Monsieur Dominique GNISSI, de quelle nationalité êtes vous ?Par courrier daté du 14 juin 2005, l’association des jeunes burkinabé en Côte d’Ivoire informe son excellence monsieur Emile ILBOUDO Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire de la création de leur association dénommée AJBCI. Dans une parution dans le quotidien le courrier d’Abidjan, sous le titre « la jeunesse burkinabé appelle au boycotte des audiences foraines » écrite par Saint Claver OULA, monsieur Dominique GNISSI demande aux Burkinabè qui n’ont pas d’acte de naissance de ne pas se les faire établir dans le cadre des audiences foraines. Puis il affirme que si les autorités en charge du processus de paix ne veulent pas l’écouter, son mouvement déclenchera une chasse aux sorcières au sein de la communauté en vu de traquer les brebis galeuses qui se mêleront des affaires des ivoiriens. Le 25 juin 2005, monsieur Dominique GNISSI, président de l’AJBCI organise un échange à l’hôtel du district avec la presse. Suite à cette conférence, une déclaration de protestation du directoire de la société civile burkinabé en Cote d’Ivoire a été envoyée à tous les organes de presses ivoiriens pour dénoncer avec la plus grande énergie les fauteurs de troubles de l’AJBCI. A la suite de cette déclaration de protestation, les membres du bureau de l’AJBCI ont démissionné pour créer une autre association dénommée FIBAP (Flamme Ivoiro-Burkinabé des Ambassadeurs de la Paix). S’adressant particulièrement aux ressortissants burkinabés monsieur Dominique GNISSI a avertis contre toute tentative de ralliement aux velléités subversives de la rébellion. L’Ambassadeur n’ayant pas répondu favorablement à la demande d’aide, il est devenu son ennemi juré. Je voudrais rappeler à monsieur GNISSI que l’identification des étrangers dans le cadre des audiences foraines concerne ceux qui sont nées sur le territoire ivoirien âgé de treize (13) ans et plus qui n’ont pas été déclarés à l’état civil. Dans sa parution du jeudi 29 mai 2008 à la page 4 du quotidien l’INTER, nous avons lu « élection 2008, les naturalisées ivoiriens tissent leur toile pour Gbagbo. » 1- est ce que des personnes naturalisées doivent créées une association pour être reconnus en tant qu’ivoirien ? 2-monsieur Dominique GNISSI dit être le défenseur des jeunes burkinabé en Cote d’Ivoire dont il est le président de l’AJBCI. Par rapport à toutes ces déclarations et interviews et en ma qualité de délégué du Conseil Supérieur des Burkinabé de l’étranger, je me permets de poser la question suivante : QUE DIT LA CONSTITUTION IVOIRIENNE SUR LES ACTIVITES D’UN PARTI POLITIQUE ETRANGER EN COTE D’IVOIRE ET DES AGISSEMENTS D’UN SOI DISANT PRESIDENT D’UN PARTI POLITIQUE ETRANGER EN COTE D’IVOIRE ? En ma qualité de délégué CSBE Cote d’Ivoire, je voudrais interpeller monsieur Dominique GNISSI d’arrêter de s’emixer dans les problèmes de Communauté étrangère vivant en cote d’ivoire et particulièrement des Burkinabé. Je voudrais prendre à témoin le peuple ivoirien et la communauté burkinabé vivant en cote d’ivoire que monsieur Dominique GNISSI nous dise exactement de quelle nationalité est -il ? S’il est ivoirien, alors qu’il arrête de mettre la vie de mes compatriotes en danger et s’il est burkinabé, alors qu’il se rende au Burkina pour faire de la politique. AMPLIATION. -Ambassadeur du Burkina Faso en Cote d’Ivoire LE DELEGUE CSBE, M.DOUAMBA Moussa |