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<I>Une lettre pour Laye</I> (10/09/2004) : Obieng Nguéma à Ouaga avec 4 avions

Publié le vendredi 10 septembre 2004 à 07h58min

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Cher Wambi,

Depuis le début de la semaine qui s’achève, le ciel se fait très généreux envers Ouagadougou et ses environs. On se croirait encore au mois d’août. En est-il de même à Laye ? Ces fortes précipitations me rappellent un phénomène qui jadis se passait à Sourgou, village limitrophe de Laye, quand la sécheresse mettait les populations à rude épreuve.

Pour implorer les ancêtres, les paysans organisaient une cérémonie appelée "baoko", au cours de laquelle, ils exposaient un récipient fétiche, genre de pluviomètre sous nos tropiques. Effectivement, à l’époque, les vœux étaient immédiatement exaucés, et tant que ledit pluviomètre traditionnel n’était pas rempli d’eau, la pluie ne s’arrêtait pas. Il pouvait pleuvoir durant deux, trois, voire quatre jours sans arrêt.

Il semble d’ailleurs que ce genre de rituel a encore cours de nos jours et pourrait avoir lieu d’ici la fin du mois de septembre à Sourgou. Si tel est effectivement le cas, cher cousin, tâche de m’informer à temps afin que je puisse moi aussi m’y rendre pour en être témoin. En attendant, voyons l’événement de la semaine.

Ils sont venus ; ils sont tous repartis.

Ainsi que je te l’annonçais dans ma dernière lettre, notre capitale a abrité les 8 et 9 septembre courant le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté. Blaise Compaoré, le premier Burkinabè, a reçu à l’occasion dix-huit de ses pairs, qu’entouraient les experts et autres sommités des institutions nationales, africaines et internationales. Ça n’a rien d’un secret, c’est dans la salle des banquets du quartier futuriste de Ouaga 2000 que la grand-messe a été dite au matin du mercredi 8 septembre, retransmise en direct par la magie de la Télévision nationale.

Assis face au petit écran, j’ai pu en effet suivre la cérémonie inaugurale dans tous ses moindres détails. C’est ainsi que m’est resté à l’esprit cette image du premier ministre, Paramanga Ernest Yonli, fou furieux ,qui gesticulait sans que je sache trop pourquoi. En tout cas, je l’ai vu instruisant des ordres à un monsieur qui l’écoutait avec une oreille religieuse. Assurément, cher cousin, cette rencontre des chefs d’Etat de l’Union africaine est un avant-goût du Xe Sommet de la Francophonie prévu pour la fin novembre à Ouagadougou. A preuve, circuler dans Simonville était devenu la croix et la bannière.

Côté sécurité, les forces de l’ordre commises à la tâche, au nombre de 4000, tous corps confondus, avaient l’œil constamment ouvert. Ceux du village, qui tenaient à être témoins oculaires de l’événement, s’en seraient rendus compte, les fouilles étaient systématiques et s’opéraient sur un rayon de 25 km autour de la capitale. La sécurité de nos dirigeants, ça coûte cher, et les autorités burkinabè se devaient de mettre les petits plats dans les grands.

Sitôt le Sommet ouvert, trois chefs d’Etat ont regagné leurs pays pour raison de calendrier.

Il s’agit du Rwandais Paul Kagamé, du Ghanéen John Kufuor et de l’Equato-guinéen ,Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ce dernier a ravi la vedette, cher cousin, à ses pairs en débarquant à Ouagadougou avec un convoi de quatre avions. C’est, comme qui dirait, le nouveau riche de la région dont on sait que le pays est aujourd’hui inondé de pétrole. Rien d’étonnant donc, quand bien même certains estimeraient que c’est plutôt par pur souci sécuritaire quand on sait que le monsieur vient de déjouer un coup d’Etat. Voyageait-il donc avec femmes, enfants et bagages ?

- Au soir du mercredi 8 septembre , le président du Faso et son épouse ont offert à leurs hôtes un dîner de gala dans la salle climatisée du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), remise au goût du jour à coup de centaines de millions de nos francs. Les troupes de danse traditionnelle, une soixantaine, invitées des quatre coins du Burkina, ont rivalisé d’ardeur, de génie et de talents pour valoriser la culture burkinabè.

On raconte, cher cousin, que leur prise en charge a coûté au bas mot 10 millions de francs CFA. Elles, en tout cas, ne s’en plaindront pas quand on sait qu’à l’heure du chômage, du sous-emploi et de la pauvreté, c’est l’argent qui manque le plus. Durant ces dernières 72 heures, les quartiers périphériques de l’aéroport international et de Ouaga 2000 étaient donc en effervescence, malgré la pluie qui, quotidiennement, répondait à l’appel des cultures et des plantes.

Depuis hier jeudi, c’en est fini du Sommet de nos chefs d’Etat sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté ;

Ici comme ailleurs, l’on attend que la kyrielle d’allocutions se transforment en actes concrets qui tirent notre continent vers les paradis du développement. Mais le développement, un vœu pieux pour le Burkina ? C’est bien la question qui s’impose. Car, durant tout le séjour de nos illustres hôtes, Ouagadougou et ses environs ont failli cesser de tourner, faute d’électricité.

La SONABEL, l’une des plus anciennes sociétés de distribution du "jus" de la sous-région, n’était vraiment pas au rendez-vous.

Hier jeudi, elle a sevré tous ses clients de 8 h 25 à 13 h 40 ... pendant que les chefs d’Etat et autres experts internationaux tiraient les conclusions de leur conférence. Que s’était-il passé messieurs de la SONABEL ? On a vraiment hâte de le savoir, au vu des désagréments occasionnés çà et là. Quoi qu’il en soit, ça sonne comme un sérieux avertissement à quelque trois mois du Sommet de la Francophonie. A bon entendeur, salut ! Le droit de la clientèle, c’est le "jus", pas seulement ces "excuses" traditionnelles aux lendemains des coupures intempestives.

Je dois te dire, cher cousin, que les partis politiques de l’opposition se sont eux aussi invités au Sommet de Ouagadougou, et de quelle manière !

C’est un véritable réquisitoire qu’ils ont fait contre le régime de Blaise Compaoré, accusé de tous les maux du Burkina. Tu pourras d’ailleurs lire leur déclaration parue dans l’Observateur paalga n°6223 du jeudi 09 septembre. De ladite déclaration, je n’en aurais rien dit si l’absence de certains partis parmi les signataires traditionnels des actes de l’opposition ne constituait pas en elle-même un événement.

Si celle de l’ADF/RDA de Me Gilbert Ouédraogo, le chef de file de l’opposition, se conçoit aisément, celle du PDP/PS du professeur Joseph Ki-Zerbo, qui, soit dit en passant, fait partie de ceux qui se sont autoproclamés de l’opposition vraie, s’explique difficilement. Serait-ce la suite logique de cette visite nocturne du professeur au Palais présidentiel de Ziniaré, qui n’aurait pas eu lieu ? Les jours à venir nous en diront davantage cher cousin.

En attendant, parcourons le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

- Le Groupe des démocrates et patriotes (GDP) d’Issa Tiendrébéogo s’affaire pour la tenue de son 3e Congrès ordinaire prévu pour les 2 et 3 décembre prochain à... Houndé. Dans les milieux aisés, on susurre que la plus ancienne des formations politiques de l’opposition dure ne veut pas se laisser surprendre par les futures échéances électorales.

- Les travaux du futur palais présidentiel à Ouaga 2000 avanceraient considérablement. Son locataire pourrait l’y intégrer à l’occasion du Xe Sommet de la Francophonie. Avant une éventuelle visite des lieux, on entend dire que la chambre présidentielle (une suite) aurait une superficie de 56 m2, soit 8 m / 7 m. De quoi permettre à son destinataire d’être vraiment à l’aise pour bien gérer les affaires de l’Etat.

- Le chef de file de l’opposition burkinabè, Me Gilbert Noël Ouédraogo, était du 23 août au 3 septembre dernier en Afrique du Sud. Dans le pays de Nelson Mandela, il a participé à la rédaction du 1er règlement intérieur du Parlement panafricain, en tant que rapporteur de la Commission juridique de cette institution. Cette première mouture du règlement intérieur sera soumise à l’examen des députés panafricains le 17 septembre prochain.

Dans ce cadre, Gilbert Ouédraogo a pu rencontrer un des vice-présidents de l’Assemblée sud-africaine, Johannes Mahalangu. Sur la route du retour, le patron de l’ADF/RDA a fait une escale à Dakar (Sénégal) où il a rencontré des leaders de l’opposition de ce pays, notamment Moustapha Niasse de l’Alliance des forces du progrès (AFP), et Tanor Dieng, 1er secrétaire du Parti socialiste (PS), pour des échanges d’expériences. Il n’a pas oublié ses frères politiques du PDS (Parti au pouvoir). Ainsi, il a pu échanger avec Aliou Sow, ministre de la Jeunesse, et Lamine Bâ, ministre de la Promotion de l’hygiène publique et secrétaire aux Relations extérieures du PDS.

- Le concours de recrutement des inspecteurs de l’enseignement du Premier degré de la Session 2004 a connu l’enregistrement de la candidature et la participation aux épreuves écrites (il n’y a pas d’épreuves orales) d’un député à l’Assemblée nationale. Si au Burkina il n’y a pas une loi interdisant aux députés de se présenter à des concours directs ou professionnels, il est tout de même curieux parce que cela est une première.

Or, il est dit que les députés exercent leur mandat en position de détachement pour les fonctionnaires, les militaires, les magistrats, les employés des collectivités publiques ainsi que les personnels des administrations, services et établissements publics, et que, par conséquent, il y a incompatibilité entre un mandat parlementaire et la situation de fonctionnaire. C’est donc un choix : demeurer dans la situation de parlementaire ou démissionner pour rester fonctionnaire. Ce député a-t-il démissionné ? Qui donc a apprécié le dossier de candidature de ce député ? Est-ce l’Assemblée nationale ou son ministère d’origine ?

A supposer que ce député réussisse à ce concours : il est clair qu’il prend les chances et la place d’un candidat régulièrement inscrit. Dans ce cas, il suivra certainement et les sessions de l’Assemblée nationale et la formation à l’Ecole normale supérieure de Koudougou, avec des absences interminables pendant les années 2005 et 2006. Qui gagne dans une telle situation ? Ce sera un stagiaire absentéiste et un député "fantôme", comme dirait l’autre.

Si au Burkina, il n’y a pas de loi pour canaliser les absences à l’Hémicycle, on ne peut laisser les députés fantômes (car les absentéistes sont nombreux) qu’avec leur conscience, leur groupe parlementaire ou ceux qui les ont élus. En attendant, et pour le cas évoqué, dont les bruits courent et couvrent la ville, c’est à l’Assemblée nationale, au ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation et au ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat d’ouvrir l’œil, de rester vigilants et d’opérer un contrôle approfondi.

- Malgré les multiples mises en garde, malgré les faits d’escroqueries cités çà et là, les escrocs continuent d’avoir des beaux jours devant eux. De nos jours, ils ne sont pas faciles à détecter par tout le monde, car eux aussi investissent dans leur "métier". Habillement, parfum, chaussures, voitures de luxe et autres parures de classe sont soigneusement triés sur le volet, le tout agrémenté par le savoir-faire et le langage très facile et très mielleux.

Seulement, ils finissent toujours par commettre l’erreur fatale, comme ce fut le cas de ce prétendu auxiliaire de justice, qui n’a pas trouvé mieux que de mêler le nom d’une haute personnalité de la justice à son sale coup.

Tantôt avocat, tantôt huissier, tantôt conseiller juridique, M. K.S, juriste de formation (il a une licence en droit), très bien habillé, la carrure imposante, roulant dans une Mercedes à la taille de ses affaires (il a une société qui gère les immobiliers des autres), propose ses services aux naïfs qui ont des problèmes à la justice. C’est ainsi qu’il a fait croire à une famille qu’il pouvait obtenir une liberté provisoire pour un détenu de la MACB au prix de 3 000 000 environ. Après avoir empoché le pognon, des jours plus tard, il dit à la famille avoir acheté avec cet argent une personnalité de la justice, qui, dès qu’elle fut saisie, par cette pauvre famille (l’argent ayant été payé), n’a pas hésité à entendre M. K.S et à l’envoyer rejoindre à la MACB celui-là qu’il voulait tirer de là.

A Ouagadougou, un sinistre individu, se faisant passer pour un proche de la famille de M. et Mme, n’hésite pas à exhiber leur N° de téléphone en public avec des propos qui n’honorent pas notre justice. Accusé d’avoir volé de l’argent dans le sac à main d’une de ses nombreuses partenaires, il cite des noms par-ci, par-là et espère s’en tirer à bon compte. Vraiment messieurs et mesdames de la justice, méfiez-vous de ce genre d’intermédiaires qui ne font que décrédibiliser cette grande institution. A l’avenir, il faudra sévir fermement.

B.O

- Les passagers de la compagnie TSR, partie de Gaoua le jeudi 26 août 2004 à 15 heures, ont eu chaud, très chaud. En effet, dès le départ, surcharge, arrêts intempestifs, re-surcharge... Du reste, le car est une vraie passoire en cette saison pluvieuse...Qu’à cela ne tienne ! Musique tonitruante : ça ira... A l’arrêt de Dano, de nombreux passagers montent dans le car. Des hommes sont descendus, mais la compensation n’est pas au rendez-vous.

C’est à ce moment qu’un quidam, nouvellement embarqué, se fait remarquer. Il crie à tue-tête : "Qui a mis son sac dans le coffre... cela ne me plaît pas du tout". Et, ce faisant, il s’appuie de tout son corps sur un jeune homme visiblement agacé. Il répète sa préoccupation, la sérine si bien que le jeune homme en question lui fait la remarque qui s’impose. Alors, suivez : « Est-ce que je m’adresse à toi ? Si tu ne veux pas être dérangé, donne-moi ta place ! Je suis une autorité, moi ! J’ai des dossiers dans mon sac...des documents importants... » Et patati, et patata.

Lorsque son interlocuteur s’avise de répondre, bonjour les dégâts : « Tu fais, tout de suite, je te descends ! Je vide mon chargeur sur toi et je vais à la MACO. » Et, de fait, il brandit un pistolet ! Silence total dans le car... Il se ravise :
Tu vas voir ! Le car s’arrête à la brigade... On descend et je te frappe ! Je suis ceinture noire, moi ! Ça fait sept ans, là.... Silence apeuré du jeune homme, réaction civique des autres passagers : « Ce n’est pas normal... ce pistolet. C’est absolument pour nous protéger et non pour nous menacer. Jeune homme, reste tranquille... Ne dis plus rien... Ce n’est pas le Faso, ça... »

Démarrage du véhicule. Musique ! Tou Daouda Koné couvre la voix de notre quidam visiblement éméché. Et puis, chemin faisant : « Tu n’as pas dit que tu peux/ Il faut peux, on va voir/ Tu as fait ton malin jusqu’à ! Voilà toi Ô, kokoroko... » Bien sûr, l’air est repris en chœur par tous les passagers du fond, lieu de l’empoignade. Notre mec ne parle plus, se fait tout petit, s’efface jusqu’à Ouagadougou. Au fait, ce gus, qui était-ce ?Je parie que des personnes reconnaîtront cet homme par ses agissements habituels. Dans tous les cas, le voyage s’est bien poursuivi ensuite. Enfin...Bien ? Chaleur, charge, surcharge, pluie... Vivement qu’on arrive ! On est arrivé... à 21 heures et quelque.

- On vient à peine de clore le Sommet sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté que déjà on s’affaire pour que le Sommet de la Francophonie soit un vif succès. En effet, à deux mois de la tenue de cette messe francophone, on met les petits plats dans les grands afin que le Burkina mérite mieux sa renommée de pays où l’organisation parfaite de rencontres est la chose la mieux partagée. Pour une fois, et pour faire grand, les montgolfières seront de la fête. En effet, les montgolfières, ce sont les gigantesques ballons gonflables, aussi grands qu’un immeuble de 18 étages, qui font 15 mètres de diamètre et volent à une vitesse d’environ 30 km/heure.

Et à ce qu’on dit, ce sera un support médiatique inespéré pour les annonceurs burkinabè, voire étrangers. D’ailleurs, ceux-ci l’ont si bien compris que déjà ils se bousculent au portillon des initiateurs de cette opération, que sont l’ingénieur- conseil en génie électrique, Dominique Traoré, et le communicateur Dô Pascal Sessouma de DPS - Communication. Selon des sources bien informées, ce sera une manifestation hors du commun et les pilotes de ces montgolfières qui viennent du Canada, nous proposent un spectacle inouï.

- Les braquages et autres attaques à main armée ; c’est le lot quotidien des habitants de l’est Burkina et des voyageurs. Malgré les efforts des forces de l’ordre et de la sécurité, le grand banditisme semble y avoir de beaux jours. Les statistiques en la matière sont édifiantes, et les victimes légion. De ces malfrats, le bourgmestre de la capitale, le Simon national, himself, a failli en faire les frais en fin août quand il a entrepris une excursion au barrage de la Kompienga. Il se serait tiré d’affaire grâce au flair de son chauffeur qui, ayant senti l’embuscade des bandits, a opéré un repli tactique sur Fada N’Gourma, d’où il sera accompagné par les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) jusqu’à bon port. Quelle veine monsieur le maire !

- Malgré l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé dans la zone aéroportuaire durant le Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté, un quidam s’y est fait prendre par les pandores le 8 septembre dans l’après-midi en possession d’un pistolet artisanal muni d’une balle. Qu’était-il allé chercher dans cette galère ? Simple prétentieux ou provocateur inconscient ? On le dit souvent, c’est l’homme qui cherche ses problèmes. Si jamais il arrivait à se tirer des griffes des pandores, certainement que demain on ne l’y reprendrait plus.

- Tous les anciens élèves de l’école de la Mission catholique de Tenkodogo se donnent rendez-vous ce samedi 11 septembre 2004 à partir de 10 h 00 dans la salle de conférences de Jeunesse d’Afrique. A l’ordre du jour : Préparation du jubilé d’or de leur école.

- L’archidiocèse de Ouagadougou, à travers l’équipe sacerdotale, les religieux et les communautés chrétiennes des paroisses Notre Dame de Kologh Naaba et Saint Joseph de Pabré, fête ce dimanche 12 septembre 2004 le jubilé d’or sacerdotal de l’Abbé Valentin Nandnaba. A l’occasion, une messe d’action de grâce sera célébrée en l’église pastorale Saint Joseph de Pabré à partir de 8 h 00, suivie du repas de famille et de fête offert dans l’enceinte même de la paroisse à partir de 12 h 30.

- Demain 11 septembre, de nombreux fils de Koudougou se retrouveront dans le chef-lieu de la province du Boulkiemdé pour assister à la finale de la coupe Metba.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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