« Sahel enturbanné » (Découvertes et contributions culturelles) ou les péripéties d’un Sahel encerclé par l’extrémisme violent avons-nous envie de retitrer. Dans cette œuvre poétique de 149 pages de Ali Beygèm Komi, chroniqueur de « RTB matin » devenu « Fofo » à la RTB depuis 2014, un point d’honneur est fait à la femme. L’auteur intercède pour qu’une place et un rôle soit donné à la femme dans la prévention et la gestion des conflits. Aussi, a-t-il analysé : en décrivant un problème, on le résout à moitié parce que l’extrémisme violent n’est pas un problème que la volonté d’une personne suffit à endiguer. « C’est un mal aux géniteurs multiples. Donc, la lutte doit être conjointe, elle doit être menée de concert tout en promouvant le dialogue intergénérationnel », a-t-il recommandé.

Pour l’auteur une place doit être donnée à la femme pour la résolution des conflits

Le turban est une étoffe, un instrument qui a une valeur culturelle et c’est lui qui est aujourd’hui incriminé. Mais au-delà de l’étoffe, il y a que le Sahel est dans le sens propre, enturbanné. « Le Sahel est encerclé, entouré par l’extrémisme violent. C’est cette thématique en lien avec le physique du Sahel, en lien avec l’humanité du Sahel, avec la culture du Sahel que j’ai voulu faire ressortir », a expliqué l’auteur.

Le préfacier Sayouba Traoré recommande vivement l’œuvre à tout le monde

« Ce livre, je l’ai lu avant même qu’on ne me sollicite pour quoi que ce soit. Le titre m’a interpellé dans un premier temps parce que je connais le Sahel pour avoir fait les quinze pays qu’il compte », a déclaré le préfacier qui n’est autre que Sayouba Traoré, producteur de l’émission « Le coq chante » à Radio France international (RFI), à la retraite. « L’œuvre, a-t-il ajouté, traduit exactement ce qu’il a vu dans le Sahel. Chaque poème est une découverte. C’est un exploit et je tiens à féliciter l’auteur », a-t-il terminé.

Parents et amis sont sortis encourager le nouvel auteur

« Sahel enturbanné » a été édité par la maison Plum’Afrik. Son directeur Youssouf Ouédraogo a traduit sa reconnaissance à l’auteur pour avoir choisi Plum’Afrik. Il a laissé entendre qu’il est difficile de se prononcer sur l’œuvre parce que chaque poème du livre est un livre. « Chaque livre représente des ouvrages. L’œuvre retrace notre Afrique, notre culture, nos valeurs, c’est nous simplement. Ecrire s’est s’exposer, nous félicitons donc l’auteur pour avoir franchi le Rubicond », a-t-il dit. L’œuvre est disponible et est vendu au prix unitaire de 5000 francs CFA.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net