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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

Publié le mercredi 12 janvier 2022 à 21h45min

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

Le Pr Robert Soudré, anatomo-pathologiste à la retraite a fait partie des experts chargés entre autres de réaliser l’autopsie complète sur les restes des corps des 13 victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987. Il a été entendu, ce mercredi 12 janvier 2022, par la Chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, aux côtés du Dr Norbert Ramdé, expert en réparation de dommages corporels.

L’autopsie complète des restes des corps des victimes, la recherche de projectiles ayant provoqué la mort, les prélèvements biologiques sur les restes aux fins d’expertises ADN. Ce sont entre autres les missions assignées par le juge d’instruction François Yaméogo aux deux experts burkinabè et au Pr Alain Mira, expert près la Cour d’appel de Bordeaux.

Invité à présenter les résultats de leur travail, le Pr Robert Soudré a indiqué que la mission a été accomplie d’abord au cimetière de Dagnoen, ensuite au CHU-Yalgado Ouédraogo et enfin à l’infirmerie du camp de gendarmerie de Paspanga.

Après les prises de vue du site, l’équipe a commencé, à en croire l’expert, par la tombe d’un des compagnons de Thomas Sankara avant celle du président du Faso. Après avoir enlevé les barrières de protection du site, les experts ont pris les mesures des tombes, leurs profondeurs et procédé à l’enlèvement des pierres tombales.

Thomas Sankara a reçu plusieurs balles au thorax, au bas ventre et à la cuisse, selon le rapport. Si ses vêtements étaient bien conservés, ceux des autres victimes, notamment en cotonnade, avaient complètement disparu, selon le Pr Soudré.

N’ayant pas trouvé d’objets métalliques et de projectiles dans certaines tombes et au regard de la destruction avancée de vêtements, les experts sont arrivés à la conclusion qu’il n’était pas possible de dire objectivement que certaines des victimes ont été tuées par balles. Par contre, sur les corps d’autres personnes où des trajectoires balistiques et des balles ont été trouvées, les experts sont unanimes : il s’agit d’une mort violente ou criminelle.

Pour ce qui est des prélèvements biologiques aux fin d’expertises d’ADN, le Pr Robert Soudré a déclaré que les résultats qui sont parvenus aux experts n’étaient pas exploitables. « Il existe trois procédés allant du moins sûr au plus sûr. Les deux premiers examens qui utilisent des procédés moins rigoureux ont révélé des résultats positifs. Le troisième examen n’a rien révélé. Dans le domaine de la justice, il faut que les trois soient positifs », a déclaré l’expert qui précise qu’un renvoi des résultats a été fait au laboratoire à l’étranger mais aucune nouvelle depuis lors.

Le Dr Norbert Ramdé a expliqué que la méthode ADN n’est pas la seule méthode d’identification en médecine légale. A l’en croire, il y a également la reconnaissance visuelle et les mesures anthropométriques (poids, taille, etc.).

Si la reconnaissance visuelle a été utilisée comme cela a été le cas pour la famille de Christophe Saba qui a pu reconnaître la victime grâce à une déformation qu’il avait au bras droit, les mesures anthropométriques, elles, n’ont pu être utilisées au regard de la dégradation avancée des os du fait de l’acidité du sol et de l’inhumation à la sauvette des corps.

« Dans aucune tombe, nous n’avons trouvé un seul os long entier. La structure osseuse de la tête était devenue très friable », a déclaré le Pr Soudré qui note que les ossements ont été découverts à une profondeur située entre 22 et 58 centimètres. Ceux de Thomas Sankara ont été découverts à 45 centimètres de profondeur.

Des anneaux, des cartes d’identité et cartes militaires retrouvés sur les restes ont facilité l’identification des victimes également, selon les experts.

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Vos commentaires

  • Le 12 janvier 2022 à 13:15, par Clarté En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Les dégâts de la révolution c ’est dommage et très triste

  • Le 12 janvier 2022 à 13:57, par Alexio En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    A acause de la boulimie du pouvoir le nummero 2 de la revolution ne d est pas contenter de sa place qui etait aussi noble pour l emancipation de son peuple tyraniser et infantiliser par le systeme imperialisme francais qui nous tient en un enclos a ciel ouvert.

    La Haute-Volta devenue Burkina Faso par l humiliation geopolitique depuis que son premier president le Feu Maurice Yameogo avait dit non al armee francaise pour souligner et affirmer sa souverainete territoriale par cet acte courageux.

    Mais, ou nous en sommes aujourdhui ? La France etait parti en Cote D Ivoire par la grande porte, et est revenue par la fenetre.

    Par la destabilisation au Sahel qui est coup murement etudier et classer dans ses tirroirs de la GEOPOLITIQUE AFRICAINE.

    Les consequences de l arret du progres du CNR par des apatrides a la solde de l imperialisme francais en symbiose avec les negres de maisons telque Blaise Compaore et sa bande motives par le refus de l emancipation de ce peuple dans un pays taxer de tous les maux de cette terre. De pays pauvre. Et classer comme souvent dernier par les statistiques des economies mondiales.

    Ce defit fut relever par le CNR, par le biais de l intellingence de son leader le Capitaine Thomas I, Sankara.

    Le capital eveil du peuple burkibabe etait canaliser par l enthousiame d un peuple convaincu pour prendre son destin a main.

    Sur le terrain le resultat etait probable. L auto-suffisance alimentaire, la dimunission rationelle des trains de vie de l Etat. La responsabilite des uns et des autres retrouvees pour la cause nationale.

    Le jour fatal 15 Octobre 1987 remettra tout en cause. Par une cruaute sanglante et enedite.

    L assassinat programme par Blaise Compaore et ses filous de la FRANCAFRIQUE.

    Comme les memes causes produisent les memes effets. Nous sommes a la case de depart.

    Apres que le regime de Blaise Compaore fut chasser a son tour en 2014.

    En plein jour.

  • Le 12 janvier 2022 à 14:23, par Yovis En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Si l’on fait le récapitulatif des produits, cette révolution aura coûté au Burkina le prix le plus fort

  • Le 12 janvier 2022 à 15:48, par Dominlé En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Un humain digne de ce nom ne fera jamais cela à son pire ennemi, parlons pas de son ami.
    Cette haine indescriptible est inexplicable et incompréhensible. Qu’a-t-il bien pu faire à ces gens pour mériter une fin aussi cruelle ?

    • Le 13 janvier 2022 à 12:59, par jan jan En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

      @Dominle, tout ce groupe a introduit une nouvelle façon d’éliminer son adversaire qui n’avait jamais existé dans ce pays, à savoir l’élimination physique de tout adversaire. Thomas Sankara et ses compagnons de la révolution ont fait les premières victimes opposants politiques et non politiques le 4 août 1983. Qui règne par l’ épée péri par l’ épée. La révolution méritait - elle ce grand bain de sang pour exister ??? Dans ce cas je préfère rester réactionnaire et avec les mains sans tâches de sang humain. Cher Thomas Sankara, être ministre de Saye Zerbo était plus honorable que être président du Faso les mains soulliees de sang de vos victimes.

  • Le 13 janvier 2022 à 05:15, par Mounafica En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Et dire qu’il existe encore des Burkinabè qui soutiennent ces assassins,ces criminels,ces cannibales.
    Certains même ont osé flâné lors d’une marche interdite avec la photo du criminel en chef pour exiger sa libération.
    J’ai honte pour ce Burkina Faso et soyons pas surpris de tout ce qui nous arrive en mal.
    Cherchons les causes minutieusement pour que tout redevienne au mieux.
    N’oublions pas que nous sommes Africains avant d’être musulmans, catholiques, protestants etc.
    Nos ancêtres avaient eux aussi leurs croyances qui leurs ont permis de faire face au colonialisme, à l’esclavage, à des envahisseurs.
    Si des ancêtres n’ont pu être vaincus, croyons nous que c’est grâce à leurs fléchettes, leurs sagaies et gourdins face aux canons et fusils ?
    Au temps de nos ancêtres,la vie humaine était sacrée.
    Nous sommes venus et nous faisons tout ce que nous voulons, nous croyons que tout peut se faire et que tout est permis,aux tristes souvenirs des ’’ je te fais et puis y’a rien’’.
    Y’a rien ?Toute vie est sacrée et seul son créateur peut l’enlever,raison les suicides dans des religions sont rejetés.Aucun homme de Dieu ne célébrera les obsèques, l’enterrement d’une personne morte par suicide ni non plus l’acceptation de son corps dans un cimetière pour être enterré.
    Prenons garde pour que Dieu ne quitte pas le Burkina Faso.

    • Le 13 janvier 2022 à 15:57, par caca En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

      Mounafica ! Je suis au regret de vous annoncer que Dieu a déjà quitter le Burkina depuis 2014 au moment de l’insurrection bâtarde où les terroristes politiques ont brûler le pays pour prendre le pouvoir aujourd’hui.
      Vous dites que :Toute vie est sacrée et seul son créateur peut l’enlever ! Vous ignorez peut-être l’histoire de l’homme et la mort. Le premier meurtre de l’humanité a été commis par un frère d’une fratrie. Cain tua son frère Abel et Dieu lui-même a béni sa descendance. Il faudrait connaitre l’histoire de l’humanité pour vous projeter dans les analyses facile. Arrêtez de prendre vos émotions pour connaissance rationnelle.

  • Le 13 janvier 2022 à 05:44, par Riibo En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Qu’un Monsieur appelé Sankara Thomas ait été assassiné on peut ne pas s’émouvoir outre mesure. Mais là c’est différent.
    Que le Président du Faso, c’est-à-dire, la plus haute autorité de ce d’un pays, le premier des citoyens de ce pays
    - ait été rejoint à son travail,
    - qu’il ait été criblé de balles avec 12 autres collaborateurs pendant qu’ils étaient en séance de travail,
    - qu’il ait été enterré à la sauvette
    - sans hommages de la nation,
    - sans deuil national
    - sans rites religieux
    - sans l’accompagnement de sa famille
    - sans toilette funèbre
    - sans un tombeau digne
    - sans cercueil
    - sans linceul
    - qu’il soit jeté dans un trou d’à peine 60 cm de profondeur....
    C’est cruel, c’est écœurant, c’est inhumain, c’est inqualifiable. Même Lucifer n’a pas mérité un tel sort. Et ce n’est pas tout : Jusqu’à 27 ans après, aucun deuil officiel, aucune justice officielle, pas même de façade, aucune réparation officielle, pas de funérailles (nationales), rien de la part de la nation comme expression de deuil pour la mort de son chef... N’oublions pas que toute autorité vient de Dieu. Que l’autorité suprême d’un pays ait été traitée ainsi, je crois que cela seulement est motif suffisant pour qu’une malédiction, des malheurs s’abattent sur tout le pays. Il y a lieu de se demander si ce qui arrive au pays n’est pas une certaine expiation imposée par le Ciel.
    Mais on sait que si ce pays n’a pas rendu à son chef les derniers hommages dus à son rang de chef, c’est à cause d’un individu. Un seul. Un homme appelé Blaise Compaoré. Celui-là même qui a hérité du pouvoir. Il n’a rien organisé. Il a refusé. Il a tout bloqué. Voilà le sort qu’il a réservé à son prédécesseur au "trône" ; son "ami" de toute la vie au yeux du monde. Et la raison avancée : "il a voulu attenter à ma vie". En fait, il n’a pas attenté effectivement. D’ailleurs, aucune preuve de cette volonté d’attenter à la vie de Blaise n’a été fournie jusqu’à l’heure. Donc, pour des soupçons (s’il y a eu effectivement de sincères soupçons) voilà le sort qu’il lui a infligé. C’est à croire que ce Blaise-là est d’une nature supérieure à la nature humaine. Il doit être un dieu ; pas à l’image de Jésus-Christ qui donne sa vie, mais un dieu qui annihile tout, (même les chefs d’Etat) pour préserver sa vie. On comprend pourquoi il a tant duré au pouvoir. On comprend pourquoi même après avoir perdu miraculeusement le pouvoir beaucoup continuent de l’idolâtrer. Soit ils le font par peur et il y a de quoi avoir peur. Soit il le font par affinité ou par inconscience et là c’est grave. De deux chose l’une : soit Blaise a permis l’assassinat de Sankara et dans ce cas il est l’homme le plus cruel et le plus inhumain des humains, soit il n’y est pour rien comme il le prétend et alors il est le plus lâche des humain pour n’avoir pas clarifié cet assassinat et permis à son prédécesseur et ami de reposer dignement après sa mort.
    Même si ce procès ne va pas révéler toute la vérité, parce que ceux qui la détiennent refusent de comparaître, il fallait qu’il se tienne. C’est le premier acte d’hommage de la nation à son chef mort il y a 35 ans. Et ce n’est pas tout. Il faut qu’après ce procès, un deuil national soit organisé. Il faut qu’une cérémonie nationale d’hommage se tienne à la mémoire du Président Thomas Sankara car jusque là, il n’en a pas bénéficié. La nation doit un deuil officiel et de hommages à son chef et cette dette de 35 ans doit être soldée. L’idéal serait que Blaise Compaoré soit là en personne lors de ces hommages pour demander pardon, à la fois à Sankara et au peuple Burkinabè pour avoir été l’empêchement à ce que la nation rende les derniers hommages à son chef. Ce serait le début et l’acte fort de la Réconciliation nationale. Tant que Blaise, toujours vivant, n’aura pas demandé pardon aux Burkinabè pour avoir empêché activement ou par sa passivité les hommages de la Nation à son défunt Président, il n’y a pas de réconciliation nationale véritable.
    Et puis d’autres questions importantes se posent : Si Blaise meure (et il va mourir un jour), sera-t-il enterré ici au Faso ? recevra-t-il une sépulture digne ? Décrétera-t-on un deuil national pour lui ? Organisera-t-on une cérémonie nationale d’hommage ? Qui qu’il ait été, en tant qu’ancien chef de l’Etat, il les méritent et la nation les lui doit. Mais il faut qu’au préalable, la nation rendent d’abord à Sankara ce qui lui est dû (deuil national, hommage de la nation, sépulture digne, funérailles...) Si cela n’est pas fait, il est à craindre que des malheurs ne s’abattent sur le pays.

  • Le 13 janvier 2022 à 08:41, par KLADJOU En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    "Le Pr Soudré qui note que les ossements ont été découverts à une profondeur située entre 22 à 58 centimètres. Ceux de Thomas Sankara ont été découverts à 45 centimètres de profondeur".
    Ceux qui trompettent à longueur de journée qu’il s’agit d’un accident comment expliquer cette haine viscérale au point de ne même pas permettre une sépulture digne de ce nom à son ami et frère s’il avait effectivement été tué par accident ? Comment justifier l’utilisation de balle traceuses etc ?. D’ailleurs à l’époque on voyait Hyacinthe Kafando parader dans les rues de Ouaga lunettes noires avec sur grosse moto, le PA à crosse d’Ivoire de Thomas fièrement attaché à la Hanche et le disait à qui voulait l’entendre que ce sont eux qui ’l’ont fait. C’est pourquoi ce delinquant tortionnaire pris la cle des champs dès que son mentor est tombé.

    Cette thèse de l’accident qui ne résistait pas à une analyse sérieuse est chaque jour à l’épreuve des auditions et des preuves en train de fondre comme du beurre au soleil.

    Blaise a par la suite prouver que c’était un plan diabolique d’élimination savamment préparé de tous les autres cadre de la révolution et de cette révolution qui dérangeait les voisins parmi lesquels , Watamou Lamien, Pr Clément Ouédraogo, Commandants Henri Zongo et Lingani, et j’en oubli !.
    Tout fini par se savoir tôt ou tard, lui qui avait travaillé à effacer toutes les preuves par un plan diabolique, ignorait que le plan de Dieu est toujours a une grande longueur d’avance de celui d’une mortelle créature.

  • Le 13 janvier 2022 à 09:51, par Stalinsky En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Les dépositions du Professeur sont justes. Le16 Octobre 1987 quand nous sommes arrivés au cimetière de Dagnoen, les tombes n’étaient pas profondes. Les assassins ont pris des morceaux de feuilles de papier des cahiers d’élèves sur lesquelles ont été écrits les noms de tués et à l’aide de morceaux de tiges de mil les ont fixées sur chaque tombe. Les tombes n’étant pas profondes les mouches volaient au dessus. Sur la tombe de Thomas il y avait sa paire de chaussures blanches avec des rayures rouges au dessus. J’avais voulu les prendre pour les remettre à la famille de Thomas que je connais bien car ayant grandi à Gaoua ensemble. Mais j’ai eu peur d’être lynché par la foule très mécontente. Quand les ténors du front populaire ont vu que la population n’a pas répondu à leur appel de mobilisation, ils sont venus par la suite chasser la foule et refaire les tombes. C’est très dommage, car moi même je les fait prévenir au mois d’Août par le Directeur de la SOREMIB, son ami d’enfance Gaoussou OUEDRAOGO, encore vivant dont le père était aussi gendarme à Gaoua. C’est ce qu’il a fait et Thomas a pris deux décrets ou Kiti demandant à tous les enseignants qui avaient été licenciés et les fonctionnaires affectés à l’administration territoriale, dans le cadre des 10%, de regagner leurs ministères d’origine. Il avait compris que c’était des mesures prises pour le rendre impopulaire et le renverser. C’était ses erreurs qu’il voulait réparer avant de partir. Mais au lieu de tuer Blaise il a préféré se laisser tuer. Paix à son âme.

  • Le 13 janvier 2022 à 10:19, par De rien En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Que nous apporte en réalité ce genre d’articles ? Susciter de l’émotion sans doute. Plus on avance dans ce dossier et plus je me dis qu’on est vraiment un pays de cinéma. Malheureusement on n’arrive même pas à décrocher l’étalon d’or de Yenenga.

  • Le 13 janvier 2022 à 11:42, par Lui En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    " comment expliquer cette haine viscérale au point de ne même pas permettre une sépulture digne de ce nom à son ami et frère s’il avait effectivement été tué par accident ? "

    C’est la réponse à cette question je cherche en vain depuis le 15 octobre 1987. En effet quelqu’un de normal qui tue ou qui fait tuer son ami de surcroit le Président du Faso (qui est un héros national selon Blaise lui même) ne peut pas laisser qu’on déshonore de cette manière son cadavre et qu’on l’enterre comme un chien. Quelque que soit ce qui s’est passé entre vous, rien ne peut justifier cette cruauté et ce déshonneur en vers son cadavre !

    Dans d’autres pays, même des anciens présidents qui ont été traités de dictateurs et criminels ( Staline, Mao, ...) on été enterrés avec le grand honneur et hommage. Même le héros national Général Degaulle en France peut être aussi accusé d’avoir tué ou fait tuer des français traités de collabo de Hitler (oui, des français ont été traités de collabo de Allemagne nazi et lynchés à mort pendant la le règne de Degaulle), mais son cadavre n’a pas été traité de cette manière.
    Je pense que Blaise Compaoré ne mérite pas d’être enterré au Burkina Faso après sa mort. On attend celui qui va vouloir rendre un hommage national à ce éternel complexé et cruel qui est Blaise Compaoré après sa mort !

  • Le 13 janvier 2022 à 12:19, par Ahmed En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Internaut RIIBO tout ce que tu as dit est très très pertinent. Je souhaite que tout le monde te lise et te relise. C’est l’être humain que Dieu adore dans toute ses créatures. Blaise a compris qu’au BURKINA après Dieu c’est pas lui. Il verra tous les honneurs sur SANKARA. RIIBO tu a oublié MARIAM SANKARA et ses enfants que BLAISE fait souffrir. Comment va t’il laisser enterrer son ami moins qu’un animal. Dieu ne pouvait pas de pas faire déterrer SANKARA pour une sepiculture plus digne à son honneur. Le mausolée a dû rendre BLAISE fou. Que dire des BASSOLE er autres qui auraient préféré mourir que de voir la renaissance de SANKARA. Honte a ABLASSE pour sa justice transitionnelle

  • Le 14 janvier 2022 à 11:59, par Jean-Michel En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    L’ identification du corps de Thomas Sankara est un acquis essentiel du proces, qui justifie à lui seul le travail accompli par le tribunal. Bravo !

  • Le 17 janvier 2022 à 09:55, par jan jan En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les restes de Sankara retrouvés à 45 centimètres de profondeur

    Cette scène, c’est à dire la tuerie du 15 octobre me rappelle les films westerns, ou les 2 "bravos" s’affrontent avec chacun leurs clans derrière eux, celui qui tire le premier à un avantage, il tue son rival plus les accompagnants du rival et a la fin, on se débarrasse des corps de façon sommaire et les charognards viennent attirés par l’odeur de chair. Humm, ce qu’ils ont semé comme violence, il ne font que le récolter. Ces révolutionnaires étaient la plupart du temps habillés de treillis militaires avec armes à la ceinture, comme dans le film western"la loi du Pecos", c’est ainsi que Sankara était vêtu quand il est allé au sommet de la Baule et Mitterrand l’a ciblé comme ennemis à abattre.

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