Le 21 décembre 2007, l’Afrique a lancé, à Kourou en Guyane française, son premier satellite. Depuis lors, ce satellite permet la réalisation de grands projets dans le domaine de la télécommunication (possibilité d’installation d’une télévision continentale, extension des zones convertes par des télévisions déjà existantes). Seulement, après son lancement, le satellite a rencontré des problèmes techniques liés à la fuite de gaz d’hélium et à la perte de pression. Ces problèmes ont réduit considérablement la durée de vie du satellite la ramenant à 2,3 ans au lieu de 15 ans comme initialement prévue. En dépit de ces difficultés, des progrès ont été réalisés. C’est donc pour rendre compte de ces acquis au chef de l’Etat burkinabè que le directeur régional de l’Agence de communication Afrique, par satellite (RASCOM). Jones A. Killimbe, était le lundi 13 octobre 2008 à Ouagadougou. "Depuis notre rencontre de 2005, que nous avons tenue ici même à Ouagadougou, beaucoup de choses se sont passées.

Je suis donc venu rendre compte au président du Faso des acquis engrangés dans le cadre de notre projet", a dit Jones A. Killimbe à sa sortie d’audience avec le président du Faso. Pour le président de RASCOM, ces acquis ont été possibles grâce au soutien du chef de l’Etat, du gouvernement et du peuple burkinabè. Dans le cadre du lancement du satellite panafricain, d’immenses moyens financiers ont été nécessaires. Pour ce faire, les responsables de RASCOM ainsi que les pays membres du projet ont mis deux ans pour réunir ces fonds. "Je suis heureux de vous annoncer que le satellite est lancé. Il se trouve sur un orbite à 36 000 km de la terre. Vous ne pouvez pas le voir à l’œil nu mais il est au-dessus de nos têtes" s’est réjoui le directeur de RASCOM. 

De 2005 à 2007, le Burkina a assuré la présidence de l’assemblée générale des pays membres de RASCOM. Profitant de l’occasion, Jones A. Killimbe a remercié le président du Faso pour tous les efforts qu’il a déployés pour la concrétisation du projet. L’heure est à une satisfaction "partielle". Et beaucoup de choses restent à faire. A cet effet, il a demandé un soutien continu du président du Faso. "Nous avons aussi profité de l’occasion pour demander au président du Faso de continuer à être le porte-parole de RASCOM auprès des autres présidents africains", a conclu le directeur régional de RASCOM.

Jacques Théodore BALIMA

Sidwaya