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Accusations mauritaniennes : le Mouvement de la paix/Burkina interpelle le Premier ministre

Publié le vendredi 17 septembre 2004 à 07h02min

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Le Mouvement de la paix/Burkina est une association de la société civile qui suit de près les accusations mauritaniennes contre le pays des hommes intègres. Déjà, au cours d’une conférence de presse donnée le 3 septembre dernier, son président, le Dr Pierre Bidima, avait demandé la création d’une commission d’enquête onusienne pour investiguer sur l’affaire.

Dans cette lancée, l’association a exhorté le Premier ministre à faire la même requête auprès des Nations Unies afin de faire la lumièe sur la tentative de putsch et éventuellement de lever tous les soupçons qui pèsent sur le Burkina et, partant, de permettre à ses ressortissants d’être en sécurité partout en Afrique.

Concours de recrutement des IAC : des perles à faire noircir de peur

Un concours de recrutement des instituteurs adjoints certifiés (IAC) a eu lieu tout récemment. Les candidats, titulaires du BEPC (Brevet d’études du premier cycle) et après deux ans de formation à l’ENEP (Ecole nationale des enseignants du primaire) ont eu à traiter du sujet suivant : "L’éducation physique et sportive : ses objectifs, ses avantages". Les réponses données par certains candidats au sujet feraient noircir de honte plus d’un, même le plus sportivement inapte. Morceaux choisis :
- "L’EPS est une discipline d’éveil à dominante scientifique". "L’EPS occupe la plaque tournante des activités scolaires". "Objectif : initier l’enfant au gymnatisme de son corps". "Après avoir dire les objectifs de l’EPS, voyons maintenant ses avantages". "Il revient aux maîtres de mèttre un accès particulière à son enseignement". "L’EPS est l’action exercée par les générations sur ceux qui ne sont pas encore mûrs". "L’EPS vise à devélopper la psychologie". "Eduquer, c’est transmettre des connaissances physiques, c’est tout ce qui a trait ou corps ; parlant de corpulence". "L’EPS chasse l’enouie et la paresse".

Au regard de ce triste constat, pourrait-on encore accuser l’opinion de faire des procès d’intention à l’école burkinabè ?


Axe Bobo-Dédougou : la galère des usagers

Emprunter actuellement la route Bobo-Dédougou serait la croix et la bannière. En effet, plusieurs voyageurs disent ne pas être prêts à recommencer, à moins de faire un détour par Boromo. Selon les mêmes voyageurs, sur les 176 km qui séparent les deux villes, un véhicule de transport met au bas mot 4 heures pour parvenir à destination à cause des déviations exigées par les travaux de bitumage. En cette saison hivernale, les véhicules doivent slalomer entre les nombreuses bifurcations et les risques d’embourbement et de pannes.

La conséquence de tous ces désagréments, de nombreux voyageurs qui consentent tout de même à braver ce parcours du combattant sont abandonnés sur le quai des gares à Bobo, faute de transporteurs. Tous ces désagréments, dira-t-on, ne seront qu’un mauvais souvenir, une fois les travaux achevés. A condition bien entendu, qu’une fois achevée et receptionnée en toute connaissance de cause et selon les conditions édictées par les textes en vigueur, cette route ne soit pas éphémère comme ce fut le cas d’autres axes routiers.


Des anciens ministres au SITHO

Le tourisme doit devenir une véritable industrie qui devrait permettre aux populations d’en tirer leur pitance quotidienne et servir de tremplin au développement économique des Etats. Le Burkina, pays doté de potentialités énormes en la matière, s’active à faire du tourisme un secteur dynamique et porteur.

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’implantation du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO) qui est un évènement inédit. Le SITHO qui constituera une manifestation phare entre le sommet de l’Union africaine sur l’Emploi et celui de la Francophonie fait déjà stands combles.

En effet, la plupart des pays de la Sous-région et d’ailleurs ont réservé leurs stands, de même que des opérateurs économiques et autres hommes d’affaires du monde se donnent déjà rendez-vous à Ouaga du 30 septembre au 4 octobre, SITHO oblige.

En dehors des affaires à faire, l’autre aspect très important du SITHO sera la présentation de communications par des personnalités dont des anciens ministres et responsables du tourisme au Burkina. Conscient du fait qu’ils ont beaucoup à donner encore au développement de notre pays, Mahamoudou Ouédraogo, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, leur a fait appel, tout comme il sollicite souvent les membres du TON, l’association des anciens ministres de la Culture.


PLAN-BURKINA, toujours aux côtés des enfants

L’Organisation non gouvernementale, Plan Burkina, continue sa lutte en faveur des tout-petits. Dans une lettre signée de son représentant-résident, James Foster, parvenue à notre rédaction, elle égrène un chapelet de projets réalisés ou en cours, au profit des enfants. Qu’on en juge : "103 salles de classe et 62 autres en cours de réalisation, 35 logements d’enseignants et 16 autres en cours, 54 forages et 100 membres des comités de gestion des points d’eau formés, 72 villages bénéficiaires de séances de sensibilisation en hygiène et assainissement".

Et ce n’est pas tout : "947 latrines familiales et 21 latrines scolaires, 62 499 élèves dotés en fournitures scolaires, 166 bourses octroyées à des élèves du secondaire, 58 139 enfants dont les frais de scolarité ont été payés et 496 725 enfants de 0 à 59 mois vaccinés". Plan Burkina a aussi diffusé un programme intitulé : "Je suis enfant... mais j’ai aussi mes droits" sur les ondes de radios burkinabè.

Des enfants ont également participé à des activités à l’extérieur du pays. Pour toutes ces réalisations, l’ONG remercie ses partenaires et les invite à s’inscrire davantage dans le sens de l’intérêt des tout-petits.


CSI : de jeunes musiciens du Burkina demandent un appui

L’Association des jeunes musiciens du Burkina souhaitent faire respecter la grille des programmes des radios, surtout concernant le quota de la diffusion de la musique burkinabè. Alors, le Conseil supérieur de l’information qui, selon les propos de son président Luc Adolphe Tiao, a comme une des missions essentielles, de promouvoir la culture burkinabè à travers les médias, a reçu en audience, le 15 septembre dernier, le bureau de ladite association.

Les visiteurs du CSI ont souhaité que les promoteurs de spectacles travaillent plus avec les artistes du terroir dans l’espoir de voir émerger un journalisme culturel au Burkina. Le président Tiao a félicité cette initiative et promis que son institution jouera sa partition. Pour commencer, le CSI instaurera le dialogue entre les différents acteurs.

Dans la même veine, certaines radios commerciales seront mises sous observation sans oublier qu’une rencontre sera organisée entre l’association des jeunes musiciens, les animateurs de radios et le CSI.


"Marchés publics de UEMOA" : un guide pour opérateurs économiques

Un guide pour les opérateurs économiques de la Sous-région vient de voir le jour. Désormais, rien n’entravera la circulation de l’information entre opérateurs économiques des Etats membres de l’UEMOA. Un mensuel dénommé "Marchés publics UEMOA" est né du souci de ses fondateurs de donner des informations aux hommes d’affaires.

Un opérateur économique du Burkina pourra, par exemple, aller conquérir des marchés publics dans les 7 autres pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine. Le n°00 du mois de septembre vient briser les barrières entre les pays membres de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Il éclairera ainsi les opérateurs économiques sur les possibilités de marchés publics qui leur sont offertes dans l’espace des 8 pays de la sous-région.

En effet, dans son éditorial, sous le titre, "une feuille de route pour les opérateurs économiques", le journal indique que par méconnaissance des conditions d’accès aux marchés publics (dans l’espace UEMOA), les opérateurs économiques se gardent d’aller chasser le même gibier sur "les territoires d’autrui". Et pourtant, révèle le journal, dans la revue spécialisé ivoirienne "Le Journal des marchés publics", on relève que les appels d’offres sont ouverts "à toutes personnes physiques ou morales établies ou non en Côte d’IVoire, pour autant qu’elles satisfassent aux conditions en vigueur en Côte d’Ivoire". Ce numéro 00 de 70 pages publie, à l’occasion, des avis d’appels d’offres du Burkina, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.


Le rédimensionnement de la SNC en étude

On se souvient de la tenue dans la capitale économique du Burkina, Bobo Dioulasso, de la 12e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) du 27 mars au 3 avril derniers. Cinq mois après cette biennale, le ministère en charge de la culture va initier un séminaire dans les jours à venir qui va se pencher sur le rédimensionnement de cette manifestation.

Mais un comité technique de réflexion travaille depuis le 16 septembre (les travaux prennent fin aujourd’hui 17 septembre) afin d’énumérer les difficultés liées à l’organisation de la SNC, mais surtout de proposer les stratégies qui lui permettront d’accroître ses performances tant artistiques qu’organisationnelles. Le comité technique composé de 27 membres, planche sur tous les aspects (contenu artistique, organisation des phases préparatoires, organisation pratique de la finale et valorisation des produits de la SNC) en vue de permettre au séminaire qui va se tenir bientôt, d’analyser et d’apprécier toute proposition tendant à adapter la SNC aux exigences de l’heure.


Usurpation de titre et escroquerie : le faux leader des 2KAS démasqué

Le leader du groupe de Rap 2KAS (lire en anglais two cases), Hermann Kaboré alias Mano sniper, peut maintenant avoir la quiétude et se consacrer avec sérénité à la préparation du prochain album du groupe. Le jeune homme du nom de Yacouba Ky qui jouait sur sa ressemblance avec ce rappeur pour se faire passer pour lui dans la ville a été arrêté.

Sur plainte du vrai leader du groupe, le Service régional de la police judiciaire (SRPJ), l’ex-DUMAS, a investigué et mis la main sur l’usurpateur qui a été gardé 2 semaines dans ses locaux avant d’être transféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouaga (MACO). De là-bas, il sera envoyé , en principe , le 21 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Ouaga où il répondra notamment d’usurpation de titre et d’escroquerie.

Avant son arrestation, l’usurpateur, à en croire la victime, faisait la quête, la cassette du groupe en poche, dans les débits de boissons, les restaurants pour, dit-il, préparer le prochain album du groupe. En outre, il contractait des crédits dérisoires, mangeait et buvait sans payer, empruntait des taxis et passait des coups de fil à crédit dans les télécentres en se faisant toujours passer pour le leader des 2KAS.

Non content de cela, il va, selon toujours le vrai leader, jusqu’à discuter des contrats de spectacles pour lesquels il prend des avances et disparaît par la suite. C’est ce qu’il a fait avec des organisateurs de spectacles à Zorgho avec lesquels il a conclu un concert prévu le 1er novembre 2003 dans cette ville et qui n’a jamais eu lieu. Dans notre édition du 3 novembre 2003 ("Le Pays" n°2995), nous avions fait cas de cette situation dans la rubrique confidences du week-end sous le titre "Spectacle : les 2 KAS ont-ils posé un lapin à Zorgho ?".

L’usurpateur ne s’est pas contenté de cela et a touché plus d’une fois des sommes supérieures à 400 000 FCFA auprès des structures et personnes qui pensaient avoir affaire réellement aux 2 KAS et qui avaient laissé parler leur coeur. C’est après coup qu’ils se sont rendus compte de la supercherie et s’en sont pris au vrai leader mis devant le fait compli et ne sachant pas comment prouver sa bonne foi.


Hôpital Yalgado : Vol de poches de sang ?

Dans une lettre parvenue à notre rédaction et adressée au ministre de la santé, Ouédraogo Mahamady, accompagnant d’une malade à Yalgado ne décolère pas. Et pour cause la femme de son frère est tombée malade et conduite à Yalgado pour des besoins de soins. La femme devant subir une intervention après une transfusion sanguine, il fallait donc à tout prix trouver du sang O rhésus négatif en manque dans la banque de sang. C’est là que commence le calvaire de M. Ouédraogo.

Heureusement pour lui, le 10 septembre dernier, il tombe sur un donneur de sang O rhésus négatif. Après toutes les précautions pour garder en lieu sûr ce liquide rare, le technicien de santé fait savoir à Mahamady : "il n’y a pas de sang". En clair, la poche de sang a disparu. La quête de sang doit alors continuer. un autre donneur accepte de secourir M. Ouédraogo le 12 septembre. C’est le mercredi 14 septembre que Mahamady aura sa première poche de sang, mais hélas, vidée de son contenu. Il ne comprend plus rien dans cet hôpital.

Cette disparition de sang pousse M. Ouédraogo a partager le point de vu de ceux qui disent qu’il y a du sang à la banque de sang, mais pour les plus riches. Mahamady se dit accablé par cette situation et voudrait ce que la lumière soit faite sur cette affaire. Cette lettre est donc ouverte au ministère de la santé afin que celui-ci prenne des mesures tendant à mettre fon à cette situation honteuse et indigne d’un centre de santé.

Le Pays

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