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Vrai ou faux : Dédougou, le nouveau véhicule du maire qui fait du bruit

Publié le vendredi 10 juin 2011 à 04h12min

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Le maire de la commune de Dédougou dispose d’un nouveau véhicule de service. Ce, depuis fin mai 2011. Ce véhicule neuf va à n’en pas douter favoriser désormais les nombreux déplacements du bourgmestre de la cité de Bankuy qui, par le passé se voyait dans l’obligation de bouder des cérémonies pour raison de pannes répétées de son ancien véhicule. Malheureusement, l’acquisition de ce nouveau véhicule ne semble pas faire l’unanimité au sein de la population dédoulaise. Certains estiment que le maire d’une commune à l’image de celle de Dédougou qui ne dispose pas d’un budget assez conséquent n’a pas forcement besoin d’un véhicule de luxe.

Pour les contestataires, on aurait pu trouver au maire soit un véhicule à moindre coût où dans une moindre mesure, réparer le véhicule déjà existant. Car justifient-ils, il y a d’autres priorités. Et aux nombres de ces priorités, les contestataires ne manquent pas de citer, l’assainissement de la ville.


Liza transport international ferme ses portes à Dédougou

La compagnie de transport Liza Transport International a fermé ses portes dans la cité de Bankuy. Cela depuis environ trois semaines. Cette situation à surpris plus d’un, car à Dédougou seule la compagnie Liza Transport International faisait le plein des passagers en direction de Ouagadougou. Aujourd’hui dans les grins de thé tout le monde en parle sans toutefois connaître les raisons qui ont amené le patron de la compagnie qui n’est autre que le PDG de la société EBOMAF à une telle décision. On ne sait pas non plus si cette situation est temporaire ou définitive. Mais une chose est sûre, c’est qu’au même moment tout le personnel de la compagnie a été renvoyé.


Brèves des Banwa : Solenzo : les mêmes champs ensemencés par les uns, « relabourés » et réensemencés par les autres

Alors qu’une crise intercommunautaire vient de secouer la localité de Solenzo, la présence des forces de sécurité n’arrive pas à effacer des mémoires les conflits fonciers enregistrés l’an passé. En effet, des lopins de terre avaient été l’objet de litige, entre deux parties. Si bien qu’en début d’hivernage des champs avaient connu un double labourage. Ainsi, quand une première partie est allée labourer et ensemencé le lopin qu’elle juge être sa propriété, l’autre partie a riposté en allant quelques jours après « relabourer » et ensemencer le même lopin. Et dans ce cas de figure, la raison du plus fort a semblé être la meilleure. Ces cas se seraient vécus à Solenzo à l’installation de l’hivernage de 2010 entre des ressortissants de deux communautés différentes.

Il y a lieu donc d’espérer qu’en ces débuts de saison des pluies, les mêmes problèmes ne se répéteront pas, au risque de mettre en péril la fragile paix qui s’instaure progressivement dans la capitale des Banwa. Que les uns et les autres mettent de l’eau dans leur vin pour une paix certaine et durable.


Tronçon Diontala - Koundougou : à quand la réfection ?

Les habitants des Banwa se posent une question depuis presqu’une année : à quand la réfection du tronçon Diontala – Koundougou, long d’à peine six kilomètres ?
En effet, après l’hivernage, l’axe Dédougou – Sanaba – Diontala a été réfectionné, pendant que le court tronçon Diontala – Koundougou est resté abandonné à lui-même. Quand on sait que Diontala est le dernier village des Banwa situé sur cet axe, et par conséquent village frontalier entre le Houet et les Banwa, on comprend que c’est la région de la Boucle du Mouhoun qui s’était occupée de la réfection de ses axes et que ce sont les Hauts-Bassins qui ont manqué à leur devoir. Il semble en effet que ces travaux incombent aux régions.

Or, cela fait au moins la deuxième année que l’axe n’a bénéficié d’aucune réparation. Quand on sait aussi que chaque année les pistes sont sérieusement dégradées à la faveur de la saison pluvieuse et qu’elles sont souvent réfectionnées dès l’amorce de la saison sèche, l’on imagine dans quel état se trouve ce petit tronçon Diontala – Koundougou, avant même la saison des pluies. En tout cas, les usagers de l’axe Nouna – Koundougou ou Dédougou – Koundougou – Bobo ne manqueront pas de déplorer cette non-réfection qui ajoute à leur calvaire sur ces pistes, qui, même réfectionnées, ne tiennent que le temps d’une saison.
S’il est vrai que c’est la région des Hauts-Bassins qui doit s’en occuper, ou dans une moindre mesure le Houet, à quand cette réfection ?


Régularisation des avancements des agents de l’Etat : beaucoup de deals dans l’eau

De nombreux agents de l’Etat ont été heureux de constater le changement positif sur leur bulletin. En effet, suite aux négociations qui ont succédé aux manifestations sociopolitiques sans précédent, le gouvernement avait promis de régler tous les avancements des années 2009 et antérieures. Fin mai, de nombreux agents ont eu gain de cause et fin juin les autres suivront. Seuls les avancements de 2009 seront évacués au plus tard en fin septembre 2011 au dire du gouvernement.

Si les fonctionnaires savourent leur rappel, ce n’est certainement pas le cas chez certains agents. En effet, malgré les efforts du gouvernement de rendre automatique les effets des avancements, cette mesure n’est pas allée loin : des fonctionnaires, las d’obtenir gain de cause, mettaient encore la main à la poche ou étaient obligés de « parler bon français » : des gens auraient promis à d’autres de régler leur cas moyennant quelque chose ; mais voilà que troubles aidant, tout le monde entrera dans ses droits sans passer par ces canaux pourris qui sont des autoroutes de la corruption.
Avec cette mesure, pour les agents indélicats, les deals juteux attendus sont à l’eau. Et c’est tant mieux pour les usagers.
Vivement que le ministère de Soungalo Ouattara travaille à ne plus retomber dans ces travers qui font que notre pays s’illustre tristement sur le pâle tableau des pays à la corruption galopante. Surtout que notre pays s’appelle pays des Hommes intègres. Que l’intégrité des Burkinabè ne soit donc pas vidée de son sens.


Calendrier scolaire : fin d’année difficile en campagne

Pendant que les autorités se battent des pieds et des mains pour sauver l’année scolaire, voilà que l’hivernage s’installe. Du coup, certains abris précaires abritant des classes ont été balayés par les vents des premières pluies. Une fois de plus, la question se pose : à supposer que l’année s’achève le 15 juillet, comment gérer les élèves de ces zones ?
Le Burkina Faso a beaucoup d’efforts à faire. En Côte d’Ivoire voisine par exemple, avec les cours qui viennent de reprendre, l’année scolaire ira jusqu’en septembre. Or ce pays est situé dans une zone forestière, où la pluviométrie est de loin supérieure à celle de chez nous. Mais l’avantage est que la Côte d’Ivoire est mieux équipée en infrastructures que le Burkina Faso. En attendant la construction de salles de classe là où le besoin se fait sentir, le Burkina va vivre chaque année régulièrement des fins d’année scolaires difficiles.


— Vie de la Nation : le « BEBE » de Blaise est malade

Le Burkina est secoué depuis un certain temps par des troubles sociopolitiques sans précédent. Ces troubles ont de sérieuses conséquences sur le pays et du coup sur la santé du tout nouveau « BEBE » de Blaise. Le nouveau venu, que d’aucuns souhaitent être le benjamin du président, est sérieusement malade.
L’on se rappelle qu’après son « éclatante » victoire du 28 novembre 2010, Blaise Compaoré devait avec ses compatriotes mettre en œuvre son programme « Bâtir ensemble un Burkina émergent », en abrégé (BEBE), qui devait assurer à notre pays un avenir radieux.
Mais avec ces troubles, il est à se demander si le programme n’a pas du plomb dans l’aile, ce qui risque fort d’immerger le pays. Touchons du bois. Croisons les doigts.
Mais à vrai dire, le BEBE de Blaise est malade et ses géniteurs ont du pain sur la planche. Il lui faut des soins intensifs, une thérapie de choc en même temps que des mesures préventives, pour la survie et le bon développement de ce BEBE présidentiel.

Rassemblés par
Frédrick Aboubakar TRAORE

L’Express du Faso

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