Avant de prendre l’avion qui devait le ramener à
Ouagadougou, le président du Faso est allé - accompagné de
Marc X, un officier francais du prestigieux service de protection
des personnalités, de son directeur du protocole, Léon
Yougbaré et de son aide de camp, le commandant Sawadogo -
rendre visite à son ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de
l’hydraulique et des ressources halieutiques, Salif Diallo.

Blaise Compaoré tenait personnellement à s’assurer de l’état
de santé de celui que beaucoup considèrent comme très
proche de lui . Il aura sans doute constaté que Salif Diallo est
moins fatigué et qu’il reprend goût à la vie. Une visite qui aura
mis du baume au coeur du ministre évacué en France depuis
bientôt un mois. Cette visite témoigne également des liens
particuliers qui existent entre les deux hommes , car malgré un
agenda très serré , Blaise Compaoré a tenu à voir Salif Diallo .

Après avoir passé toute la Journée de dimanche à Toulon pour
les commémorations du 60e anniversaire du débarquement de
Provence - durant lesquelles deux anciens combattants
burkinabé étaient conviés- Blaise Compaoré avait rallié Paris
très tard dans la nuit de dimanche . Dans l’avion, le président du
Faso a longuement discuté avec son voisin le président
camerounais Paul Biya. Accompagné de son sherpa et homme
de confiance Youssouf Ouédraogo et d’un autre proche, le
ministre de la Défense Yéro Boly, le président Compaoré a
investi l’hôtel Bristol avec sa délégation d’une dizaine de
personnes.

La nuit de dimanche à lundi fut très courte avant que
les audiences présidentielles ne démarrent au pas de charge
lundi matin. Blaise Compaoré a notamment reçu en audience
pendant 42 minutes le président des Comores, le colonel Azzali
Assoumani venu requérir son soutien et ses conseils.

Il n’y aura
donc apparemment pas de vacances pour le président qui
prépare les deux méga-sommets de septembre et novembre.
Blaise Compaoré attendra probablement décembre pour de
véritables vacances avant d’engager la bataille de la
présidentielle l’année prochaine.

Une plainte contre l’UPR

A peine née, l’UPR (mouvance présidentielle) doit faire face à
une plainte déposée auprès du MATD par la CFD (également de
la mouvance). Celle-ci reproche à la nouvelle formation d’utiliser
un emblème (un arbre très feuillu) qui ressemble au sien.
Craignant qu’une confusion ne soit ainsi créée, la CFD
demande au MATD d’arbitrer l’affaire. La plainte date du 11 août
2004. La réponse du MATD est donc attendue probablement à
la rentrée, vacances gouvernementales obligent.

L’ADF/RDA à Djibo

En attendant l’ouverture de la session parlementaire, certains
groupes s’activent pour tenir leurs journées parlementaires.
C’est le cas du groupe parlementaire ADF/RDA qui se déporte
dès ce jour 18 août 2004 à Djibo. Grégoire Baboré Bado et ses
camarades se retrouveront donc dans la capitale du Djelgoji
pour ces deuxièmes journées parlementaires qui prendront fin
demain 19 août 2004.

Miss Francophonie Afrique s’annonce

Le sommet de la Francophonie s’annonce à grands coups d’
ateliers et de séminaires de préparation bien médiatisés.
Parallèlement, c’est dans l’ombre que le Comité Miss Burkina,
en collaboration avec les comités Miss Univers et Miss Monde,
s’ active pour l’organisation d’un événement majeur.
En effet, ce triumvirat de renom concocte la manifestation
dénommée "Miss Francophonie Afrique".

Ce sont en principe
des représentantes de 25 pays qui iront pour la première fois à
la conquête de cette couronne qui sera décernée une semaine
avant l’arrivée des Chefs d’Etat. Le comité Miss Burkina qui est
la cheville ouvrière de l’événement consacré à la beauté
francophone est déjà sur la brèche.

Le Pays