Réseau des journalistes et communicateurs musulmans du Burkina : Une causerie-débat autour des fondamentaux du droit musulman
La fondation Albouchra pour l’éducation et le développement du Burkina ( FADEB) et le Réseau des journalistes et commentateurs musulmans du Burkina ( REJCOM-BF) ont organisé la 6e édition des séances-débats, le jeudi 4 avril 2023 à Ouagadougou.
Initié en 2011, cet évènement réunit les journalistes et communicateurs musulmans du Burkina Faso pour échanger sur des pratiques de l’islam. Cette année, le réseau a ténu cette 6e édition sous le thème ‘’Les fondamentaux du droit musulman’’.Hamadé Adama Soro, président de la fondation Albouchra par ailleurs animateur de la thématique, a ouvert le débat avec la lecture coranique avant de développer la thématique.
En tant que formateur arabophone, Hamadé Adama Soro, est revenu sur les clarifications conceptuelles en vue de permettre aux participants de s’imprégner de la thématique. Fondamentaux, droit, l’islam sont entre autres des clarifications conceptuelles établies par les participants. L’animateur a expliqué à ses coreligionnaires qu’il y a deux sources du droit musulman, notamment, les sources primaires avec le coran, la tradition et les sources secondaires composées de consensus et analogies.
« La plupart des thèmes véhiculés en l’islam sont en langue arabe et il peut y avoir des problèmes dans la compréhension. Nous avons décidé de partager nos connaissances entre les confrères pour qu’on puisse se familiariser avec certains concepts qui concourent à une meilleure compréhension du message islamique » a t-il expliqué.
Le président du REJCOM-BF, Abdoul Karim Ouédraogo, a salué la mobilisation de ses confrères. Cette activité selon lui, a permis de renforcer leur connaissance sur la religion musulmane. « Nous avons l’obligation d’aller à la recherche de la connaissance et c’est une opportunité pour nous » a t-il conclu.
L’activité était placée sous le parrainage du Cheick Moaz Ouédraogo, président de la communauté spirituelle des soufis du Burkina Faso. Il a remercié les organisateurs pour le choix porté sur lui. « Les affaires religieuses sont délicates et sensibles, un mot mal placé peut créer des problèmes. Cette formation va permettre d’éviter certains problèmes » a t-il confié.
Participant, le journaliste Boukari Ouaba a salué l’organisation de cette activité. En tant que journaliste, il a indiqué que le thème de la formation a un lien avec la charte d’éthique et de déontologie du journaliste. « En l’islam, il est interdit de mentir. Il y a une sorte de conjugaison entre ce que la religion recommande et ce que la charte d’éthique et de déontologie du journalistes recommande aussi » a t-il laissé entendre.
Les bénéficiaires ont reçu des attestations de formation à l’issue de la formation. Une rupture collective de jeûne a mis fin à la cérémonie.
Serge Ika Ki
Lefaso.net