Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambela, a reçu en audience le contrôleur général d’État intérimaire, Urbain Millogo, et ses collaborateurs de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), ce lundi 11 mars 2024 à Ouagadougou. Il s’est agi de la remise officielle du rapport d’activités de 2022 au chef du gouvernement.
Après avoir remis son rapport général d’activités 2022 au chef de l’Etat Ibrahim Traoré, les responsables de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) continuent leur opération de dissémination. « La loi prévoit qu’après avoir donné au président du Faso le rapport, nous puissions aussi donner copie au Premier ministre. Donc c’est ce que nous sommes venus faire ce matin et profiter échanger autour de ce rapport », a justifié contrôleur général d’État adjoint, chargé de l’intérim du contrôleur général d’État, Urbain Millogo.
Le Premier ministre et ses hôtes du jour ont échangé sur certaines préoccupations. Il en ressort, entre autres, le travail pour la réduction du train de vie de l’État. Il va s’agir également « d’approfondir les audits et de mettre en évidence les sanctions pour certaines situations », a précisé Urbain Millogo, à sa sortie d’audience.
Audit de l’armée
Au cours de l’entretien avec les journalistes à la sortie d’audience, la question de l’audit de l’armée est revenue. Urbain Millogo a été on ne peut plus clair : « L’armée a été auditée comme les autres ministères ». Et à titre d’exemple, cette partie se trouve dans le Tome II du rapport 2022, a-t-il rassuré.
- « La valeur ajoutée des audits, c’est de mettre en œuvre les recommandations », a indiqué le chargé de l’intérim du contrôleur général d’État, Urbain Millogo
Ainsi, tout est contenu dans ledit rapport. Cependant, l’ASCE-LC a décidé de ne pas insister sur ce cas précisément. « Si les gens attendent une communication spéciale, il faut reconnaître quand-même que c’est par rapport à l’armée donc on ne peut pas communiquer sur ce dossier comme on communiquerait sur d’autres dossiers », a déclaré le chargé de l’intérim du contrôleur général d’État, Urbain Millogo.
Il faut rappeler que le ministère de la Défense et des anciens combattants avait aussi été audité. Il a été question du contrôle de la gestion financière et comptable de 2016 à 2021. Il a concerné la commande publique, les indemnités spéciales des militaires en opération intérieure, les allocations alimentaires, le carburant et la gestion matérielle des stocks des armements, munitions et optiques. Le contrôle a mis en évidence des insuffisances dans plusieurs domaines.
Huit contrats d’armement attribués à plusieurs entreprises appartenant à une même personne.
Au niveau de la présidence du Faso, l’ASCE/LC a révélé des pertes financières et le don d’ubiquité de certains agents.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 mars à 20:30, par Manuel En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Bonjour
Il faut documenter tout ça !
Donc dans l’armée on peut faire des malversations ??
Vraiment ces intellectuels vont plomber notre pays !
J’espère que ce mec va s’exiler quand ce pays redeviendra un pays normal !
Triste et affligeant !!
Pauvres de nous !!
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2. Le 12 mars à 01:47, par Nick En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Donc quand on a la kalash, on peut voler comme on veut. Frauder comme on veut. Surdetourner comme on veut. Surfacturer comme on veut. Mais rien ne sortire. C ;est doit rester secret. C ;est ca ? Pour les civiles , vite jeter en prison. Bienvenu dans la republique Democratique Nord Koreenne Du Burkina Faso
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3. Le 12 mars à 05:38, par Article 37 En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Pour l’armée, c’est peut-être vrai pour la communication relative à l’audit. Par contre à l’Assemblée Nationale, on parle des questions financières de l’armée. C’est grâce à l’argent du contribuabe qu’on finance qu’on va chercher tambour battant et quand il s’agit de redevabilité, le secret défense s’impose.
Les audits auront donc couté cher encore au pauvre contribuable.
Que voulez-vous que le citoyen lambda dise. Nous sommes d’accord de ne pas communiquer sur l’audit des armées.
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4. Le 12 mars à 11:19, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Au Niger les putschistes ont pris un décret abrogeant purement et simplement les contrôles sur les dépenses de l’armée. On audite pas le fort ! Ou bien on audite mais on ne communique pas sur cet audit. Blanc bonnet-Bonnet blanc.
C’est quand même l’argent du contribuable !
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5. Le 12 mars à 11:25, par Thién En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Si vous faites du deux poids deux mesures alors où se trouve votre indépendance et pourquoi voulez vous que l’on vous fasse confiance ?
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6. Le 12 mars à 20:35, par LeBerger En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Qui est fou pour communiquer sur les affaires de l’armée 😂 ???
Ce qui est certain on sait que ce des Burkinabe, pardon des super Burkinabe.
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7. Le 12 mars à 21:04, par bob En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
On ne peut faire confiance à ce qui est flou. C’est vraiment déplorable quand on veut que le peuple adhère.
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8. Le 12 mars à 23:11, par jan jan En réponse à : Burkina : « On ne communique pas sur l’audit de l’armée comme pour les autres dossiers », précise Urbain Millogo (ASCE-LC)
Donc cela veut dire en français facile que l’armée prend notre argent et fait ce qu’elle veut ?? Après quand le blanc nous traite de République b..., ont veut s’offusquer.
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