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Concours de la Fonction publique : le ministre Lassané Savadogo veille au grain

Publié le mercredi 22 septembre 2004 à 07h28min

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Les concours directs de la Fonction publique ont débuté le 15 septembre dernier. Kantigui constate que c’est le calme plat, preuve que les choses se passent bien. En tout cas, pour l’heure, Kantigui n’a reçu aucune plainte ni d’un candidat, ni d’un surveillant ni d’un organisateur. La fraude quant à elle, ne manque pas mais des mesures ont été prises pour la minimiser.

A Bobo-Dioulasso, un candidat a voulu se substituer à un autre mais son manège n’a pas bouleversé l’œil vigilant des surveillants qui l’ont découvert et neutralisé, hic et nunc ! Le ministre Lassané Savadogo himself a pris son bâton de pélerin pour sillonner les centres de Bobo, Banfora, Kaya, Tenkodogo, Ouahigouya, Koudougou, Ouagadougou...

Il est parti apporter ses encouragements aux comités locaux d’organisation des concours et a constaté les conditions de déroulement. Il a reçu des critiques et propositions a même d’améliorer l’organisation des concours directs de la Fonction publique. Il a également eu des séances de travail à bâtons rompus dans toutes les localités où il est passé. Savadogo suit les choses de très près car une Fonction publique de qualité passe par là...

Kantigui ne peut que s’en réjouir tout en gardant l’œil et le bon, ouvert !


* Le parlement burkinabè à Kantigui

Kantigui vient de recevoir un droit de rectification de la direction de la Communication et des Relations publiques du parlement burkinabè, dans un ton très courtois que nous vous invitons à parcourir...

Dans sa rubrique "On murmure’’ du mercredi 08 septembre 2004, Sidwaya a annoncé la rentrée parlementaire tout en évoquant "les angoisses des journalistes’’. Ainsi, le journal affirme que "Pendant que les élus ont la possibilité d’aller prendre un café ou de se rafraîchir la gorge avec une bière bien "tapée’’, les hommes de médias pour ne pas rater l’information, sont obligés de s’accrocher deux ou trois heures durant à leurs chaises. Ah que c’est dur !’’

Le parlement voudrait ici saluer l’effort fourni par l’ensemble des hommes de médias commis aux reportages à l’Assemblée nationale.

Sans vouloir instaurer la moindre polémique, il ne serait cependant pas élégant d’insinuer et de laisser croire à l’opinion que lors des séances plénières, les députés se rafraîchissent la gorge avec "une bière bien tapée’’ aux frais du parlement.

Le parlement remercie Kantigui pour son interpellation et voudrait rassurer l’ensemble de ses partenaires, la presse notamment, de sa volonté constante d’améliorer leurs conditions de travail.

Confraternellement.

DCPR/AN


* L’Arabie Saoudite, la Libye et l’Allemagne en fête à Ouagadougou

Kantigui a reçu une invitation à participer aux festivités devant marquer la fête nationale de la République sœur d’Arabie Saoudite. Une fête qui devrait se dérouler en présence des autorités burkinabè jeudi 23 septembre de 20h à 21h30 à l’hôtel Indépendance de Ouagadougou.

A cette occasion, l’ambassadeur Eid Mohamed Althakafi devrait mettre, selon des bruits parvenus à Kantigui, les petits plats dans les grands. Et pour cause ? L’Arabie Saoudite et le Burkina Faso entretiendraient des relations dignes de lune de miel. Kantigui y sera. La Libye de l’ambassadeur Abdoulnasser Saleh Younes célèbre également à Ouagadougou le 35e anniversaire de la grande révolution d’El Fateh. Avec pour cadre, la nouvelle ambassade de Libye au Burkina sise à Ouaga 2000. La cérémonie est prévue, selon une carte que Kantigui a reçue pour le lundi 27 septembre 2000, à 18h30 mn.

Quant au pays de l’ambassadeur Von Schweinitz de la République fédérale d’Allemagne, il célèbre la Journée de l’unité allemande le mardi 5 octobre 2004. A cet effet, de nombreux Burkinabè dont Kantigui sont invités à la résidence de M. l’ambassadeur et Mme, ce jour-là à 18h30 mn.


* Un mouvement d’action des jeunes (MAJ) au service du bien-être au Burkina

Kantigui constate avec plaisir que du côté de l’Association burkinabè pour le bien-être familial, (ABBEF), les choses bougent et de manière positive. Dans le cadre de la stratégie de la jeunesse africaine l’ABBEF a reçu une mission d’assistance technique conduite de l’IPPF- Région d’Afrique (du département Programme jeunes) en juillet 2004. Cette mission a permis la mise en place d’un Mouvement d’action des jeunes (MAJ) qui est un mouvement de jeunes animé par les jeunes pour les jeunes. Le mouvement est composé d’un bureau national et de bureaux régionaux.

Le MAJ a pour objectifs, d’assurer la santé sexuelle et de la reproduction (SSR) de qualité pour leur permettre de faire des choix positifs concernant leur vie en matière de SSR. Il vise également à imprégner les jeunes des compétences nécessaires pour leur permettre d’exercer pleinement leurs droits en SSR et contribuer à leur développement personnel.

Enfin, le mouvement vise à permettre aux jeunes de s’impliquer pleinement dans toutes les activités des programmes et dans la gouvernance et également d’être à l’avant-garde du plaidoyer pour leurs droits en SSR et promouvoir une éthique de philanthropie et d’engagement civique.

Ainsi, le MAJ a pour mission de renforcer les capacités des jeunes à assurer la gestion des questions relatives au développement des jeunes et à mener des activités de plaidoyer en vue de la promotion des droits des adolescents en matière de SR et de leur bien-être.

Le MAJ accepte en son sein, tous les jeunes de 10 à 30 ans qui adhèrent aux idéaux de l’ABBEF sans distinction de race, d’ethnie, de croyance d’appartenance politique de sexe et de cas d’invalidité.

Notre espoir réside dans le fait que cette stratégie donne l’étincelle et l’inspiration nécessaires à un accomplissement total traduisant nos idéaux et valeurs en une réalité pour tous les jeunes en Afrique.

L’adoption des textes devant régir le MAJ est prévue pour samedi 25 septembre 2004. Kantigui souhaite bon vent à Pierre Bougma qui dirige cette structure ainsi qu’à toute son équipe.


* Un infirmier indésirable dans le Kourittenga

Des sources dignes de foi rapportent à Kantigui qu’un infirmier, chef de poste du chef-lieu d’un des départements de la province du Kourittenga s’y serait rendu persona non grata. Les populations lui reprocheraient de pratiques indignes d’un agent de santé. Il semblerait que le monsieur en question ne sait pas ce que signifient accueil, soins, garde et suivi des malades.

Ce sont plutôt ses activités extraprofessionnelles (exploitation mercantile de vidéos au détriment de sa mission première) qui le préoccupe. Cette pratique l’aurait rendu indésirable et Kantigui se demande où ce bonhomme qui a juré devant les autorités sanitaires de toujours servir, le jour de sa sortie officielle de l’école de formation, a pu jeter son serment.


* Blocage temporaire des Etalons juniors à Koupéla

Après avoir livré un match amical contre les Aiglons du Mali le dimanche dernier qu’ils ont remporté par 1-0, les Etalons juniors ont fait leurs valises dès le lendemain (lundi 20 septembre) pour Niamey, la capitale nigérienne où ils entendent disputer un autre match amical. Kantigui qui avait ses radars braqués sur cette équipe en partance pour Niamey, a aperçu le car des Etalons juniors en panne aux environs de 15h30 à la sortie de Koupéla.

Les deux courroies de transmission ont rompu alors que l’équipe se trouvait à 5 km de la ville. C’est finalement vers 19h00 que la situation a été débloquée grâce au concours des plus hautes autorités de la province et des premiers responsables de la Ligue de football de Koupéla. Le coach Sidiki Diarra et ses poulains ont donc repris la route après cette escale forcée d’environ trois heures, lui qui ne souhaitait pas du tout une arrivée tardive à Niamey. Mais comme on le dit, "L’homme propose et Dieu dispose’’. Kantigui souhaite bonne traversée aux "ambassadeurs’’ et qu’ils reviennent avec une victoire.


* Gestion des avances de solde et des avancements

Kantigui a aperçu une circulaire provenant du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat. Cette note qui est destinée en premier chef aux directeurs de l’Administration et des Finances, des Ressources humaines des différents départements ministériels entend mettre fin à une pratique préjudiciable au ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat. Kantigui vous propose in extenso cette circulaire qui mérite une large diffusion.

Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat

A tous les directeurs de l’administration et des finances, des ressources humaines des différents départements ministériels

- Ouagadougou -

Il m’a été donné de constater que des anciens agents du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, mis à la disposition d’autres ministères, continuent de se référer au département de la Fonction publique pour leurs avances de soldes et leurs avancements quand bien même leur ancienneté dans les ministères d’accueil permet leur prise en charge adéquate.

Face à l’anachronisme d’une telle situation et aux difficultés de disponibilité budgétaire allouée au département de la Fonction publique, je porte à votre connaissance ce qui suit :

- Pour compter du 1er septembre 2004, aucune avance de solde ne sera accordée à un agent au ministère de la Fonction publique, si l’intéressé ne figure pas dans le budget prévisionnel du ministère pour l’exercice en cours.

- Pour compter de l’année 2004, aucun avancement ne sera constaté, si à la période considérée pour l’avancement, l’agent n’était plus présent au ministère de la Fonction publique.

Par conséquent, j’invite tous les directeurs et directrices de l’Administration et des Finances d’une part, des Ressources humaines d’autre part, à faire une large diffusion de la présente circulaire au sein de leur personnel et à prendre les mesures diligentes qui s’imposent afin d’éviter tout désagrément à leurs agents.

Youssouf OUATTARA,
Chevalier de l’Ordre National

* Invasion acridienne : les criquets envahissent la ville de Déou

Le Burkina Faso serait-il sérieusement menacé par les criquets pélerins ? Telle est l’interrogation que Kantigui se pose suite à des informations qu’il a reçues. En effet, des sources dignes de foi annoncent qu’une meute de criquets aurait envahi la ville de Déou, localité située dans le Sahel burkinabè.

Ces envahisseurs auraient déjoué le dispositif de prévention mis en place et à l’heure actuelle, la ville de Déou serait fortement menacée par ces criquets qui ne connaissent pas de frontières. L’alerte a été donnée et les autorités burkinabè seraient en train de débaler la grosse artillerie pour combattre ces indésirables venus se "restaurer’’ dans un Burkina à 80 % agricole. Kantigui se réjouit que le Burkina ait obtenu 750 millions pour lutter contre l’invasion acridienne. Passons donc à l’acte pour bouter ces milliers de criquets hors du Burkina.


* ONEA : des guichets au siège

Au secteur 18 de Ouagadougou (Pissy-route de Bobo-Dioulasso), l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) dispose d’un imposant siège. L’infrastructure suscite respect et admiration. Elle participe à l’embellissement de la commune de Boulmiougou. Et c’est tout à l’honneur de l’ONEA !

Dans le souci de rapprocher ses prestations de la clientèle, l’ONEA gagnerait à ouvrir des guichets à son siège. Ce n’est pas la place qui lui manque, lui qui dispose d’une grande cour. En tout cas, les clients de Pissy (secteur 17 et 18) et environnants ne se plaindront pas de l’ouverture de guichets au siège. Qu’attend alors l’ONEA ?


Kantigui a appris du côté du Houet que la rencontre CDP du 19 septembre aurait accouché d’un comité des sages chargé de trouver une solution à la crise qui secoue ce parti à Bobo-Dioulasso. Sauf erreur, ce comité des sages se compose de personnalités comme Guy Somé, Magnini Célestin, Moumouni Fabré, Marcel Coulibaly, Alfred Traoré, Soungalo Ouattara, Moussa Ouattara et, bien sûr les deux principaux belligérants, Célestin Koussoubé et Salia Sanou.

Kantigui a furtivement aperçu des militants du CDP/Houet en train de "ressusciter" les anciens bureaux des comités de base des secteurs. Comme on dit que ce sont les noms figurant sur les listes des anciens bureaux qu’il faut comparer avec ceux proposés maintenant, chacun est allé dépoussiérer ses archives pour…ne pas se faire surprendre.

D’un côté comme de l’autre, on dit être majoritaire. Ces documents pourraient tuer le débat d’autant plus qu’à l’époque (2000), ce serait l’actuel Premier ministre qui aurait présidé la mise en place desdits comités de base des secteurs à travers les COPROSORES et autres structures qui avaient été commises à cette tâche.

Toujours du côté du Houet, il est parvenu à l’oreille attentive de Kantigui qu’une délégation de la tendance Salia Sanou aurait quitté la ville de Sya le 20 septembre afin de se rendre auprès de Salif Diallo. Est-ce en rapport avec le retour de ce dernier au bercail ou bien en relation avec la situation de crise que vit le CDP/Houet ? Kantigui se pose la question !


Kantigui a ouï dire qu’un des "talons d’Achille" du siège de la SNC, à savoir le manque d’infrastructure, est en train de trouver un début de solution. Le premier responsable du département de la Culture, des Arts et du Tourisme récemment en visite à Bobo-Dioulasso y a fait un tour.

Cent millions (100 000 000) de francs CFA pourraient être investis sur ce site courant 2005 pour faciliter l’hébergement des artistes qui viennent à la biennale de la culture burkinabè.

Sur le site de la SNC, les constructions inachevées qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive ne seront plus de ce fait, qu’un vieux et lointain souvenir.


Kantigui a vu passer dans le plus grand secret, une correspondance de la SOFITEX de Célestin Tiendrébéogo avec pour destination, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. Celle-ci vient informer ce département de l’implication de la nationale du coton, pardon régionale du coton, dans la lutte contre les criquets dévastateurs qui infestent depuis peu le nord de notre pays.

Pour permettre au gouvernement de faire face efficacement au péril qui menace et les céréales et le coton, la SOFITEX a véritablement dénoué la bourse en débloquant 50 briques. Et ce n’est pas tout, ce geste financier vient en appoint à la mise à disposition de 28 000 litres d’insecticides ainsi que de 350 appareils à piles et 10 atomiseurs. Un geste qui ne manquera pas de mettre du baume au cœur du ministre Salif Diallo dont la première vraie bataille après deux mois passés en France pour des soins reste celle contre les criquets pèlerins.

Kantigui
Sidwaya

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