LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Lettre pour Laye (27/08/2004) : Le Pr. Ki-Zerbo n’a pas été reçu par B. Compaoré

Publié le vendredi 27 août 2004 à 11h25min

PARTAGER :                          

Cher Wambi,

Dans ma lettre du vendredi 20 août 2004, je t’avais laissé entendre que le Pr Joseph Ki-Zerbo avait été reçu ces derniers temps à Ziniaré par Blaise Compaoré, et que l’entretien s’était déroulé à huis clos et de nuit. Suite à cette livraison, j’ai reçu du professeur un démenti qui a paru dès le lundi 23 août à la demande pressante de l’intéressé.

Dans cet écrit, le Pr Ki-Zerbo dément avoir jamais été reçu à Ziniaré pour "un entretien". Il précise à ce sujet que la dernière fois qu’il a été reçu par le chef de l’Etat remonte à quelques années, et que c’était "avec d’autres concitoyens, à la présidence, en plein jour, à Ouagadougou".

Il ne remet donc pas en cause le principe de rendre visite "dès lors que c’est dans l’intégrité". Il termine son propos par cette allusion assassine : "Le venin se vend bien, mais il ne faut pas en abuser" (cf. l’intégralité du démenti in L’Observateur Paalga n°6210 du lundi 23 août 2004, P. 19).

Cher cousin, je ne peux que prendre acte de ce démenti, rien ne m’autorisant à mettre en doute la parole du professeur, même si dans les usages démocratiques, les rencontres discrètes, de nuit et à huis clos entre responsables politiques de haut niveau, mais de bords différents sont loin d’être des pratiques honteuses.

Si donc mon tuyau était percé, je présente mes sincères regrets au professeur Ki-Zerbo, aux lecteurs, mais aussi et bien sûr à Blaise Compaoré puisque c’est lui qui est censé avoir été son interlocuteur. Je ne peux cependant pas laisser passer l’insinuation selon laquelle j’aurais été dans cette affaire guidé par l’appât du gain en vendant du "venin". A cet égard cher Wambi, j’en suis à me demander si le démenti a été rédigé par le professeur lui-même ou s’il en a chargé un nègre, voire une "négresse".

En effet, cher cousin, de tous les hommes politiques qui occupent aujourd’hui le devant de la scène, le Pr Ki-Zerbo reste l’un de ceux qui savent que vendre du papier, autrement dit se faire du pognon à bon compte, n’a jamais été la motivation cardinale de L’Observateur. Pour avoir connu l’époque où ce journal était le seul support grâce auquel tous les opposants (politiques, syndicalistes, étudiants) pouvaient faire entendre leur voix, il sait, lui, combien de fois cet organe a pris le risque de publier des écrits sans être sûr de vendre un seul exemplaire, la censure sévissant alors.

Faut-il à ce titre rappeler que le premier numéro saisi le fut pour avoir justement publié un pamphlet, au demeurant fort bien enlevé, du même Pr Ki-Zerbo, contre le régime du Renouveau ? Il s’agit de l’édition n°276 du samedi 4 au dimanche 5 mai 1974 (1) et l’écrit avait pour titre : "L’armée voltaïque et notre avenir".

Le quotidien n’avait pas encore 1 an d’existence, et on imagine aisément le manque à gagner que cette saisie a pu représenter pour son jeune budget. Le journal n’a pas pour autant abdiquer sa vocation première, et a continué de subir bien d’autres saisies, soit pour avoir publié des écrits d’opposants, soit pour avoir rendu lui-même compte de leurs activités en des termes jugés subversifs par les censeurs du moment.

Non, cher Wambi, faire du pognon par tous les moyens, y compris le mensonge et la diffamation, n’a jamais été mon fait. Car, comme le professeur Ki-Zerbo, je sais, moi aussi, qu’on ne peut pas servir deux maîtres à la fois. C’est pourquoi j’ai toujours choisi de servir le journalisme, et non Mammon.


Le maire de Ziniaré seul contre tous

Qui l’aurait cru ? Ziniaré, le patelin présidentiel, est depuis quelques mois sans conseil municipal. En effet, 99% des conseillers ont rendu leur tablier. Seul demeure le maire de la commune, François Vokouma, absent au moment de la débandade. Qu’est-ce qui a bien pu pousser les conseillers à adopter une telle attitude à quelque un an des élections communales ?

Personne ne veut délier la langue pour l’instant. Mais à ce qu’on susurre, le maire Vokouma aurait été entendu par les pontes de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui lui auraient gentillement conseiller d’emboîter le pas à ses conseillers, en vain. Ainsi, un bras de fer s’est-il installé, dont l’issue risque d’être douloureuse pour qui l’on sait. De sources dignes de foi, une délégation spéciale pourrait être mise en place dans les meilleurs délais afin d’exécuter les affaires courantes comme cela se fait en période d’exception. Et moi qui croyait que ça n’arrivait que chez les autres !


Il y a de cela des années, l’Etat burkinabè bénéficiait des coopérations taïwanaise et indienne d’un crédit pour l’achat de centaines de tracteurs afin de moderniser le secteur agricole à travers les projets de développement initiés çà et là. Pendant longtemps, tu avais espéré qu’à Laye aussi vous seriez dotés d’une partie de ces tracteurs, mais en vain. On en a aperçu au Sourou, où, aujourd’hui, ils sont devenus des pièces de musée, tant ils sont irrécupérables, les producteurs à qui ils étaient destinés ayant décidé d’aller voir ailleurs.

Mais cher cousin, ça, ce n’est que la partie visible de l’iceberg, car la majeure partie de ces tracteurs seraient devenus la propriété privée de certains gourous parlementaires et ministériels, anciens ou nouveaux, qui subitement s’étaient découvert des talents d’agrobusinessman.

Parce qu’ils ont été vendus à l’époque à crédit dans des conditions suspectes, je me suis laissé dire qu’aucun des acquéreurs n’a honoré ses engagements. Sans te mentir, certains s’en sont procuré jusqu’à cinq (5), et se la coulent douce dans les champs fertiles de la Sissili, du Mouhoun, de la Comoé, si ce n’est du Kénédougou, etc.

Comment l’Etat recouvrera-t-il ces milliards partis en fumée, quand on sait que la plupart des "heureux gagnants" sont des intouchables du régime ? Mystère et boule de gomme. Ce qui est sûr cher cousin, que ce soit du côté de l’Inde ou de Taïwan (la République de Chine), on en a gardé un très mauvais souvenir au point de jurer de ne plus entreprendre de tels deals. En tout cas dans cette affaire, le Burkina risque de laisser des plumes, quand on sait qu’elle alourdit davantage notre dette extérieure et nous ferme des portes bien précieuses, vu que jusqu’à une date récente, personne n’avait remboursé le moindre kopeck. Ainsi, en toute impunité, la course au pillage du gâteau national se poursuit au moment où sur tous les toits, petits et grands prétendent lutter contre la pauvreté.


Vendredi dernier, certainement au moment où tu me lisais, le pasteur Israël Pascal Paré, qu’on ne présente plus, comparaissait une nouvelle fois devant le tribunal. Pas pour une histoire de coup d’Etat comme ce fut le cas en avril 2004, mais pour homicide involontaire causé le 23 juillet 2004 dans le village de Gonsê, sur l’axe Ouaga-Saponé. En plus de l’homicide, il lui était reproché le délit de fuite. Cette fois, le pasteur n’a pu sauver sa peau puisqu’il a été reconnu coupable des faits à lui reproché et condamné à 18 mois de prison ferme et au payement d’une amende de 36 00 FCFA.

Devant le Tribunal correctionnel de Ouagadougou, présidé par Seydou Millogo, Israël Pascal Paré a confessé avoir péché contre Dieu et les hommes, avant d’intégrer sa nouvelle résidence, la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Là, dimanche dernier, il a pris part au culte parmi les fidèles protestants, devant qui il n’a cessé de se repentir. C’était la première fois que les brebis voyaient le pasteur en sanglots au milieu d’elles. Des larmes certes, mais loin de celles versées par la famille de feu Jean-Baptiste Tiemtoré, sa victime du 23 juillet.


"Petit piment et le commissaire" , tel pourrait être, cher Wambi, le titre d’un roman, et pourquoi pas d’un film policier, qui se vendrait comme de petits pains à Simonville. Pourquoi ? De tout temps, les Ouagavillois ont été friands de littérature énigmatique. N’as-tu pas si souvent entendu parler du prince Malko dans SAS de Gérard de Villiers ou de "Le privé", sans nom, de B. Pronzini ?

Ici, cher Wambi, la scène se passe au commissariat de police de l’arrondissement de Bogodogo à Ouagadougou, où le bureau du commissaire a été cambriolé dans la nuit du 2 au 3 août derniers pendant qu’il jouissait de son congé annuel. Dès sa reprise de service le 17 août, le commissaire, Paul Sondo qu’il s’appelle, décida de remuer ciel et terre pour retrouver les audacieux malfrats.

Le même jour, trois suspects sérieux tombèrent dans la nasse, dont un certain Seydou Tiendrébéogo, plus connu sous le surnom de "Petit piment". Du butin emporté, le commissaire ne put récupérer que deux postes-radio et un magnétoscope. Reste à trouver, entre autres, deux (2) pistolets civils qui avaient été saisis sur des bandits. Là-dessus, les recherches sont demeurées vaines, "Petit piment" et ses accolytes se rejettant la balle.

Le commissaire Sondo n’en saura pas plus jusqu’à ce que le terrible "Petit piment" s’évade mystérieusement du commissariat... menottes aux poings. On en était à se demander ce qui se passait réellement au commissariat de Bogodogo, quand le commissaire Sondo, qui auparavant avait fait des prouesses dans la traque des traficants de parcelles, fut victime, à son domicile, d’un accident qui lui occasionna une fracture.

Depuis, "Petit piment" court, et les armes emportées restent introuvables, malgré la battue organisée dans le quartier Patte d’oie et dans ses environs. Mais cher cousin, la cavale ne peut être que de courte durée, car c’est toute la police qui entend maintenant relever le défi.


Si la gifle administrée par le colonnel Moussa Camara à l’agent de police juvénal Hien a fait écho à travers le monde, la passe d’armes qui s’en est suivie s’estompe dans l’indifférence des différents protagonistes, car le policier aurait décidé de revenir sur terre, en adressant à sa hiérachie une lettre d’excuses dans laquelle il aurait souhaité un règlement administratif amiable de l’affaire qui en a résulté. A ce qu’on dit, la hiérarchie, qui aurait été sensible à la requête de l’agent, a levé le samedi 21 août 2004 sa garde à vue, qui était en vigueur depuis le 9 juillet 2004. N’est-ce pas cette issue qui était indiquée dès le commencement, cher cousin ?


Avant de t’ouvrir le carnet hebdomadaire de Tipoko l’Intrigante, laisse-moi te conter cette mésaventure survenue mardi dernier à un magistrat dans les environs de Tampouy. Une histoire somme toute banale, comme on en rencontre à chaque carrefour de la cité, chaque jour que Dieu fait. Que s’est-il alors passé ? Notre magistrat rejoignait son bureau en ce matin quand il fut arrêté par un policier pour "non-respect du feu rouge". Après contestation et explications, l’agent de police lui réclama les pièces de son véhicule et sa carte d’identité.

A peine les avaient-elles parcourues qu’il lui dit d’aller voir son chef, posté non loin de là. Le chef à son tour le renvoya voir l’agent. Mais l’agent n’avait plus d’yeux que pour les autres usagers fautifs, qu’il voulait réprimender coûte que coûte. Mais savait-il vraiment à qui il avait affaire ?

Certainement pas, puisque malgré la présence du magistrat, il ne se gênera point pour prendre 1500 Fcfa par-ci, 1000 Fcfa par-là. Le magistrat, qui n’en croyait pas ses yeux, pour bien s’assurer que telle était la règle du jeu, sortit lui aussi un billet de 1000 Fcfa qu’il tendit. Eh bien, sans hésiter, notre agent récupéra son gombo et remit au magistrat ses pièces. J’ignore ce qui s’est passé par la suite, mais cela donne à méditer.


- Dans la perspective de la présidentielle de 2005, ça commence à grouiller dans les différents états-majors des partis politiques. C’est ainsi, apprend-on, que Me Bénéwendé Stanislas Sankara, le président de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), est en train de peaufiner une tournée dans les différentes provinces, "pour renforcer l’effort des militants de base et surtout les encourager en vue des échéances de 2005".

A cet effet, il est demandé à tout responsable de la mise en place des structures provinciales de faire, d’ici le 30 septembre 2004, des propositions et suggestions concernant la province dont il repond devant le secrétariat exécutif, avec mention de la date, du lieu et de la nature de l’activité, ainsi que du budget prévisionnel y afférent.

- L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), dans le cadre de la série de conférences régionales à l’intention des cadres et citoyens du Burkina Faso, donne rendez-vous ce samedi 28 août 2004 à partir de 9 heures au Ciné Sagnon à Bobo-Dioulasso, pour débattre d’un thème d’actualité, à savoir : "Intégration nationale, aménagement du territoire et équilibres régionaux au Burkina Faso : état des lieux". Les animateurs ont pour identités :
- Dr Fidèle Hien, ancien ministre de l’Environnement et de l’Eau, député à l’Assemblée nationale ;
- Pr Etienne Traoré, enseignant de philosophie politique et morale à l’université de Ouagadougou et président du Forum civique national ;
- Djezouma Sanon, ancien minsitre délégué chargé de l’Habitat, député à l’Assemblée nationale.


- L’université, on le sait, est par excellence le lieu de la quête du savoir. Mais il n’est pas rare de voir certains étudiants agir avec une dégénérescence morale et intellectuelle. C’est ce qui s’est passé le samedi 21 août dernier lors du cocktail offert au restaurant universitaire aux proviseurs et directeurs des établissements d’enseignement secondaire.

Des étudiants ont pris à partie le service-traiteur de l’hôtel Pacific tout en pillant littéralement la nourriture. Le CENOU, structure dirigeante des œuvres universitaires, s’est joint à notre voix pour condamner ces « actes de barbarie et de sauvagerie ». Dans un communiqué affiché sur le campus, et selon les premiers éléments de l’enquête, les meneurs seraient « principalement les sieurs Becker (réfugié ivoirien coutumier de ce genre d’actes) et un autre, prénommé le Mollah (un terroriste d’une autre nature). En tout cas, les identités réelles de ces deux seraient clairement établies.

Bien d’autres étudiants, résidant en cité ou non, et dont la liste est en train d’être dressée avec minutie, pourraient ne bénéficier d’aucune faiblesse ni de pitié. On espère que des sanctions exemplaires contre ces sortes d’agissements permettraient de dissuader les éventuels fauteurs de troubles de prendre part à des activités qui ne les concernent nullement.


- Bientôt, l’école primaire publique d’Arbolé, dans la province du Passoré, fêtera son cinquantenaire. Pour préparer cet anniversaire, tous les anciens élèves de cette école, résidant à Ouagadougou sont conviés à une assemblée générale le dimanche 29 août 2004 à partir de 14h 30 dans l’enceinte de la mairie de Sig-Noghin.


- Situation confuse que celle que vivent les usagers du commissariat central de police (CCP) de Koudougou. Tenez, depuis près de deux mois (cela coïncide avec l’arrivée du nouveau directeur régional (DR) de la Police), tous ceux qui veulent faire légaliser des photocopies de leur carte d’identité burkinabè (CIB) n’obtiennent pas satisfaction pour peu que la devise y figurant soit "La Patrie ou la mort, nous vaincrons". Pourtant, nombreux sont ceux-là qui se retrouvent dans cette situation et qui sont pris par des contraintes de temps et d’argent. Cette mesure serait nationale qu’on s’y soumettrait, mais qu’elle concerne le seul CCP de Koudougou nous laisse perplexe. Il s’est avéré que c’est une mesure que le nouveau DR de la Police a imposée.

Ce qui conduit les demandeurs à recourir à d’autres services habilités, ou à d’autres provinces pour légaliser les photocopies de leur CIB. Cet état de fait est d’autant plus préoccupant qu’on n’est pas motivé à changer une CIB qui n’est pas périmée, surtout qu’il est question de remplacer l’actuelle CIB par une autre carte, infalsifiable. Alors monsieur le nouveau DR, ne pouvez-vous pas faire diligence afin de nous faire économiser du temps et de l’argent ? Surtout que les usagers ne sont pas responsables de cette situation ?


- Nous avons vu passer le rapport d’activités d’Adama Jean-Baptiste Moda, secrétaire général de la section provinciale du CDP du Sanguié. Il s’agit d’un résumé des activités menées dans le cadre du renouvellement du bureau et qui s’articule autour de 2 axes : 1- prise de contact et concertations en vue de la désignation des trois premiers responsables des sous-sections départementales ; 2- mobilisation et organisation des militants du département de Réo, chef-lieu de province. Après avoir parlé des démarches et des efforts pour mettre en place des sections départementales depuis sa nomination, le secrétaire général provincial s’est aussi et particulièrement attelé à souligner les difficultés qu’il a rencontrées.

Il s’en est pris notamment à la député Kando Véronique, accusée de semer la division. On peut y lire textuellement : « Les difficultés sont créées par le fait que Mme Kando Véronique avait sillonné les départements de Ténado et de Kyon le 5 juin 2004 avant mes sorties, soit disant pour remercier les camarades du parti suites aux dernières élections ; à la vérité, c’était pour leur demander, les sommer de rejeter la décision de ma désignation au poste de secrétaire général provincial ; elle les a invités à refuser de collaborer avec moi à ce titre ; mieux, elle les a même exhortés à m’empêcher de réussir ma mission de désignation des trois premiers responsables dans ces départements, pour obliger la mise en cause de ma désignation ».

La députée est ainsi taxée d’agitatrice, d’intrigante accrochée à ses intérêts. Comme on le voit, la cohésion règne au CDP Sanguié, où les cœurs ne battent pas à l’unisson, car sieur Moda et Dame Kando sont plus que jamais à fleurets démouchetés et ça prend l’allure de bataille rangée.


- Le collège De la Salle de Ouagadougou ne veut pas être à la traîne des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Il a donc créé son propre site web, pour rester en contact avec le monde entier. Désormais, quel que soit l’endroit où on se trouve sur terre, il suffit de se connecter au www.collegedelasalle.bf pour tout savoir sur ce collège cinquantenaire qui a formé tant de jeunes au Burkina ; en un clic de souris, on est renseigné sur la présentation du collège, son historique, la mission des Frères des écoles chrétiennes (FEC), leur projet éducatif, sur la rentrée scolaire, la scolarité, les résultats des examens, la tenue scolaire, les adresses des anciens élèves du collège, etc.

Voilà un site qu’élèves et parents d’élèves, responsables du secteur éducatif et autres partenaires ne manqueront pas de visiter régulièrement. La mise à jour régulière et le design agréable du site sont autant d’atouts qui font que l’on éprouve un véritable plaisir à y surfer. Il faut espérer que l’exemple du collège De la Salle fera tache d’huile auprès des autres établissements du Burkina Faso.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin,
Passek Taalé.

(1) A l’époque, le journal paraissait samedi.

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées