Il s’est agi au cours de cette rencontre qui a duré toute une journée, de faire l’état des lieux du fonctionnement des maisons de la femme, des coordinations provinciales des femmes, des Comités de gestion des maisons de la femme (COGES) et perspectives.
Aussi, ont pris part à cette rencontre, les membres des comités de gestion des maisons de la femme, les membres des coordinations provinciales des femmes, les préposés d’encadrement féminin, les directeurs régionaux de promotion de la femme, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les représentants des départements ministériels…

En décidant de se pencher sur le fonctionnement des maisons de la femme, le ministre Céline Yoda a indiqué que ces structures n’ont pas été mises en place la même année dans les 45 provinces ; elles ne vivent pas non plus les mêmes réalités. C’est pourquoi ensemble, le fonctionnement et la gestion des maisons de la femme ont été passés au peigne fin. L’objectif principal de la rencontre qui était de faire l’état des lieux du fonctionnement des maisons de la femme a également été l’occasion d’identifier des stratégies d’amélioration du fonctionnement des coordinations provinciales et des comités de gestion des maisons de la femme. Afin de mieux cerner les difficultés qui handicapent le fonctionnement de ces structures, les participants et participantes ont eu droit à des travaux en plénière et en groupes.

Ainsi, la communication présentée par M. Ousmane Korbeogo portait sur la présentation de l’état des lieux de quelques COGES, maisons de la femme et coordinations provinciales des femmes. Après cette communication, les participants et participantes se sont repartis en trois groupes pour des travaux en rapport avec le thème de la rencontre. Le premier groupe a fait l’état exhaustif des lieux du fonctionnement des coordinations provinciales des femmes et perspectives ; le deuxième groupe a fait l’état exhaustif des lieux du fonctionnement des COGES et perspectives, tandis que le groupe trois a fait l’état exhaustif des lieux des inter-relations entre les directeurs régionaux de la promotion de la femme et les préposés d’encadrement, les coordinations provinciales des femmes, les COGES puis les perspectives.

Chaque groupe a pu identifier un certain nombre de difficultés qui minent sérieusement le fonctionnement des maisons de la femme. Parmi ces nombreuses difficultés, on peut tout de suite retenir que les participants ont décrié l’attitude des autorités locales qui passent leur temps à réquisitionner le matériel des maisons de la femme, dégradant celui-ci sans contrepartie. Le problème de leadership entre les différents acteurs des maisons de la femme a été souligné également comme étant source de mauvaise gestion des maisons. Toutefois, des points positifs ont également été notés et le ministre Céline Yoda tient à l’amélioration de ces points pour un meilleur fonctionnement des maisons de la femme. Au demeurant, on pourrait s’attendre à une restructuration profonde du mode de gestion des maisons de la femme à travers les 45 provinces.

François KABORE
AIB/Koudougou

Sidwaya