Née en 1965 à Comin-Yanga dans la province du Koulpelgo, Boureima Zanga est arrivé au Niger dans les années 80 pour raison de famille. Aujourd’hui, il est plus Nigérien que Burkinabè. Le Niger représente sa seconde patrie car il doit ce qu’il est à ce pays. Installé comme entrepreneur en bâtiment, il a la comme charge d’une grande famille ( trois femmes et 7 enfants) et joue le rôle du consul du Burkina au Niger, titre qui lui sera ôté en janvier 2008 avec la venue du consul général, M. Lazare Gansonré.

A entendre M. Zanga, la coopération entre les deux pays est au beau fixe. Il ne cache pas ses impressions : "Nous sommes bien sur tous les plans car les Nigériens nous impliquent dans les grandes manifestations. Aussi, nous sommes très écoutés et parvenons allègrement à régler les problèmes de nos compatriotes...".
Pour M. Zanga, l’arrivée du consul général est un soulagement.

Les Burkinabè vivant au Niger pourront enfin voter s’il y a élections et en même temps, s’informer sur leur pays. Et Boureima Zanga d’ajouter : "Chacun a eu sa raison de partir du Burkina, mais demeure Burkinabè. Je demande donc aux Burkinabè de l’intérieur de ne pas rejeter ceux de l’extérieur, car ils contribuent d’une manière ou d’une autre au développement du Pays. Nous devons l’évolution du Burkina à ceux qui sont restés. Les Burkinabè du Niger, par ma voix remercient le Président du Faso et son gouvernement pour leurs efforts. Nous souhaitons que le consul général nous vienne et séjourne en paix".

Cyrille N. PODA
(Collaborateur)

Sidwaya