La violence qui entoure les élections en RDC risque de compromettre leurs résultats, selon un rapport de Human Rights Watch. « Depuis le début du mois d’octobre, Human Rights Watch a documenté des affrontements dans tout le pays entre partisans de partis politiques rivaux, qui ont donné lieu à des agressions, à des violences sexuelles et à au moins un décès ».

Selon la Commission électorale nationale indépendante, la RDC a officiellement lancé le 19 novembre 2023 la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 20 décembre.

La liste définitive des candidats au poste de chef de l’État n’a pas encore été publiée. En octobre, la commission électorale avait approuvé une liste provisoire de 24 personnes. Le chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi, ainsi que des candidats de l’opposition, le médecin Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix 2018, et l’ancien gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, sont en lice pour la présidence.

L’élection présidentielle en RDC se déroule en un seul tour. Le vainqueur sera le candidat qui aura obtenu le plus grand nombre de voix. La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. La Constitution limite à deux le nombre de mandats d’un politicien. L’élection du président de la RDC coïncidera avec le début des élections législatives, provinciales et municipales, pour lesquelles des milliers de candidats ont été enregistrés.

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Source : TV5 monde