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Quand on se trompe volontairement

Publié le jeudi 7 juillet 2022 à 22h14min

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Quand on se trompe volontairement

Le Collège des Sages avait pourtant montré la voie : "Vérité, Justice, Réconciliation." On veut mettre les choses dans un sens inverse. D’autres veulent sauter des étapes. Ça ne marche pas, tout le monde voit que ça ne marche pas, et ils insistent.

Quand on se trompe volontairement. Quand on croit tromper tout un peuple. La Journée Nationale du Pardon n’a pas fonctionné. Ou bien c’est la Journée du Pardon National. Ou peut-être le Pardon National dans la Journée. Je ne sais plus.

Après cette journée de folklore, toutes les autres tentatives n’ont pas fonctionné. Même un ministère d’Etat, le pauvre ministre ne savait plus ce qu’il faisait là.

Ça ne marche pas. Et nul ne cherche à savoir pourquoi ça ne marche pas. Sommes-nous devenus tous fous ? Ou bien, nous avons eu tort de placer des gens plus haut qu’ils ne le méritent en réalité ?

Cette fois encore, les feintes de corps et les tacles couchés ne vont pas fonctionner. Il faudra bien se décider un jour à jouer franc jeu.

Moi, si on croit qu’on va puiser dans les 65 milliards me donner et je vais me taire, et je vais pardonner, c’est impossible. On va me donner l’argent sans m’indiquer où mon neveu est enterré. On va me donner l’argent sans me dire qui a assassiné mon parent, et pourquoi !

Dans ces conditions, je pardonne quoi ? J’accorde mon pardon à qui ? Quelle sorte d’homme suis-je, si je vends ainsi la vie de mon parent ? Et en guise de lengha, j’offre ma propre dignité !

Ils sont eux-mêmes tellement mélangés dans leur tête, qu’ils ont déjà oublié que Blaise Compaore a distribué de l’argent qui ne lui appartient pas. Rappelez-vous ! On a déjà donné de l’argent. Ça n’a rien résolu. Voilà pourquoi on est aujourd’hui obligé de recommencer.

Quelqu’un peut-il nous dire pourquoi la famille Sankara se bat depuis toutes ces années ? Qui peut nous dire pour quelles raisons Blaise Compaore développe toutes ces stratégies pour protéger François ? Eux, ils aiment leurs parents quoi ! Et les autres doivent se taire pour la cohésion sociale ! Quel mauvais génie a pu imaginer ça ?

Il faut qu’on arrête de se foutre de la gueule des gens quoi !

Sayouba Traoré
Journaliste, écrivain

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2022 à 19:32, par Etirev En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Ca ne marche pas et ça n’a pas marché hier tout simplement parce que :
    1. Depuis la fin de la révolution deux camps se battent. Le camp des supporters de Sankara et celui des supporters de Blaise.
    2. Après le 15 Octobre c’est un ancien révolutionnaire qui a pris le pouvoir, donc on ne pouvait pas dire tout sur les tueries pendant la révolution. Donc les parents des personnes assassinées n’ont jamais su la vérité sur la mort de leurs enfants.
    3. Pendant le régné de Blaise tous les anciens révolutionnaires déçus n’avaient plus de vie, d’aucuns ont été assassinés. Blaise pour régner continua de faire ce qu’ils ont commencée pendant la révolution, tuer qui ils voulaient au nom du peuple.
    4. A la fuite de Blaise, les anciens révolutionnaires, les partisans de Sankara sont revenus aux commandes.
    5. Avec le coup d’état de Damiba, d’aucuns pensent que c’est encore une fois le groupe de Blaise qui est aux commandes.
    Ainsi notre peuple, le vrai peuple n’existe plus. Deux groupes, amis d’hier se sont fait la part du lion sur la vie, la destinée de notre peuple, ils continuent de nous ballonner.
    Voici ce qu’il faut faire pour que ca marche.
    1. Reconnaitre tous les crimes commis pendant la révolution
    2. Reconnaitre tous les crimes commis sous Blaise
    3. Reconnaitre que les coups d’état constituent une insulte au peuple
    4. Arrêter de voir les gens comme les Sankara ou Blaise comme des héros. Ce ne sont pas des martyrs mais des gens qui étaient assoiffées du pouvoir.
    5. Que les familles de ces derniers demandent publiquement pardon au peuple
    6. Que les victimes soient tous compensées
    Qui doit se réconcilier avec qui et pourquoi ? La majorité des enfants du pays n’ont rien sur leur conscience. Ce sont les aventuriers qui ont quelque chose à se reprocher.

    • Le 7 juillet 2022 à 21:08, par Rasta En réponse à : Quand on se trompe volontairement

      Grand frere une fois de plus ce fut un plaisir de te lire.Maintenant Mr Etirev j ai du mal a suivre ton raisonnement
      Tu pretends que les sankariste sont revenus au pouvoir.Ce qui est faux a moins que le poste de Me soit ton argument.
      Je suis d accord que sous le regne Sankara il ya eu bcp de violence mais l action est eteinte pour ceux qui sont morts ses camarades doivent repondre et ceux qui ont gere le pouvoir et sont tjrs en vie tu les connais.
      Koro Sayouba nous avons somplement eu tord de placer ces gens plus haut qu ils ne sont en realité.
      La grandeur d un homme c est aussi accepter qu on est un homme et reconnaitre ses fautes puis dder pardon.

  • Le 7 juillet 2022 à 19:42, par HUG En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Ah monsieur sayouba l homme du coq chante sur rfi.Oui, vous fuyez les palais luxueux pour aller donner la parole aux gens vivant dans les zones reculęes de l afrique.Merci pour cela.M.Traorè, on a un serieux probleme dans mon pays.Avec l argent ceux qui voient deviennent aveugle. En plus depuis 1987 c est blaise compaore et ses apprentis qui nous polluent la vie.Comment on peut faire fi d une decision de justice pour une question de reconcilation entre des vieux compagnons qui ne se sont pas entendu entre temp pour le partage du gateau..Notre gateau a tous mais accaparer par un clan. Comment reconcilier s il n y a pas de bourreau mais uniquement de victimes ?Le burkina n appartient pas a un clan.On ne peut pas parler de reconciliation sans veritè, justice.Au rwanda et en afriqe du sud les gens se sont reconciliés car les bourreaux ont reconnu leurs fautes.Mais dans mon pays on pense a un miracle de reconciliation sans justice .le temps est le meilleur juge de l histoire.qui vit longtemps voit la danse de la colombe.

  • Le 7 juillet 2022 à 20:05, par Mathurin BAZIE En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Merci mon frère TRAORE "Dans ces conditions, je pardonne quoi ? J’accorde mon pardon à qui ?". Il faut ajouter une autre question : Qui reconnait avoir offensé qui pour se faire pardonner.

  • Le 7 juillet 2022 à 20:11, par verite no1 En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Salut les amis !
    Cette affaire de reconciliation n’est ni plus ni moins qu’une gaamation en telechargement !!!!!!!
    Mais les gaamateurs oublient que la machine qui a fait detaler l’autre en 2014, cette meme machine est toujours en place !!!!!!!!! Cette forfaiture ne passera pas !!!!!!!!

  • Le 7 juillet 2022 à 21:19, par Sacksida En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Internaute nr 1 votre analyse est biesee car les chefs historiques de la Revolution Democratique et Populaire d’Aout 1983, n’avaient pas la meme education sur les plans politique, social et donc carateriel. Il faut savoir que Blaise compaore a ete copte par Thomas Sankara pour rejoindre leur Groupe des officiers progressistes et Patriotes integres qui voulaient changer le cours des choses en Haute Volta devenu Burkina Faso. En fait Thomas Sankara et ses compagnons depuis le PMK agissait comme un Syndicat dans l’Armee Burkinabe pour plus de Justice Sociale pour tous les elements de l’Armee qu’ils soient Officiers ou hommes des Rangs. Ainsi dans leur evolution, ils sont arrives au pouvoir politique d’abord en novembre 1982 jusqu’au 17 mai 1983, ou Thomas Sankara alors 1er Ministre du Conseil de Salut du Peuple a ete ecarte par l’aile conservateur de l’Armee. Alors ainsi depuis Mai 1983, le pays etait en ebulution car toutes les forces progressistes et Patriotes integres soutenait le Groupe des officiers progressistes dont Sankara etait le Leader naturel et ce jusqu’au 4 Aout 1983 ou ils ont pris le pouvoir et crer le Conseil National de la Revolution organe de Direction politique durant Pays. Pendant 4 annees, ils ont change des paradigmes politiques economiques et sociales fondamentales du pays et avec des soutiens Populaires a travers des structures telles que : Les CDR, Les PRP, UFB, UNPB, UNAB etc. Donc tout allait assez bien sinon Bien, jusqu’au moment ou Blaise compaore ayant epouse Chantal une protegee du Vieux Houphouet Boigny les choses ont commence a ce gater car Blaise compaore n’avait plus la fibre Revolutionnaire consequente et etait devenu un element de la Bourgeoisie Ouest Africaine qui le soutenait avec bien sur la benediction de l’imperialisme Occidental qui ont transforme Blaise compaore en leur Valets Local et pour tout dire ses soutiens exterieurs imperialistes et neocolonialiste ont decide du Coup d’Etat Reactionnaires et contre des interets fondamentaux du Peuple Burkinabe. C’est ce resultats que Blaise compaore et ses accolytes criminels nous servent aujourd’hui..Sinon Thomas Sankara et ses Vrais Amis depuis le PMK n’ont jamais ete des assoifes de pouvoir politique ; et ceux qui tuaient les gens sous la Revolution d’Aout sont les memes qui ont continue a tuer sous le Front Populaire et la 4 eme Republique avec Blaise compaore. C’est cela la verite incontournable.

  • Le 7 juillet 2022 à 21:40, par Mafoi En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Vous oubliez monsieur Sayouba Traoré que le Burkina abrite le fespaco et probablement ces tragi-comedies qu’on nous sert de temps à autre pourraient s’expliquer par cet état de fait.Ce qui est certain,le pays regorge beaucoup de comiques avec le talent en moins

  • Le 7 juillet 2022 à 21:51, par Dibi En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Merci Sayouba Traoré, de nous donner à lire, une réflexion posée et de toute maturité à l’opposé des visées de toutes ces raclures endo-coloniales qui pensent qu’on peut imposer la volonté du prince au mépris de la justice, en guise de pardon ! Une fausse monnaie que le bourreau verserait aux victimes , tout en piétinant notre histoire, nos institutions, la démocratie, l’Etat de droit et non de monarchie féodale, pour justement, mieux se torcher, avec ce qu’ils appellent Réconciliation Nationale !!
    On espère que notre peuple est encore servi et défendu par des consciences politiques et intellectuelles lucides, éclairées, non abonnées aux turpitudes néocoloniales, entretenues depuis plus de 40 ans, par des tas de raclures, de médiocres, d’incompétents, de débiles cognitifs, d’arrogants imbus d’impunité ; on espère dis-je, que ces consciences lucides et éclairées, par un sursaut salutaire, se dresseront pour nous éviter l’effondrement, dans un gouffre sans fond, de la nation et de toutes nos institution !
    On compte sur le sursaut de ces âmes, non-mortes et encore vivantes, qui se dresseront en vigies de notre peuple !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 7 juillet 2022 à 22:11, par Baoyam En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    En realite leur objectif n’est pas la reconciliation mais juste un spectacle pour assurer l’impunité et la rehabilitation de leurs mentors.

  • Le 8 juillet 2022 à 03:20, par Sankara Vaut Mieux En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Merci, Traore tchiee. Mais on ne va quand meme pas dire que Sankara et Blaise, c’ est meme pipe meme tabac, hein ! Sankara est co- responsable des tueries de 1983 a 1987. avec Blaise. Blaise , apres 1987, tuait seul.
    Ensuite, Sankara est mort pauvre. Blaise est multi- multi- multi- milliardaire On dirait que votre colere pour la mort de votre ami pilote vous aveugle. Pardon, faut adoucir votre coeur. En 1984, les Tiendrebeogo q Didier qu’ on a teu de facon expeditive, la, c’ etait un faut faux coup. Sankara meme n’ etait pas d’ accord mais Blaise le mechant, le rancunier manipu ;le par Toure Soumane et Toure Adama ont maudit la revolution en s’ amusant avec la vie des gens. Mais faut avoir un minimum de doiscernement entre Sankara le Patriote et cet apatride qui n’ aime personne.

    • Le 8 juillet 2022 à 08:01, par Sayouba Traoré En réponse à : Quand on se trompe volontairement

      Je ne pense pas avoir établi une quelconque equivalence entre ces deux personnes. Relisez plus attentivement mon écrit. Je n’ai pas vu Sankara flinguer quelqu’un de sa main. Je n’ai pas vu Blaise flinguer quelqu’un de sa main. Ce que je peux établir, c’est qui régnait et à quelle époque. Vous voyez, vous tombez vous-même dans le problème. Sankara contre Blaise, Blaise contre Sankara, vous pensez sincèrement que c’est cela la préoccupation des gens. Vous prenez les préoccupations de quelques groupuscules, et vous prenez toute la nation en otage. Ne voyez-vous pas que ça ne va pas ?

  • Le 8 juillet 2022 à 09:25, par Emos En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Si on impose une réconciliation à la Damiba au peuple, ça ressemble à des injures et c’est pas bon. Il y a eu des crimes commis sur Thomas Sankara et ses compagnons, les criminels ont été jugés, Blaise compaoré à pris une condamnation à vie. Il n’a pas fait de prison et voilà on parle de réconciliation nationale sans que le coupable Blaise n’ait fait la prison. C’est plutôt de la provocation nationale.
    Si Blaise était en prison et que plusieurs années après, les membres de la Famille Sankara décidaient de pardonner Blaise dans 30,40, 50 ans après ou plus, si Blaise était toujours de ce monde, on pourrait envisager une réconciliation nationale avec l’accord des victimes ou parents des victimes.

    Si Damiba veut obligatoirement organiser une réconciliation nationale quelconque, qu’il sache qu’il n’est pas victime ni parent de victime. Seuls les victimes et parents de victimes doivent obligatoirement pardonner et doivent autoriser la réconciliation. Une réconciliation n’est pas une imposition sinon ça devient de la moquerie, des injures voir de la provocation envers les victimes. Dans notre monde rien n’est fait au hasard. Si Damiba veut se moquer, insulter voir se moquer des victimes, qu’il continue.

  • Le 8 juillet 2022 à 10:56, par Walaï En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Merci koro Sayouba TRAORÉ pour l’occasion que vous me donner de rebondir sur ce simulacre de réconcilation nationale.

    Comme vous je suis complètement sidéré de voir que même de respectables chefs coutumiers sont tombés sur la tête en se faisant les avocats du diable au nom de cette fameuse réconciliation.

    Vu le grand âge des différents acteurs de cette mascarade de réconciliation nationale, je ne devrais pas avoir de conseil à leur donner, petit que je suis à leur yeux.
    Cependant il arrive parfois qu’on ait besoin d’un plus petit que soit, surtout quand il s’agit d’impérieuses questions d’intérêt nationale, sinon patriotique.
    C’est seulement dans cette optique que j’ose apporter ma petite pierre de contribution pour un Burkina apaisé.

    Jusqu’ici, j’ai l’impression que chacun veut seulement chercher à manger au nom de cette réconciliation, sans se soucier des enjeux, des résultats, des conséquences, et de la pérennité de la réconciliation.

    Tout burkinabè sincère et sensé, sait pertinemment qu’il ne peut y avoir de réconciliation nationale véritable et durable, sans mea culpa et justice.
    Donc tout processus de réconciliation nationale qui exclu et méprise les victimes, est voué à un échec fracassant, quand sonnera l’heure de la vengeance pour les uns ?
    D’ailleurs, à vouloir faire une réconciliation mouta mouta, on ne fait qu’ajouter au terrorisme du monde, car à défaut d’obtenir justice, on est tenté de se faire justice soit même.

    Au lieu d’envoyer Monsieur Jean-Baptiste OUÉDRAOGO en Côte d’Ivoire rencontrer Monsieur Blaise KOUASSI, on aurait dû faire la démarche officielle d’approcher les victimes, et toutes les victimes depuis la révolution jusqu’au MPSR.
    Vu la démarche contraire et tatillonne qui privilégie les coupables au détriment des victimes, il semble que le MPSR soit venu au pouvoir pour apprendre à gouverner, et pour sauvegarder et restaurer l’impunité.

    Pour une réconciliation nationale véritable et durable qui ferait du Burkina un exemple, il faut avant même de parler d’indemnisations :

    - Se tourner d’abord vers les victimes, les écouter, apaiser leur douleur, évaluer leur perte et les préparer à pardonner.
    On pourrait même les regrouper en association, pour marquer l’importance capitale qu’on leur accorde dans le processus.
    - Aller ensuite vers les coupables et les mis en cause, pour les inciter à se repentir en avouant leurs crimes.
    - Faire la médiation entre ces deux protagonistes, jusqu’à obtenir les conditions idoines d’une réconciliation nationale.
    - À défaut d’être fait par les coupables, que le Président du Faso en leur nom et au nom du peuple burkinabè, demande officiellement et solennellement pardon aux victimes, et leur octroie des décorations pour le courage qu’ils ont eut de pardonner.
    Cependant, ce qui rend très difficile cette réconciliation, c’est la barbarie même de certains crimes.

    Monsieur DAMIBA qui semble narguer le peuple burkinabè par la force des armes, oublie simplement qu’après le coup d’État le plus bête, il n’a fait que réaliser le coup d’État le plus lâche ; sauf qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

    Qu’on ne prenne pas les burkinabè pour des imbéciles, car si le pouvoir s’acquérait par le mérite, certains ne figureraient même pas sur la liste d’attente.

    On ne peut pas gouverner le Burkina Faso aujourd’hui, comme au temps de Boukari KOUTOU ou autres, où les seuls intellectuels voltaïques débarquaient de William PONTY, bardés du BEPC ou tout au plus du Bac.
    Nombreux sont de nos jours des burkinabè qui enseignent dans de prestigieuses universités du mondes.

    On a donc pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que :
    - Monsieur DAMIBA est venu se refugier à Kosyam, pour ne pas risquer sa vie à combattre les terroristes au front.
    - Qu’il est plus préoccupé et assoiffé d’honneur et de gloire, que des intérêts du Burkina et des burkinabè.
    De LAMIZANA à SANKARA, aucun n’a couru yada yada pour aller se faire investir président suite au coup d’État ; pas même Blaise COMPAORÉ. Car investiture et coup d’État sont deux notions antinomiques.
    On ne parle d’investiture que lorsqu’on tire la légitimité de son mandat du peuple ; et les éminents juges qui on contribué à commettre cette forfaiture le savent bien. Néanmoins ils sont excusables, car avec un pistolet sur la tempe, l’essentiel est de sauver sa peau. Surtout que, quand la démocratie militaire parle, le droit constitutionnel se mets au garde vous.

  • Le 8 juillet 2022 à 11:09, par Tororoso En réponse à : Quand on se trompe volontairement

    Après une insurrection et huit ans d’exil, Blaise Compaoré n’a tiré aucune leçon ni de la vie, ni du pays qu’il a méticuleusement détruit pendant 27 ans. Il n’y a pour lui que l’argent qui compte. et ce ne sont pas les Yéro Boli et les Achille Tapsoba, sa deuxième épouse Emile Kaboré qui peuvent lui dire que ça ne marchera pas. Tous ces gens autour de lui n’ont aucune autre profession pour vivre que d’attendre l’argent de la Famille Compaoré. Donc, ils vont conseiller quoi ???????????. Grand frère, c’est quand même dramatique !!!! on prend en Otage 21 millions de Burkinabé, pour leur faire avaler une reconciliation forcée. Et Blaise revient avec son lot de malheurs pour ce pays. ARRETONS LE MASSACRE. J’ai toujours dit que Blaise peut détruire tout le Burkina Faso pour son Frère François, et ça se confirme. Puisque ceux qu’il hébergeaient hier dans les palais luxueux, les Iad Agh ALLI occupent 56% du territoire si j’ai bien compris. DE GRACE, PITIE POUR LE BURKINA FASO

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