LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !

Publié le vendredi 29 janvier 2021 à 13h34min

PARTAGER :                          
La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !

En dépêchant six ministres de son gouvernement à Kidal, notre président de la Transition, Bah N’Daw, envoie un message des plus clairs : le Nord est aussi malien !

Enfin, l’Etat accélère dans sa reconquête du territoire. Il revient dans nos régions. Les gouverneurs se mettent en place, les préfets sont invités à reprendre le métier. Soutenue par la CEDEAO et par l’ONU, la Transition n’a d’autres choix que de montrer qu’elle est capable et compétente, au service de tous les Maliens. Et le Nord n’y échappera pas : Kidal, « la Cité Interdite », comme on a pu le lire, a ouvert ses portes. Tout un symbole !

Le moment est particulièrement bien choisi. Les revers subis par les terroristes du JNIM ces dernières semaines les fragilisent dans la perspective de leurs discussions avec la Transition. Le temps n’est-il pas enfin venu d’expliquer à ces destructeurs, Iyad Ag Ghali en tête, qu’ils vont devoir plier ? L’Etat montre qu’il n’a plus besoin de lui, ni de son organisation terroriste en déroute pour représenter les intérêts des populations du Nord.

On parle de négociations, mais finalement, il n’y a absolument rien à négocier avec ceux qui pillent, brulent nos récoltes et nous chasse de nos villages. Rien non plus à négocier avec ceux qui, sans pitié ni sentiment humain, enlèvent nos enfants pour les envoyer à une mort certaine, un fusil entre les mains ou pire encore, des kilos d’explosifs sur le corps.

Nos forces armées reviendront un jour à Kidal et continueront de remporter des succès sur le terrain. A nos dirigeants désormais de nous montrer de quels succès politiques ils sont capables pendant les 14 prochains mois. Un pays fort et digne ne peut pactiser avec ses bourreaux, ceux-là mêmes qui ont les mains couvertes du sang de notre peuple.

B. Samba

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2021 à 14:00, par Alex En réponse à : La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !

    Quand on échange des centaines de terroristes et des milliards contre une poignée d’otages, Je voudrais bien y croire.

  • Le 30 janvier 2021 à 01:20, par Alexio En réponse à : La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !

    La geopolitique magouilleuse francaise qui est alorigine de ce terrorisme monte pour destabiliser le Sahel. Pour legitimiser sa presence militaire dans le Sahel dont le sous-sol est immensement riche. Les bases militaires en Afrique montre la faiblesse de nos etats des dirigeants corrompus. Sinon, comment a nous arriver-la ? Modibo Keita, Maurice Yameogo avait fait chasser cette armee francaise pyroman-pompier qui est la long bras de l Elysee dans nos pays, Pour piller nos ressources minieres. La saisine par les douaniers maliens des lingots d or, transportes par ces militaires francais demasquer en dit mieux. Les puples doivent se reveuiller pour fait front au neo.colonialisme par le biais du Franc-Cfa, Un outil de chantage economique et politique.

  • Le 30 janvier 2021 à 12:31, par Ka En réponse à : La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !

    ’’’’’’On parle de négociations, mais finalement, il n’y a absolument rien à négocier avec ceux qui pillent, brulent nos récoltes et nous chasse de nos villages. Rien non plus à négocier avec ceux qui, sans pitié ni sentiment humain, enlèvent nos enfants pour les envoyer à une mort certaine, un fusil entre les mains ou pire encore, des kilos d’explosifs sur le corps.’’’’’’’

    Bravo Bah N’Daw, le Michel Kafando du Mali qui donne raison à Roch Kaboré, quand ce dernier a pris la décision de ne pas négocier avec ces punaises. Avec sa fermeté de ne pas tendre la main à ces criminels : Ceux qui venaient devant les écrans des télés en soutenant ces diables sans foi ni loi qui tuaient les enseignants en Français, et dire que l’arabe doit être enseigné au Nord du Burkina comme cette partie du pays n’appartienne pas au Burkina Faso, Roch Kaboré est vraiment un roc : Car ces personnes d’un parti affilé la CODER courtise le roc.

    Bravo a Bah N’daw et Roch Kaboré. On négocie pas avec un ennemi a plusieurs têtes : Car, le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe. La seule possibilité est d’utiliser une arme de destruction massive contre ces malades sans foi ni loi qui se prennent pour l’alpha et l’oméga ici-bas, et qu’une certaine opinion appelle abusivement des djihadistes, mais pour moi qui ne sont que des mécréants.

    Qui l’aura cru que ceux qui accusaient Roch Kaboré de ne pas négocier avec les terroristes le rejoignent après le 22 Octobre 2020 ? Et comme je ne cesse de le répéter dans ce Forum : ’’’Attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend. On a vu les phrases comme l’arabe doit être enseigné au Nord, pourtant d’autres tuaient les enseignants Français sans raison.
    Quand on regarde d’autres qui acceptent des postes dans le gouvernement Dabiré. je reconfirme qu’au Burkina Faso, c’est connu, personne ne milite dans un parti politique pour une quelconque idéologie. D’ailleurs, ils sont très peu qui savent ce que cela veut dire. Leur seule raison de militer, c’est leurs intérêts. Et après le 22 Novembre 2020 les résultats sont là.

    Oui son excellence Mr. Roch Kaboré président du Faso, vous aviez raison : Construire la cohésion sociale et réussir la réconciliation, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies par la justice pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon. Vous avez su changé les mentalités de certains politiciens.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme