LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Monsieur Dominique GNISSI, de quelle nationalité êtes vous ?

Publié le lundi 9 juin 2008 à 11h51min

PARTAGER :                          

Par courrier daté du 14 juin 2005, l’association des jeunes burkinabé en Côte d’Ivoire informe son excellence monsieur Emile ILBOUDO Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire de la création de leur association dénommée AJBCI.
Monsieur Dominique GNISSI dans le même courrier rassure les autorités diplomatiques que cette association n’est ni un parti politique, ni un syndicat ni une bande de revendicateurs.
Elle est selon son président, la résultante d’une jeunesse immigrée dont l’objectif est de participer à la construction du Burkina Faso à partir de la Côte d’Ivoire.

Dans une parution dans le quotidien le courrier d’Abidjan, sous le titre « la jeunesse burkinabé appelle au boycotte des audiences foraines » écrite par Saint Claver OULA, monsieur Dominique GNISSI demande aux Burkinabè qui n’ont pas d’acte de naissance de ne pas se les faire établir dans le cadre des audiences foraines.
Dans son interview, monsieur GNISSI a dit qu’il n’a jamais vu un français déclarer son fils à la mairie ici.

Puis il affirme que si les autorités en charge du processus de paix ne veulent pas l’écouter, son mouvement déclenchera une chasse aux sorcières au sein de la communauté en vu de traquer les brebis galeuses qui se mêleront des affaires des ivoiriens.

Le 25 juin 2005, monsieur Dominique GNISSI, président de l’AJBCI organise un échange à l’hôtel du district avec la presse.
Au cours de cet échange, monsieur GNISSI dira : « tout burkinabè qui s’ingère dans la politique ivoirienne sera dénoncé et remis aux autorités compétentes en la matière ».
Pour le faire, l’AJBCI a mis en place des comités de dénonciation, puis il dira que les étrangers doivent faire la politique, mais celle de leur pays d’origine et non du pays d’accueil.

Suite à cette conférence, une déclaration de protestation du directoire de la société civile burkinabé en Cote d’Ivoire a été envoyée à tous les organes de presses ivoiriens pour dénoncer avec la plus grande énergie les fauteurs de troubles de l’AJBCI.
Le directoire a invité les autorités compétentes de l’Etat de Cote d’Ivoire à faire cesser les errements des individus qui n’ont de cesse que de saper la cohésion sociale en attisant le mur de la méfiance et de la haine entre les différentes communautés vivant sur le territoire, pour des raisons bassement pécuniaires.

A la suite de cette déclaration de protestation, les membres du bureau de l’AJBCI ont démissionné pour créer une autre association dénommée FIBAP (Flamme Ivoiro-Burkinabé des Ambassadeurs de la Paix).
La démission du bureau a été rendue publique par l’ex secrétaire général KAMBOU Yeri Edwige le 25 août 2005.
Pire monsieur Dominique GNISSI chargé de communication de la CONARECI et les membres de la coalition nationale des résistants de Cote d’Ivoire se sont réunis le samedi 23 octobre 2005 au stade KONAN RAPHAEL de Marcory SICOGI en vu de distiller les dernières consignes à leurs partisans à l’approche de la date fatidique du 30 octobre 2005.

S’adressant particulièrement aux ressortissants burkinabés monsieur Dominique GNISSI a avertis contre toute tentative de ralliement aux velléités subversives de la rébellion.
Il dira que « tous ceux qui s’imixeront dans le processus électoral ivoirien comme bétail électoral subiront la foudre des patriotes et des résistants.
Arrêté dès à présent de détruire la Cote d’Ivoire sinon le Burkina Faso ne connaitra aucun développement » voir l’Intelligent d’Abidjan du 25 octobre 2005.
En janvier 2006, l’AJBCI décide d’organiser une journée de la paix et fraternité entre jeunes ivoiriens et burkinabés.
A cet effet l’AJBCI, adresse un courrier à l’Ambassadeur du Burkina Faso en Cote d’Ivoire pour solliciter une participation financière à hauteur de 13.660.000 FCFA pour l’organisation de cette cérémonie qui était prévue le 21 janvier 2006 au palais de la culture de treichville.

L’Ambassadeur n’ayant pas répondu favorablement à la demande d’aide, il est devenu son ennemi juré.
Le 11 juillet 2006, dans une interview accordée à monsieur Paulin ZOBO de Fraternité Matin, monsieur GNISSI demande aux étrangers de se faire identifier dans les consulats.

Je voudrais rappeler à monsieur GNISSI que l’identification des étrangers dans le cadre des audiences foraines concerne ceux qui sont nées sur le territoire ivoirien âgé de treize (13) ans et plus qui n’ont pas été déclarés à l’état civil.
Il s’agit de donner à ces personnes un acte de jugement supplétif de leur existence.

Dans sa parution du jeudi 29 mai 2008 à la page 4 du quotidien l’INTER, nous avons lu « élection 2008, les naturalisées ivoiriens tissent leur toile pour Gbagbo. »
Une association des naturalisés et métis ivoiriens pour Gbagbo en abrégé
(ANMIG) dont monsieur Dominique GNISSI est le coordonnateur général.
A la lecture de l’article, deux questions me viennent en tête à savoir :

1- est ce que des personnes naturalisées doivent créées une association pour être reconnus en tant qu’ivoirien ?
Pour moi je dis et j’assume que lorsque vous renoncez à votre nationalité d’origine pour une autre nationalité vous êtes bien entendu national de ce pays.

2-monsieur Dominique GNISSI dit être le défenseur des jeunes burkinabé en Cote d’Ivoire dont il est le président de l’AJBCI.
Pire, nous avons vu monsieur Dominique GNISSI en pleine crise ivoirienne se faire introniser représentant d’un parti politique de l’opposition burkinabé (UNDD) à la Sorbonne par Marlene ZEBANGO.

Par rapport à toutes ces déclarations et interviews et en ma qualité de délégué du Conseil Supérieur des Burkinabé de l’étranger, je me permets de poser la question suivante : QUE DIT LA CONSTITUTION IVOIRIENNE SUR LES ACTIVITES D’UN PARTI POLITIQUE ETRANGER EN COTE D’IVOIRE ET DES AGISSEMENTS D’UN SOI DISANT PRESIDENT D’UN PARTI POLITIQUE ETRANGER EN COTE D’IVOIRE ?

En ma qualité de délégué CSBE Cote d’Ivoire, je voudrais interpeller monsieur Dominique GNISSI d’arrêter de s’emixer dans les problèmes de Communauté étrangère vivant en cote d’ivoire et particulièrement des Burkinabé.

Je voudrais prendre à témoin le peuple ivoirien et la communauté burkinabé vivant en cote d’ivoire que monsieur Dominique GNISSI nous dise exactement de quelle nationalité est -il ?

S’il est ivoirien, alors qu’il arrête de mettre la vie de mes compatriotes en danger et s’il est burkinabé, alors qu’il se rende au Burkina pour faire de la politique.
En conclusion de tout ce qui précède, monsieur Dominique GNISSI est un homme dangereux, car tantôt il est burkinabé tantôt il est ivoirien.
Que Dominique GNISSI sache que tôt ou tard il répondra de ses actes en cote d’ivoire et au Burkina Faso. Le peuple ivoirien et burkinabé te regarde.

AMPLIATION.

-Ambassadeur du Burkina Faso en Cote d’Ivoire
-Au Consul général d’Abidjan
-Au Consul général de Bouaké
- Au consul honoraire de Soubré
-Secrétariat permanent du CSBE / OUAGADOUGOU
-Président de l’UNDD BURKINA FASO
- Ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale / BF
- Ministère de l’intérieur et de la décentralisation / BF

LE DELEGUE CSBE,
DOUAMBA Moussa

M.DOUAMBA Moussa
Délégué du Conseil Supérieur des Burkinabé de l’Etranger en Cote d’Ivoire
06 BP 6202 Abidjan 06
Email : moussa_ci @yahoo.fr

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique