratiquement pas de conditions. Actuellement, c’est des conditions cimentées. Tu prends telle filière en première position, on t’impose les 2 autres. Il y a tellement de contraintes. Ensuite, on commence par orienter les mentions et ainsi de suite. Enfin, comme depuis l’année invalidée l’Etat se fout des capacités réelles d’accueil et bien, ca donne ce problème. Une fois que les meilleures moyennes sont orientées selon leur premier choix, les autres, c’est sauve qui peut. L’objectif de la DAOI c’est alors de caser les gens, peut importe où. Pour eux, l’essentiel c’est d’arriver à inscrire tous les autres. BAG 2 en géographie, etc, du ’bordel orientationnel’. Enfiiin, je me demande ce que font les journalistes. Incapable de montrer les réalités. Mes chers amis, si vous faite un tour au campus, vous serez deçus. On parle d’amphi bourré, c’est trop banal, les gens n’arrivent pas à voir ce que ca veut dire. Il faut allez voir. En conclusion, y a pas de place, y a plus de places, les capacités étant limitées en droit et économie, un, ils sont 3000 et 2000, aucun amphi ne peut contenir les étudiants. Ceux qui sont derrière ne voient que dale lorsque le prof il écrit. Mais on s’en fout. On construit des échangeurs inutiles par endroit, on crée le senat, les députés on des millions, on organise des fora folklore pour amuser la jeunesse. Enfin, c’est une triste réalité à l’université. Le nouvel étudiant sera orienté. D’ailleurs on dit qu’il ne reste la place qu’en histoire, psycho. Seulement, il n’ira pas où il le voudra. C’est comme ca, depuis qlq années. Le ministre ancien vice president est au courant, mais il peut rien faire. La solution, délocalisés toutes les filières dans toutes les universités et recruter les enseignants. bien sûr, en construisant des amphis et non des échangeurs. L’autre jour, je parlais de construire utile lors des 11 décembre, et bien !!! après l’inscription, à quand la rentrée ? quand on sait ce qu’il y a à l’UO.

  • Le 13 décembre 2011 à 17:30, par VP En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Moi VP,je vais me permettre de vous corriger:Regardez bien sur le panneau d’indication de la Présidence de l’Université de Ouagadougou qui est affiché sur la photo du journal,le N°de téléphone n’est plus d’actualité.Ce numéro est toujours à 6 chiffres.Alors qu’on parle de temple de savoir.

  • Le 13 décembre 2011 à 17:47, par le révolutionnaire En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Bonjour ! c’est très déplorable cette lettre ouverte. Vous voulez bruler le burkina pour rien. prenez la peine de vous informer avant d’agir. les informations contenues dans votre lettre sont fausses en grande partie. comment vous pouvez resonner avec du faux. Si vous aviez demander à votre neveu de bien lire les informations avant de vous raconter ce qui n’est pas vrai. si vous venez à l’UO vous aurez toutes les informations sans chercher à voir quelqu’un. Merci de vous excuser devant le peuple car votre action est très grave

  • Le 13 décembre 2011 à 18:51 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Chers burkinabé,il ne faut pas trop culpabiliser mr Nabié,certe,il ya des erreurs dans son message,mais reconnaissons une interpellation du DAOI à ce sujet afin de mieux organiser les orientations au campus.Comment pouvez vous comprendre qu’un lauréat de BAC G2 ait été orienté en science de la vie et de la terre(SVT) ou en sciences exactes et appliquées(SEA) ?et pourtant oui !Bon courage à tous pour un changement radical ?

  • Le 13 décembre 2011 à 19:02, par Gui En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Chers burkinabé,il ne faut pas trop culpabiliser mr Nabié,certe,il ya des erreurs dans son message,mais reconnaissons une interpellation du DAOI à ce sujet afin de mieux organiser les orientations au campus.Comment pouvez vous comprendre qu’un lauréat de BAC G2 ait été orienté en science de la vie et de la terre(SVT) ou en sciences exactes et appliquées(SEA) ?et pourtant oui !Bon courage à tous pour un changement radical ?

  • Le 13 décembre 2011 à 19:21 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Comme on le dit, le développement est un choix. Le sous-développement l’est aussi. Le développement ce n’est pas la croissance économique à 2 chiffres ni la construction d’échangeurs à la limite budgétivores et inutiles. Le développement c’est le développement humain. L’université de Ouaga vit sur son passé. Aucune perspective pour le futur. Des étudiants abandonnés à eux-mêmes, des enseignants sous-payés avec des années académiques bidons. C’est pas sur cette lancée qu’on avancera. Au fait c’est quelle jeunesse que le blaiso a rencontré à Dori ???

  • Le 13 décembre 2011 à 19:45 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Monsieur NADIE je penses que vous avez bien dit ce que beaucoup de burkinabé vivent dans ce pays.
    On espère que M. Le Ministre va réellement ce problème ainsi que le surplus d’enseignants dans la capitale.

  • Le 13 décembre 2011 à 20:36 En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Nous pouvons tous voir comment je gens sont malhonnetes envers leur passé !ils sont combien ceux là qui ont eu le bac dans ce pays avec mention rachat et qui aujourd’hui roulent dans de grosses 4X4 ? Que l’on ne me dise pas qu’en ce temps il nyavait pas bcp de monde !le budget etait à combien ? De grâce preservons cette paix qui nous est chère car un pauvre sans espoir est un danger pour tous ! Pour terminer je crois avoir la solution : Blaise doit partir !aidez moi svp,il a fait quelle université ?parce que quand je naissais il etait president et si Dieu le permet dans deux ans je serais medecin !merci

  • Le 13 décembre 2011 à 22:06, par fred En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Pas facile a l’UO le ministre a du pain sur la planche courage les eleves un jour ça va aller au pays

  • Le 14 décembre 2011 à 07:03, par "Yaam-la-Naam" = Sagesse est pouvoir En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Feu Norbert Zongo avait dit : "Personne ne peut avoir un avenir dans un pays qui n’en a pas". C’est regrettable quand on pense a l’egoisme avec lequels nos dirigeants gerent le pays. Le President Blaise, peut-il legitimement etre fier des qualifacitifs de "leaders exemplaire en Afrique", de "faiseur de paix dans la sous-region". Peut-il en etre fier quand en 24 ans au pouvoir ils n,arrivent pas a assurer le a chaque jeune bachelier, son droit d’intergrer facilement l’universite nationale ? Les discours ronflants, narguant la jeunesse peuvent-ils assurer sa credibilite pour longtemps encore ? Il est beau de contruire au dehors, mais il est primordiale de panser les plaies de l’interieur meme si on ne peut pas y creer de nouvelles "vies". Mr le president, ne soyez pas un "seducteur" pour l’exterieur mais pensez plutot a devenir un constructeur de l’avenir radieux pour votre pays. C’est ce qui restera surtout de vous, quand vous ne serez plus la. Pensez reellement a la jeunesse, car l’avenir du pays en depend. Merci et courage.

  • Le 14 décembre 2011 à 10:23, par ZigrirouKooka En réponse à : Université de Ouagadougou : Lettre ouverte à M. le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur

    Je pense que cet écris doit nous interpeller tous à faire des propositions concrètes pour sortir le pays de cette impasse que nous connaissons dans le secteur de l’enseignement supérieur.
    Je propose qu’un forum sur internet soit lancé afin de permettre à tous de nous exprimer sur la question et que la synthèse soit faite et déposer au niveau des autorités. Qu’une commission soit mise en oeuvre sur le net aussi pour le suivi des actions qui vont être entreprises suite à ce forum. Ainsi à ce forum les burkinabés de tout âge de toute expérience et de tout lieu qui se sentent interpellés pourront intervenir. Je pense qu’il est temps d’entreprendre des actions citoyennes pour influencer le développement de notre cher pays. Il est démontré que les politiciens ont échoués à bien d’égards sur ce qui est à faire pour assurer le bien être et un avenir meilleur pour ce pays.
    ZigrirouKooka

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme