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Ambassade du Burkina à Paris : du bonheur pour les tout petits à la 11e Journée africaine de l’enfant

Publié le vendredi 22 décembre 2006 à 07h36min

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Une centaine d’enfants et une pointe d’impatience. C’est ainsi que, sous les coups de onze heures, débuta la 11ème édition de la Journée africaine de l’enfant à l’ambassade du Burkina Faso à Paris.

Les enfants, déjà bien excités, furent invités à danser par le groupe Bademba. Vers midi, place à la culture ! Un jeu est alors mis en place « Question pour un champion sur l’Afrique ». Le principe est simple :
- 3 équipes d’enfants âgés de 10 à 15ans
- 1 jury, composé de jeunes du même age
- Des questions de culture générale visant à éveiller les jeunes esprits
Le but est bien sûr, en plus d’apprendre, partager, communiquer et échanger : mission pleinement accomplie. Félicitations à l’équipe rouge qui donna le plus de bonnes réponses !

Après ce brin de culture, tous furent invités à rejoindre le pays du rêve et de l’imagination en compagnie du conteur Hamadoun Tandina. Petits et grands sont captivés. Le calme avant la tempête : treize heures annonce la venue du repas. Les saveurs se mélangent : riz gras, aloco, beignets, galettes... Il y a de tout, et pour tout le monde. Tant mieux, c’était délicieux.

Après le repas, les enfants s’impatientent, la pression monte. Ils courent, chantent, dansent et parfois tout cela en même temps ! Un sentiment de bonne humeur mêlé à une pointe d’excitation qui sera vite apaisé avec la diffusion du court métrage « Les Ecoles du Désert ». Des jeunes partent dans un pays d’Afrique (avec la participation des magasins Cora) pendant les vacances pour distribuer du matériel scolaire aux enfants défavorisés. Une bonne oeuvre qui leur permet aussi de découvrir un autre style de vie, d’autres richesses.
Quelques enfants ayant participé au projet étaient présents. Ils affirment en effet avoir vécu une aventure émouvante et riche en rapports humains.

Vers quinze heures, intermède musical : les enfants sont de nouveau invités à danser par le groupe Bademba. Certains auront même la chance de pouvoir jouer d’un instrument. Après cette cacophonie, l’impatience des petits est de nouveau sollicitée ; c’est l’heure de la distribution de cadeaux (poupées, peluches, jeux de construction, voitures, figurines...). Tous les éléments étaient donc réunis pour le petit bonheur des enfants !

Ainsi s’achève la Journée africaine de l’enfant que l’ambassade du Burkina Faso à Paris a organisée pour la onzième fois ce 16 décembre 2006. Une initiative de l’ambassadeur Filippe Savadogo pour permettre aux enfants de toutes les origines et de toutes les nationalités de découvrir l’Afrique et aux enfants des immigrés d’origine africaine de garder le lien avec la « mère patrie ».

Si pour la plupart, ces enfants parlent peu ou pas du tout la langue de leur parents, ils soulignent néanmoins avoir des amis d’origine africaine dans leur entourage. Ils sont plutôt intégrés et écoutent de la musique occidentale (Rap, R&b, Pop, variété...) sans toutefois oublier celle de leur pays (Coupé décalé, Zouglou, Warba...).
La Journée africaine de L’enfant a réuni des futures grosses têtes puisque beaucoup ont déjà de belles perspectives d’avenir en tant qu’ingénieur en télécommunication, hôtesse de l’air, designer...

Parmi la centaine d’enfants présents cette année, on retrouve des habitués, qui avaient assisté à au moins une des éditions précédentes de la J.A.E. Ils ont même constaté que les cadeaux étaient encore plus diversifiés cette année. Les enfants ont donc apprécié cette journée et comptent bien revenir !

Kady Ouédraogo,
Journaliste Stagiaire

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