Passionnés et passionnants. Tels ont été les débats qui se sont déroulés du 02 au 05 mai 2004, au Centre Dii Alfred Diban à l’occasion du forum fédéral du réseau partenariat hommes et femmes pour le développement africain (PARTHEFDA) et de l’atelier de programmation des activités de cette structure.

Quelque 75 délégués dont 53 femmes, représentant 31 groupements et associations étaient venus des quatre coins du Burkina Faso. Un tel niveau de participation représentant toutes les facettes de PARTHEFDA était réconfortant pour les organisateurs, et leur donnait autant de raison d’espérer un avenir plus radieux pour le réseau, expliquait la coordonnatrice du PARTHEFDA, Jacqueline Ki Zerbo.

Une structure qui, en cinq ans de vie (le réseau a été créé en 1999) respire une santé de fer. C’est du moins ce qui ressort des différents bilans présentés au sortir de cet atelier de Moundasso.

Le rapport moral présenté par la coordonnatrice et approuvé par les participants a fait ressortir les temps forts qui ont marqué la vie du réseau depuis sa création et les appuis multiformes des partenaires. Des soutiens qui ont permis d’organiser les ateliers de formation à Bobo, Fada, Tenkodogo , Dédougou et Ouagadougou au profit des membres du réseau.

Le rapport financier lui a été adopté après quelques explications.

Les participants ont ensuite procédé à la programmation de leurs activités .

A Moundasso ,en dépit des progrès importants accomplis ces dernières années, il a été largement relevé que des difficultés ont affecté la vie du réseau.

Comme c’est le cas dans nombre d’associations de notre pays, le déficit de communication reste l’impondérable majeur. A cela il faut ajouter, les cotisations qui ne rentrent pas à un rythme voulu. " Il ne faut pas espérer faire un projet dans la poche des autres " a martelé Jacqueline Ki Zerbo. D’où l’appel lancé aux délégués des associations et groupements, qui ont ,assure-t-elle, le devoir de faire vivre leur réseau .

Pour plus de dynamisme de PARTHEFDA les délégués se sont engagés pour l’attente de ses objectifs à travers une recommandation.

Au vu des résultats fort appréciables de cette rencontre de Moundasso, quitus a été donné à la coordonnatrice pour qu’elle prenne des initiatives allant dans le sens de la satisfaction des besoins des membres.

Procédant à la clôture des travaux, le haut-commissaire du Mouhoun ,Issa Madré a exhorté les délégués à une meilleure exécution des programmes élaborés à Moundasso et à rester aux côtés de leurs associations et groupements afin de les éclairer.

Il est à noter que le réseau Partenariat hommes et femmes pour développement africain (PARTHEFDA) est un programme spécialisé du Centre d’études pour le développement africain (CEDA) travaillant sur la base d’un développement endogène. Avec toutefois une large ouverture sur la mondialisation.

Jean-Paul Badoum

AIB Mouhoun