Kantigui a ouï dire que certains officiels burkinabè devraient assister à la prise de service du nouvel ambassadeur burkinabè au Ghana.

Celui qui a désormais la responsabilité d’être le porte-parole du président du Faso auprès de son homologue ghanéen est militaire de formation et colonel de grade...

Bon vent à ce nouvel élu, afin que le Burkina et le Ghana aient toujours "the same fight..." (les mêmes combats) sur les sentiers d’un développement solidaire bien compris... Entre frères africains...

* Salif Diallo : mentalement fort, moralement inoxydable

S’il y a un malade, puis un convalescent qui a surpris ses médecins traitants, c’est bien le ministre d’Etat, Salif Diallo.

En pleine "rééducation" en phase finale dans un centre spécialisé dans la banlieue de la capitale française (Paris), c’est un Salif Diallo qui a juste perdu quelques grammes à qui Kantigui a rendu visite.

Rassurez-vous, le dernier diagnostic de ses médecins est plus que révélateur : "C’est un convalescent qui se remet très vite et bien. Il est mentalement fort et moralement inoxydable...". Dans le hall réservé aux "parents" (visiteurs) que de monde !

Tout Ouagadougou et Paris sont à son chevet. Des hommes du pouvoir, aux opposants politiques en passant par les opérateurs économiques, les paysans... tout ce monde et pas des moindres se bousculent pour exprimer au ministre d’Etat leur soutien.

Kantigui qui a rencontré à plusieurs reprises "Gorba" n’a pas poussé le bouchon trop loin pour solliciter une interview. Seulement, l’homme a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude au peuple burkinabè que Kantigui s’empresse de vous rapporter. Et le peuple doit se rassurer que même à des milliers de kilomètres derrière l’Atlantique, Salif Diallo a hâte de retrouver sa patrie pour se remettre à son service. Cela ne saurait tarder. Parole de Kantigui.

* Enfants victimes de violences sexuelles : Une caravane de sensibilisation à Ouaga, Boromo et Bobo en septembre

L’association "Solidarité jeunes" mène actuellement à l’endroit d’une centaine d’enfants victimes de violences sexuelles un projet de réhabilitation médico-juridique et psychosocial. C’est dans cette dynamique qu’elle entreprendra du 7 au 21 septembre 2004 une caravane de presse multi-média qui ira à la rencontre des populations de Ouagadougou, Boromo et Bobo-Dioulasso. Objectif de cette caravane : informer et sensibiliser l’opinion sur la problématique des violences sexuelles faites aux enfants.

Elle voudra par cette action introduire un changement véritable de comportement face à cette question et susciter un plaidoyer actif à l’endroit des partenaires chargés des questions de protection et de promotion des enfants. C’est ainsi qu’une mobilisation de ressources pourra être effectuée pour financer des programmes de préventions et de réhabilitation à l’endroit des enfants victimes de violences sexuelles. Kantigui espère que les populations concernées sauront réserver un accueil chaleureux à cette caravane et écoutera avec attention les messages qui seront délivrés à cet effet.

* Situation alarmante du Sida à Koupéla, Pouytenga et Bittou

Kantigui constate avec amertume que le Sida est en train de prendre des proportions galopantes dans la province du Kourittenga. Actuellement, le taux de séroprévalence dans les villes de Koupéla, Pouytenga et Bittou est de 8% alors que la moyenne nationale est tombée à 4,2% environ. Malgré les nombreux séminaires, ateliers et campagnes de sensibilisation organisés pour bouter le Sida hors de notre environnement, le message ne semble pas malheureusement passer au Kourittenga.

Le Secrétaire général du ministère de la Santé, le professeur Jean Gabriel Ouango qui a séjourné à Koupéla le 13 août dernier a expliqué que la situation de grand carrefour de ces villes serait la cause de cette situation. Il a invité la presse locale notamment Radio Maria de Koupéla à jouer son rôle d’information, d’éducation et de conscientisation de la population. En tout cas, la question de la lutte contre le Sida dans la zone de Koupéla mérite, parole de Kantigui, d’être soutenue par tous les leaders d’opinions de cette région : les religieux, les politiques, les humanitaires, les acteurs des coutumes, etc.

* L’ABBEF paufine ses stratégies de bien-être familial au Burkina

Kantigui constate que l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) réunit les 20 et 21 août 2004, à son siège, ses instances dirigeantes nationales. Avec à l’ordre du jour, notamment son plan d’action pour 2004 mais aussi et surtout, la présentation de son projet de plan stratégique 2005-2009.

Un plan stratégique qui vise notamment quatre objectifs, pour l’accroissement du bien-être familial au Burkina Faso :

 mobiliser davantage de ressources pour ses projets et programmes ;

 faire une planification opérationnelle et une projection dans le futur ;

 assurer un véritable leadership dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive en général et chez les adolescents et jeunes en particulier au Burkina Faso ;

 contribuer à la lutte contre la pauvreté au Burkina.

L’ABBEF a été créée le 19 décembre 1979.

Avec comme promoteurs, un groupe de volontaires constitué en 1975 pour lutter contre le renvoi des jeunes filles des établissements secondaires pour fait de grossesses indésirées. Elle a été reconnue par le gouvernement le 8 janvier 1981. Membre à part entière de l’IPPF (l’Institut international de planification familiale, l’ABBEF est une organisation non gouvernementale (ONG) nationale.

Elle a un but non lucratif ; elle est apolitique, bénévole et non confessionnelle.

Cette ONG de référence que Kantigui suit de près compte 4 régions fonctionnelles : Ouagadougou (Centre), Bobo-Dioulasso (Ouest), Koudougou (Centre-Ouest), Koupéla (Est).

* CDP : Suspension de militants trempés dans des "deals" de parcelles

Lors de la convention nationale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sur la décentralisation tenue les 7 et 8 août 2004 à Ouagadougou, ce parti aurait abordé lors des débats, l’épineuse question des lotissements. Une recommandation a d’ailleurs été prise sur la question, demandant le règlement par toutes les voies de droit, l’ensemble des contentieux liés aux opérations de lotissement et l’instauration de nouveau mécanisme de gestion.

Kantigui constate qu’à l’issue de cette convention, le parti au pouvoir aurait pris des sanctions contre certains de ses militants qui seraient trempés dans des "deals" de parcelles. Ces militants "indélicats" auraient été suspendus de toutes les activités du CDP.

En attendant d’autres mesures, sans doute... Car Kantigui reste "convaincu", au regard de la donne du secteur 17 de Ouagadougou, que même si l’arbre ne doit pas cacher la forêt, il sied que la forêt ne cache pas la clairière !

* Agriculture : Mise en place d’une cellule anti-acridienne

Conformément à la lettre ministérielle du 06 août 2004, Kantigui a ouï dire que la cellule provinciale de veille anti-acridienne du Bam a été mise en place le 13 août. Elle se compose de 20 membres et est présidée par le haut-commissaire, Siaka Ouattara et pour vice-président le directeur provincial de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques, Elie Dianda. Son rôle est d’assurer la coordination des activités de surveillance, de signalisation et de lutte. Ainsi le lundi 16 août les membres se sont rencontrés à Kongoussi à la salle de réunions du haut-commissariat.

Il a été question des informations sur la menace acridienne et les mesures urgentes à prendre. On retient que même si les criquets dévastateurs sont signalés dans des provinces voisines, le Bam reste pour le moment sain et sauf. Les membres ont donc convenu de renforcer les mesures de surveillance en multipliant les sorties dans les zones sensibles et en maintenant le contact permanent entre les différentes cellules mises en place, de renforcer le réseau de communication et de mettre un accent sur la sensibilisation des agriculteurs des zones sensibles. Ils ont apprécié positivement l’existence de cellules d’intervention et l’implication de paysans formés.

Cependant, on a déploré le manque de produits et matériel de traitement de première nécessité. On espère que la réaction sera tout de même prompte en temps opportun pour que la campagne agricole déjà perturbée par des poches de sécheresse ne soit pas compromise.

* Charlatan, vendeur de rêve !

Encore, les commerçants de rêve dans la cité. A l’heure où les vaillants paysans se battent pour que les récoltes soient à la mesure de leur labeur, Kantigui vient de constater avec désarroi que le charlatanisme se porte de plus en plus bien au Faso. A Tampouy, on aurait découvert un nouveau lieu où se pratique avec art, ce métier d’une autre époque. En effet, Kantigui aurait reçu l’information selon laquelle le charlatan en question se ferait passer pratiquement pour un "demi-dieu". Il consulterait les adeptes de Allah le miséricordieux tous les vendredis et dimanches. C’est au tour des autres religions de passer au scanner du charlatan.

Ainsi, ce serait par semaine, près d’une centaine de patients d’un autre genre qui viennent chercher une solution à leurs problèmes quotidiens. Devant cette situation, Kantigui attire l’attention des uns et des autres sur ces genres de pratiques qui ont déjà montré leur limite dans nos cités. Sans vouloir prétendre à quoi que ce soit, Kantigui en appelle à la vigilance des uns et des autres.

Attention aux raccourcis sans fin !

Kantigui
Sidwaya