La 12e édition des Récréatrales marque les 20 ans du festival qui est un espace de rencontres entre les auteurs, les metteurs en scène et les scénographes francophones du continent.

« Faire visage », c’est sous ce thème que se tiendra cette édition qui entend affirmer la force du Burkina à faire face aux difficultés, à en croire Aristide Tarnagda, directeur général des Récréatrales. « C’est une édition spéciale parce que c’est non seulement les 20 ans du festival, mais aussi une édition pour affirmer la résilience de ce pays. L’objectif est d’affirmer la capacité du Burkina Faso à faire face à tout ce qui lui arrive depuis 2015. C’est pour cela d’ailleurs que cette édition a pour thème : Faire visage », a-t-il indiqué. Il s’agit de démontrer comment l’art peut être un territoire de résistance et de résilience. « Un territoire qui convoque les fils et les filles de ce pays pour qu’ensemble, les intelligences et compétences soient conjuguées », a-t-il ajouté.

Selon Aristide Tarnagda, cette édition est spéciale.

Au programme de cette édition « spéciale », onze spectacles sont prévus. Ces spectacles vont se dérouler aussi bien dans les rues que dans les cours familiales, foi de M. Tarnagda. « Il y aura de la danse, des nuits musicales, des soirées de partage avec des invités de marque dont Etienne Minoungou qui est fondateur de ce festival », a-t-il énuméré.

Une mention spéciale sera faite aux Personnes déplacées internes (PDI) avec leur présence remarquable. Près d’une cinquantaine d’entre elles vont jouer, histoire de changer de regard sur ces personnes mais aussi permettre qu’elles se sentent concernées par les affaires du pays.

Le spectacle d’ouverture est dénommé « Une veillée au Sahel », d’après Serge Aimé Coulibaly.

Le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly est le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture du spectacle intitulé « Une veillée au Sahel ». « Ce sont les femmes, les jeunes qui prennent la parole pour prendre le pouvoir. Le spectacle est véritablement ancré dans les préoccupations du Burkinabè aujourd’hui », a-t-il expliqué.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net