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Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

Publié le mercredi 3 mai 2023 à 09h30min

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Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

Dans cette lettre ouverte, publiée sous l’impulsion de Reporters sans Frontières, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse le 3 mai, une trentaine d’organisations internationales et sous-régionales et de médias interpellent la communauté internationale sur les difficiles conditions de travail des journalistes au Burkina et au Mali. Elles interpellent particulièrement les autorités burkinabè et maliennes à mettre fin à toutes les mesures qui portent atteinte à la liberté de la presse.

● Monsieur le Président de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine,
● Monsieur le Président de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO,
● Monsieur le Président de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UEMOA,
● Monsieur le Président de la Commission de l’Union africaine,
● Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,
● Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA,
● Monsieur le Président du Parlement panafricain,
● Monsieur le Secrétaire général de l’ONU,
● Monsieur le Président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU,
● Madame la Directrice générale de l’UNESCO,
● Madame la Secrétaire générale de l’OIF,
● Mesdames et Messieurs les Présidents des instances de régulation des médias des 15 pays de la CEDEAO,
● Monsieur le Président du Réseau francophone des régulateurs des médias,
● Monsieur le Président de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée,
● Mesdames et Messieurs les ministres de la Communication des 15 pays de la CEDEAO,
● Monsieur le Président de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR),

Appels au meurtre de journalistes et de leaders d’opinion, menaces et intimidations sur la presse nationale, montages grotesques contre des journalistes, suspension des médias internationaux RFI et France 24, expulsion des correspondants des journaux français Libération et le Monde... Les menaces sur la liberté d’expression et la liberté de la presse sont très inquiétantes au Burkina Faso. Les mesures prises par les autorités de ce pays, surtout ces derniers mois, sont de nature à remettre en cause le droit fondamental des citoyens à être informés. La liberté commence là où finit l’ignorance.

Au Mali également, les pressions et les intimidations envers les journalistes et les leaders d’opinion se multiplient. De novembre à décembre 2022, la chaîne Joliba TV a été suspendue par la Haute autorité de la communication (HAC), après la diffusion d’un éditorial jugé critique envers les autorités. Le 20 février 2023, la Maison de la presse de Bamako a été mise à sac. Le 13 mars, le chroniqueur de radio Mohamed Youssouf Bathily, plus connu sous le pseudonyme de Ras Bath, a été inculpé et écroué pour avoir dénoncé “l’assassinat” de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Le 15 mars, Rokia Doumbia, dite "Rose vie chère", a été arrêtée à son tour pour avoir communiqué sur la hausse des prix et "l’échec" de la transition. Le 6 avril, le journaliste Aliou Touré a été enlevé par des hommes armés et cagoulés et n’a été retrouvé libre que quatre jours plus tard.

Là aussi, la presse internationale est loin d’être épargnée. En février 2022, un reporter de Jeune Afrique a été expulsé de Bamako. Et un mois plus tard, RFI et France 24 ont été coupés sur tout le territoire malien.

Au Burkina Faso comme au Mali, ces attaques sont de plus en plus relayées sur les réseaux sociaux par des "influenceurs" favorables aux régimes militaires de ces deux pays, qui jouent aux justiciers et n’hésitent pas à menacer de mort les journalistes et leaders d’opinion trop indépendants à leurs yeux. Aujourd’hui, le mensonge s’ajoute à la violence. "L’instauration d’un régime de terreur", comme l’écrit le quotidien burkinabè L’Observateur Paalga, s’accompagne d’une vague de “fake news” qui inondent les réseaux sociaux de contre-vérité. Les premières victimes de ces "influenceurs" sont les populations malienne et burkinabè, qui sont privées de débat démocratique.

En cette période de grave crise sécuritaire dans ces deux pays, les journalistes qui jouent un rôle crucial d’information des citoyens sont tous conscients de leurs responsabilités. Ils comprennent aussi la complexité du contexte politique, géopolitique et militaire. Ils vivent et subissent aussi les graves conséquences de cette crise sécuritaire. Ils souhaitent, comme tous les citoyens, le retour rapide à la paix. Pour autant, la lutte contre le terrorisme ne doit en aucun cas servir de prétexte pour imposer une nouvelle norme de l’information et pour restreindre les droits fondamentaux des populations malienne et burkinabè à rechercher et à avoir accès à l’information par le biais des médias professionnels et indépendants.

Au Burkina Faso, la situation des journalistes est devenue tellement critique que même l’institution chargée de la régulation s’en émeut. Dans un communiqué publié le 29 mars 2023, le Conseil supérieur de la communication (CSC) "constate avec regret la récurrence des menaces proférées à l’endroit d’organes de presse et d’acteurs des médias". Le CSC demande aux autorités burkinabè de "prendre les mesures idoines pour assurer la sécurité des médias et des journalistes dans l’exercice de leur profession". De son côté, Volker Türk, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, se dit "profondément troublé" par la situation des médias au Burkina Faso. "En cette période de transition, la protection des voix indépendantes est plus nécessaire que jamais", ajoute-t-il.

Le 20 février, Alioune Tine, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, a déclaré être "extrêmement préoccupé par le rétrécissement de l’espace civique, de la liberté d’expression et d’association" au Mali.

Sur la base de tous ces éléments, nous, signataires de cette lettre ouverte,
● Exhortons les autorités du Mali et du Burkina Faso à mettre fin à toutes les mesures qui portent atteinte à la liberté de la presse.
● Remarquons une absence de protection des forces de sécurité et un silence de la justice face aux campagnes d’intimidation et aux menaces de mort lancées contre les journalistes de ces deux pays. Tout en respectant l’indépendance de la justice, nous demandons aux procureurs et aux officiers de police judiciaire d’être plus réactifs sur ces actes répréhensibles par le droit pénal.
● Demandons aux autorités de ces deux pays de garantir la protection et la sécurité de tous les professionnels des médias victimes de menaces, intimidations, harcèlement et attaques physiques.
● Demandons aux autorités de diligenter des enquêtes impartiales, efficaces et indépendantes pour faire la lumière sur les abus commis contre les journalistes, identifier les responsables et les poursuivre en justice.
● Appelons les deux gouvernements à respecter les obligations internationales signées et ratifiées par les États concernant la liberté d’expression et la liberté de la presse, en particulier la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
● Appelons les responsables nationaux et les instances panafricaines et internationales destinataires de cette lettre ouverte à soutenir cette démarche au plus haut niveau : l’accès à l’information est un droit fondamental des peuples. En cette journée mondiale de la liberté de la presse, il est essentiel de la défendre et de la protéger.

SIGNATAIRES
1. AfrikaJom Center
2. Association des Journalistes du Burkina Faso (AJB)
3. Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL Sénégal)
4. Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’Investigation (CENOZO)
5. Centre National de la Presse Norbert Zongo (CNP-NZ Burkina Faso)
6. Courrier confidentiel (Burkina Faso)
7. Fédération des Journalistes Africains (FAJ)
8. Fédération Internationale des Journalistes (FIJ)
9. Fédération Internationale pour les Droits de l’Homme (FIDH)
10. France 24 (France)
11. Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA)
12. Human Rights Watch (HRW)
13. International Press Institute (IPI)
14. Jeune Afrique (France)
15. Joliba TV News (Mali)
16. Le Pays (Burkina Faso)
17. Le Monde (France)
18. Lefaso.net (Burkina Faso)
19. Le Reporter (Burkina Faso)
20. L’Événement (Burkina Faso)
21. Libération (France)
22. L’Observateur Paalga (Burkina Faso)
23. Radio France Internationale (France)
24. Reporters Sans Frontières (RSF)
25. Société des Editeurs de la Presse Privée du Burkina Faso (SEP)
26. Omega Médias (Burkina Faso)
27. Union Internationale de la Presse Francophone (UPF)
28. Union des Journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO)
29. 24heures.bf (Burkina Faso)
30. Wakat Sera (Burkina Faso)

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Vos commentaires

  • Le 3 mai 2023 à 08:21, par Danga En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Si besoin etait encore une fois de plus de monter que le Burkinabè n’aime pas sa NATION, constater que plus de 50% des signataires viennent du Burkina et à peine 10% viennent du Mali. A chacun de tirer sa conclusion. We shall desapear togther.

  • Le 3 mai 2023 à 10:26, par NZ En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Près de 50% des signataires sont du Burkina. Alors que je n’ai pas encore vu ou entendu que des journalistes ont été arrêtés ou menacés par les autorités dans l’exercice de leur fonction en conformité avec la déontologie de journalisme. J’ai pas vu de presses écrites, visuelles ou en ligne fermées ou muselées par les autorités. Je peux me tromper.
    Par contre les menaces de personnes ou d’individus zélés ne sauraient être assimilable à une restriction ou un déni de liberté de la presse par les autorités du Burkina Faso. La justice devrait s’auto-saisir ou les personnes concernées devraient saisir la justice et tenir l’opinion informée de cette démarche. Ainsi nous saurons les actions prises par la justice pour retrouver les auteurs de ces menaces et les sanctionner à la hauteur de leur forfait.

  • Le 3 mai 2023 à 10:42, par Bob En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Que recherchez-vous exactement ? Comment pouvez-vous vous faire comprendre par le commun des burkinabé qui sent de plus en plus le souffle de l’hydre terroriste ? Le problème est interne, c’est une certaine frange de la population qui s’insurge contre une certaine façon de voir la situation actuelle du pays et les événements qui s’y déroulent et c’est ce public qu’il faut ramener à la raison. Malheureusement, votre démarche sera contre-productive parce que ces gens sont vent debout contre tous ceux à qui vous écrivez. On a l’impression que votre démarche vise uniquement à ternir l’image du pays sur la scène internationale. Vous travaillez plutôt à vous marginaliser et à exciter la colère de tous les idiots qui soutiennent que vous êtes des agents de l’étranger. Comment pouvez-vous accepter la signature de médias expulsés du pays ? Ces gens accepteraient ils que RT et SPOUTNIK soient associés à leurs revendications ? À force de poursuivre votre VENGEANCE, vous donnez plutôt les verges pour vous bâtonner. Vous avez le droit de critiquer, pas de DÉNIGRER, le droit de donner votre opinion, mais aussi d’accepter cette des autres, même si elle vous est défavorable. Quoi que vous disiez ou pensiez, il y’a une opinion dominante qui est exactement l’opposé de la votre ! Tenez en compte

  • Le 3 mai 2023 à 10:45, par Kesera En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Chers journalistes africains, vous avez bien raison ! Mais dites : est-ce que BBC, CNN, Deutch Velle, etc ont été interdits au Burkina ? Démarquez vous de vos maîtres français et ça ira mieux pour nous tous !

  • Le 3 mai 2023 à 11:06, par christian En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Juste une question : quels sont parmi ces respectables signataires celles et ceux qui se sont manifestés pour la libération de Julien Assange prisonnier des geôles britanniques sous ordre des USA ou de Mumial Abu Jamal "la voix des sans voix" prisonnier depuis 40 ans à Philadelphie ?
    Il n’y a pas de défense" des libertés à sens unique !!!!

  • Le 3 mai 2023 à 12:53, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    C est ça !faites en ampliation aux terroristes qui contrôlent aussi une partie du territoire,mieux allez leur remettre main a main votre plateforme gens de peu de foi qui négligez de méditer profondément sur ce que deviendraient vos droits et libertés si par négligence des gouvernements militaires entre autres en se laissant divertir par vos revendications anachroniques, les mécréant parvenaient au pouvoir !!!

  • Le 3 mai 2023 à 13:50, par SOME En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    C’est parti ! la grande campagne est lancée ! les chacals sont laches dans la nature burkinabe et malienne pour abattre la lutte heroique des peuples africains pour leur emancipation ! Ce ne sont plus les chiens pour citer Mitterand, ce sont des chacals affamés dressés ! Alors les valets traitres se ligues avec leurs maitres pour faire plier leurs peuples et les soumettre a l’esclavage une fois encore.

    Rien a qu’a voir les destinataires et les signataires de cette lettre, tout est dit. Cette guerre qu’on nous fait c’est d’abord vous les medias les vrais armes utilisées contre nous car l’ennemi a peur du soldat, le seul vrai soldat qu’il craint : le peuple. L’ennemi a peur que le peuple PRENNE CONSCIENCE et c’est vous les journalistes qui vous faites les vrais traitres et ennemis de nos pays. Vous ignorez certains comportements de vos maitres occidentaux avec leurs medias aux ordres, où il n’y a pas de liberte d’opinion etc mais vous venez defendre je ne sais quoi en fermant les yeux sur ce que eux memes ils font chez eux.

    votre liberté de la presse n’est pas au dessus de la vie des peuples et l’existence meme qui sont engagés. Allez en europe la bas faire votre liberté d’opinion ! Cette offensive contre nous ne doit pas etre tolerée, ni pardonnée sous quelque argument que ce soit ! Les traitres devront etre traités comme tels. La guerre sera gagnée et nous nous reglerons nos comptes en famille. Il n’y a pas de passe-droits pour certains citoyens, fussent-ils quelques vendus nantis d’une carte de presse qui s’imposent en detenteurs de la verité. On sait qui vous etes réellement, vous les journalistes, et pourquoi vous vous agitez. Agitez vous et mobilisez vous pour des causes honnetes et justes et je serai le premier a vous defendre. Ce n’est pas le cas : vous oubliez certains defenseurs de la liberté d’opinion et vous en defendez d’autres. Mais la malhonneteté c’est votre nature !
    SOME

  • Le 3 mai 2023 à 13:59, par Citoyen ordinaire En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    N’importe quoi ! Tant qu’un journaliste n’aura la vertu qu’on appelle ’Honnêteté", aucun citoyen respectable ne le respectera ! I y a trop de ramassis de journaleux au Burkina et ils ne seront jamais des "Norbert Zongo" ici au Burkina ! Tant que le journaliste va se considérer comme le demi-dieu qui peut tout débiter quand il veut, dénigrer et diffamer les autres citoyens parce qu’il a un diplôme de journaliste, il trouvera le peuple sur sa route ! Les dirigeants doivent se tenir tranquilles !

  • Le 3 mai 2023 à 14:51, par Moussa Diabagate En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Nous voulons rester libres. Partout où on musele la presse, c’est pour cacher des choses. Si on n’a rien à cacher, si on n’a pas peur de la vérité, alors on laisse la presse faire son travail même si on considère que cette presse est hostile à nos politiques.

  • Le 3 mai 2023 à 14:54, par Banana Republic En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Il me semble qu’on a des gens qui confondent liberté de la presse et provocation. Oui, il y a dans notre pays, des journalistes qui font dans la provocation.
    Et ce pays est en guerre et en temps de guerre, il y a restrictions de certaines libertés.
    Et à ma connaissance, aucun journaliste n’est en prison dans ce pays.
    Au Sénégal, 3 journalistes sont en prison, mais les médias de ce pays n’ont pas poussé RSF à pondre ce genre de brûlot.

  • Le 3 mai 2023 à 15:03, par Baoyam En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    C’est juste une campagne de dénigrement du Mali et du Burkina par la France avec le soutien de medias locaux. Les autorités burkinabè ont opprimé quel journaliste au Burkina ? Zero. Que la France defende ses intérêts dans le mensonge et l’hypocrisie est compréhensible, que des Burkinabè se liguent contre leur propre peuple est decevant.
    Tout est là pour être vu sauf pour ceux qui jouent aux aveugles.

  • Le 3 mai 2023 à 15:41, par Jonassan En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Quand tu lis les réactions de ceux qui sont à l’affût parce qu’ils attendaient ces plaidoyers tu constates que le Burkina Faso n’a plus d’intégrité que de nom. La horde des inconditionnels est pétrie d’hypocrisie et de malhonnêteté. Refuser de voir que les journalistes burkinabé sont inquiétés dans leur tâche quotidienne alors qu’on vit au Burkina c’est manifester une malhonnêteté indécrotable. D’accord que les burkinabé n’ont pas l’international dans leur coeur alors même que c’est l’international qui les fait vivre mais de là à refuser l’intégrité dans la démarche vers la vérité ne se différencie en rien du terrorisme qui nous éprouve quotidiennement.
    Si la liberté doit faire périr alors des citoyens intègres sont prêts à passer à l’échafaud. Comment se croire les seuls patriotes de ce pays et s’arroger le droit de représentativité d’un peuple sans s’y réferrer ? Qu’on aille en référendum malgré la propagande mensongère servie à une population déjà éprouvée par l’analphabétisme et on verra qui est qui ou bien la patrie n’appartient qu’à ces auto-proclamés visionnaires ? N’est-ce pas le même comportement que se sont octroyés les HANi ? Pire que les politiciens que nous avons connus une horde de citoyens s’arrogent tous les droits au-dessus de l’État pour faire justice à sa place comme les HANI qui se mettent à la place d’Allah pour décider de notre droit à vivre ou à mourir. Le gouvernement vient de pondre un communiqué à sa faćon pour résoudre un de ces cas.
    C’est écoeurant ce qu’on vit dans ce pays et personne pour renvoyer les grégaires au bas de l’échelle au contraire on leur tend la perche. Cette malhonnêteté et cet hypocrisie finira par avoir raison du pays jadis des hommes intègres.
    MALHEURS A CEUX QUI BAILLONNENT LEUR PEUPLE

  • Le 3 mai 2023 à 15:41, par Zoungranna Ibrahim En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Malheureusement pour ces journalistes, le peuple a les yeux ouverts. La France n’est pas en guerre mais RT et Spoutnik ont été fermés et les journalistes français ont plutôt trouvé ça normal parce que ces médias défendaient des intérêts qui n’étaient pas ceux de la France. Chez nous, nous avons des journalistes qui mettent leurs intérêts au dessus des intérêts du pays. En définitif, je pense que les autorités gagneraient à continuer à les ignoveer et à ne se préoccuper que de la libération du pays.

  • Le 3 mai 2023 à 17:00, par france dehors En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Chers journalistes, nous sommes en guerre et vous n’allez pas faire tout ce que vous voulez, qu’on se le tient pour dit !!!!! Donc pour vous, on doit laisser rfi, france 24 et autres interviewer des terroristes sans etre inquietes ????? Si c’est ca que vous appelez muselement de la presse, alors je vous conseille de commander des cartons de RAZOIRS car vous allez devoir raser des murs !!!!!! Votre reveil risque d’etre douloureux !!!!!!! Webmaster, on parle justement de la liberte d’opinions et j’ai foi que vous n’allez pas me censurer !!!!!! Je ne fais que dire la verite crue aux journalistes !!!!!!

  • Le 3 mai 2023 à 17:03, par le Gaoualais En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    c’est pas parce que tu as fais l’école de formation en journalisme que l’Etat doit mettre un soldat à ta disposition pour te protéger. accepter aussi les critique du peuple comme vous avez l’habitude de le faire. vous avez le monopole de la parole. cette liberté que vous réclamez là ; c’est comme çà on est libre de vous dire ce qu’on pensent.

  • Le 4 mai 2023 à 15:15, par nuage blanc En réponse à : Lettre ouverte pour la protection des journalistes et la défense de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso

    Chers journalistes ; ou étiez vous quand l’union européenne interdisait les média RT et SPOUTNIK ?
    Vous revendiquez vos droits à la liberté d’expression ; quoi de plus normal. Mais qu’en est il de vos devoir en tant que journaliste surtout en tant de guerre.?
    Evitez d’être des journalistes ou des leaders d’opinion ’intellectueurs’.
    Pour ce qui est des journalistes burkinabés, nous ne sauront gagner cette guerre qui nous a été imposée sans vous et pour cela vous devez comprendre que LE PAYS EST EN GUERRE . Et si cette transition échoue , c’est tous le peuple qui a échoué et vous avec ; pire nous sommes foutu pour 100 ans .

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