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Lettre pour Laye (13/08/04) : Les criquets pèlerins en éclaireurs à Gorom ?

Publié le vendredi 13 août 2004 à 07h50min

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CHER WAMBI,

Les criquets pèlerins en éclaireurs à Gorom ?

L’espoir d’une bonne saison agricole dans les régions du Sahel s’estompe au fur et à mesure qu’avancent les criquets pèlerins. En dépit des pluies abondantes qui s’abattent ces temps-ci sur l’Afrique de l’Ouest, ils ont déjà fait des ravages au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et au Niger. Tu voulais savoir si ces prédateurs épargneraient la "Terre des hommes intègres" ?

Eh bien, il semble qu’ils sont déjà à nos portes. De sources proches de voyageurs en provenance du Sahel burkinabè, quelques criquets auraient été aperçus à Gorom-Gorom, la capitale de l’Oudalan. Seraient-ce des éclaireurs qui annoncent l’invasion ?

Difficile d’y répondre pour l’instant cher cousin. Car, rien qu’hier jeudi, peu après 9h, j’ai vainement tenté de vérifier l’information par téléphone auprès du haut-commissariat de ladite province. Renvoyé à la Direction provinciale de l’agriculture, je n’ai pas non plus eu gain de cause, le maître des lieux étant absent jusqu’à 16h, m’a-t-on dit.

En attendant, on peut bien se demander à quelle sauce nous serons mangés quand ces ravageurs investiront nos champs. Question légitime, cher cousin, quand on sait que le 28 juillet dernier, une réunion d’information et d’action tenue par le ministre des Ressources animales, assurant l’intérim du ministre de l’Agriculture, avec les bailleurs de fonds de notre pays, en vue de prévenir toute invasion des criquets pèlerins, avait permis de statuer sur les besoins complémentaires indispensables pour circonscrire le mal sur le terrain. Ainsi, cher cousin, en était-on arrivé aux conclusions suivantes :
- vétusté des équipements de communication et du matériel roulant, occasionnant des coûts élevés d’entretien ;
- manque de pièces de rechange pour les appareils de traitement ;
- faible niveau des stocks de pesticides et insuffisance des frais opérationnels. Pour renforcer les capacités d’intervention des services compétents, en son temps, il fallait quelque 690 millions de FCFA, mais l’Etat avait seulement consenti 50 millions de FCFA pour l’achat des pesticides.

Une enveloppe vraiment dérisoire, à en juger par les dégâts, pour ne pas dire le désastre, que peuvent causer ces criquets. Sais-tu seulement, cher cousin, qu’en une journée un essaim de 10 km2 peut détruire un nombre de plantes nécessaires à la production de la nourriture de 250 000 personnes ? Selon une enquête menée par le journal Jeune Afrique L’Intelligent, un essaim peut mesurer près de 100 km2, réunir plus de 5 milliards de criquets et parcourir 100 km en une seule journée.

En outre, les femelles peuvent effectuer jusqu’à trois grandes pontes de plus de 200 œufs chacune. Vois-tu la menace qui plane sur nous ? Si jusqu’à présent notre pays en a été épargné, d’autres en tout cas en ont déjà fait les frais :
- en 1941, un million de pieds de vigne ont été dévastés en Libye ;
- en 1951, 16 000 tonnes de céréales ont été perdues au Sénégal ;
- en 1954, 55 000 tonnes de produits agricoles ont été dévastées au Soudan ;
- de 1986 à 1989, 320 millions de dollars ont dû être déboursés pour éradiquer l’invasion des criquets dans 28 pays africains. C’est dire donc cher cousin, qu’il faut prendre le taureau par les cornes avant qu’il ne soit trop tard.


- Est-on en train de chanter un requiem pour le Programme décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB) ? C’est en tout cas la question que je me suis posée quand hier, je me suis rendu au ministère de Rakiswilgri pour voir ton oncle Sidpayété.

En effet, je ne l’ai pas trouvé alors que contrairement à la plupart des fonctionnaires qui désertent leur bureau dès 10 heures pour ne revenir qu’à 16h (quand il ne pleut pas), lui au moins est l’exemple de rigueur et de probité. Ses collaborateurs immédiats n’ont cependant pas voulu me dire tout de suite où il était passé. Il a fallu mon insistance pour qu’enfin, une personne de mes connaissances daigne me confier qu’en fait, Sidpayété était à Loumbila où il s’était retiré, avec des dizaines d’autres personnes venant du MEBA et d’autres ministères, pour réfléchir sur l’avenir du PDDEB.

A ce qu’on dit en effet, le Programme, que dirige actuellement Hervé Tibo Kaboré, dont l’enveloppe globale est de 235 milliards de FCFA, et qui est censé donner un coup de fouet à l’enseignement primaire dans notre pays, est un véritable gouffre financier. Les résultats seraient bien en deça des attentes, et au gouvernement, on se demanderait s’il ne faudrait pas mettre tout simplement à mort le PDDEB.

Mais comment le faire sans perdre la face et sans donner le sentiment d’une incurie et d’une expérimentation hasardeuse ? Tel est le problème qui tarauderait nos autorités surtout que, dès le départ, les syndicats d’enseignants avaient émis de sérieuses réserves sur cette histoire. On parle donc de rendre le PDDEB "plus opérationnel", ce qui serait, cher cousin, un aveu d’échec déguisé. Affaire à suivre donc.


- Décidément Tahiti, l’île principale de l’archipel de Polynésie française qui couvre 1042 km2 avec environ 200 000 habitants et dont la capitale est Papeté, reste l’une des destinations touristiques préférées de tous les hommes et femmes dont la voix compte en ce bas monde. On se souvient qu’il y a quelque deux ans, le président Blaise Compaoré avait fort justement choisi cette île pour passer ses vacances en compagnie de sa douce moitié Chantal. Eh bien, tout laisse croire que cette île paradisiaque a séduit la première dame, car depuis 2001, elle se fait un point d’honneur à y faire un tour pour ses vacances.

Cette année encore, Chantal n’a pas dérogé à la règle, car elle se trouve présentement à Papété chez les Vahiné pour son repos annuel. Et c’est quasiment certain que Blaise l’y rejoindra puisque, d’après ceux qui ont leurs entrées dans les salons feutrés de la présidence du Faso, lui aussi garde un bon souvenir de son séjour polynésien. Puisqu’on parle de vacances, restons-y pour dire que Paramanga Ernest Yonli, lui, a choisi la Tunisie pour se reposer. Après, dit-on, il fera un tour dans l’Hexagone avant de rentrer.


- Tu as certainement pu lire dans certains journaux de la place que M. Edouard Ouédraogo, le doyen de la presse privée comme on aime à l’appeler, a été élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du mérite français. C’est sur proposition de l’ambassadeur de France au Burkina, que le président Jacques Chirac a signé le décret y relatif. Certainement parce qu’en sa qualité de président de la section UPF (Union de la presse francophone) du Burkina, Edouard Ouédraogo a contribué au rayonnement de la langue de Molière sous nos tropiques.


- Cher cousin, dans ma lettre du 23 au 25 juillet 2004, il était entre autres question du départ avorté aux Etats-Unis d’un écolier de l’école Larlé A. J’avais titré l’élément dans lequel j’en parlais, "Ainsi le petit Tamboura n’ira pas aux States". Cette affaire n’a pas seulement indigné le parent d’élève qui nous l’a rapporté, mais elle a aussi interloqué bien des lecteurs.

Allez-y comprendre que par la faute de personnes, qui se disent responsables, un enfant innocent ne puisse effectuer un voyage qui pourrait bien profiter à lui et à son école. Aujourd’hui, les réactions continuent, même si les carottes sont déjà cuites. La réaction que je te propose aujourd’hui est celle de Siaka Coulibaly, qui a affirmé être "le seul à pouvoir présenter toute cette affaire dans sa totalité, parce qu’en étant au départ et à la conclusion". A lire en pages 34 et 35.

C’est connu, le plus grand grief fait au ministère chargé de la Fonction publique par les agents de l’Etat, c’est la lenteur dans le traitement des dossiers liés à leurs carrières (avancements et reclassements surtout).

Si cette lenteur s’explique essentiellement par la faiblesse des moyens humains et matériels dont dispose le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE), elle est hélas parfois aussi le fait de quelques brebis galeuses qui font du racket des usagers leur sport favori. Ce qui sape les efforts que faits le MFPRE pour accélérer le traitement des dossiers, et ternit son image aux yeux des usagers. Les premiers responsables du département en sont conscients qui mènent depuis quelque temps maintenant, une traque sans merci des agents « margouillats ». Ce qu’illustre le dernier cas en date : c’était le lundi 19 avril 2004.

Au cours d’une opération de recherche d’actes de gestion faisant l’objet de réclamation de la part d’un agent chargé de la gestion des ressources humaines dans une grande institution du pays, furent découverts dans une armoire affectée à un agent de liaison du MFPRE, du nom d’E.P., vingt et un (21) projets d’arrêtés (d’avancement et de reclassement en majorité), élaborés à différentes dates (2001, 2003, 2004) et se répartissant comme suit :
- treize (13) projets revêtus du visa de la Direction du contrôle financier (DCF) et signés par le secrétaire général du MFPRE ;
- quatre (4) projets revêtus du visa de la DCF et non encore signés par le S.G. du MFPRE ;
- deux (2) projets non visés de retour de la DCF avec observations ;
- deux (2) projets non visés par la DCF et non signés. Quand on sait qu’un projet peut comporter une quinzaine de noms, on peut s’imaginer le nombre de personnes auxquelles un préjudice a été porté.

Appelé à s’expliquer devant le secrétaire général du MFPRE, l’intéressé a justifié l’existence de ces dossiers dans son armoire par le fait qu’ils appartenaient à des parents et amis qu’il voulait aider. Cette explication paraissait trop courte dans la mesure où la majorité des arrêtés avaient été signés depuis plusieurs mois sans que l’agent E.P. ne songe à les remettre aux personnes intéressées. De toute évidence, le sieur E.P. a frauduleusement soustrait et gardé par-devers lui ces documents à des fins inavouées. Et ni les explications orales, ni la lettre d’explication de monsieur E.P. n’ont convaincu personne, bien au contraire.

Son acte lui a valu de comparaître les 10 et 11 juin 2004 devant le Conseil de discipline du MFPRE pour :
- soustraction frauduleuse et détention illégale de documents administratifs ;
- escroquerie d’usager(s) du service public. Durant ce Conseil de discipline, des témoins (venus parfois de province) défileront pour confondre l’agent indélicat et témoigner du racket et du chantage dont ils ont été les victimes de sa part. A la lumière de leurs témoignages, il est apparu que le sieur E.P., qui les entendait exposer leurs problèmes au secrétariat du SG, les attendait et les abordait dans le parking du MFPRE pour leur proposer « ses services » moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. En tout cas, les faits ont paru suffisamment graves et avérés pour que le Conseil de discipline du MFPRE propose sa révocation sans suppression du droit à pension.

Cet avis du Conseil de discipline sera confirmé par l’arrêté n°2004-2827 /MFPRE/SGIDGFP/DPE, portant révocation de monsieur E.P. Dans sa grande majorité, le personnel du MFPRE a favorablement accueilli et salué cette sanction qui, il espère, servira d’exemple à tous ceux qui ternissent l’image du ministère par ce genre de comportement. Il faut dire que les gens étaient un peu excédés par les inconduites du personnage, qui se disait intouchable et dont les états de service n’étaient pourtant pas des plus élogieux. Pour preuve, engagé dans la Fonction publique en qualité de planton temporaire de 3e catégorie à compter du 21 /06/1984, il sera licencié le 31/12/1985 pour vol de matériel après seulement un peu plus d’un (01) an de service.

A la faveur de l’application de l’article 2 du décret n°2000/080 du 06/03/2000 portant application de l’ordonnance n°91-0080/PRES/du 31/12/1991, il sera réhabilité et réintégré dans la Fonction publique pour compter du 11/09/2000 après une exclusion de la Fonction publique d’une durée de 14 ans 8 mois 10 jours. Après avoir exercé pendant 11 mois 22 jours, il écopait pour compter du 03/09/2001 d’une exclusion temporaire de 15 jours pour absences non justifiées du service. Il a été porté à sa connaissance à cette occasion que la prochaine faute disciplinaire l’exposerait à une sanction plus sévère. Maintenant, c’est chose faite.

Cher cousin, ne sois donc pas étonné de devoir accueillir ton neveu au village si jamais... Mais en attendant, feuilletons ensemble le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.


- Depuis un certain temps, des rumeurs de plus en plus persistantes font état d’une grave crise entre la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et des membres du personnel. Les choses tendent maintenant à se préciser, car de sources proches des travailleurs, ces derniers auraient été licenciés pour avoir revendiqué leurs droits.

La sanction qui vient de tomber semble avoir provoqué un véritable tollé à la CNSS où des membres du personnel affirment ne rien comprendre d’une telle mesure antisociale appliquée par des services de sécurité sociale. A l’origine de cette crise, les divergences apparues entre la Direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale et quatorze de ses agents en quête le leur reclassement et dont l’affaire avait été portée devant la Chambre sociale de la Cour d’appel de Ouagadougou.

Les plaignants, c’est-à-dire les 14 agents qui avaient pour conseil Maître Seydou Traoré, obtiendront gain de cause dans leur démarche judiciaire. Pour preuve, celte correspondance datée du 21 avril 2004, adressée au DG de la CNSS et dans laquelle Maître Seydou Traoré lui rappelle que par arrêt contradictoire n°101 rendu le 16/12/2003, la Chambre sociale de la Cour d’appel de Ouagadougou a ordonné à la CNSS le reclassement de Tankoano S. Emile et de 13 autres en 5e catégorie A du statut de la CNSS de 1993 à compter de leurs dates de prise de service respectives avec une incidence financière liée à la reconstitution de carrière.

Pourquoi alors la Direction générale de l’institution refuse-t-elle d’appliquer une mesure judiciaire ? s’interrogent des travailleurs. Dans tous les cas, l’affaire est en train de faire grand bruit à Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso, surtout que des 14 personnes concernées, 7 auraient, sous la pression de leurs supérieurs hiérarchiques, renoncé à leur reclassement. Les 7 autres (Tankoano Emile, Ouattara Sié Seydou, Dakissaga Moctar, Mien Ousmane, Zerbo Issa, Ouédraogo G. Euloge, Ouédraogo Idrissa) qui tiennent mordicus à l’application de la décision judiciaire sont celles qui seraient concernées par la mesure de licenciement.


- Le Syndicat burkinabè des magistrats (SBM) est-il en train de connaître le même sort que certains autres syndicats de la place ? Difficile d’y répondre. En tout cas, il semble que depuis le 9 août dernier, plus d’une trentaine de magistrats de ce syndicat (qui en compte près de 80) a démissionné, en adressant un courrier au secrétaire général du SBM. Dans ladite lettre de démission, ces juges avanceraient comme raison de leur départ la politisation du SBM, qui se voulait pourtant "apolitique" dès sa création en 1999. Ils ne se reconnaîtraient donc plus dans le syndicat, et pour rester fidèle à leurs idéaux, ils préféreraient partir tout en souhaitant bonne continuation au SBM. 


- La guerre des clans renaît en ce mois d’août au sein de la Fédération des concierges, gardiens, assureurs des parkings, employés chargés de l’entretien et du nettoyage des immeubles, et gens de maison du Burkina (FCGMB). Deux congrès seraient à l’ordre du jour : le premier, qui s’ouvre aujourd’hui sous le thème "La restructuration du syndicat pour un meilleur fonctionnement", est convoqué par Sebgo S. Gabriel, qui cherche coûte que coûte à sauver son fauteuil ; le second, qui s’ouvre le 20 août prochain, est du fait de Boukary Bikienga, qui convoite le fauteuil de l’autre. Voilà une bagarre qui n’a que trop duré pour laisser les militants indifférents. Qu’en pensent-ils ? qu’en décideront-ils ? Le plus urgent serait de sauver le syndicat.


- Les élèves de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) seront en voyage d’études du 16 au 29 août 2004 au Mali. Ce voyage, organisé par le bureau des élèves en collaboration avec l’administration de l’école, a pour objet de :
- permettre aux participants d’enrichir leur formation et leur culture personnelle ;
- participer à la promotion de l’établissement dans une perspective de sous-régionalisation de l’école ;
- montrer comment mettre à la disposition des autorités administratives (ENAREF, DGI, DGD, DGTCP, DGB...), des documents (rapports d’études) pouvant faciliter leurs actions ;
- promouvoir l’intégration sous-régionale. Ainsi, après le Ghana en 2003, le Bénin en 2002..., plus de 70 élèves et professeurs iront à la découverte du Mali, particulièrement de son administration financière. Au menu de ce voyage, des visites guidées des services financiers, des conférences et des excursions sur des sites touristiques. C’est la deuxième fois après l’an 2000 que les élèves de l’ENAREF se rendent dans le pays du Djoliba en voyage d’études.


- Christian Boglo, secrétaire général adjoint de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB) et chef des programmes de la Télévision SMTV, ne s’est pas encore remis de sa grosse frayeur du 28 mai dernier, que ses agresseurs d’une nuit, qui avaient été déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par la Gendarmerie nationale, viennent de recouvrer la liberté sans jugement. Et Boglo de se demander :
- Est-ce pour non-lieu ?
- Est-ce en vertu d’une liberté provisoire ?
- Est-ce pour relaxation pure et simple ? Pour justifier son inquiétude, qui ne fait qu’augmenter, il a adressé le 24 juillet dernier au procureur du Faso et à vingt-quatre ampliataires une correspondance dans laquelle il cherche à comprendre. Mais à quand la réponse ?


- Ce n’est un secret pour personne, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, monsieur Adama Fofana, a connu durant les mois de juin et juillet 2004 une dégradation de sa santé qui lui a valu un séjour en France. Dieu merci, tout semble être rentré dans l’ordre, et le ministre a regagné Ouagadougou, où avec d’excellents praticiens burkinabè il poursuit des soins divers appuyés de nombreux suivis qui s’avèrent efficaces. Espérons que tout sera au mieux pour permettre à M. Fofana de toujours répondre à l’appel de la nation.


- Travailler au retour de la paix entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ; tel est l’engagement que commande la foi des chrétiens des deux pays frères et amis, éprouvés par la crise qui s’est installée depuis la fin des années 90. La manifestation concrète de cet engagement, c’est le concert unique "pour la paix et la tolérance" qu’initient le 14 août 2004 à la maison du Peuple à Ouagadougou à partir de 20h 00 les hiérarchies des Eglises des deux pays, et que donneront "Tigung Bulli", la chorale Saint-Michel de Kologh-Naba, ainsi que l’orchestre "Les voix de l’Amour", de l’archidiocèse d’Abidjan. Le lendemain 15 août, ils animeront conjointement la messe de la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie en la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude...".

Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin
Passek Taalé.

Observateur Paalga

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