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<I>On murmure</I> : EFO : Pourquoi se presse-t-on ?

Publié le mercredi 1er septembre 2004 à 08h14min

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Kantigui s’est interrogé sur l’opportunité d’une bien curieuse démarche du Conseil d’administration de l’EFO. Réunis le lundi 30 août 2004 dans le bureau du PCA, les membres de l’instance dirigeante suprême de l’Etoile ont parlé d’avenir, précisément de la préparation de la nouvelle saison sportive 2004-2005.

Justement, c’est ce qui suscite les interrogations. Kantigui croit savoir que les Stellistes doivent procéder au renouvellement de leur structure dirigeante. Pourquoi alors se presser "de pondre" un projet, si élections signifient partir ou "rebeloter". Le plan d’action concocté pour la saison prochaine peut ne pas être du goût de la nouvelle équipe, s’il y a changement bien sûr.

De toutes les façons, Kantigui qui n’est ni acteur encore moins oiseau de mauvaise augure, attend de voir.


Faillite des GMB : le cri de colère d’un citoyen burkinabè

Kantigui a reçu une missive d’un citoyen burkinabè résidant en République de Côte d’Ivoire. Celui-ci est très amer de voir que le secteur de la farine ne sera plus l’affaire des Grands moulins du Burkina (GMB) mais sera géré par les Grands moulins d’Abidjan (GMA). Nous publions in-extenso le contenu de sa lettre.

Bonjour Sidwaya,

- Tout d’abord je tiens à remercier le journal Sidwaya pour l’occasion qu’il accorde à ses lecteurs de pouvoir s’exprimer sur certains points donnés.

Je suis un fidèle lecteur du journal et dans une de mes lectures, je suis tombé sur un article publié qui m’a vraiment choqué et j’en suis sûr, a aussi choqué plus d’un.

Comment accepter que les Grands moulins du Burkina, instrument central de tout un peuple chiffré à des millions d’habitants puisse faire une descente aux enfers pour faire place aux Grands moulins d’Abidjan, j’en ai été très effrayé.

C’est trop facile pour ne pas dire meurtrier que la mère-patrie ne puisse pas voir ses enfants réagir avec une conscience patriotique, forte et vivante devant un tel fait.

- Nous avons le devoir de croire en notre Burkina qui n’est nullement médiocre car le sage dit et je cite : "c’est la croyance qui fait exister".

Continuera-t-on à faire peur, le Burkina à l’extérieur dans le refus de ses capacités qui en lieu et place d’un développement fiable, stable et maîtrisé, nous semblons voir un développement de tapage et avide.

Sidwaya couleur ne nous présente-t-il pas les mêmes signes ? Qu’adviendra-t-il pour Diamond Cement et j’en passe.

- Le sage dit toujours "mieux vaut un sous-bâtiment bien fondé, qu’un bâtiment sans fondation". Je crois m’être fait compris, mais pour finir, permettez-moi de m’adresser au Directeur des GMB, de sentir le cœur et la misère du peuple burkinabè et d’user de tous ses voies et moyens afin de relever le défi.

Terminons ensemble par ce conseil "les louanges et bénédictions des générations futures dépendront des visions et compétences de nos cadres présents". Merci.

Alain Blaise BAMOUNI
03 BP 147 Abidjan 03
Paroisse St Michel d’Adjamé (CI)


* Une nuit de l’or blanc à Dédougou le 25 septembre 2004

Kantigui suit de très près, toutes les activités qui se mènent autour de l’or blanc, matière première d’exportation au Burkina Faso. Après avoir constaté du côté du Tuy, la réalisation d’un feuilleton télévisuel sur sa promotion et sa valorisation, Kantigui vient d’être informé qu’il se trame dans la capitale de la Boucle du Mouhoun, un grand événement. Il s’agirait de la 1re édition de la Nuit de l’or blanc à Dédougou. L’événement serait prévu pour le 25 septembre 2004. Kantigui, très curieux par nature, a voulu en savoir davantage.

La Nuit de l’or blanc pour les organisateurs, a pour but de sensibiliser la jeunesse burkinabè afin d’attirer son attention sur sa valeur potentielle tant économique et culturelle. C’est une nuit qui regroupera plusieurs artistes burkinabè, des stylistes, des humoristes et talents disc-jokers. Au menu de la nuit, un concert géant avec des artistes tels les ASDJ, Yeleen, Founi Faya, Issa Sanogo, un grand défilé de mode avec les couturiers de la Boucle du Mouhoun, un concours de Miss coton 2004 et un concours DJ coton révélation 2004.

Kantigui qui demeure optimiste de nature, espère que cette vitrine supplémentaire au show-biz burkinabè grâce au coton, fera de celle-ci un événement social et de sensibilisation.


* Nomination des gouverneurs : approbation et bénédictions

Kantigui a été ampliataire d’une lettre dans laquelle un Burkinabè félicite la nomination des gouverneurs et prie le Dieu tout-puissant pour qu’il facilite leur travail sur le terrain.

* Humeur

La voix du citoyen

Gouvernorat, le train en marche

Chose promise, chose due. Comme prévu, tout s’est passé convenablement avec l’installation effective des gouverneurs dans leurs régions respectives, suivi d’un conclave des 13 et invités de la circonstance dans une chaleur de convivialité où chaque mandataire fera entendre sa voix et s’apprête à accueillir dans un esprit de combativité la mission qui est la leur et sous le parrainage de leur ministre de tutelle. Courage à nos vaillants missionnaires.

Que Dieu le tout-puissant vous guide sur vos pas et vous épaule à relever vos épreuves. Que solution soit trouvée aux déficits infra structurels (infrastructures) qui pèsent dans la plupart de nos régions pour le bien-être des locataires.

Me Ath Sandwidi
e-mail : princesandath@yahoo.fr
Tél. : 43 00 01


* Sommet des chefs d’Etat africains sur l’emploi

La contribution de la société civile

Les chefs d’Etat africains se réuniront les 8 et 9 septembre 2004 à Ouagadougou pour débattre de la question de l’emploi devenue préoccupante sur le continent. Kantigui avait murmuré la semaine dernière qu’en marge de ce sommet, des associations burkinabè voudraient saisir cette opportunité pour organiser un symposium sur le chômage en Afrique et apporter leur contribution à la résolution de cette question. Mais le hic, c’est qu’un budget prévisionnel d’un million deux cent mille francs environ avait été élaboré. Mais Kantigui aurait appris que les démarches ont permis au comité d’organisation de réunir 300 000 seulement. Cela est, semble-t-il, un don de la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Loin de se décourager, les associations ont tenu à maintenir leur rencontre prévue pour samedi 4 septembre.

Plus de 70 associations se seraient déjà inscrites pour prendre part à ce symposium. Initialement prévu pour durer 2 jours, la rencontre durera toute la matinée de samedi et chaque association se fera représenter par 2 membres, contraintes financières obligent. Au sortir de ce symposium, les participants entendent faire des recommandations aux chefs d’Etat en vue de diminuer le taux de chômage de plus en plus croissant en Afrique.

M. Edouard Ouédraogo, enseignant de droit à l’UFR/SJP de l’Université de Ouagadougou et M. Ibrahim Cissé, président de IBC Consulting présenteront des communications à cette rencontre.


* Soum Bill, persona non grata à Ouagadougou

Soum Bill, c’est cet artiste-musicien ivoirien qui a participé à la non moins célèbre musique intitulée : "Effort de paix" aux premières heures de la crise ivoiro-ivoirienne. Après quoi, beaucoup de Burkinabè même en dansant au son de sa musique n’apprécieraient pas l’homme en tant que tel. A la faveur du tirage d’un jeu organisé par une maison de téléphonie mobile de la place, Soum Bill ferait partie des invités.

Kantigui constate que depuis l’annonce de cet événement, des jeunes un peu partout à Ouaga s’organiseraient, pour d’une part obtenir auprès du responsable de l’organisation de l’événement, le retrait de cet artiste ou auquel cas, lui réserver un accueil qu’il ne serait pas prêt d’oublier de si tôt. Kantigui sachant toujours prévenir que guérir demande aux promoteurs de tenir compte de cet état de fait d’une part, et aussi aux jeunes dénonçant la venue de l’artiste, de mettre un peu d’eau dans leur vin.


* Les adieux de Jacob Ouédraogo

Kantigui qui était de passage à Ziniaré dans la nuit du 31 août 2004, a été agréablement surpris par une soirée offerte par le haut-commissaire sortant de la province de l’Oubritenga, Jacob Ouédraogo. Nommé gouverneur du Centre-Est, il a tenu à réunir ses proches collaborateurs et les populations de la localité autour d’un dîner d’au revoir. Une occasion de remercier les ressortissants et les travailleurs de la province pour leur soutien indéfectible dans l’exécution des multiples sentiers de développement.

La rencontre a surtout permis à l’ancien responsable de la province de l’Oubritenga, de rassurer les uns et les autres que l’administration est une continuité. En effet, les populations de l’Oubritenga qui n’étaient pas du tout surprises de la promotion de Jacob Ouédraogo, le regardent partir avec un pincement au cœur.


La FBF au chevet de l’USY

La semaine dernière déjà, l’on faisait état de vives tensions au sein de l’Union sportive du Yatenga. Cette crise, entre le président du club, la ligue et un groupe de supporters, pourrirait l’atmosphère à Ouahigouya. Devant cette situation, Kantigui aurait appris que la Fédération burkinabè de football a délégué trois émissaires sur le terrain pour s’enquérir de la situation et si possible, normaliser les choses. Il s’agit des lieutenants-colonels Jean-Baptiste Parkouda, 3e vice-président de la FBF, Elie K. Bouda, président de la nouvelle Ligue nationale de football et de M. Luc Kourouma. Ces trois personnes devront ramener les acteurs du sport-roi dans cette ville à la raison, tout en leur demandant d’unir leur force au lieu de les disperser.

Kantigui, lui, est écœuré qu’une ville comme Ouahigouya, avec toutes ses potentialités financières et humaines, continue de végéter en D2.

En tout cas, Kantigui d’une manière ou d’une autre, vous informera des conclusions de la mission. Parole de Kantigui !

Sidwaya

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