LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Festival de musique « Allons à Bobo » : Une vitrine de promotion des artistes burkinabè

Publié le dimanche 6 février 2022 à 21h00min

PARTAGER :                          
Festival de musique « Allons à Bobo » : Une vitrine de promotion des artistes burkinabè

La première édition du festival de musique « Allons à Bobo » se tiendra du 4 au 8 mai 2022 dans la ville de Sya. Ce festival se veut une tribune de diffusion de la musique et de promotion des artistes burkinabè, en leur offrant un cadre d’expression de leurs talents. Les membres du comité d’organisation étaient face à la presse, dans l’après-midi du vendredi 4 février, pour livrer les grandes articulations de l’évènement.

Le Festival de musique « Allons à Bobo » (FEMABO) se donne pour objectif de promouvoir et de diffuser la musique burkinabè. Selon les conférenciers, le FEMABO permettra de faire découvrir les meilleurs artistes burkinabè de l’année, d’offrir une tribune de valorisation aux artistes des régions du Burkina Faso à travers des prestations, mais aussi de faire découvrir le potentiel artistique et culturel du pays.

Par ailleurs, ce festival vise à promouvoir les richesses culturelles et touristiques, mais aussi à favoriser un brassage culturel et artistique entre artistes à travers de futures collaborations. La première édition s’articulera autour de plusieurs activités à savoir une animation artistique qui regroupera sur la même scène les meilleurs artistes des treize régions administratives du Burkina. Il y aura également une foire commerciale, un village-enfants, une exposition d’instruments de musique burkinabè, une formation en technique vocale et en occupation scénique, ainsi que des conférences.

Les acteurs présents à la conférence de presse

Selon le promoteur du festival, Siaka Coulibaly, le FEMABO est né de la faible promotion des artistes burkinabè et de leurs œuvres. En effet, il a expliqué que l’environnement musical burkinabè a connu une forte domination de musiques étrangères qui a fortement ralenti son évolution. A l’en croire, cet état de fait est dû à plusieurs facteurs, parmi lesquels on peut citer l’absence de studios d’enregistrement, le manque de producteurs, la non-professionnalisation des managers, voire leur quasi-absence.

Le promoteur du FEMABO, Siaka Coulibaly

Il a poursuivi en disant que depuis un certain temps, des voix se sont élevées pour dénoncer la faible diffusion et exiger une véritable promotion de la musique burkinabè dans les médias et dans les évènements nationaux. Selon lui, malgré l’avancée relative de la musique burkinabè, force est de constater qu’elle se heurte à un sérieux problème de promotion et de diffusion. « Ce qui ne permet pas une véritable propulsion sur la scène internationale », a-t-il déploré. C’est pourquoi, le FEMABO a été créé pour servir de vitrine de diffusion de la musique et de promotion des artistes burkinabè.

Romuald Dofini
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
SNC/Bobo 2024 : Un bilan à chaud de la 21e édition