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Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

Publié le mercredi 19 mai 2021 à 22h10min

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Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

Ceci est une tribune du journaliste et éditorialiste Aristide Ouédraogo. Il s’insurge contre la situation actuelle qui prévaut dans le milieu scolaire. D’ailleurs, il préconise de « fermer définitivement le lycée Philipe Zinda Kaboré et le lycée Nelson Mandela et tout autre établissement public dont les élèves s’illustreront comme des meutes de chiens sauvages lâchés dans la nature ».

On dit "civisme" par honte de dire "patriotisme", comme on dit "fréquenter" par peur de dire "coucher avec". Il est tout de même extraordinaire que la petite plèbe, que constitue nos rejetons, ces élèves sans foi ni loi qui terrorisent les populations et le milieu scolaire réagissent de la sorte. Cela démontre si besoin en était que notre pays a un problème majeur à régler et vite sinon nous courrons vers une catastrophe certaine. A l’allure où vont les choses, il est grands temps de trouver les ressors nécessaires pour conjurer définitivement ces contestations, ces manifestations et cette fronde sociale qui fragilisent notre pays et notre vivre-ensemble depuis un certain temps.

Actuellement nous sommes confrontés à une insécurité grandissante, à des attaques terroristes récurrentes et sournoises et à une pandémie le COVID19 qui fragilisent les fondements même de notre économie et partant de notre société. Des entreprises se ferment à tour de bras, le chômage endémique et une bombe à retardement et ce n’est pas assez exhaustif l’énumération des maux qui minent les sociétés africaines et surtout la société burkinabè. Les terroristes sont à moins de cent (100) kilomètres de la capitale et à tout moment ils peuvent semer la désolation et faire des massacres. C’est dans ce contexte que des individus, personnes de peu de foi, semblent instrumentaliser les jeunes gens, les élèves à des desseins inavoués.

Il est grands temps que les pouvoirs publics, pour la quiétude, la cohésion et surtout pour la reconquête des bouts de territoire que le pays a perdu et qui se trouve entre les mains de forces obscures réagissent vigoureusement et de fort belle manière. Aujourd’hui, le Burkina Faso est malade de ses citoyens, malades des actes incorrigibles de sa population et malades des gauchistes tapis dans l’ombre qui ne souhaitent que la faillite de l’Etat, mais dans quel but ? J’en ai une idée exacte mais ça sera du suicide de penser que la faillite du pays pourrait profiter à quelques individus ou à quelqu’un.

Pour ma part il est grands temps que le Chef de l’Etat, comme en Egypte prononce, l’Etat d’urgence dans notre pays afin de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : lutter efficacement contre les groupes terroristes, les hommes en armes non identifiés et autres trafiquants au col blanc.

Fermer définitivement le lycée Philipe Zinda KABORE et le lycée Nelson MANDELA et tout-autres établissements publics dont les élèves s’illustreront comme des meutes de chiens sauvages lâchés dans la nature. Sinon ces deux illustres lycée ont fait leur temps et il faudrait une lourde chirurgie pour amputer le membre métastasé et procédé à leur reconversion.

Engager des réformes tendant à privatiser le volet : enseignement général dans les lycées et collèges publics. L’Etat devrait se focaliser très rapidement sur la formation professionnelle de qualité et sur la formation scientifique dans les lycées et universités. Cela aura pour effet de séparer l’ivraie du bon grain et aura l’avantage de garantir une relève de qualité débarrasser de la voyoucratie et de la délinquance juvénile .

Il faudrait impérativement interdire sans délai, comme ce fut le cas des dynamiques et tout récemment la Chicha, l’importation, la commercialisation et la consommation des soi-disant boissons énergétiques à l’exemple des : Vody’s votka, Faxe et que savons-nous encore dont le taux d’alcool atteint de fol sommets et très prisées, semble-t-il, par les élèves et cela se voit de plus en plus.

Convoquer les états généraux des associations des parents d’élèves pour une refondation et plus d’implication des parents dans le suivi de l’encadrement pédagogique élèves et étudiants dans notre pays le Burkina Faso.

Cela est non exhaustif mais ça sera peut-être à ce prix que nous allons sauver notre pays des forces obscurantistes qui ne demandent que la faillite du Burkina Faso depuis un certain temps.

Que Dieu bénisse et sauve le Burkina Faso !

Aristide OUEDRAOGO
Journaliste, Editorialiste
oudera@hotmail.fr

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Vos commentaires

  • Le 19 mai 2021 à 14:10, par Wendmi En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Le mal il est profond comme dirait l’autre. Au Burkina, nous avons l’art de prendre des raccourcis pour résoudre des problèmes de fond. En 1999-2000 lorsque les étudiants sont allés en grève avec une rigueur absurde de l’ANEB dans la conduite de celui-ci, nous avons eu comme réponse, une invalidation sauvage de l’année académique sur le campus de Zogona sans résolution réelle des problèmes avec les énormes conséquences qui sévissent encore dans cette université.
    Aujourd’hui, c’est la même situation que nos élèves courent car ce sont toujours les mêmes acteurs qui dirigent le pays. D’un côté des élèves manipulés par les rouges du SYNTER et de l’autre côté les anciens du CDP mué en MPP.

  • Le 19 mai 2021 à 14:15, par Kinkester En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    C’est qui les gauchistes ? Ici en France ils sont identifiés par l’extrême droite raciste comme étant la France insoumise, une partie du PS et l’extrême gauche. C’est qui les gauchistes chez nous ?

  • Le 19 mai 2021 à 14:25, par kap En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    En tout cas faut de communication à temps du gouvernement avec les intervenants dans l’éducation et la population à profiter aux apatrides gauchistes en manque d’inspiration et de vision d’intoxiquer nos enfants en leurs injectant le poison de l’incivisme et de violence dans leurs cerveaux qui étaient jusque là propre à recevoir la sagesse de grandir utilement tout au long leur vie

  • Le 19 mai 2021 à 15:28, par citoyen lambda En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Vous avez peut être raison mais n’oublions pas qu’à force de copier tout de l’extérieur sans comparaison à nos cultures et moyens on ne peut qu’en arriver souvent à de tels résultats. Et bien oui, l’élève n’a plus de respect pour son formateur depuis le primaire.
    Tout cela est couronné par une autorité éducative très en retard par rapport à ce qu’elle même à copier.
    je passais !

  • Le 19 mai 2021 à 15:33, par Razambwende En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Bonjour monsieur Aristide Ouédraogo,
    sans être partisan ni des élèves qui manifestent leur mécontentement, ni du gouvernement qui veut instaurer sa réforme sur les examens, je puis vous dire que je suis très indigné de votre réaction. Je ne sais pas si vous avez étudié au Burkina Faso de l’école primaire jusqu’au supérieur ou bien si vous êtes un diaspo qui méconnait la réalité des parents d’élèves et des élèves dans un pays comme le Burkina Faso. Depuis les années 1960 à nos jours, les écoles et universités ont toujours été des lieux de contestation où sont passés de nombreux dirigeants actuels de ce pays dont certains ont été des militants actifs des différentes corporations syndicales ou associatives diverses et ont probablement à leur temps aussi se comporter mal comme ces enfants aujourd’hui. Je penses que si en ce moment les écoles avaient été fermées ou privatisées, certains responsables à des niveaux divers ne seraient pas là. Ils seraient cultivateurs dans leur village. Gouverner n’est pas brutalité par conséquent, il serait souhaitable que le Gouvernement multiplie le dialogue et la concertation en vue de trouver un compromis et peut être pourquoi ne pas temporiser sur ce fameux décret sur les examens en attendant les assises sur l’éducation nationale afin d’avoir un consensus et sensibiliser davantage sur l’intérêt du changement. Je penses que si les élèves étaient bien sensibilisés, ils ne se comporteraient pas de la sorte. Nous sommes très content de la volonté du Président Rock Marc Christian Kaboré pour la réconciliation nationale et il faudra éviter encore de creuser une autre plaie béante car les écoliers d’aujourd’hui que vous voulez punir seront les dirigeants de demain. Sous le régime Compaoré, les élèves et étudiants ont souffert, ce sont ces élèves et étudiants qui ont produit le changement alors tirons des leçons du passé et changeons les méthodes de gouvernance car un proverbe mossi dit : " A force de frapper l’âne, vous raidissez son coup et vous le rendez plus têtu" et en chimie il est dit " Que dans les mêmes conditions de température et de pression, les mêmes causes produisent les mêmes effets". Pour l’amour de notre cher Burkina Faso, la méthode forte dont parlent certains à savoir la fermeture des lycées, la privatisation de l’enseignement, etc, n’est pas la meilleure car tout mal commis rattrapera toujours son géniteur et créera plus de mal que l’on croit. En mémoire un Gouvernement a décidé une année de déclarer une année blanche à l’Université, alors depuis ce temps jusqu’à maintenant les chevauchements des années universitaires sont tels que un étudiant va faire 2 à 3 ans sans pouvoir changer de classe. Quel mal pour la jeunesse dont vous avez certainement fait parti à un moment donné de votre vie si vous avez fréquenté au Burkina Faso. soyons des hommes de paix, de pardon, de consensus et aussi de justice sans trop tirer sur la corde car si elle se casse, tout le monde en pâtira depuis mon frère paysan, cultivateur qui ne pourra plus envoyer ses enfants à l’école jusqu’à mon frère député, ministre et même président. Que la paix règne sur notre cher Burkina Faso.

  • Le 19 mai 2021 à 16:35, par Le réaliste En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Cette fois-ci, il est enfin réaliste de "fouetter" pour arrêter l’hémorragie. Depuis quand les élèvent ont décidé de montrer à l’Etat comment le système d’éducation doit être conduit ? Il faut réellement réagir vigoureusement à ce désastre pour donner l’exemple et dissuader d’éventuels récidivistes de tels comportements.
    En effet, beaucoup de jeunes fonctionnaires issus justement de ce milieu jadis une référence et devenu de deux décennies environ des voyous, à travers les mouvements syndicaux, se comportent exactement de la même manière que ces élèves délinquants, pour récuser certains agents de leurs services ou réclamer des nominations politiques, administratives ou techniques à leur convenance. A ce rythme, les élèves vont exiger le droit de proposer ou du moins d’imposer au Gouvernement, leurs ministres et tous les autres responsables de l’éducation. C’est également le cas de certains agents effrontés de certaines administrations qui ont tendance à vouloir désigner les responsables de leurs ministères ou services en lieu et place des gouvernants. C’est vraiment irréaliste et dommage pour notre Faso.
    Il faut sévir maintenant

  • Le 19 mai 2021 à 17:08, par le révolutionnaire En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Je suis sur que vous n’avez pas vos enfants inscrits dans ces deux lycées voilà pourquoi vous dites des les fermer. il y beaucoup d’enfants sages dans ces deux établissements. on a des enfants très disciplinés dans ces deux établissements il ne faudrait pas les sacrifier en prenant ces mesures radicales. Je pense que pour calmer les choses le gouvernement peut rapporter les décisions pour calmer les esprits et lorsqu’on aura le forum les grandes décisions seront prises pour trouver les solutions aux maux du système éducatif. il faut reculer pour mieux sauter. ne soyons pas des radicaux

  • Le 19 mai 2021 à 17:29, par HUG En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Monsieur le journaliste quels sont ceux qui souhaitent la faillite de l Etat ? Quand les gens denoncent e tares du mpp et acolytes ils ne veulent aucunement la faillite a moins que vous ayez des infomations allant dans ce sens. Si tel est le cas prenez votre courage a deux mains et allez voir le pocureur pour lui dire ce que vous savez.

  • Le 19 mai 2021 à 20:01, par sidzabda En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Monsieur le journaliste, ces élèves ne sont que le reflet ce qu’est la société Burkinabè actuellement.
    Des dirigeants peu soucieux du bien public. Combien de scandales sont rapportés dans vos médias. Qu’est ce que l’on en fait. Qu’est ce l’autorité lui même fait des décisions de justice qu’elle est censé respecter pour consolider l’état de droit.
    Depuis combien de jours les enfants sont dans la rue et sont en confrontation avec les forces de l’ordre ?
    L’opinion public n’a pas semblé être ému par l’escalade de la violence entre forces de l’ordre et élèves. Les courses poursuites se sont même déportés dans l’enceinte des établissements publics en violation des franchises scolaires.
    Quelle réponse adéquate l’autorité a donné a leur requête de rencontrer le ministre pour mieux comprendre les tenants et aboutissants des réformes.
    La consommation des stupéfiants et autres alcool dont vous faites mention est devenu le sport favori des élèves. Qui sont les importateurs des ces produits.
    Pour tout dire, nous sommes tous responsables.
    Quant à votre proposition de FERMER DEFINITIVEMENT LE ZINDA ET LE NELSON, je dirai que c’est comme "SE DÉCAPITÉ QUAND ON VEUT QUÉRIR DE SON MAL DE TÊTE".
    La question que je me pose : en quoi ces réformes urgent, au point de mettre en péril la paix sociale. Des assises sont prévus dans les jours à venir, pourquoi ne pas verser toutes ses questions de réformes pour qu’il y ait plus de consensus.

  • Le 20 mai 2021 à 08:17, par M.S. En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    COMMENT COMPRENDRE LES REFORMES ? 1/2
    Les réformes ne sont-elles pas partie d’une dynamique évolutive, source de changements dont le l’ultime but est de favoriser le développement qualitatif des secteurs auxquels elles sont appliquées ?
    Dans le secteur de l’éducation, jetons un coup d’œil sur le Bac français dont nous nous inspirons, son évolution depuis ses origines au XIIIè siècle.
     Les premiers baccalauréats en France datent du XIIIe siècle.
     A l’époque, le bac était conféré par les facultés et non par les écoles.
     Il ne s’agissait en effet pas d’un examen final mais bien du premier grade obtenu dans les facultés des arts, de médecine, de droit ou de théologie.
     La Révolution française, qui a supprimé les universités, a fait disparaître le bac en son temps.
    Lorsque Napoléon Ier arrive au pouvoir, l’école se porte mal.
     Il décide donc de remettre de l’ordre et crée un cycle secondaire, le lycée, avec un proviseur, un censeur et un intendant (structure que l’on retrouve actuellement).
     Il fait renaître le baccalauréat en 1808 et crée par la même occasion la licence et le doctorat.
     Le baccalauréat sanctionne la fin des études secondaires, et conditionne l’entrée à l’université.
     A l’origine, l’examen ne comportait qu’une seule épreuve orale d’une durée de 30 à 45 minutes, jugée par des professeurs d’université. Les élèves étaient interrogés en fin de terminale sur les auteurs classiques aux programmes de première et de terminale.

     1830 : Création d’une épreuve écrite de l’examen du bac
    Les débats et controverses qui accompagnent les réformes ne sont pas nouveaux. En 1830, on décide d’ajouter une épreuve écrite... car on estime que certains bacheliers sont bien médiocres en orthographe ! Les élèves doivent donc réaliser une petite rédaction, ou traduire un passage d’auteur classique en français. Notons qu’au départ, les langues étrangères et les sciences sont peu valorisées. La vraie culture, c’est la culture désintéressée, avec la maîtrise du latin et du grec, et des auteurs reconnus de l’âge classique. Il faudra attendre les années 1960 pour que le bac scientifique devienne la filière prestigieuse. Jusque-là, la voie royale pour faire médecine... c’était le bac philo !
     1861 : Julie-Victoire Daubié est la première française à passer l’examen du bac
    En 1861, à Lyon, Julie-Victoire Daubié est la première française à passer le bac. A l’origine, on considère que le bac ne concerne pas les femmes, et qu’il est réservé à la future élite : les cadres militaires et administratifs, ainsi que les corps d’ingénieurs. Cette jeune femme a obtenu l’autorisation de se présenter, mais il faut savoir qu’à l’époque, il n’existait pas d’établissements secondaires féminins. Ce n’est qu’en 1880 sous Jules Ferry que l’on crée un lycée pour jeunes filles, mais attention, on ne les y prépare pas au bac. Elles n’ont pas droit au latin et au grec, et doivent se contenter de rester de bonnes maîtresses de maison avec une certaine culture générale. Parallèlement, les pensions privées préparent certaines jeunes filles dont les parents souhaitent qu’elles passent leur bac. En 1924, les femmes obtiennent enfin gain de cause, puisqu’on lance la première préparation au bac pour les filles, reconnue par l’Etat. Ironie de l’Histoire : les filles sont désormais largement en tête !
     1874 : Dédoublement de l’examen du bac avec une épreuve en première
    Au cours du XIXème siècle, on intègre de nouvelles matières (l’histoire-géo, les sciences, les langues...), tant et si bien que l’on dédouble le baccalauréat. On ajoute alors une épreuve de rhétorique (composition latine et française) en première. Puis en terminale, les bacheliers passent une autre épreuve, soit en philosophie, soit en mathématiques.
     1902 : Le cursus sciences est reconnu à part entière dans l’examen du bac
    En 1902, on crée quatre filières : latin-grec, latin-sciences, latin-langues et langues-sciences... Ce qui est une grande nouveauté puisque pour la première fois, un cursus scientifique est reconnu à part entière.
     1927 : Création de deux sessions de l’examen du bac en juin et en septembre
     1959 : Suppression de l’épreuve orale de l’examen du bac sauf pour les langues vivantes
    En 1959, on supprime l’oral sauf pour les langues vivantes. Les bacs généraux sont les suivants : philo, maths élémentaires et sciences expérimentales (un examen plus partagé entre les sciences et les lettres, dédié aux futurs instituteurs). Entre 1959 et 1969, le nombre de bacheliers passe de 10 % à 20 %. C’est à ce moment-là qu’a lieu la plus importante massification.
    Si l’on convient que c’est à coups de réformes que le monde avance, peut-être faudrait-il changer de paradigme : mener la réflexion dans le sens d’accompagner les réformes, pour maximiser leurs chances de succès, plutôt que d’opposer à toute initiative de réforme une fin de non-recevoir
    Source :

  • Le 20 mai 2021 à 11:29, par hv En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Je suis tombé des nue quand j’ai lu ce fameux journaliste, pardon, ce folliculaire !fermer le Zinda et le Nelson et privatiser l’éducation,mes bras m’en tombent ! ce monsieur est pire que les élèves ! Tu penses que c’est cela la solution ?C’est dommage !

  • Le 20 mai 2021 à 15:24, par Mninda En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    En aucun cas ,on ne peut sacrifier l’avenir de milliers d’enfants à cause d’un seul ministre qui n’a pas suffisamment de sens élevé pour suspendre ces nouvelles réformes en attendant les conclusions et recommandations des assises nationales sur le système éducatif .
    En quoi , ça gêne le ministre OUARO ,le PF et le PM de reconnaitre que, d’une part ces réformes ont été tardivement engagées et que d’autre part, les élèves et bien d’autres acteurs de l’enseignement ne semblent pas avoir compris le bien fondé de ces réformes ,et ordonner en conséquence de les reverser aux assises nationales sur l’éducation . Pourquoi dans ce pays ,on ’aime créer des crises stupides et inutiles ? Même le PF parle de réformes qui entreront en vigueur à partir de 2022 ,alors que selon le ministre OUARO et ses collaborateurs soutiennent que c’est bien et bel à partir des examens scolaires de l’année 2021 que les nouvelles réformes entrent en vigueur . Alors là ,il y a une véritable cacophonie au niveau du gouvernement . Qui est finalement le chef dans ce pays ? le PF ,le PM ,ou Mr OUARAO ? Il me semble que le PF lui même est gravement induit en erreur dans cette affaire ,sinon qu’il est manipulé .

  • Le 20 mai 2021 à 15:29, par Bonus En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    Je dirai tout court que les ecoles et les universites francophones ne forment que des syndicalistes. Tout le monde proteste et dans tous les systemes mais protester dans les systeme francophone est le sport favori.

  • Le 21 mai 2021 à 12:58, par somed En réponse à : Troubles des scolaires : Il faut vite instaurer l’Etat d’urgence !

    C’est triste et instruisant. Voyez toutes les contorsions qu’il faut faire pour prendre le pouvoir en dehors des elections normales. Triste et malhonnete

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