Puis, il "louera" l’humilité et la modestie du président du Faso qui valent aujourd’hui cet honneur au pays des Hommes intègres. Pour lui, la signature du MCC doit être perçue comme "la consécration des efforts du président du Faso pour la paix et la sécurité en Afrique mais aussi pour le développement du peuple burkinabè". "Votre présence aux Etats-Unis augure de lendemains meilleurs pour la coopération entre nos deux Etats" et "instaure une forte amitié entre les deux peuples". Puis il indiquera que la communauté burkinabè de Washington "est une mosaïque et un échantillon de la société burkinabè".

Une communauté "relativement jeune" qui est "l’incarnation de la nouvelle génération de migrants aux USA". "La qualité de votre leadership a rendu le pays visible", dira Yonli qui invitera ses "ouailles" à être à la hauteur de cette bonne réputation en étant "respectueux, disciplinés et patriotes". "Nous vous le promettons", a répondu en écho Mouni Kouda, président de l’Association des Burkinabè de la région de Washington. Pour cela, nous serons "solidaires" et nous nous organiserons "mieux" pour "mettre nos compétences au service du pays". "Vous avez en face de vous une diaspora moderne, diversifiée et entreprenante", dira-t-il au président du Faso avant de lui rendre hommage pour "le travail abattu pour le rayonnement du Burkina Faso".

Pour les "diaspos" étatsuniens, il faut "faire du Burkina Faso, une puissance économique sur le continent". Pour cela, dira en retour Blaise Compaoré, "il faut vous engager plus fort pour le Burkina Faso". "J’apprécie ce que je vois en Amérique, une terre de grande civilisation, d’hommes et de femmes actifs et proactifs". Une terre qui "appartient" à tout le monde, car, "l’Amérique est le couronnement de l’œuvre des aventuriers". Imitez leur exemple en travaillant avec "abnégation et courage". "L’Amérique est une école du savoir et de la connaissance" dont on doit "s’inspirer". "Nous sommes à un tournant de notre histoire où notre génération doit s’engager davantage". C’est pour cela que "nous voulons des diasporas fortes qui orientent le développement de la Nation". Il vous faut donc "vous unir" afin d’être "des acteurs pleins et épanouis du développement".

Après ce speech de Blaise Compaoré, les interventions étaient axées sur la voie à suivre pour réaliser cette union. Aussi, d’autres nationalités, notamment des Ivoiriens et des Camerounais ont loué l’œuvre "panafricaniste" de Blaise Compaoré qui a permis d’apporter la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région Ouest-africaine. Des questions de développement interne ont également été soulevées. A tous, Blaise Compaoré a trouvé les réponses qui seyaient. S’agissant des perspectives du Burkina Faso, elles sont bonnes dans la mesure où "l’or va détrôner bientôt le coton" comme pourvoyeur de devises. Quant au processus de paix en Côte d’Ivoire, le facilitateur a indiqué que malgré sa "délicatesse" il y a de fortes chances que "nous aboutissions à des élections justes, transparentes et crédibles". Cela parce que l’Accord de Ouagadougou a bien balisé le chemin de la paix et que le dernier mot en "cas de cas" revient toujours au facilitateur.

Boubacar SY

Sidwaya