LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

CONFIDENCES DU WEEK-END : Deux individus arrêtés pour trafic d’organes à Gourcy

Publié le lundi 19 octobre 2009 à 03h13min

PARTAGER :                          

Le commissariat de police de Boussou, dans la province du Zondoma, a mis la main sur deux individus dans la matinée du lundi 12 octobre dernier à l’entrée de la commune de Boussou. Venant de Gourcy, ces deux hommes ont été arrêtés pour trafic d’organes. Dans la nuit du dimanche au lundi, dans la commune de Gourcy, un mineur d’environ 13 ans, a été leurré par deux hommes qui l’ont amené à se rendre vers Boussou, localité située à 35 km de Gourcy, aux environs de 4 heures du matin. Là, les deux hommes ont alors tenté d’égorger l’enfant en cours de route. Sentant le danger venir, l’enfant prit la clé des champs. Ils tentèrent de le poursuivre.

Les cultivateurs, qui passaient leur nuit là, entendirent alors les cris de l’enfant et purent le sauver. Alertés, les habitants du village rattrapèrent les présumés brigands. Ne voulant pas se prononcer sur les faits, ils ont été battus sur place avant d’être transférés au commissariat de police. Un des témoins affirmait que les sacs de ces individus contenaient des couteaux et des poulets. L’un d’entre eux expliqua simplement leur acte en disant que "c’est pour chercher de l’argent". Selon certaines versions, ils ne seraient pas à leur premier forfait à Gourcy. Interrogé, le commissaire de police, Roger Yaméogo, chef du poste, a indiqué que l’enquête suivait son cours pour démanteler ce réseau. Pour l’heure, l’enfant est hors de danger et serait chez ses parents à Gourcy.


Inauguration du Stade de Gourcy : des abeilles dispersent les invités

L’inauguration du stade de Gourcy, le samedi 17 octobre 2009, a draîné un monde fou, ainsi que des invités de marque. Après le match de gala qui a opposé Yako à Gourcy et qui s’est soldé par un score paritaire de 1-1, les portes du stade s’ouvrirent pour laisser passer les populations, aux environs de 18h. Mais sitôt dehors, ce fut une course effrénée dans tous les sens. Cela donna l’image d’athlètes qui délaissent une piste olympique pour courir dans tous les sens à travers champ ! Quant aux invités, si le comité d’accueil a été très chaleureux, le comité... d’au revoir fut, lui, ... trop chaud ! Invités de marque ou pas, ils furent obligés de courir pour rejoindre, pour les plus chanceux, leur véhicule. Le reste fut aux prises avec les abeilles qui nichaient dans le creux d’un des raisins sauvages, qui peuplent l’entrée du stade. Elles coupèrent toute retraite vers la ville, fondirent sur la foule en débandade. Les forces de sécurité, qui voulurent mettre leur fameux ordre, en furent pour leurs frais. Les invités qui étaient venus dans des véhicules 4 X 4 purent s’en aller. Mais les autres durent fuir, laissant qui sa moto qui son vélo, ou attendre l’intervention de vieux, qui connaissaient leur fait, pour pouvoir rentrer chez eux aux environs de 20h. Mais de vieilles personnes furent blessées et une femme fut même conduite au CMA de Gourcy pour des soins. Cela ne fait aucun doute, cette inauguration restera longtemps dans bien des mémoires, en bien ou en mal.


L’échangeur de l’Ouest est ouvert

Le nouvel échangeur sur l’axe Ouaga-Bobo est accessible à la circulation depuis la semaine dernière. Une épine de moins dans les pneus des Ouagavillois qui devaient faire des détours éreintants pour les réservoirs d’essence de leur moteur. Autre bonne nouvelle, la mince voie qui mène à Pissy et qui donne des sursauts de frayeur aux usagers peu aguerris, sera bientôt élargie. En effet, d’importants travaux de déblayage depuis l’échangeur jusqu’au-delà des frontières de la ville sont en cours, qui témoignent certainement d’un prochain élargissement de la route. En attendant d’avoir de plus amples informations de sources plus autorisées, l’on peut d’ores et déjà dire que bientôt les usagers pourront circuler sans la crainte de se voir écraser.


Le Burkina aux 4e Journées européennes du développement

Les Journées européennes du développement qui se tiendront du 22 au 24 octobre 2009 à Stockholm, en Suède, verront la participation du Burkina. Le président du Faso devrait être présent à cette manifestation qui a pour thème : "Démocratie, changement climatique, crise économique".


CIL : une rencontre sur la protection des données personnelles des élèves

Les 29 et 30 octobre 2009, la CIL (Commission de l’informatique et des libertés) organise dans la région du Sud-Ouest (Gaoua) une rencontre de sensibilisation à l’endroit du monde éducatif. Elle vise à informer les élèves, leurs parents, les enseignants, les éducateurs, les opérateurs de téléphonie mobile, les gérants de cybercafé, sur les dispositions de la loi n° 010-2004/AN du 20 avril 2004 portant protection des données à caractère personnel au Burkina Faso. En plus de mieux faire connaître le rôle, les missions et les pouvoirs de la CIL, cette rencontre attirera l’attention des participants sur les risques et dangers auxquels les élèves sont exposés lorsqu’ils utilisent les services de téléphonie mobile. Des risques qui les guettent également sur la toile, notamment par leur exposition à des contenus inappropriés ou illégaux et qui incitent aux activités néfastes ou anti-sociales. Placée sous le patronage de la ministre de l’Enseignement de base et de l’ Alphétisation, Odile Bonkoungou, et avec le soutien du Gouverneur du Sud-Ouest, Pascal K. Sawadogo, cette rencontre verra la présence de plusieurs ministères et institutions.


Assemblée nationale : reprise des plénières

Les 20, 22 et 23 octobre 2009, l’Assemblée nationale aura des sessions en plénières pour examiner des projets de loi. Les six projets de loi à l’ordre du jour portent sur des ratifications d’ordonnances. Deux questions orales seront aussi posées au gouvernement : l’une par le député Laurent Bado au MATD et au MASSN sur les inondations du 1er septembre, l’autre par le député Louis M. Ouali au ministère des Transports, sur la situation des travailleurs burkinabè expatriés de l’ex-compagnie Air Afrique.


"Du respect pour l’Administration !"

Cette lettre ouverte au ministre de l’Administration térritoriale et de la Décentralisation, écrite par un "citoyen indigné", est un véritable cri du coeur sur les conditions déplorables de travail des administrations locales.

"Excellence monsieur le ministre, c’est avec un gros pincement au cœur que je m’adresse à vous à travers ces lignes. Dans le cadre du processus de décentralisation, il aurait été dit que les mesures d’accompagnement devraient suivre pour le fonctionnement des communes rurales. Mais de nos jours, j’ai eu l’amer constat de voir que ces communes rurales peinent à se tenir debout.

Le financement et le matériel de travail primaire même font défaut. Ce faisant, les élus locaux sont laissés à eux- mêmes pour la résolution de certains problèmes. Ils sont donc obligés de faire appel à des personnes ressources. Je trouve que cela n’est pas juste. Le second aspect qui me choque est l’abandon des préfectures. Il y a des communes rurales qui sont actuellement traversées par une ligne électrique. Pendant que les habitants peuvent s’en servir, l’administration elle, végète dans le noir absolu avec tout ce que nous connaissons comme obligations de service imposées à ses administrateurs. Comment voulez-vous que l’usager ait du respect pour l’administrateur si ce dernier est mal logé et travaille dans des conditions inconfortables ? Si, pour une simple photocopie, il faut se référer à un administré, il y a de quoi déplorer les comportements de certains. Les préfectures et les mairies devraient tout de même bénéficier en premier lieu de ces infrastructures. Je prends le cas de la commune rurale de Béré, dans le Zoundwéogo, où l’électricité existe il y a bientôt une année.

Aucun service de l’Etat ne dispose d’électricité à Béré. Je ne parle pas des autres aspects tels que les ordinateurs, le téléphone, qui sont des outils très importants de nos jours. Excellence monsieur le ministre, c’est vraiment triste, et je vous invite à effectuer des tournées pour vous imprégner un peu des difficultés de fonctionnement de ces communes. J’ai comme l’impression qu’il y a deux Burkina, ou bien que les comptes rendus ne sont pas faits normalement. C’est vraiment triste et même lamentable. Un des autres faits marquants, est l’ignorance des textes, liés à l’analphabétisme avéré des élus locaux. Cela est aussi un réel handicap qui mine le fonctionnement des institutions locales. Certains, se disant être du côté des puissants du moment, s’en prennent même virtuellement aux autorités. C’est vraiment déplorable et je pense que vous devriez agir, car il y a un adage qui dit que force doit rester à la loi. Pour ma part, je dirais que ceux qui appliquent cette loi doivent d’abord être respectables et respectés, pour que la force de la loi puisse s’exercer normalement. Alors, du respect pour l’administation. Je vous remercie."

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées