LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Assainissement urbain : un plan pour la ville de Bobo

Publié le jeudi 22 janvier 2004 à 06h41min

PARTAGER :                          

L’assainissement collectif de la ville de Bobo était l’objet d’un séminaire tenu mercredi 21 janvier à l’hôtel Eau-vive de Bobo-Dioulasso. Une cinquantaine de cadres et techniciens de plusieurs services d’administration publique, de sociétés et industries, d’ONG, de projets et bureaux d’études étaient les participants à ce séminaire animé par la GKW-consult.

Pour ce bureau d’Etude, il s’agit de procéder à la vulgarisation de l’étude qu’il a réalisée sur l’assainissement de Bobo-Dioulasso, à la demande du gouvernement burkinabé. L’étude il faut le rappeler, a été financée par la Banque africaine de développement. Les débats et les conclusions des travaux du séminaire doivent permettre de mieux l’orienter, de mieux l’adapter aux réalités du terrain géophysique, socio-économique, environnemental comme l’ont souligné les animateurs du bureau d’étude.

Le document de base tient compte des spécificités de la ville de Bobo-Dioulasso dont le tissu d’unités industrielles est très étoffé, avec pour conséquence plus de 1000 m3 d’eau usées rejetées dans la nature et le milieu urbain. Les impacts portent sur la santé, le maraîchage et s’appellent aussi pollution atmosphérique, atteinte des nappes phréatiques et des cours d’eau, etc.

Que propose l’étude de la GKW ? Il s’agit d’une projection sur deux périodes : horizon 2010 et l’horizon 2020. Dans la première phase, il est question de la mise en œuvre d’un collecteur général à travers la ville, conduisant les eaux usées vers un triple site de 15 ha situé à Dogona où sera érigée une station d’épuration.

Dans la seconde phase, il s’agira de prendre en compte les eaux usées domestiques, ce qui requiert des mesures individuelles d’assainissement. Il n’y aura pas de connexion avec le réseau de collecte des eaux pluviales. Ce sont environ 60 km que mesurera le collecteur à l’horizon 2020.

Au bout du compte, le projet devra permettre la réutilisation des eaux traitées pour un usage susceptible de garantir les besoins des populations en toute sécurité, notamment pour les maraîchers. La participation des populations est perçue comme fondamentale, de même que le curage et l’entretien régulier des sites - lagunes de la station d’épuration.

J.L.B


BANQUE MONDIALE / COMMUNE DE BOBO : Vers le renforcement de la Coopération

Le mercredi 21 janvier 2004, une mission conjointe de la Banque mondiale et du ministère de l’Economie et du Développement a rencontré le Conseil municipal de la commune de Bobo-Dioulasso réuni pour l’occasion en session extraordinaire à la mairie de l’arrondissement de Konsa.

La rencontre a permis au maire Célestin Koussoubé et à ses collaborateurs de présenter les perspectives et les priorités de développement pour la ville. Elles émanaient surtout du programme Economie locale (ECOLOC). Les problèmes qu’ils ont soulevés sont liés essentiellement à la voirie urbaine et au développement économique de Bobo-Dioulasso.

Cela a permis à leur interlocuteurs d’identifier le genre d’activités que la Banque mondiale pourrait soutenir avec le gouvernement burkinabé à Bobo-Dioulasso. La Banque mondiale jouera un rôle d’accompagnateur des objectifs définis par les populations elles-mêmes et le conseil municipal.

Il convient de rappeler que la Banque mondiale est déjà intervenue à Bobo-Dioulasso à travers sa participation aux 2e et 3e Projets de développement urbain, la réalisation de voiries du centre d’enfouissement technique (décharge d’ordures) et l’aménagement du marigot Houet. Elle entend continuer dans cette dynamique de soutien à la municipalité de Bobo-Dioulasso si l’on en croit Eustache Wayourou, son responsable au projet "Rôle régional de développement au Burkina Faso"

U.K

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Route Didyr-Toma : 12 mois de retard, 7 km de bitume sur 43 km