Ils sont une centaine environ, les Burkinabè de l’étranger, venus de tous les continents pour se réunir en assemblée générale sous l’égide du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger. Cette 3e assemblée générale qui se tient 10 ans après la 2e, tenue en 1998, va être l’occasion pour les membres du Conseil, de s’engager pour la tenue régulière des prochaines assemblées générales, a indiqué le secrétaire permanent du CSBE, à l’ouverture de la rencontre. Sibiri Jean Marcel Ouédraogo s’est également réjoui de ce que la rencontre va être une occasion pour les Burkinabè de la diaspora, de "communier avec leurs frères de l’intérieur du pays".

La ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Minata Samaté/Céssouma qui a présidé l’ouverture de l’assemblée générale a, pour sa part, rappelé que les transferts de fonds effectués par les Burkinabè de l’étranger en direction du Burkina s’élèvent à environ 50 milliards de francs chaque année, hormis les transferts par les canaux non formels. Elle a également souhaité que les Burkinabè de l’étranger venus pour cette rencontre mettent à profit leur séjour pour s’informer sur "les nombreuses possibilités d’investissement" qui s’offrent à eux dans leur propre pays afin d’en profiter. Car dira-t-elle, le Burkina, à l’instar de bien d’autres pays, compte beaucoup sur la contribution de sa diaspora pour la promotion de son développement économique, social et culturel, de même que pour son rayonnement économique. Tout en saluant la pertinence du thème de l’A.G. : "Contribution de la diaspora burkinabè au rayonnement international du Burkina Faso", la ministre Samaté a invité l’ensemble des participants à "un débat franc et à faire preuve de créativité" afin que les conclusions des travaux répondent aux attentes des Burkinabè de l’étranger et à l’objectif de faire rayonner le Burkina sur le plan international.

Les 3 jours de rencontre vont être marqués essentiellement par des travaux en commissions qui vont permettre aux différents délégués de discuter du développement du Burkina et de leur vie sociale dans leurs différents pays d’accueil.

A titre indicatif, le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger est une structure consultative créée en février 1993 et rattachée au ministère des Affaires étrangères. Le CSBE qui s’adresse à tous les Burkinabè vivant à l’étranger, sans distinction aucune, s’articule autour d’une assemblée générale, de commissions permanentes et d’un secrétaire permanent.

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays