LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Burkina Faso : Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies attendu lundi 31 janvier 2022

Publié le samedi 29 janvier 2022 à 18h30min

PARTAGER :                          
Burkina Faso :  Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies attendu lundi 31 janvier 2022

Dans une note parvenue à notre rédaction, nous apprenons la venue lundi 31 janvier 2022 au Burkina Faso, du Représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif. Il effectuera une mission conjointe d’évaluation de la situation au Burkina Faso avec une délégation de la CEDEAO conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchway.

MISSION CONJOINTE UNOWAS-CEDEAO AU BURKINA FASO

Dakar, 29 janvier 2022- Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF effectuera ce lundi 31 janvier 2022 une mission conjointe d’évaluation de la situation au Burkina Faso avec une délégation de la CEDEAO conduite par Mme Shirley Ayorkor Botchway, Ministre des Affaires Étrangères du Ghana et Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO.

La délégation conjointe aura des rencontres avec les dirigeants militaires ainsi qu’avec les différents acteurs Burkinabé.

*********************************************************************

INFORMATION NOTE

JOINT UNOWAS-ECOWAS MISSION TO BURKINA FASO

Dakar, January 29, 2022 - The Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF, will undertake this Monday 31 January 2022 a joint assessment mission of the situation in Burkina Faso with an ECOWAS delegation led by Ms. Shirley Ayorkor Botchway, Minister of Foreign Affairs of Ghana and President of the ECOWAS Council of Ministers.

The joint delegation will have meetings with military leaders as well as various Burkinabe actors.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 janvier 2022 à 09:03, par Ed51 En réponse à : Burkina Faso : Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies attendu lundi 31 janvier 2022

    Un des succès de ce coup d’Etat, c’est au moins de faire parler du Burkina à l’International.
    On en parlait déjà à cause du terrorisme, et il menaçait surtout les plus humbles. A présent, tout le monde se sent menacé et le terrorisme est la cause du coup d’Etat.
    On aimerait que lefaso.net montre plus la réalité des villages car la vie des intellectuels ou politiciens est simple à côté de celles des villageois.

  • Le 31 janvier 2022 à 08:27, par Fasovision En réponse à : Burkina Faso : Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies attendu lundi 31 janvier 2022

    Internaute Ed51,
    Je partage votre opinion sur le fossé qui a pu exister, jusque-là, entre une certaine bureaucratie des espaces ou autres salons feutrés (que ce soit au plan national ou au niveau international) et le quotidien des populations, particulièrement en ces temps de sérieux défis.
    Gageons que les démarches et autres bons offices en cours, venant des organisations sous-régionales et internationales, soient bien inspirés et bien conduits dans le sens, par-dessus tout, de l’intérêt supérieur de notre pays et de son peuple.

    Ceci est une conviction que je partage : aucune organisation, qu’elle soit régionale, continentale ou internationale ne prospérera dans son action tant qu’elle restera cantonnée dans ses locaux, essayant de gérer à distance les défis réels auxquels les Etats et leurs peuples sont confrontés. Il est tout simplement indispensable, pour ces organisations-là, d’avoir une connaissance du ou des "pays réels", pour emprunter cette belle expression à une certaine époque de lutte acharnée pour les droits et libertés dans notre pays.
    De même, tant que ces organisations ne voudront pas s’affranchir des influences néfastes d’où qu’elles viennent, elles seront toujours limitées dans leurs actions et dans leur efficacité. Quand la politique politicienne, la diplomatie mesquine et malicieuse ainsi que toutes ces "philosophies" ou doctrines de pensée brumeuses s’invitent dans les instances de ces organisations, il va sans dire, qu’au bout du compte, l’on se retrouve à se gratter la tête quant aux résultats atteints.

    A l’épreuve du temps et et des situations, l’on se rend, facilement, compte que le jeu d’intérêts stratégiques a vite fait de gangréner et de prendre en otage ces organisations qui ont pourtant des buts bien nobles !

    C’est alors aux technocrates ou Experts de ces entités de savoir faire la part des choses. Il leur revient de ne s’en tenir qu’à leurs missions, conscients qu’ils sont et demeurent du fait que leur expertise est et devrait être, avant tout, au service les causes des peuples et non pas pour chercher à satisfaire aux désirs d’individus dont les visées sont en total déphasage avec les aspirations véritables des peuples du monde.

    C’est pourquoi la veille citoyenne (je parle de cette veille citoyenne, débarrassée des caprices et autres visées subjectives, cette veille citoyenne patriote donc !) que l’on peut observer, ici et là, est un motif de satisfaction en ce sens qu’elle témoigne du degré d’éveil des consciences, de maturité ou de maturation des opinions africaines et sahéliennes, plus spécifiquement.
    Toutes les organisations qui disent être au service des peuples devraient, forcément, en tenir compte. Il y va de leur succès ; c’est ce faisant, également, qu’elles emporteront l’adhésion véritable et l’accompagnement, sans réserve, des peuples qu’elles appellent de tous leurs voeux.

  • Le 31 janvier 2022 à 14:39, par le fou En réponse à : Burkina Faso : Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies attendu lundi 31 janvier 2022

    Tant que ces organisations interrégionales et internationales viendront avec des camisoles taillées sur mesures pour les pays en crise, il sera difficile de contribuer à résoudre les crises : il faut qu’elles voient objectivement aussi leur part de vérité, est-ce que la CDEAO et autres institutions ont pris une part active dans la lutte contre le terrorisme en Afrique ?Quelles actions’(appui matériel,financier ou stratégique) préventives ont été menées en dehors des discours ?Les conséquences sont là et il faut chercher à alléger les choses aux pays en crise et non les enfoncer.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique